Nés de la crise qui affecte le Système Monétaire International, les taux de change flottants n'ont pas joué le rôle qu'en attendaient leurs défenseurs. Les fluctuations de change, à la fois amples, fréquentes et brutales, ont été sans rapport avec les évolutions des diverses économies. Est-ce à dire que le marché des changes doit être considéré comme un nouveau casino ? Ce serait sans doute aller un peu vite en besogne : les agents se comportent d'une manière rationnelle relativement à l'information dont ils disposent, mais celle-ci, bien qu'elle ne soit pas négligeable, est cependant imparfaite. Pour que ce marché ait une évolution harmonieuse, il lui manque, en fait, une pièce maîtresse : le commissaire-priseur walrasien. D'un autre côté, existe-t-il une liaison entre les variations de la quantité de monnaie en circulation et les fluctuations de change ? Si, pour certaines périodes, on observe bien des corrélations entre les évolutions de certains agrégats monétaires et celles des cours des devises, il semblerait toutefois que les mécanismes sous-jacents, dans lesquels la spéculation jouerait un rôle non négligeable, soient plus complexes que ceux qui sont, le plus souvent, mis en avant.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Depuis quelques années, les pays en développement connaissent de nouvelles difficultés en raison d'un environnement économique mondial particulièrement hostile : marchés en stagnation, faible prix de nombreuses matières premières, protectionnisme accru, taux d'intérêt élevés. En conséquence, la plupart d'entre eux ont enregistré, à des degrés divers, une diminution des revenus par habitant, une baisse des recettes publiques, de graves problèmes de balance des paiements et de service de la dette. Pour y faire face, ces pays ont souvent été contraints de réduire considérablement les investissements prévus, et de ralentir l'exécution de projets en cours, mesures nuisant à la croissance de leurs recettes d'exportation et, de façon plus générale, à leurs perspectives de progrès économiques. Cette évolution des économies des pays en développement a ébranlé la confiance des institutions financières qui, depuis 1978, leur ont consenti d'importants crédits. [...] L'auteur rend compte, avec une grande précision, des techniques de prêts proposées aux banques commerciales tout en dressant les avantages et les inconvénients mis en avant par les trois catégories de participants : la Banque Mondiale, les banques commerciales et l'emprunteur. [...] Cet ouvrage s'adresse à un public averti de banquiers, juristes ou universitaires soucieux de connaître l'un des instruments financiers par lequel la Banque Mondiale et les banques commerciales coopèrent à promouvoir le développement économique.
Les observateurs les plus subtils sont démunis devant la récurrence des crises monétaires : au lieu de chercher à les comprendre, ils sont condamnés à les dénoncer. Prendre au sérieux la monnaie, oblige à un déplacement radical de perspective. Il faut revenir sur les fondements des sociétés marchandes, et reconnaître que la compatibilité des intérêts individuels ne peut résulter du seul jeu du marché. Dans les sociétés dominées par le désir d'accaparer, et fascinées par l'imitation, la cohésion passe par des modes de socialisation spécifiques. Dans cette approche, la monnaie révèle sa réalité ambivalente, indissolublement principe de normalisation des comportements et arme des conflits privés pour l'appropriation des richesses ; à la fois bien social se pliant aux contraintes de la gestion étatique et lieu d'affrontement et de fractionnement entre groupes rivaux. L'ordre monétaire, les crises qui l'ébranlent, les transformations des systèmes monétaires, les compromis noués par la politique monétaire, sont analysés dans le prisme des configurations dessinées par la coexistence de ces forces, qui homogénéisent et morcellent le champ social.
Toute recherche sur les bénéficiaires de l'inflation, dans la France contemporaine, est nécessairement très complexe. Néanmoins, au-delà des querelles d'école, qui contribuent à camoufler certains aspects de la politique économique, et des pouvoirs qui la gèrent, on peut dégager d'une telle recherche quelques conclusions :
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation :
- La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter.
Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ». Et ce qui est d'autant plus intéressant en période d'inflation.
Sont favorisés aussi, et il s'agit très souvent des mêmes, ceux qui disposent de stocks et d'actifs, dont la réévaluation est plus rapide que la hausse moyenne des prix.
Enfin, il est évident que, les transferts inflationnistes positifs, profitant essentiellement aux privilégiés de l'avoir et/ou du savoir et/ou de l'organisation, le premier de ces privilégiés demeure l'État moderne, un État renvoyé de l'élection à la fiscalité.
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Le présent ouvrage est né, pour l'essentiel, d'une rencontre internationale organisée par le L.A.T.A.P.S.E.S., en février 1984, à l'Université de Nice.
Le premier souci commun des contributions des vingt et un auteurs, est l'élaboration d'une théorie du fonctionnement et de l'évolution de la circulation des marchandises, dans une économie monétaire de production, qui ne peut être réduite à une économie de troc, ou à une économie d'échange pur.
Dans cette perspective, les thèmes étudiés sont très variés, et peuvent intéresser aussi bien les théoriciens des phénomènes monétaires et financiers, que les historiens de la pensée économique, les spécialistes de théorie de la production, ou encore ceux dont le champ de recherche est la macrodynamique.
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Première source de financement pour le développement du tiers monde, la Banque mondiale canalise chaque année plus de 100 milliards de francs.
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L'ECU : un nouveau marché
Son marché offre maintenant les services habituels que l'on trouve sur toute eurodevise. Le volume des dépôts et des crédits a sextuplé en deux ans. Sur le marché financier, il est devenu la troisième monnaie après le dollar et le mark allemand. De nombreux comptes bancaires sont ouverts. Des groupes industriels l'utilisent pour leur comptabilité, leurs facturations, et leurs règlements. Des livrets d'épargne (et bientôt des chèques de voyage) sont proposés aux particuliers : l'écu privé révolutionne le monde des finances.
L'essor prodigieux de l'utilisation privée de l'écu, depuis 1981, hors du cadre officiel des institutions communautaires, constitue l'un des phénomènes les plus marquants de l'évolution financière de ces dernières années. Il n'est, pourtant, connu que de quelques experts.
Thierry Lefevre, auteur de la première recherche universitaire française sur le sujet, invite ici le lecteur à une analyse très complète du nouveau marché de l'écu, lequel n'avait, jusqu'à présent, fait l'objet d'aucune publication.
Outre son originalité, ce livre se veut ambitieux. L'auteur y propose, notamment, l'introduction de titres monétaires négociables, qui doteraient l'écu d'instruments capables de réaliser une interpénétration effective des circuits financiers dans la Communauté, et d'assurer efficacement la mobilisation et la circulation des capitaux au sein d'un espace financier élargi.
Un ouvrage réconfortant, qui montre comment, en dépit des blocages institutionnels, les opérateurs privés ont voulu faire franchir - à l'Europe - un nouveau pas vers l'Union monétaire, condition sine qua non de son unité et de son indépendance.
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L'internationalisation des affaires, le développement de la concurrence, le recours à l'informatique concourent à transformer les techniques bancaires.
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La mission de cette commission est devenue très générale : elle est chargée de veiller au bon déroulement des opérations de Bourse, d'informer et de surveiller le marché.
Ce phénomène fut, et demeure, un grand problème de notre siècle. Il érode bien des valeurs : prix, salaires... On peut l'appréhender, mais non le maîtriser, pas plus que le dissocier des autres problèmes aigus que sont le chômage et la croissance.
La formation d'un marché unique européen devra se faire avec l'ouverture des marchés publics, véritables chasses gardées nationales. L'enjeu est important et doit être compris comme un nouveau défi que les Européens se lancent à eux-mêmes.