Qu'est-ce qui nous rend heureux ? Si psychologues et sociologues se penchent sur ce sujet, l'économie peut aussi apporter des éléments de réponse à la question essentielle de la nature du bonheur.
Au tournant des années 2000, le nombre d'articles et de livres publiés par des économistes sur le bonheur a crû de manière exponentielle. Comment expliquer une telle révolution en économie ? Quels sont les méthodes et les principaux enseignements de l'économie du bonheur ? L'argent fait-il le bonheur et la croissance économique s'accompagne-t-elle de mieux-être ? Si le rôle de la croissance constitue un débat fondateur, et toujours vivant, d'autres questions animent les économistes, qui scrutent désormais l'évolution du bien-être au travail, mais aussi tout au long du cycle de vie, et dans des contextes sociaux et culturels divers : chômage, inégalités, démocratie en berne, environnement dégradé sont autant de facteurs qui contribuent à miner le moral. Le bonheur, une donnée éminemment individuelle, désormais sondée et mesurée, se retrouve alors au coeur de débats politiques.
L'efficacité de l'action publique constitue une préoccupation croissante des autorités, qui sont amenées à solliciter de plus en plus souvent les résultats issus de la recherche en sciences économiques. La contribution de ces travaux à l'élaboration des politiques publiques tient à leur capacité à analyser et comprendre la manière dont les acteurs économiques réagissent aux évolutions de l'environnement dans lequel ils prennent leurs décisions. Ce raisonnement repose sur des hypothèses de comportement fortes, faisant l'objet d'un nouveau courant de recherche, l'économie comportementale, qui allie psychologie et économie afin d'affiner la compréhension des déterminants des décisions.
Ce livre dresse un panorama des apports de ce nouveau courant à la définition et à l'évaluation des politiques publiques. Il décrit les nouveaux outils d'intervention, comme les
nudges, tout en soulignant la pertinence des outils d'intervention traditionnels. Il en propose une application en matière d'économie de la santé, de choix d'épargne et de retraite, de politique environnementale et de régulation du marché du travail.
Le financement participatif est devenu une réalité mondiale de la " finance positive ", en forte croissance grâce à Internet. Est-ce une mode fugitive ou une alternative durable aux autres formes de financement ? Quels sont les acteurs et le cadre réglementaire en France et ailleurs ? Porteurs de projet, investisseurs et plateformes ont-ils les mêmes intérêts ? Le crowdfunding peut-il tout financer ? etc. Telles sont les questions auxquelles souhaite répondre cet ouvrage.
Le
crowdfunding est le moyen de financement de projets par la " foule ", particuliers et entreprises. Le financement participatif est devenu une réalité mondiale de la " finance positive ", en forte croissance grâce à Internet.
Est-ce une mode fugitive ou une alternative durable aux autres formes de financement ? Quels sont les acteurs et le cadre réglementaire en France et ailleurs ? Porteurs de projets, investisseurs et plateformes ont-ils les mêmes intérêts ? Le
crowdfunding peut-il tout financer ? Quelles sont les règles à respecter et les opportunités à saisir ? Comment réussir le financement d'un projet ?
Cet ouvrage aborde concrètement toutes ces questions, grâce à une analyse des textes réglementaires, des témoignages d'acteurs du secteur, la présentation d'exemples concrets et une mise en perspective de ce nouveau mode de financement des entrepreneurs.
Il y a un an, débutait le plus puissant mouvement de lutte depuis l'échec de la gauche en mars 1978. Des dizaines de milliers de travailleurs se dressaient contre le nouveau plan de restructuration dans la sidérurgie. Deux villes allaient symboliser cette lutte : Denain et surtout Longwy, à tel point que Le Monde alla jusqu'à évoquer la République populaire de Longwy ! Dans toute la France, dans toute l'Europe même, la presse a parlé de notre lutte ; et pourtant, nous n'avons pas l'impression qu'elle soit bien connue. La première partie de ce livre propose une réflexion sur la lutte menée à Longwy, en s'appuyant sur les documents parus au cours de celle-ci, et sur des discussions nombreuses et passionnantes avec tous les militants pendant la bataille. Quelle a été la dynamique de la lutte, ses acquis, ses limites ? Quelle tactique déploie la bourgeoisie pour démobiliser les travailleurs ? Quel a été le rôle de la nouvelle stratégie syndicale d'alternative industrielle dans la lutte ? Qu'en est-il du mot d'ordre actuel du P.C.F. : construire l'union dans les luttes, et qu'est-ce que l'union à la base ? Dans la seconde partie, on lira le texte écrit par Benaceur Azzaoui, travailleur immigré, OS à Usinor-Longwy, qui parle de son rapport à l'usine, son rapport à la lutte. Enfin, quelques interviews de représentants des différentes couches sociales qui ont participé à la lutte complètent le livre. Les dirigeants de la gauche disent aujourd'hui : La politique c'est votre affaire. Nous les prenons au mot !
Ce guide a pour vocation d'aider dans leurs démarches juridiques les travailleurs immigrés. Il récapitule pour ce faire les différents types de démarches les plus fréquentes et décompose ses chapitres selon les origines des personnes, afin de trouver la réponse la plus adaptée aux besoins des travailleurs.
Ce guide a pour vocation d'aider dans leurs démarches juridiques les travailleurs immigrés. Il récapitule pour ce faire les différents types de démarches les plus fréquentes et décompose ses chapitres selon les origines des personnes, afin de trouver la réponse la plus adaptée aux besoins des travailleurs.
Juillet 1977 : la Montedison, firme multinationale italienne, décide de fermer l'usine de Montefibre, sa filiale vosgienne productrice de fibres textiles. Mille ouvriers sont licenciés. Mais ceux-ci se battent, et parviennent à maintenir l'usine en fonctionnement. C'est l'histoire de cette lutte de cinq années, que raconte ce petit livre plein de vie, fruit d'une longue enquête. L'auteur en retrace la double dimension, régionale et internationale. Elle présente le jeu des différents acteurs locaux - notables, députés, syndicats -, et celui de la multinationale, lointaine et rigoureusement étrangère aux multiples problèmes entraînés par sa décision dans cette vieille région industrielle. À l'heure où les multinationales étendent leur emprise dans le monde entier, cette étude très concrète constitue un apport essentiel aux grands débats en cours : quelles peuvent être les stratégies syndicales face à l'internationalisation de la production ? Quelle est l'autonomie de l'État et des travailleurs face aux multinationales ? Les nationalisations sont-elles un bon instrument de politique industrielle ?
Depuis la Libération, les regards sont fréquemment attirés par la combativité des ouvriers de Nantes et de Saint-Nazaire. En 1953, 1955, 1968, le prolétariat nantais et nazairien est à l'origine des puissants affrontements contre l'État bourgeois. Ayant épuisé les voies de la négociation avec un patronat exceptionnellement rétrograde, les ouvriers se heurtent directement, dans l'usine ou dans la rue, aux forces répressives de l'appareil d'État. Mais cette image ne doit pas voiler les longues périodes d'apathie et la faiblesse de la conscience politique, qui caractérisent aussi le prolétariat de la Basse-Loire, notamment lors des consultations électorales.
Car, tel est bien le paradoxe qu'il s'agit d'expliquer : comment et pourquoi l'ouvrier oscille perpétuellement entre le républicano-socialisme de la bourgeoisie libérale, et l'action directe de la classe autonome ; comment et pourquoi il recourt, alternativement, à un bulletin de vote bien tiède, et à la grève générale révolutionnaire ; comment et pourquoi il répugne à s'organiser dans un parti politique, tandis qu'il fait bloc derrière ses dirigeants syndicaux.
Il n'existe pas d'autre moyen de répondre à ces questions, que de déterminer, avec exactitude, les rapports entretenus par le prolétariat avec les autres classes ou fractions de classe, depuis l'aube de la révolution industrielle, puisque ces caractères, et tout particulièrement la propension à l'action directe, puisent leur origine loin dans le temps.
Rechercher le fil conducteur des luttes de classes, et examiner les contours du mouvement ouvrier, depuis les premiers balbutiements jusqu'aux développements contemporains, présente un autre avantage : celui de briser avec la conception classique de l'histoire du mouvement ouvrier, volontiers linéaire, volontiers cohérente, volontiers réduite aux organisations qui réussissent, alors que les tâtonnements, les contradictions, les échecs, les luttes de masse, sont aussi symptomatiques de la vie interne du prolétariat et que, en conséquence, on ne saurait les passer sous silence qu'au prix d'une mystification. C'est pourquoi cette étude sur le mouvement ouvrier dans la Basse-Loire n'est, en aucun cas, une recherche d'érudition régionale, mais se veut une tentative pour restituer à tout le prolétariat français, à partir d'un exemple précis, la saveur et la coloration de sa propre histoire.
Ce nouveau livre du Collectif d'alphabétisation paraît à une période trouble pour la population immigrée en France : insécurité entretenue et légalisée (loi Barre-Bonnet), marginalisation renforcée... La formation des immigrés, une pratique dépassée ? C'est ce que laissent entendre les pouvoirs publics. Or, dans le même temps, un rapport officiel estime à 800 000 au moins le nombre d'analphabètes étrangers en France. Ce livre, dans une première partie, resitue l'alphabétisation des travailleurs immigrés dans le contexte politique et économique actuel, et en dégage les enjeux. Dans une deuxième partie, il propose un certain nombre d'outils pédagogiques, pour atteindre des objectifs définis, à partir des situations concrètes rencontrées dans les cours. Ce livre n'est pas une simple réactualisation des précédents livres du Collectif d'alphabétisation. La conception, dans son ensemble, est différente : moins péremptoire et plus pragmatique. Il reflète les pratiques, les difficultés et les contradictions de ceux qui l'ont écrit (moniteurs professionnels ou bénévoles, permanents d'associations). Il n'énonce pas un savoir prêt-à-savoir, mais veut aider les utilisateurs à réfléchir sur leur propre pratique. Ce livre est destiné aux formateurs. Pour les immigrés des niveaux débutants, le Collectif d'alphabétisation a publié, en octobre 1978, un Livre de français pour les travailleurs immigrés, pour l'apprentissage de la lecture et de l'écriture.
Certains militants ouvriers ont, volontairement, refusé d'occuper des fonctions dirigeantes ; ils ont lutté contre les dogmatismes, les totalitarismes et le jeu facile des réformismes ; ils n'ont pas voulu suivre les masses dans ce qu'ils considéraient comme les plus graves des déviations (l'union sacrée devant la guerre, le stalinisme). Pour cela, ils ont été violemment rejetés, présentés comme des vaincus de l'histoire, accrochés à des conceptions périmées ; ils ont été oubliés. Pierre Monatte (1881-1960) est de ceux-là. Pourtant, sa trace est profonde, son oeuvre féconde. Fondateur de deux revues d'action, de lutte, et aussi d'éducation (La Vie ouvrière en 1909, La Révolution prolétarienne en 1925), militant ardent et hardi, il consacra sa vie au syndicalisme révolutionnaire. Il a beaucoup écrit, mais ses articles sont accessibles aux seuls lecteurs des bibliothèques. Les rassembler, c'est d'abord permettre de découvrir un homme, un militant au sens plein du terme, un minoritaire qui sut être à contre-courant, sans aigreur comme sans orgueil, qui eut toujours foi dans la capacité révolutionnaire de la classe ouvrière, pensant que celle-ci devait retrouver intelligence et caractère, s'éduquer inlassablement dans l'action, remettre en cause les dogmes les mieux établis. À travers ces textes, le syndicalisme révolutionnaire se précise, son évolution pendant cinquante ans se dessine. Documents pour l'histoire, ce sont aussi des documents pour l'action, aide précieuse pour ceux qui veulent mener la lutte syndicale, avec les seules forces ouvrières, pour une révolution qui soit aussi libération.
Le théâtre doit être une arme. Le peuple doit prendre la parole. Tous doivent avoir le droit et les moyens de créer. L'émancipation des travailleurs doit être culturelle aussi bien que politique et économique. De cela nous étions convaincus. Musique, théâtre, peinture, écriture, etc., font partie de la vie, en sont l'expression la plus intense. Le temps de la liberté créatrice n'est rien d'autre que le temps de vivre. Il faut le réclamer, l'exiger, l'arracher. Pourquoi est-ce si difficile ? Quelles aliénations en ont dévié le goût, la nécessité ? Qu'est-ce que la culture ? qu'est-ce que la culture populaire ? la mémoire populaire ? Invention, expression, plaisir s'opposent-ils aux luttes quotidiennes, syndicales, politiques ? Qu'est-ce que la création artistique ? Un reflet de la réalité ou sa fuite ? Qu'est-ce que l'animation culturelle ? un alibi, un bouche-trou ? un éveil ? Ces interrogations parcourent le récit de notre aventure culturelle en milieu ouvrier à Saint-Nazaire. Nous les avons vécues, corps et âme, Gilles Petit et moi-même, comme animateurs employés par le Centre de culture populaire de Saint-Nazaire, depuis 1975. Sans réponses collectives, ni recettes, ni théories, nous ne pouvons que raconter ce qui a été vécu, impressions, difficultés, joies, rencontres. Ce texte, écrit à l'aide de mon journal et de différents enregistrements, est donc un témoignage, une interrogation, plus qu'une analyse. C'est le récit d'une comédienne, remise en question par Mai 68, pour qui le théâtre est un besoin, un appel, une arme, un cri, un pont entre les réalités de chacun et de tous.
Qui sont les cadres ? Un groupe unifié ou éclaté ? Comment les définir ? Par quelle voie accède-t-on au groupe ? Que font les cadres dans l'entreprise ? Quel rapport ont-ils avec le pouvoir patronal ? L'informatisation a-t-elle des répercussions sur leur emploi ? Pourquoi forment-ils un enjeu justifiant diverses réformes de l'entreprise ? certaines stratégies syndicales et politiques ? Quelle est leur place dans le changement économique, social et politique ?
Le patronat français a-t-il modifié sa politique sociale depuis le début de la crise économique ? Ses nouvelles pratiques sociales visent-elles à marginaliser les syndicats ouvriers ? Les entreprises japonaises, et celles de la Silicon Valley, vont-elles servir de modèle aux sociétés françaises ? Qu'est-ce que la flexibilité ? La déréglementation ? Les nouvelles technologies sont-elles l'occasion de mettre en oeuvre ces objectifs ? Quel est l'avenir de la politique contractuelle ? Quelles sont les limites des nouvelles stratégies patronales ?
La puissance des syndicats britanniques s'effondre-t-elle ? Comment les travailleurs britanniques acceptent-ils les nouvelles technologies ? Où en est l'économie britannique ? Y a-t-il une remise en cause de la protection sociale en Grande Bretagne ? Quelle sont la place et l'avenir de la démocratie industrielle en Grande Bretagne ?
À quoi servent les syndicats de salariés en France ? Qui sont-ils et que veulent-ils ? Les syndicats sont-ils préparés à affronter les défis économiques et technologiques ? Les syndicats français sont-ils en crise ? Perdent-ils en audience et en adhérents ? En RFA et en Grande-Bretagne, le pouvoir gestionnaire des syndicats est-il plus fort qu'en France ? Y-a-t-il une Europe des syndicats ? Les syndicats font-ils de la politique ?
Les patrons voulaient qu'on leur obéisse. Désormais, ils veulent qu'on les aime... L'exemple de Saturn, illustre spectaculairement cette évolution. Le projet Saturn est, sans conteste, l'un des plus ambitieux de l'histoire de l'industrie : construire, ex nihilo, l'entreprise du XXIe siècle. C'est en 1985, que la firme américaine General Motors décide, pour faire face à la crise, de créer sous ce nom une nouvelle société productrice d'automobiles, conçue sur un modèle révolutionnaire, qui combine des technologies de pointe et un nouveau contrat social. Mais Saturn n'est qu'une expérience - certes de taille - parmi des centaines d'autres, en cours dans ce vrai laboratoire social que constitue la société américaine des années quatre-vingt. Tayloriens, californiens, saturniens : les modèles de management se succèdent et laissent deviner, en filigrane, de vraies philosophies politiques. Pour en apprécier les forces et les faiblesses, Philippe Messine est allé enquêter aux États-Unis. Il en a rapporté un passionnant reportage, qui remet en cause bien des mythes libéraux sur le rôle de l'État et du marché dans l'Amérique reaganienne. De retour en France, l'auteur s'appuie sur cette enquête, pour renouveler les termes du grand débat de l'heure : l'entreprise sera-t-elle une nouvelle frontière de la démocratie ou le point d'appui de nouveaux despotismes ? Il se livre à une critique incisive des archaïsmes parallèles, syndicaux ou patronaux. Il met à jour les limites et les ambiguïtés des californiens et des saturniens à la française, de Tapie à Fabius. Surtout, il montre pourquoi, et comment, peut s'ouvrir une voie nouvelle, qui permettrait enfin de concilier entreprise et démocratie.
Au coeur du ministère de l'Économie et des Finances, une boîte noire rayonne sur les marchés financiers, les banques, le financement de l'industrie... et conserve jalousement son monopole sur le contrôle des relations financières entre la France et l'étranger. Cette boîte noire, c'est le Trésor. Le grand public l'ignore, mais tous les grands dossiers qui font la Une des médias - privatisations, nationalisations, défense du Franc, hausse ou baisse des taux d'intérêt... - et bien d'autres encore, passent par cette instance administrative, aussi discrète qu'influente. Pour la première fois, un journaliste a mené une enquête approfondie sur cette pièce clé de l'appareil d'État. Dans ce livre-événement, Yves Mamou lève le voile sur les mystères de cette administration bien particulière, où sont mûries, dans le plus grand secret, les décisions qui feront l'actualité de demain, et qui pèseront sur la vie quotidienne de tous les Français. Il en présente également les artisans : une centaine à peine, issus pour la plupart de l'ENA ou de l'Inspection des finances. On verra que cette poignée d'hommes - et ces quelques femmes -, située au carrefour des circuits de l'argent, exerce une influence politique considérable. Qui gouverne réellement, le ministre de l'Économie ou les Trésoriens ? Quel pouvoir exerce la direction du Trésor ? Quelles sont ses techniques d'influence ? Autant de questions auxquelles personne n'avait, jusqu'à présent, apporté de réponses. Le lecteur les trouvera dans ce livre très vivant, nourri d'anecdotes souvent surprenantes, qui passionnera, bien sûr, tous les acteurs de la vie financière, mais aussi le grand public, soucieux de mieux comprendre les rouages complexes de la politique économique.
Nous sommes à un tournant. Si l'Europe ne se fait que par le haut, elle se défera faute de citoyens pour la vouloir. Sans la dimension sociale, l'Europe court le risque de n'être plus qu'un grand marché. Le dumping social ne peut être le ressort de la compétitivité européenne. C'est ce constat qui a conduit les auteurs à apporter dans ce livre un éclairage et des propositions pour stimuler le débat sur l'Europe sociale, susciter une prise en charge plus large des évolutions nécessaires, mettre en lumière certaines réformes nécessaires du Traité fondateur de la CEE. Pour ce faire, ils s'efforcent d'analyser la façon dont se nouent, dans les principaux États européens, les relations entre système éducatif, formes d'organisation productive et efficacité économique. L'intérêt majeur de ce livre est ainsi d'apporter, pour la première fois, sous une forme aussi accessible, une approche comparative au plan européen des modes de négociation collective, des modèles de relations sociales, et des systèmes de formation et de qualification. Il sera donc particulièrement utile aux acteurs sociaux, économiques et politiques, notamment aux chefs d'entreprise, aux syndicalistes et à tous ceux qui souhaitent conjuguer aspirations sociales et européennes.