La science économique ne remplit pas toujours le rôle qui devrait être le sien dans l'explication des grandes mutations contemporaines : s'essoufflant, souvent, à affiner ses instruments d'analyse, sans se soucier en permanence de les adapter aux évolutions des systèmes productifs, elle ne sait pas apporter - aux interrogations modernes - les réponses qu'on attend d'elle ; il est même presque devenu banal de constater que bon nombre de ses fameux « corpus théoriques » dominants, glissent sur les faits sans s'y accrocher. Pour cette science, dont une des ambitions les plus avouées était d'acquérir son autonomie au regard des autres sciences, il est souvent douloureux d'admettre qu'il faille, couramment, faire appel à l'histoire, à la sociologie, à l'ethnologie... pour percer le sens des évolutions actuelles, et même pour définir de nouveaux concepts opératoires susceptibles de guider les interventions des responsables. Aussi, dans un climat où règnent le paradoxe et l'équivoque, une longue et minutieuse observation s'impose, pour essayer de faire surgir de nouvelles catégories intellectuelles, et pour mener, à partir d'elles, de nouvelles lectures de faits sans cesse plus complexes. C'est là une ambition que l'économie industrielle s'est toujours donnée, et qu'elle a peut-être réussi à mener à bien en développant la notion de « filière » : quand les logiques économiques et technologiques se modifient, quand de nouveaux rapports de force s'instaurent entre de nouveaux acteurs, bon nombre d'espoirs sont fondés sur cette notion, qui doit permettre de décrypter le sens de nouvelles réalités ; c'est, du moins, l'attente de maints économistes, et l'objet des diverses contributions qui constituent cet ouvrage, sera d'en montrer le bien-fondé et les limites. En toute hypothèse, elles arrivent, toutes, à point nommé, pour présenter les nombreuses facettes d'une notion encore bien floue, et dont l'essor s'inscrit dans la logique du développement de l'analyse industrielle.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage examine les fondements théoriques de la politique économique. La liaison entre les concepts de l'analyse et les décisions de la politique économique, est présentée pour des questions aussi variées que l'économie publique, les politiques de régulation conjoncturelle, les politiques de répartition des ressources, les stratégies de change, etc. Des exemples, choisis dans les expériences contemporaines, donnent un caractère concret à la théorie de la politique économique. Ce livre s'adresse à tous ceux qui s'intéressent au passage entre l'analyse et la politique économiques.
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Cet ouvrage n'est pas une nouvelle histoire de la pensée économique. Supposant connus les «grands» (les physiocrates et les classiques) il s'attache essentiellement à quelques-uns des précurseurs, des moins connus et des marginaux du premier siècle de la science économique, de Boisguillebert à Sismondi, en passant par des auteurs qu'on ne lit guère - et c'est dommage - pour leur pensée en la matière, comme Necker, Bentham, Thomas de Quincey ou le Montagnard Saint-Just. Leurs intuitions - leurs «erreurs» même - sont souvent au moins aussi intéressantes que ce que la postérité a retenu du courant dominant.
Au-delà de la diversité des doctrines, et de cheminements parfois étonnants, un concept clé apparaît très tôt : celui de circuit des blés ; il a pour origine une observation attentive des structures de l'ancien régime économique. Dans cette optique, les rapports entre subsistances et population, avant Malthus, font l'objet de développements importants. Puis le début de la révolution industrielle amène des interrogations nouvelles et, notamment, la remise en cause de la loi des débouchés, par Malthus et Sismondi.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La théorie des transferts étudie les conséquences, du point de vue de la formation des prix, des revenus et de l'équilibre des paiements, d'un transfert de revenu d'un pays à un autre. L'ouvrage analyse cette théorie, en souligne l'intérêt et l'actualité.
Ce dictionnaire « contient les définitions simples et précises de mots relevant de l'économie politique, de l'économie d'entreprise, de la comptabilité, de l'histoire économique et de la théorie économique ». Le Nouveau Journal
« L'ouvrage de J.-F. Phelizon a le mérite, rare, d'être un véritable lexique. L'auteur, contrairement à beaucoup d'autres économistes, ne s'est pas laissé aller à écrire un article de plusieurs pages pour chaque définition mais, simplement, quelques lignes. Et, malgré l'effort de concision, le jargon est évité, l'ensemble reste écrit en langue courante ». Les Échos
« Un outil indispensable à tous ceux qui sont concernés par l'économie, et doivent appréhender les problèmes du monde contemporain ». Économie et Comptabilité
La théorie néoclassique est la théorie économique dominante, celle qui sert de référence lors de l'établissement de la plupart des modèles économétriques, et même dans le discours - plus vague - des médias. Cet ouvrage se propose de faire le point sur l'état actuel de cette théorie, de la façon la plus simple possible (un certain nombre d'exercices, avec corrigés, ont été rédigés à l'intention des étudiants en sciences économiques).
Une place centrale y est accordée à la théorie de l'équilibre général, telle qu'elle a été formulée par Arrow et Debreu. La présentation la plus « littéraire » possible en est donnée (en essayant de limiter la place des mathématiques), de façon à bien expliciter le sens économique et la portée de ses principales hypothèses ; les voies de recherche actuelles sont présentées, tout en ne cachant pas les importantes difficultés, notamment au niveau méthodologique, auxquelles elles se heurtent.
Cet ouvrage traite aussi, toujours en prenant pour référence la théorie néoclassique actuelle, du problème du passage de la microéconomie à la macroéconomie (donc de l'agrégation des biens et des comportements), de la polémique sur la mesure du capital, de la « loi de Walras » en relation avec l'existence et la stabilité de l'équilibre, des problèmes soulevés par l' « intégration » du temps et de la monnaie, de la relation entre la pensée de Keynes et la théorie néoclassique et, enfin, de l'approche par les prix fixes (« théorie du déséquilibre »).
La demande touristique a-t-elle changé? Comment valoriser les richesses naturelles ou historiques de notre pays? Faut-il créer des événements? Quelles formations aux métiers du tourisme? Où trouver le financement?
La théorie des jeux et l'économie de l'information ont profondément modifié l'approche de l'économie industrielle au cours de la dernière décennie. L'objet de cet ouvrage est de rendre compte de ses développements récents.
Entre 1870 et 1914, un homme tente de bouleverser l'économie politique traditionnelle, en voulant imposer à cette discipline le langage des sciences exactes : celui des modèles mathématiques. Léon Walras est français, mais il ne put jamais enseigner dans son pays ; il s'exile en Suisse, où il fonde l'École de Lausanne.
Aujourd'hui, Léon Walras figure au Panthéon des grands économistes, aux côtés d'Adam Smith, de Karl Marx, et de John Maynard Keynes. Pourtant, de son vivant, sa tentative de révolution se solda, en France, par une déroute. Ce livre retrace ce combat solitaire, et tente de comprendre les causes de son échec. L'écho de ces controverses passées, résonne encore de nos jours : l'économie mathématique est-elle une arme idéologique ? L'homme a-t-il disparu derrière les équations ?
Ce livre s'intéresse aussi aux autres économistes mathématiciens français de l'époque. On rencontre quelques disciples de Walras, mais surtout des actuaires, des ingénieurs, et des marginaux. Le plus souvent, ils ignorèrent les théories du maître de Lausanne et, cependant, firent preuve d'une étonnante fécondité.
Ancien élève de l'École spéciale des travaux publics, André Zylberberg est directeur de recherche au CNRS. Il fait partie du laboratoire Macroéconomie et analyses des déséquilibres de l'Université de Paris I. Ses recherches concernent la macroéconomie, les théories du marché du travail, et l'histoire de la pensée économique.
Le but de cet ouvrage est de sensibiliser et de préparer les étudiants et les professionnels à la compréhension de l'environnement financier international, surtout depuis l'adoption de l'Acte Unique Européen.
Cet ouvrage est un outil de référence, indispensable à tous ceux qui souhaitent comprendre les états financiers anglo-saxons. Il doit permettre de se préparer à une normalisation comptable internationale, indispensable pour assurer une comparabilité satisfaisante des comptes des sociétés de pays différents.
La présentation qu'il donne du système comptable et financier américain, apporte une réponse aux professionnels et aux étudiants, soucieux de connaître les normes - "dites" internationales - fortement influencées par les États-Unis, et désireux de comprendre l'essentiel des comptes financiers des sociétés anglo-saxonnes.
Comment expliquer en général les avantages comparatifs dans l'échange international de biens et de services ? Pourquoi une nouvelle division internationale du travail s'instaure-t-elle dans les services de transport aérien et maritime ?
Les modèles d'évaluation se sont développés, en finance, selon des méthodologies différentes de celles employées en économie de l'incertain. Ce n'est que récemment, qu'une abondante littérature a établi des liens entre ces deux approches. À partir de ces résultats, il est possible de proposer des fondements microéconomiques aux modèles d'évaluation des actifs financiers.
Ce livre comprend deux parties, respectivement consacrées :
- à l'exposé des modèles d'évaluation fondamentaux : Black et Scholes, binômial, CAPM et APT ;
- à une présentation homogène de nombreux résultats de l'économie des marchés dans l'incertain, compatibles avec les modèles de finance.
Cet ouvrage vise à la fois un public d'étudiants avancés (maîtrise, DEA, DESS, spécialisations équivalentes), et un public de chercheurs et d'enseignants. La première partie s'adresse, plus particulièrement, aux étudiants, qui y trouveront un exposé accessible des modèles de la théorie des marchés financiers. Ces modèles sont, toutefois, présentés en insistant sur leurs limites et les interrogations qu'ils suscitent quant à leurs fondements économiques. L'objet de la seconde partie est de répondre à ces interrogations grâce à une présentation cohérente des modèles économiques des marchés dans l'incertain, et des formules d'évaluation des actifs financiers. Les chercheurs y trouveront aussi certains résultats nouveaux.
XIIIe rapport sur les cycles et les orientations de produits et des échanges
Après la crise asiatique de 1997, ce sont les dominos - russes puis brésiliens - qui ont sauté en 1998-1999. Les marchés monétaires et financiers ont connu, à l'automne 1998, une crise de liquidité d'une violence extrême, alors que les prix des commodités s'effondraient. Ceci n'a pas empêché les économies "atlantiques" (Amérique du Nord et Eurolande) de profiter à plein des conséquences des révolutions industrielles de cette fin de siècle.
Depuis 1986, le rapport Cyclope analyse l'univers fluctuant et instable de ces marchés, qui sont désormais la toile de fond de l'économie mondiale. Crise asiatique, russe, brésilienne, affaire LTCM, réforme de la Politique agricole commune, passage à l'électronique des marchés dérivés, et développement des nouveaux marchés de l'environnement. Voilà quelques-uns des thèmes analysés dans Cyclope 1999. Mais le lecteur y trouvera aussi une analyse exhaustive de tous les marchés, de l'ananas au zirconium, des taux d'intérêt à l'énergie, intégrant - dans chaque cas - les données statistiques les plus récentes.
Cyclope est réalisé par une équipe d'économistes, de journalistes et de professionnels, sous la direction de Philippe Chalmin, conseiller économique d'Euler, et professeur à l'université Paris IX Dauphine.
Cyclope bénéficie du soutien de la Caisse Nationale de Crédit Agricole, du MATIF, du groupe Louis Dreyfus, d'Euler, de Sigma, des Échos, du groupe Soufflet, de l'United European Bank et du Port de Rouen.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Cet ouvrage présente une analyse du fonctionnement de certains marchés hospitaliers, à partir de l'étude des achats des pharmacies des CHR, dans le domaine des produits pharmaceutiques et des matériels médico-chirurgicaux à usage unique. L'analyse de ces marchés est menée à la fois d'un point de vue descriptif, et d'un point de vue théorique. Dans cette perspective, plusieurs problèmes sont abordés :
- compte tenu de la configuration oligopolistique de l'offre, quelle doit être la structure de la demande publique susceptible de permettre l'obtention du meilleur rapport qualité/prix ?
- quelles sont les propriétés des procédures de passation des marchés publics (simples factures, marchés négociés, marchés sur appel d'offres) ?
- dans quelle mesure des critères décentralisés de décision sont-ils compatibles avec les orientations de la politique macroéconomique ?
L'étude des comportements des acheteurs publics et des fournisseurs, montre l'importance des attitudes stratégiques vis-à-vis de l'information, de la formation des coalitions, de la différenciation des produits, et de la manipulation des règles de passation des marchés : la diversité des modalités de transaction - et la discrimination des prix d'offre - se conjuguent pour aboutir à une différenciation des prix d'achat d'un établissement à l'autre. La comparaison de ces stratégies observées avec les propriétés théoriques des procédures, est effectuée dans le cadre de la théorie des jeux et débouche sur des propositions d'amélioration du système des achats hospitaliers.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
L'ouvrage, qui reprend les communications d'un Colloque international de l'Association d'économétrie appliquée, s'ouvre par un panorama des modèles énergétiques français, et de certains modèles étrangers. Pour l'économètre ou l'économiste, désireux d'approfondir l'application à l'énergie des techniques de modélisation, il s'agit d'une initiation inédite en langue française.
L'analyse de la demande d'énergie, et des fonctions de production avec input énergie est, par ailleurs, menée à bien, en intégrant les progrès méthodologiques nombreux qui sont intervenus depuis la crise de l'énergie en 1973. C'est ainsi que l'on trouvera, par exemple, une présentation détaillée de la fonction translog appliquée à l'énergie, avec ses développements théoriques et ses applications économétriques.
Les autres domaines, désormais classiques, de l'économie de l'énergie, sont abordés ensuite : prix et coûts de l'énergie, bilans énergétiques, problèmes de gestion de l'énergie dans l'entreprise ; enfin, au niveau macroéconomique, les mesures d'impact des politiques énergétiques alternatives.
Au total, l'ouvrage apparaîtra, au niveau avancé qui est le sien, comme un manuel indispensable à l'économiste de l'énergie, comme à l'analyste des politiques énergétiques.