Retail apocalypse. Cette expression désigne la vague de fermetures d'un grand nombre de magasins aux États-Unis depuis une dizaine d'années. En France, le mouvement n'a pas la même ampleur mais l'essor du e-commerce concurrence les ventes "physiques" et contribue à faire progresser la vacance commerciale en centre-ville et dans certaines galeries marchandes.
Pour autant, l'avenir des marchés, des boutiques, des centres commerciaux, des friperies, des brocantes, des grands magasins ou des librairies n'est pas scellé. En dépit de la digitalisation des courses, de la remise en cause de la distribution de masse et de l'apparition de nouvelles normes de consommation, le magasin demeure un lieu d'approvisionnement central.
Il est également un lieu social et assume d'autres fonctions capables de garantir son existence. À travers une vingtaine de chapitres exposant les résultats d'enquêtes sociologiques, cet ouvrage propose une contribution originale au débat en mettant en évidence les fonctions symboliques et l'utilité sociale du magasin. Que fait-il à l'individu ? Que vient y chercher celui-ci que les plateformes ne peuvent lui assurer ?
Ni complainte du progrès, ni tract poujadiste de défense des petits commerçants, cet ouvrage examine les raisons qui poussent chaque individu à consacrer en moyenne deux heures quarante par semaine aux achats hors de son domicile.
« Révolutionnaire, magistral, alarmant, alarmiste, déraisonnable... Inratable. » The Financial Times Tous tracés, et alors ? Bienvenue dans le capitalisme de surveillance ! Les géants du web, Google, Facebook, Microsoft et consorts, ne cherchent plus seulement à capter toutes nos données, mais à orienter, modifier et conditionner tous nos comportements : notre vie sociale, nos émotions, nos pensées les plus intimes... jusqu'à notre bulletin de vote. En un mot, décider à notre place - à des fins strictement lucratives. Des premiers pas de Google au scandale de Cambridge Analytica, Shoshana Zuboff analyse cette mutation monstrueuse du capitalisme, où la souveraineté du peuple est renversée au profit non pas d'un État autoritaire, comme on pourrait le craindre, mais d'une nouvelle industrie opaque, avide et toute-puissante, menaçant dans une indifférence radicale notre libre arbitre et la démocratie. Remarquable outil pour appréhender cette situation « sans précédent », L'Âge du capitalisme de surveillance est aussi un appel à la résistance. « L'essai le plus important publié sur les civilisations numériques et sur les risques qu'elles font courir à nos sociétés. » France Inter
Le célèbre économiste Nouriel Roubini soutient que nous nous dirigeons vers la pire catastrophe économique depuis la Seconde Guerre mondiale, à moins que nous nanticipions et nagissions pour nous défendre contre dix menaces à court et moyen terme.
Cet ouvrage explore ces dix « mégamenaces ». Roubini révèle comment elles se chevauchent et se renforcent mutuellement. Il y a un lien entre laccumulation des dettes et le piège de lendettement, largent facile et les crises financières, lintelligence artificielle et lautomatisation sur le lieu de travail, linflation et la stagflation, linégalité des revenus et le populisme, les pandémies et le changement climatique
Après avoir examiné chaque menace dans son propre chapitre, Roubini envisage les perspectives collectives pour y faire face.
Il faut dorénavant mettre au rencart tous nos a priori et bâtir un monde différent.
EMPAREZ-VOUS DE L'ÉCONOMIE !
8 grandes thématiques pour explorer l'économieProduire - Travailler - Echanger - Financer et se financer - L'Etat -
La mondialisation - La nature
Plus de 30 questions pour s'interroger
sur l'avenir et agirLa croissane, pour le meilleur ou pour le pire ? Les robots viennent-ils à l'assaut de l'emploi ? La concurrence : enfer ou paradis ? Inflation, déflation ? La finance nuit-elle à l'économie ? Un Etat peut-il faire faillite ? La mondialisation est-elle irréversible ? L'économie réchauffe-t-elle le climat ? ...
8 focus pour découvrir
le petit monde des économistesPeut-on se fier aux économistes ? L'économie rend-elle heureuse ? La nature : la grande oubliée ? ...
Les grands auteursDe grands classiques (Aristote, Adam Smith, Thomas Malthus, David Ricardo, Karl Marx, Joseph Schumpeter, John Maynard Keynes, Milton Friedman...), ainsi que des contemporains (Esther Duflo, Daniel Kahneman, Joseph Stiglitz, Thomas Piketty, Partha Dasgupta...).
Renaud Chartoire et Rémi Jeannin enseignent les sciences économiques et sociales en classes préparatoires aux grandes écoles.
Comprenez enfin les rouages de l'économie et de la finance et leur impact concret sur notre quotidien et le destin du monde...
D'où vient l'argent que me prête la banque ? Qu'appelle-t-on la dette ? Qu'est-ce qu'une obligation ? Pourquoi les États veulent-ils absolument « sauver » les banques ? Quel est le rôle des économistes au sein de la société ? Quelle relation entretiennent-ils avec les politiques ? Et pourquoi est-il crucial que nous, citoyens, comprenions les principes de l'économie
et de la finance ?
Avec pédagogie et humour, en s'appuyant sur des infographies éclairantes, Gilles Mitteau nous explique tout d'un système omniprésent dans nos vies. Une lecture nécessaire pour mieux appréhender les enjeux actuels - emprise de la finance, crise écologique, dépendance énergétique - afin d'interroger les règles que le capitalisme a érigées en lois immuables et qu'il est urgent de remettre en cause aujourd'hui.
Après avoir été trader à Wall Street, Gilles Mitteau est devenu vulgarisateur afin de combattre les préjugés sur l'économie et la finance. Soucieux de former le grand public à ces deux disciplines réputées ardues et impopulaires, il crée en 2015 une chaîne YouTube baptisée Heu?reka, qui connaît un véritable succès et compte plus de 200 000 abonnés.
Introduction à l'économie
Cet ouvrage " classique " (prescrit depuis plus de 25 ans, du lycée à la faculté), propose une initiation à la microéconomie (comportements individuels et fonctionnement des marchés) et à la macroéconomie (problèmes au niveau de l'économie nationale : crises, chômage, inflation...). Cette 4e édition a été largement réécrite et développée, en particulier pour présenter les grands courants de pensée et évoquer les débats suscités par certaines questions. Elle vise ainsi à mieux répondre à la nécessité d'un enseignement pluraliste de l'économie.
Jacques Généreux
Pendant près de 20 ans titulaire des cours d'initiation à l'économie à Sciences Po, il enseigne désormais l'histoire de la pensée économique. Ses manuels et ouvrages d'initiation sont des best-sellers. Par ailleurs, il travaille à la déconstruction des idéologies et des contresens qui sous-tendent parfois le discours économique et politique (Les Vraies lois de l'économie, 2005, La Déconnomie, 2016 ) et à la refondation de ce discours sur des bases anthropologiques solides (La Dissociété, 2006, L'Autre société, 2009, La Grande Régression, 2010, tous réédités en " Points Économie ").
Penser l'après-Covid est vital. Deux scénarios sont envisageables. Le premier est celui d'une aggravation de la crise sanitaire, économique et sociale, faute de réponses adaptées. Le scénario alternatif est celui de la maîtrise, même imparfaite, de la pandémie et d'une refondation de l'économie mondiale sur des bases plus saines et durables.
Pour définir où se fixera le curseur entre ces deux scénarios, tout dépendra des politiques économiques et sanitaires mises en oeuvre - de l'entreprise à l'économie mondiale en passant par un nouveau paradigme du travail et de l'emploi. Première solution : le repli sur soi, le protectionnisme et la guerre des monnaies, terreau de tous les populismes. Seconde solution : la prise de conscience que la coopération et la solidarité sont les seuls piliers d'une sortie de crise par le haut.
La politique à mettre en oeuvre ne peut pas être réformiste. Il faut des ruptures. Ce livre court et incisif en propose huit (revenu universel de base, transition énergétique, décentralisation, syndicalisme...). Il dessine ainsi le « chemin de crête » étroit qu'il est possible de suivre pour sortir de cette crise historique de manière équitable et pérenne.
Chef économiste de Natixis, Patrick Artus est professeur associé à l'École d'Économie de Paris. Olivier Pastré est professeur d'économie à l'université Paris-VIII et président d'IMB Bank (Tunis). Ils sont tous deux membres du Cercle des économistes et ont publié ensemble Sorties de crise (Perrin, 2009).
L'économie sidère. Pour le citoyen ou la citoyenne, elle est réputée si dangereuse qu'on n'ose l'affronter. Seuls des experts auto-désignés prétendent pouvoir le faire. Ils tiennent le public à distance en créant une infranchissable barrière de sécurité derrière un jargon compris d'eux seuls.
C'est pourquoi trop souvent l'économie ne se discute pas, elle s'impose à nous. C'est ce que veulent nous faire croire la plupart des " voix " dans les médias et chez les responsables politiques. Mettant en lumière les concepts fondamentaux de l'économie : le travail, l'emploi, le salaire, le capital, le profi t, le marché, Les Lois du capital prouve que l'on peut parfaitement débattre de ce sujet qui gouverne nos existences quotidiennes.
Serait-il temps de tout changer ? Le système néolibéral qui régit notre société arriverait-il à son terme ? Serions-nous à un moment critique où, comme l'écrivait Gramsci : " le vieux monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître " ?
Gérard Mordillat est écrivain et cinéaste, co-auteur, entre
autres, de la célèbre série Corpus Christi et de l'ouvrage Jésus
contre Jésus.
Bertrand Rothé est agrégé d'économie et enseigne à l'université
de Cergy-Pontoise. Il collabore régulièrement à Marianne
et est l'auteur de nombreux ouvrages.
Ensemble ils ont co-écrit Il n'y a pas d'alternative (Seuil, 2011)
mais, avant toute chose, l'un comme l'autre sont d'abord des
lecteurs.
«?Nous savons tous que notre monde s'est beaucoup endetté depuis des décennies et que sa "financiarisation" a atteint des proportions jamais atteintes auparavant, du moins en temps de paix. Mais quelle est la gravité de ce phénomène?? Quelles sont ses conséquences sur la solidité de notre système financier, sur le fonctionnement de notre économie et sur l'avenir même de notre société?? Il faut surtout comprendre comment notre monde a changé subrepticement de modèle?: il a glissé, depuis deux décennies, vers un paradigme étrange, celui où l'essentiel de l'activité économique se traduit désormais par la hausse des valorisations d'actifs financiers au détriment de la croissance, des revenus salariaux et de l'investissement productif. Il est temps de mettre fin au règne de l'illusion et de remettre en valeur les ressorts économiques fondamentaux sans lesquels il ne peut y avoir de vraie croissance.?» J. de L. «?Personne aujourd'hui n'a l'expérience et l'acuité de Jacques de Larosière en matière de finance mondiale. Le cri d'alarme, pressant et convaincant, contenu dans cet ouvrage mérite et même exige l'attention de la communauté financière mondiale.?» Lawrence Summers, ancien secrétaire au Trésor des États-Unis et président émérite de Harvard? «?Une lecture indispensable pour ceux qui veulent comprendre les "illusions économiques".?» Kevin Warsh, professeur à Stanford et ancien membre de la Federal Reserve (2006-2018) «?Ce livre crucial est une critique sévère des contes de fées qui ont guidé l'action des banques centrales au cours des dernières décennies.?» Vito Tanzi, président honoraire de l'Institut international de finances publiques Jacques de Larosière a fait toute sa carrière au sommet des institutions financières?: il a d'abord dirigé le Fonds monétaire international (1978-1987), avant de devenir gouverneur de la Banque de France (1987-1993), puis président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (1993-1998). Il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques. Il est notamment l'auteur de 40 ans d'égarements économiques.
Le capitalisme est bloqué. Il n'apporte pas de réponses aux problèmes qui, depuis plusieurs décennies, constituent pourtant les défis vitaux de notre temps : les maladies, les inégalités, la crise environnementale.
Pour les résoudre, nous devons voir grand et restructurer fondamentalement le capitalisme de l'intérieur, l'orienter par un esprit d'innovation axé sur des missions, concrètes, impulsées par la puissance publique. L'État ne peut se contenter d'être un simple correcteur des marchés, mais doit au contraire les créer, gouverner les rapports entre les sphères publique et privée, et défendre le sens de l'intérêt général.
Mission Économie, dont les idées ont fait des émules dans le monde entier, propose une méthode pour sortir de l'impasse actuelle, en déterminant la nature même du capitalisme que nous voulons, inclusif, durable et gouverné par le bien public.
« Une des économistes les plus influentes du monde », Wired
« Quand il s'agit de l'artillerie nécessaire pour gagner une guerre d'idées, difficile de faire mieux que Mariana Mazzucato », The Guardian
« Je crois que [sa vision] peut nous aider à nous tourner vers l'avenir », Pape François
Le travail organise nos existences, influe sur notre santé, trame nos échanges quotidiens et fait l'objet de politiques. S'il ne laisse personne indifférent, c'est que ce mot polysémique charrie de multiples enjeux et valeurs.
Or les idées reçues sur le travail en France sont légion : il se limiterait à l'emploi, il coûterait trop cher, son Code serait trop complexe, les jeunes ne l'aimeraient plus, les robots remplaceraient les humains, on peinerait à recruter, le salariat serait d'un autre temps, tandis qu'on pourrait trouver le bonheur dans les start-up...
37 chercheur·es - sociologues, économistes, historiens, psychologues, ergonomes, linguiste et médecin - auscultent de près ces idées reçues concernant l'emploi, l'activité et son organisation pour démêler le vrai du faux et nous permettre de penser le travail autrement.
Ont contribué à cet ouvrage : Sarah Abdelnour, Amélie Adam, Laure Bereni, Sophie Bernard, Antonio A. Casilli, Hadrien Clouet, Collectif Rosa Bonheur, Nicolas Da Silva, Mireille Eberhard, Corinne Gaudart, Isabelle Gernet, Baptiste Giraud, Aurélie Gonnet, Golçe Gulkan, Fabienne Hanique, Florence
Ihaddadene, Lionel Jacquot, François Jarrige, Nicolas Jounin, Josef Kavka, Franck Lebas, Dominique Lhuilier, Fabienne Muller, Luca Paltrinieri, Émilien Ruiz, Maud Simonet, Annie Thébaud-Mony, Jens Thoemmes, Serge Volkoff,
Laurent Willemez et Michaël Zemmour.
Depuis 2015, Jean-Marc Daniel publie une chronique mensuelle dans le quotidien économique Les Échos. Il y juxtapose ses opinions personnelles, souvent provocantes et sa réaction aux événements immédiats. Revenir sur ces chroniques permet de comprendre le passé, d'améliorer le présent et d'anticiper le futur.Entre 2015 et 2022, l'actualité économique a été riche en rebondissements. Elle fut dominée par la rupture politique de l'élection présidentielle américaine de 2016 et celle de l'élection française de 2017, par le Brexit, par le choc imprévisible de la crise de la Covid-19, et par la guerre en Ukraine.Pour lui, c'est le travail et son organisation dans un tissu d'entreprises en concurrence qui sont déterminants, et non l'État. C'est là que son opinion sur l'économie mondiale s'oppose à celle de Thomas Piketty, autre économiste de renom, dont le livre Vivement le socialisme ! regroupe ses contributions au journal Le Monde. Vivement le libéralisme ! en est la réponse.Parfois iconoclaste, souvent percutant et toujours passionnant, Jean-Marc Daniel, économiste réputé, décrypte et décortique ces événements, les actualise en s'appuyant sur la théorie économique, et une érudition d'une grande profondeur historique.
Economy for the common good (ECG) est un modèle économique alternatif qui s'appuie sur un système démocratique dont les citoyens sont les acteurs centraux. Dépassant la dichotomie capitalisme/communisme, il repose sur 4 piliers : la justice sociale, la participation démocratique, la dignité humaine et la durabilité. Soutenu par de nombreux économistes et entreprises à travers l'Europe, ce modèle a également inspiré l'Union européenne puisque le Comité économique et social européen a déjà adopté plusieurs de ses propositions. Christian Felber, l'un des initiateurs de ce modèle, explique dans cet ouvrage comment une nouvelle voie est possible en conservant une large place à l'économie de marché mais en réorientant celle-ci vers les biens communs, les biens publics, mais aussi l'économie du don et les ménages. Un texte fondateur.
Dans l'arène où sévissent les populistes, la question économique est au coeur de la dénonciation des élites et de «?leur?» politique?: dictée par les intérêts bien compris des banques et des marchés, elle serait favorable à une globalisation tous azimuts, européenne avant d'être française, indifférente aux effets de la désindustrialisation, de la pauvreté, des inégalités. Or l'argumentaire économique des populistes n'est jamais analysé comme tel, jamais confronté non plus aux expériences politiques que ces derniers ont pu soutenir. C'est pourquoi ce livre fait le pari, avec dix-sept économistes, tous reconnus dans leur domaine, d'analyser et de déconstruire toute une palette de thématiques chères aux populistes, du protectionnisme aux migrations. Ainsi se trouvent démontés des «?faits?», des «?données?», voire des «?analyses?», qui relèvent en réalité du storytelling, de la mauvaise foi, d'éléments chiffrés piochés çà et là en fonction de leur capacité à conforter des a priori et des ambitions politiques. Avec les contributions de?: Hippolyte d'Albis, Yann Algan, Patrick Artus, Françoise Benhamou,Jean-Paul Betbeze, Christian de Boissieu, André Cartapanis, Pierre Dockès, Patrice Geoffron, Pierre Jacquet, Jean-Hervé Lorenzi, Catherine Lubochinsky, Valérie Mignon, Christian Saint-Étienne, Akiko Suwa-Eisenmann, Philippe Trainar, Alain Trannoy. Tous sont membres du Cercle des économistes.
Richard Thaler, spécialiste de l'économie comportementale, prix Nobel d'économie, et Cass Sunstein, l'un des plus grands juristes américains, nous invitent à expérimenter le nudge. Le nudge, c'est le monde des incitations douces, à l'image des parents éléphants qui donnent un léger coup de trompe à leurs petits pour leur permettre d'aller dans la bonne direction.
Ce livre, à l'origine du phénomène Nudge, s'appuie sur les recherches comportementales les plus poussées pour prendre de meilleures décisions. Il engage le lecteur à changer fondamentalement sa façon de penser, tout en préservant sa liberté de choix.
Mise à jour, enrichie et augmentée, cette édition analyse les effets du nudge et expose notamment les critiques formulées à son encontre. Elle intègre également de nouveaux thèmes majeurs : la Covid-19, la transparence de l'information, le sludge... Enfin, elle traite avec un regard neuf des questions telles que le changement climatique, le don d'organe, les finances personnelles...
Cette approche originale de l'économie comportementale nous donne un gentil coup de pouce (« Nudge » en anglais) pour aborder facilement des questions sérieuses.
Depuis 2010, la crise financière des crédits subprime s'est transformée en une crise des dettes publiques, et tout semble indiquer que
le pire est encore devant nous. L'impasse dans laquelle les marchés financiers enferment l'économie européenne va jusqu'à remettre en
cause les institutions mêmes du vivre-ensemble européen... Y a-t-il d'autres issues que la généralisation des plans d'austérité budgétaire,
le paiement des dettes bancaires par les contribuables et la déflation ? L'auteur met en lumière les illusions qui brouillent le débat
public actuel. Il montre que la transition écologique est un projet de société capable de sortir l'Europe du piège où l'a précipitée la démesure
financière et suggère des pistes pour lever les obstacles financiers à sa mise en oeuvre.
« Un ouvrage en tous points exceptionnel. » Jean-Claude Guillebaud (Le Nouvel Observateur)
« Un modèle de pédagogie pour comprendre la crise. » (Le Monde)
« Un ouvrage fondateur. À lire pour comprendre le monde qui vient. » (L'Express)
« Un petit traité fort édifiant. [...] Fort subversif. À lire. » (Europe1)
« La thèse de ce livre est limpide et suscitera de nombreuses discussions. » (Alternatives économiques)
Troisième édition revue et augmentée, cette publication prend en compte l'actualité et les décisions prises depuis la première édition.
Gaël Giraud est jésuite, chercheur en économie au CNRS, membre de l'École d'économie de Paris, membre du conseil scientifique du Laboratoire sur la régulation financière et de l'observatoire européen Finance Watch, enseignant au Centre Sèvres, membre du conseil scientifique de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme.
Ce livre a reçu le Prix lycéen « Lire l'économie » 2013.
Cet ouvrage constitue un manuel de référence qui associe l'économie descriptive et l'analyse théorique pour une initiation claire et efficace à l'économie. L'ouvrage présente successivement les grandes fonctions économiques, les grands courants de pensée en économie et les aspects essentiels du système actuel de comptabilité nationale. Toutes les définitions, le vocabulaire, les mécanismes, les concepts clés, les éléments factuels et de nombreuses données chiffrées actualisées sont disponibles pour appréhender l'économie française.
PLAN DE L'OUVRAGE
PARTIE 1 : LES FONCTIONS ÉCONOMIQUES
1. La production.
2. La répartition.
3. Consommation et épargne.
PARTIE 2 : LES GRANDS COURANTS DE PENSÉE EN ÉCONOMIE
4. Le libéralisme.
5. Le keynésianisme.
6. Le marxisme.
PARTIE 3 : INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ NATIONALE
7. Introduction à la comptabilité nationale.
ÉRIC BOSSERELLE est maître de conférences en sciences-économiques à l'université de Reims.
Depuis plus de 70 ans, nous pouvons suivre les aventures du célèbre Oncle Picsou et leurs richesses.
Au-delà de l’animé, les aventures du plus célèbre des canards offrent un regard acerbe sur l’Amérique capitaliste des Trente Glorieuses et mettent en avant des concepts forts des sciences sociales et économiques comme la Loi de l’Offre et de la demande, le mythe du self made-man, l’histoire des pensées monétaires etc.
Offrant une véritable vision du monde, Picsou devient votre meilleur prof d’économie !
Thierry Rogel est agrégé de sciences sociales et enseignant du lycée à la préparation des concours d’enseignements.
La disparition de l'argent sous forme physique n'est que la partie émergée de l'iceberg de bouleversements que les monnaies numériques promettent à nos économies. La Chine est déjà en train de tester et d'apprécier les avantages des monnaies numériques à grande échelle, en lançant officiellement son yuan numérique en pleine première vague de Covid-19, en avril 2020, et développe son usage à marche forcée. Laboratoire à idées novatrices de gestion de la valeur, sous-jacent indispensable de l'internet des objets, les cryptomonnaies constituent une véritable incursion dans ce que seront les systèmes monétaires de demain, pourvu qu'on sache déceler les grandes tendances et distinguer le bon grain de l'ivraie. Que changera l'euro numérique pour nous ? Pourquoi parle-t-on de monnaies programmables ? Quid de la sphère privée et du « cash » ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage vous apportera des réponses éclairées et étayées de faits et connaissances acquises par l'auteur au fil des années et des conférences.
Préface de Patrick Artus
Les crises financières nous mettent à l'épreuve. Non seulement elles affectent, de plus en plus durement, l'activité et l'emploi, mais elles questionnent aussi notre économie. Elles en révèlent les logiques, les défauts, voire les impasses. Avec pédagogie, cet ouvrage décrypte les grandes crises de l'histoire en examinant leurs causes, leurs conséquences et les instruments concrets dont disposent les autorités publiques pour guérir, voire prévenir les dérèglements financiers. Il souligne les évolutions de ces dernières décennies, notamment la prééminence d'un capitalisme focalisé sur le court terme, qui augmente la fréquence et la gravité des crises. Il pointe les déséquilibres actuels qu'il faudrait corriger pour que le "monde de demain" ne reproduise pas les mêmes erreurs que celui d'hier.
Histoire - Définitions - Décryptage
Zéro pauvreté, Zéro chômage, Zéro émission carbone
Muhammad Yunus, l'économiste du Bangladesh qui a inventé le microcrédit et reçu le prix Nobel de la paix est l'un des plus sévères critiques du monde économique contemporain.
Dans son nouveau livre, il affirme qu'il est temps de reconnaître que le moteur du capitalisme, ne fonctionne plus. Il accroît les inégalités, le chômage ainsi que la destruction de l'environnement.
Pour sauver l'humanité et la planète, nous avons besoin d'un nouveau système fondé sur l'altruisme et la générosité comme forces de construction aussi puissantes que l'intérêt personnel.
Ne s'agit-il que d'un rêve ? Pas du tout. Dans la décennie qui a suivie les premières réflexions de Yunus sur un autre capitalisme, des milliers d'entreprises, des entrepreneurs individuels ont suivi ses nouvelles idées. De l'Albanie à la Colombie, de l'Inde à l'Allemagne, de la France à la Malaisie, de Haïti au Cambodge, des entreprises ont été créées avec la perspective de réduire la pauvreté, d'améliorer les soins médicaux et l'éducation, de lutter contre la pollution et de participer au progrès par des innovations pleine d'ingéniosité.
Dans Vers une économie à trois zéros, Yunus dresse le portrait de cette nouvelle civilisation qui émerge à partir des multiples expériences inspirées de son travail. Un défi pour les jeunes entrepreneurs, les chefs d'entreprises, les hommes politiques et pour l'ensemble des citoyens qui se battent pour un monde débarrassé des trois effets pervers d'un capitalisme hors contrôle : la pauvreté, le chômage, les émissions de carbone.
Traduit de l'anglais Olivier Lebleu
Trouvant son origine dans l'intensification de l'interdépendance productive entre les nations ainsi que dans l'accroissement du pouvoir économique des firmes multinationales, la souveraineté économique est devenue une préoccupation majeure des gouvernements et des citoyens. Si cette préoccupation est depuis toujours au coeur du positionnement politique vis-à-vis de la mondialisation, elle est désormais un élément central dans le choix des politiques industrielles et de concurrence, clés de voûte de la santé économique des États.
Pourtant, la souveraineté économique est un objectif aussi facile à défendre qu'il est difficile à définir. Cette difficulté vient de la complexité du réseau d'interdépendances entre les économies et les entreprises autant que de l'ambivalence des politiques et des acteurs qui sont censés l'atteindre.
Faisant appel à l'histoire et aux théories économiques, à l'actualité ainsi qu'à l'analyse de toutes les facettes qui constituent l'économie des États, cet ouvrage éclaire et explicite cette complexité et cette ambivalence afin de rendre au concept de souveraineté économique une dimension qui dépasse les seuls patriotisme économique et slogans politiques.
Le nouveau management n'est pas seulement inefficace, il tue des gens. La théorie économique dominante n'est pas simplement discutable, elle est absurde. Et les politiques économiques ne sont pas juste impuissantes à nous sortir des crises... elles nous y enfoncent !
Tout cela est à proprement parler " déconnant ", c'est-à-dire à la fois insensé, imbécile, catastrophique et incroyable.
Toutes ces folies sont clairement associées à l'extension du pouvoir de l'argent dans le capitalisme financiarisé. Mais le pouvoir des riches n'explique pas tout. Car les journalistes, experts, universitaires et élus qui soutiennent cette déconnomie ne sont pas tous " au service du capital ". Dès lors, rien n'est plus troublant que l'aisance avec laquelle une large fraction de nos " élites " adhère aveuglément au même fatras d'âneries économiques, et s'enferme dans le déni du désastre engendré par sa propre ignorance.
Diagnostiquer cet effondrement massif de l'entendement pour lui trouver quelque antidote : tel est le but essentiel de ce livre. Un manuel d'éducation citoyenne, lisible par tous, à la fois plein d'humour et de gravité.
Jacques Généreux est professeur à Sciences Po, où il enseigne l'économie depuis trente-cinq ans. Auteur de manuels best-sellers et de nombreux essais, il est membre de l'Association française d'économie politique et des Économistes atterrés.
Depuis la conception vitaliste de l'« économie animale » en biologie et le travail spécifiquement philosophique de Sigmund Freud, l'« économie psychique » désigne les tensions qui s'observent entre l'affirmation pulsionnelle et les impératifs sociaux, moraux et anthropologiques qui s'interposent pour la censurer. Or, les structures sociales qui, jusqu'à il y a peu, assuraient encore l'organisation de la personne et le refoulement des pulsions ont disparu. Nous sommes désormais contraints de trouver en nous-mêmes d'autres modalités d'organisation, et l'ancienne personnalité qui se sentait perpétuellement en dette envers la société a cédé la place à un individu qui tend à croire que tout lui est dû. Alain Deneault décrit cette évolution de l'économie psychique qui, bien qu'étrangère aux sciences économiques, a été récupérée par ces dernières et par leurs domaines régionaux que sont le marketing et le management.