Au Caire, le Scorpion a retrouvé Méjaï. Mais elle lui a interdit de se mêler de sa vie et de celle de leur enfant... qui semble avoir disparu. À bord d'une felouque descendant les eaux du Nil, le Scorpion compte bien découvrir la vérité, mais il a besoin d'argent. Ainsi se remet-il au service de la Sabbatéenne, une femme plus dangereuse encore, capable de percer les mystères du passé. La Sabbatéenne s'est lancée sur les traces du plus mystérieux des pharaons, Akhenaton, l'inventeur du dieu unique. Elle est persuadée qu'en trouvant sa tombe, elle pourra faire le lien avec son grand prêtre Tamose, le Moïse de la Bible, et l'exode vers la Palestine, aujourd'hui revendiquée par les juifs, les musulmans et les chrétiens d'Occident. Mais la quête tourne mal. Des hommes armés les attaquent. Le trésor de la tombe d'Akhenaton attire toutes les convoitises, et particulièrement celles du puissant Al Kabir, le maître de Méjaï qui possède la clé de ses secrets. Deuxième volet d'un nouveau cycle de la saga Le Scorpion, cet album, qui conjugue l'exotisme et la grande aventure chère à Stephen Desberg, est magnifié par le coup de pinceau et les couleurs éclatantes de Luigi Critone, digne successeur d'Enrico Marini.
Harlem, 1931. Au coeur de la Grande Dépression, l'inventivité est mère de sureté pour joindre les deux bouts. Stéphanie St. Clair, dite Queenie, l'avait déjà bien compris en débarquant à New York il y a maintenant presque vingt ans. L'inventivité quand on est une femme et que l'on est noire, c'est bien plus qu'une nécessité. C'est une question de survie. En quelques années, cette jeune servante antillaise immigrée s'est affranchie du poids de la servitude ancestrale. Mieux encore, elle a créé son propre rêve américain : la loterie clandestine d'Harlem. Une ascension qui fait grincer des dents, tant du côté des autorités locales que de la mafia blanche. Dutch Schultz, dit le Hollandais, un mafieux sans scrupule, compte bien faire main basse sur le royaume de la « Frenchy ». Mais c'est sans compter la détermination et l'impétuosité de Queenie, dont le lourd passé continue de guider les pas... Après Giant et Bootblack, Mikaël nous emmène dans le Harlem de la prohibition pour un nouveau diptyque new-yorkais en clair-obscur, à la rencontre d'une femme aussi forte qu'énigmatique.
À Rome, au lendemain du grand incendie de juillet 64, l'empereur Néron est en proie au doute. Lucius Murena, son ami, a disparu. Celui-ci aurait-il participé à un complot contre lui, comme certains le prétendent ? Néron l'a cru, mais ne sait plus quoi penser. L'absence de Lucius le ronge, comme si son propre passé avait disparu, lui aussi. Lucius est entre les mains d'une femme, Lemuria, qui l'a drogué afin de faire de lui l'objet de son plaisir. Lucius décide de la fuir, car il doit retrouver sa liberté pour se retrouver lui-même. Mais sa mémoire est incertaine. Seul Pétrone peut l'aider à renouer avec celui qu'il était. Pendant ce temps, dans les cercles du pouvoir, des proches de l'empereur fomentent une cabale. Devenu l'homme le plus recherché de la ville, Lucius rencontre une femme étrange, surnommée « l'Hydre ». Elle détient un terrible secret. Un secret qu'elle ne peut partager qu'avec Néron lui-même... Trois ans après Le Banquet, le retour très attendu d'une série devenue culte et servie par le trait classique de Theo Caneschi, digne successeur de Philippe Delaby.
À Kraków, Ivrahim Golam, surnommé le cosaque juif, cherche à préserver l'identité d'un homme dont le nom doit disparaître à jamais. À Istanbul, Armando Catalano, alias le Scorpion, a retrouvé la trace de Méjaï, la gitane. Il veut savoir ce qu'est devenu leur enfant. Mais la gitane est experte dans le maniement des poisons et elle n'hésite pas à s'en servir contre le Scorpion, qui perd connaissance. Quand il reprend conscience, il apprend qu'il est accusé d'assassinat. Livré à la cour du sultan, il est sauvé par un eunuque qui le conduit jusqu'à sa maîtresse. Une femme mystérieuse, surnommée la Sabbatéenne, dont le visage est orné de signes sombres et secrets. Celle-ci lui demande de déchiffrer le nom d'un homme, gravé sur des stèles égyptiennes. En contrepartie, elle l'aidera à retrouver la trace de Méjaï. Au Caire, les routes de Méjaï et du Scorpion se croisent de nouveau. Mais si elle lui révèle la vérité à propos de leur enfant, elle lui interdit de chercher à le voir. Elle menace même de tuer le Scorpion s'il s'en approche... Une nouvelle aventure pour ce héros créé par Desberg et Marini, et désormais illustré par Luigi Critone avec une véritable maestria. Un album entre tragédie antique et grande aventure, dans la lignée des romans populaires à la Dumas et des films de cape et d'épée hollywoodiens.
Nelio Trebaldi, le Scorpion, les différentes familles..., tous souhaitent ardemment découvrir le secret de la fortune des Trebaldi. Afin de trouver réponse à ses questions, le Scorpion part en compagnie du Hussard et de son soi-disant fils Charles-Henri en direction du château de Tarquinio, demeure ancestrale de la riche famille. Mais tout ne se passe pas comme prévu : le Chevalier de Trèfle, l'assassin des Trebaldi, s'intéresse de près à cette histoire et à l'art divinatoire de la lignée. Il enlève Charles-Henri et propose un marché au Scorpion : en échange de la vie de l'enfant, il lui ouvrira les portes du château. Du côté des neuf familles, la situation dégénère également. Désireux de venger la mort de son père assassiné par un Delamorley, la folie d'Ursus Latal ne s'arrêtera que lorsque justice sera rendue. Les réponses tant attendues sont à présent toutes proches. Encore faut-il pouvoir les saisir...
La petite Zeldine grandit dans un monde en constante accélération. La compétition sur le désert de sel de Bonneville bat en effet son plein. Si bien que, sur le seul mois d'octobre 1964, le record de vitesse a été battu cinq fois par des jetcars construits par des amateurs et fonçant maintenant à plus de 900 km/h. Mais personne ne peut aller plus vite que la vie ou que la maladie. Or, la jeune fille a des comptes à régler avec les fantômes du passé. Préfacé par Craig Breedlove, l'homme « le plus cool de la terre » comme aime l'appeler Zeldine.