Février 1930. Dans un atelier d'artiste de Montparnasse, une jeune femme est retrouvée morte. Surdose de morphine. Elle s'appelait Marie Baron. Quelques jours plus tard, le cargo mixte Polarlys quitte le port de Hambourg pour l'extrême nord de la Norvège. Voyage de routine, destiné à approvisionner les ports qui jalonnent la côte. Quel rapport entre ces deux événements, distants de plusieurs milliers de kilomètres ? A priori, aucun. Mais pour le capitaine Petersen, cette traversée ne sera pas comme les autres. Car il a de bonnes raisons de penser que le responsable de la mort de Marie se cache à bord de son navire. Et quand un conseiller de police est assassiné dans sa cabine, l'ambiance se tend encore plus. Parmi les passagers du Polarlys, sur une mer battue par les vents et dans une atmosphère poisseuse où les faux-semblants règnent en maître, les coupables potentiels ne manquent pas... Christian Cailleaux et José-Louis Bocquet s'emparent de l'un des premiers « romans durs » de Georges Simenon, cette facette littéraire où, sous le signe du roman noir, le créateur de Maigret met en scène sa propre comédie humaine.
Prison de Boniato, au nord de Santiago de Cuba. Dans une cellule, un homme cherche à sauver sa peau. Il implore le directeur d'envoyer un mail à un certain Boris Denisov, un Russe qui pourrait le sortir de cet enfer. De son côté, à Washington, Jason Mac Lane est devenu conseiller spécial à la sécurité. Depuis que la Fondation Mayflower, un mouvement d'extrême-droite qui a placé le président Allerton au pouvoir, a reprogrammé sa mémoire, il a tout oublié de son passé. Désormais dévoué à Mayflower, il ignore que ses lunettes, munies d'une caméra, révèlent tous ses faits et gestes à Janet, son épouse, membre éminent de l'organisation. Jason s'apprête justement à s'envoler pour Cuba afin de récupérer le prisonnier. Car le mail a été intercepté : le dénommé Tadine, un hacker de premier ordre, pourrait contribuer à la réélection d'Allerton. Le problème, c'est que Boris Denisov s'intéresse lui aussi à Tades. Et que le président Allerton, qui se méfie des ambitions de Janet, ne verrait pas d'un mauvais oeil la disparition de Jason. Premier volet d'un diptyque dans lequel Jason Mac Lane, alias XIII, semble être définitivement passé du mauvais côté de la Force... malgré lui.
Philadelphie, années 1950. Une chambre d'hôtel, la nuit. Assis dans un fauteuil, un homme attend, un revolver à la main. Il s'appelle Slick et guète l'arrivée de Caprice, la femme qui l'a trahi. En ouvrant la porte, Caprice comprend aussitôt : il est venu pour se venger. Quelques mois plus tôt, Slick a loupé un casse. Il doit de l'argent à son commanditaire, Rex, un boss de la mafia irlandaise. Ce dernier compte bien épouser Caprice, danseuse dans sa boite de nuit, après avoir éliminé Slick du paysage. Mais il s'est passé quelque chose entre Caprice et Slick. Il y a longtemps déjà, bien avant toute cette histoire. Ils étaient tombés amoureux. Et maintenant, ils jouent avec le feu... Inspiré par les films noirs américains des années 1950, Enrico Marini signe avec Noir burlesque un polar sombre à souhait, peuplé de femmes fatales et baigné de sensualité, où le crime et la violence se nourrissent de la jalousie et des trahisons.
Pour Slick, les choses ne s'arrangent pas. Jusqu'à présent, il avait affaire aux truands irlandais. Mais cette fois, il change de dimension : le voilà confronté à la mafia italienne. Rex, pour qui il n'avait travaillé qu'une seule fois, lui demande cette fois, sous la menace, de voler une oeuvre d'art. Et pas n'importe laquelle : outre sa très grande valeur, elle appartient à la mafia. Dans un monde idéal, Slick prendrait le large avec Caprice, la femme de sa vie. Mais nous ne sommes pas dans un monde idéal. Caprice se retrouve coincée elle aussi : Rex la retient avec un secret qui pourrait ruiner sa carrière à tout jamais. Et les ennuis de Slick ne s'arrêtent pas là : il doit faire équipe avec une bande de véritables détraqués. Notamment Crazy Horse, l'un des tueurs incontrôlable de Rex qui semble être parti sur le sentier de la guerre. Ce qui est certain, c'est que du sang et de larmes vont couler... Entre femmes fatales, fusillades sanglantes et règlements de comptes, Enrico Marini poursuit son hommage au film noir américain des années 1950.
Un solide gaillard aux allures de baroudeur se retrouve sans nom, sans passé, sans souvenir, dans un lieu inconnu. Son seul début d'indice pour découvrir son identité est un chiffre, XIII, qu'il porte en tatouage. Sa position est d'autant plus inconfortable qu'une bande de tueurs est à ses trousses. De plus, il découvre que de hautes personnalités civiles et militaires s'intéressent à lui. Ce récit d'espionnage a pour cadre un pays moderne non précisé, mais qui ressemble fort aux Etats-Unis. La longue traque se poursuit d'un album à l'autre et Jean Van Hamme distille peu à peu les informations sur le passé du héros, qui semble lié à l'histoire récente de son pays. Le scénario, qui mêle aventure et fiction à l'histoire de ces vingt dernières années, est mis en image par William Vance. Son trait réaliste et précis apporte une crédibilité totale et campe un héros sympathique, attachant et énigmatique à la fois. Après un bref passage dans l'hebdomadaire SPIROU en 1984-85, les aventures de XIII paraissent directement en albums chez Dargaud à un rythme régulier d'un album par an. Cette série s'impose déjà en quelques années comme un best-seller et se positionne comme un classique.
Jason Mac Lane, alias XIII, a infiltré la Fondation Mayflower, une organisation ultra-conservatrice qui prépare un complot afin de s'emparer de la présidence des États-Unis. Perché au sommet de Washington Monument, il s'apprête à exécuter l'ordre de la Fondation dans l'espoir de sauver ses amis : tirer sur le Pape en visite officielle ! À 2132 mètres de distance, sa balle touche le Saint-Père au bras. Parmi les officiels, c'est la panique. Réfugiés à l'intérieur du Capitole, le Président et les membres du gouvernement voient le toit du bâtiment s'effondrer sur eux. Quelques minutes plus tard, trois terroristes islamistes tirent dans la foule depuis une camionnette-bélier. Puis des mini-drones, de la taille d'un insecte, lâchent un gaz mortel sur les décombres du Capitole. Le président du Sénat, membre du complot, accède alors à la tête du pays. La Fondation Mayflower a atteint son objectif. Il ne lui reste plus qu'à « reprogrammer » XIII en lui implantant une mémoire neuve, afin qu'il devienne entièrement dévoué à sa cause...
Jason Mac Lane est devenu un nouvel administrateur de la Fondation Mayflower. Pour prouver sa légitimité auprès des membres de la Fondation et de sa présidente, Janet Sheridan-Fitzsimmons, Mac Lane se voit invité à réaliser un test de tir de très longue distance : il doit toucher une cible se trouvant à 2 132 mètres ! Pourquoi ce test de sniper ? Devra-t-il tirer sur quelqu'un ? Comment fera-t-il au moment fatidique pour conserver sa crédibilité auprès de la Fondation sans devenir un assassin ? Il sait qu'il va devoir gagner du temps car, dans l'ombre de l'actualité, la Fondation place doucement mais certainement ses pions pour s'emparer du pouvoir aux Etats-Unis. Afin d'assurer la discrétion de leur entreprise, les dirigeants de la Fondation savent qu'ils doivent mettre la main sur les documents historiques qui prouvent ses malversations... et qui sont toujours détenus par XIII.
Un solide gaillard aux allures de baroudeur se retrouve sans nom, sans passé, sans souvenir, dans un lieu inconnu. Son seul début d'indice pour découvrir son identité est un chiffre, XIII, qu'il porte en tatouage. Sa position est d'autant plus inconfortable qu'une bande de tueurs est à ses trousses. De plus, il découvre que de hautes personnalités civiles et militaires s'intéressent à lui. Ce récit d'espionnage a pour cadre un pays moderne non précisé, mais qui ressemble fort aux Etats-Unis. La longue traque se poursuit d'un album à l'autre et Jean Van Hamme distille peu à peu les informations sur le passé du héros, qui semble lié à l'histoire récente de son pays. Le scénario, qui mêle aventure et fiction à l'histoire de ces vingt dernières années, est mis en image par William Vance. Son trait réaliste et précis apporte une crédibilité totale et campe un héros sympathique, attachant et énigmatique à la fois. Après un bref passage dans l'hebdomadaire SPIROU en 1984-85, les aventures de XIII paraissent directement en albums chez Dargaud à un rythme régulier d'un album par an. Cette série s'impose déjà en quelques années comme un best-seller et se positionne comme un classique.
Un solide gaillard aux allures de baroudeur se retrouve sans nom, sans passé, sans souvenir, dans un lieu inconnu. Son seul début d'indice pour découvrir son identité est un chiffre, XIII, qu'il porte en tatouage. Sa position est d'autant plus inconfortable qu'une bande de tueurs est à ses trousses. De plus, il découvre que de hautes personnalités civiles et militaires s'intéressent à lui. Ce récit d'espionnage a pour cadre un pays moderne non précisé, mais qui ressemble fort aux Etats-Unis. La longue traque se poursuit d'un album à l'autre et Jean Van Hamme distille peu à peu les informations sur le passé du héros, qui semble lié à l'histoire récente de son pays. Le scénario, qui mêle aventure et fiction à l'histoire de ces vingt dernières années, est mis en image par William Vance. Son trait réaliste et précis apporte une crédibilité totale et campe un héros sympathique, attachant et énigmatique à la fois. Après un bref passage dans l'hebdomadaire SPIROU en 1984-85, les aventures de XIII paraissent directement en albums chez Dargaud à un rythme régulier d'un album par an. Cette série s'impose déjà en quelques années comme un best-seller et se positionne comme un classique.
Un solide gaillard aux allures de baroudeur se retrouve sans nom, sans passé, sans souvenir, dans un lieu inconnu. Son seul début d'indice pour découvrir son identité est un chiffre, XIII, qu'il porte en tatouage. Sa position est d'autant plus inconfortable qu'une bande de tueurs est à ses trousses. De plus, il découvre que de hautes personnalités civiles et militaires s'intéressent à lui. Ce récit d'espionnage a pour cadre un pays moderne non précisé, mais qui ressemble fort aux Etats-Unis. La longue traque se poursuit d'un album à l'autre et Jean Van Hamme distille peu à peu les informations sur le passé du héros, qui semble lié à l'histoire récente de son pays. Le scénario, qui mêle aventure et fiction à l'histoire de ces vingt dernières années, est mis en image par William Vance. Son trait réaliste et précis apporte une crédibilité totale et campe un héros sympathique, attachant et énigmatique à la fois. Après un bref passage dans l'hebdomadaire SPIROU en 1984-85, les aventures de XIII paraissent directement en albums chez Dargaud à un rythme régulier d'un album par an. Cette série s'impose déjà en quelques années comme un best-seller et se positionne comme un classique.
Le duo Sente et Jigounov en fait voir de toutes les couleurs à XIII dans ce tome 23 ! Betty à l'hôpital, le mafieux Little Joe à ses trousses, le FBI l'accusant toujours d'actes terroristes : il est temps pour lui de quitter les États-Unis. Paris-Bruxelles-Amsterdam-Leyde. Le résultat des recherches de son ami d'enfance Jim Drake et et Annika, la jeune dealeuse aux cheveux roses, entraînent XIII sur les traces de son parrain. Un nouveau jeu de piste l'attend pour découvrir les secrets du Mayflower : « Toujours suivre la flèche Wampanoag »...
Un solide gaillard aux allures de baroudeur se retrouve sans nom, sans passé, sans souvenir, dans un lieu inconnu. Son seul début d'indice pour découvrir son identité est un chiffre, XIII, qu'il porte en tatouage. Sa position est d'autant plus inconfortable qu'une bande de tueurs est à ses trousses. De plus, il découvre que de hautes personnalités civiles et militaires s'intéressent à lui. Ce récit d'espionnage a pour cadre un pays moderne non précisé, mais qui ressemble fort aux Etats-Unis. La longue traque se poursuit d'un album à l'autre et Jean Van Hamme distille peu à peu les informations sur le passé du héros, qui semble lié à l'histoire récente de son pays. Le scénario, qui mêle aventure et fiction à l'histoire de ces vingt dernières années, est mis en image par William Vance. Son trait réaliste et précis apporte une crédibilité totale et campe un héros sympathique, attachant et énigmatique à la fois. Après un bref passage dans l'hebdomadaire SPIROU en 1984-85, les aventures de XIII paraissent directement en albums chez Dargaud à un rythme régulier d'un album par an. Cette série s'impose déjà en quelques années comme un best-seller et se positionne comme un classique.
Yves Sente et Iouri Jigounov signent le tome 22 de XIII : Retour à Greenfalls, dans cette petite ville où Jonathan Mac Lane a été assassiné. XIII est tombé aux mains de la fondation Mayflower et, sous hypnose, se retrouve pressé de questions : il serait le dernier descendant de la branche des Aventuriers du Mayflower et connaîtrait l'emplacement de certains documents qui rendraient leurs droits aux Puritains ! Betty, elle, traverse les États-Unis pour découvrir les secrets du père adoptif de Jason. Sa quête la mènera, elle aussi, à Greenfalls...
Pour satisfaire son chef, Randolph McKnight, Dany Finkelstein doit lui proposer un nouvel article en béton. Et justement, il vient de recevoir des documents qui promettent de faire une fois encore des ravages. Ceux-ci sont en lien direct avec l'enquête menée par l'aîné des Finkelstein et Warren Glass, ainsi que le travail du cadet, The Kelly Brian Story. Non seulement ces découvertes risquent de mettre à mal l'image idéalisée des origines du pays et de ses premiers colons, mais également de briser la réputation de certains de ses dirigeants actuels, candidats à la présidence. Du moins, si Finkelstein parvient à publier ces informations, car les espions rôdent et cette affaire dérange de nombreuses personnes haut placées qui aimeraient voir cette publication tuée dans l'oeuf...
Dans ce 24e tome de la série XIII, Sente et Jigounov mettent Jason Mac Lane et la Fondation Mayflower face à face. Tous les moyens sont bons pour la Fondation qui tente de récupérer les documents que Jason a en sa possession. Jones et Carrington sont menacés de mort et il reste à XIII à comprendre au plus vite son passé s'il veut sauver ses amis... et le gouvernement américain lui-même. Dans cette course contre la montre, XIII découvrira son incroyable héritage, ses illustres ascendants et, plus proche de nous, le commanditaire du meurtre de son père adoptif...
Après avoir découvert la vérité sur son identité, XIII va tenter de percer les mystères de sa mémoire. Ce 20e album marque le début d'un nouveau cycle, où le héros cherche à retrouver ses souvenirs. Pour ce faire, une charmante psychiatre du Maine, le Docteur Suzanne Levinson, lui recommande la stimulation cérébrale. Grâce à cette expérience XIII croise la piste providentielle d'un vieux copain de classe, Jim Drake. Mais les tueurs de la USafe Incorporated empêchent les retrouvailles. Avant de mourir, Drake a néanmoins eu le temps d'évoquer devant son ami le jour du Mayflower. Voilà XIII face à un nouveau complot... Yves Sente et Iouri Jigounov propulsent XIII dans l'histoire des pères de la nation américaine, avec la complicité amicale de William Vance.
Suite des aventures de XIII ! Sur les traces de Van Hamme et Vance, Yves Sente et Iouri Jigounov en poursuivent le récit de la plus belle des manières dans ce tome 21. Toujours réfugié en France chez Armand et Betty, notre amnésique est traqué par la société de mercenaires USafe. Ceux-ci iront même jusqu'à prendre Jones en otage au Banichistan pour attirer XIII. Betty, de son côté, enquête sur le Mayflower, source d'un complot et de révélations supplémentaires...
Un solide gaillard aux allures de baroudeur se retrouve sans nom, sans passé, sans souvenir, dans un lieu inconnu. Son seul début d'indice pour découvrir son identité est un chiffre, XIII, qu'il porte en tatouage. Sa position est d'autant plus inconfortable qu'une bande de tueurs est à ses trousses. De plus, il découvre que de hautes personnalités civiles et militaires s'intéressent à lui. Ce récit d'espionnage a pour cadre un pays moderne non précisé, mais qui ressemble fort aux Etats-Unis. La longue traque se poursuit d'un album à l'autre et Jean Van Hamme distille peu à peu les informations sur le passé du héros, qui semble lié à l'histoire récente de son pays. Le scénario, qui mêle aventure et fiction à l'histoire de ces vingt dernières années, est mis en image par William Vance. Son trait réaliste et précis apporte une crédibilité totale et campe un héros sympathique, attachant et énigmatique à la fois. Après un bref passage dans l'hebdomadaire SPIROU en 1984-85, les aventures de XIII paraissent directement en albums chez Dargaud à un rythme régulier d'un album par an. Cette série s'impose déjà en quelques années comme un best-seller et se positionne comme un classique.
La série "XIII", qui atteint son huitième épisode en novembre, est de toute évidence inspirée par l'assassinat de Kennedy et par le mythe qui en a résulté. Son personnage principal, XIII (du chiffre romain tatoué sur sa poitrine), est un amnésique qu'on accuse, preuves à l'appui, d'être le meurtrier du Président William Sheridan. Pourchassé tant par les autorités que par des tueurs chargés de le faire taire il aura fort à faire pour prouver son innocence, déjouer la conspiration qui vise à s'emparer du pouvoir et en identifier le chef, le mystérieux Numéro I. Au fil des épisodes, la série se déroule donc sur deux niveaux constamment entremêlés. Le thriller proprement dit, avec ses intrigues, ses poursuites, ses affrontements et son mystère. Et d'autre part la quête désespérée de notre héros pour retrouver son identité par delà le mur blanc qui obture hermétiquement ses souvenirs. Romantisme, action, espionnage, mais aussi suspense longue durée puisqu'il aura fallu attendre ce huitième épisode pour avoir enfin la réponse à la question qui hante les dizaines de milliers de lecteurs de la série depuis 1984 : Qui a ordonné l'assassinat du Président Sheridan ? Qui est le Numéro I ? Mais même si elle boucle un cycle (en apparence, tout au moins), cette réponse ne mettra pas fin aux tribulations de XIII, bien au contraire. Car il reste encore de nombreux points obscurs dans le curriculum vitae de cet homme sans passé. En attendant, on peut parier à treize contre un que "TREIZE CONTRE UN" sera l'album le plus attendu de cette fin d'année 1991.
Un solide gaillard aux allures de baroudeur se retrouve sans nom, sans passé, sans souvenir, dans un lieu inconnu. Son seul début d'indice pour découvrir son identité est un chiffre, XIII, qu'il porte en tatouage. Sa position est d'autant plus inconfortable qu'une bande de tueurs est à ses trousses. De plus, il découvre que de hautes personnalités civiles et militaires s'intéressent à lui. Ce récit d'espionnage a pour cadre un pays moderne non précisé, mais qui ressemble fort aux Etats-Unis. La longue traque se poursuit d'un album à l'autre et Jean Van Hamme distille peu à peu les informations sur le passé du héros, qui semble lié à l'histoire récente de son pays. Le scénario, qui mêle aventure et fiction à l'histoire de ces vingt dernières années, est mis en image par William Vance. Son trait réaliste et précis apporte une crédibilité totale et campe un héros sympathique, attachant et énigmatique à la fois. Après un bref passage dans l'hebdomadaire SPIROU en 1984-85, les aventures de XIII paraissent directement en albums chez Dargaud à un rythme régulier d'un album par an. Cette série s'impose déjà en quelques années comme un best-seller et se positionne comme un classique.
Quand l'homme qui vous condamne ainsi est le chef de la nation la plus puissante du monde, mieux vaut prendre des vacances prolongées. XIII, en compagnie du major Jones, a donc accepté de grand coeur l'hospitalité que lui offrait Armand de Préseau dans sa plantation d'Amérique Centrale. Une occasion pour notre couple choc de retrouver l'ex-sergent chef, Betty Barnowsky, dans son nouveau rôle de marquise. C'est là que XIII est contacté par le padre Jacinto, un prêtre-guerillero nettement plus proche de Che Guevarra que de l'archevêque de Canterbury. A la profonde perplexité de l'amnésique (et au grand déplaisir de Jones), le message du curé de combat tient en deux points : 1° - Vous êtes mariés ; 2° - Votre femme, Maria, va être exécutée au Costa Verde. Fausse vraie intox ou vraie fausse vérité ? That is the question. En tout cas, mitraillette et curarachas, c'est parti pour une nouvelle machination musclée sur fond de jungle et de dictature tropicale.
Par la Minerco tout d'abord, une puissante et mystérieuse compagnie dont le plan était de le faire passer pour le Cascador, héros de la révolution costaverdienne officiellement exécuté trois ans auparavant. Par la belle Félicity ensuite, égérie en titre du dictateur Ortiz et maîtresse du chef de la police secrète, le colonel Peralta. Par ses propres alliés révolutionnaires enfin, qui l'ont livré à Peralta et fait enfermer dans la redoutable forteresse de Roca Negra. Bref, par tout le monde. Avec un amnésique, on le sait, tous les coups sont permis. Et si, tout compte fait, XIII avait réellement été l'homme qu'on a essayé de lui faire croire qu'il était ? Une seule personne pourrait répondre avec certitude à cette question : Maria Isabel de Los Santos, fille de l'ancien président et veuve du Cascador, qui attend son excécution dans une cellule voisine de celle de XIII.
Ce volume constitue la suite de L'Enquête, le treizième album de la saga écrite par Jean Van Hamme et dessinée par William Vance. Selon le même principe, il nous offre une galerie de portraits de différents personnages apparaissant dans les tomes 14 à 19. Si les textes sont l'oeuvre de Jean Van Hamme, les dessins sont signés par Philippe Xavier, le dessinateur de Tango (éd. Le Lombard). Celui-ci s'est coulé dans le style de William Vance tout en préservant sa propre identité graphique. Outre une succession de planches originales, il a réalisé les portraits de quelques-unes des femmes de la série ainsi que l'illustration de couverture. Ses dessins alternent ainsi avec ceux de Vance et de Jean Giraud-Moebius, dessinateur du tome 18, La Version irlandaise. La mise en couleurs a été effectuée par Bruno Tatti, dans l'esprit de celle de Petra, la coloriste attitrée de Vance. Mais assez parlé, et place à l'enquête...
Pourchassés par la justice américaine, XIII et ses amis sont contraints de fuir le Costa Verde où ils ont découvert un mystérieux message devant les mener à 100 000 pesos-or à l'effigie de l'empereur du Mexique Maximilien. L'énigme résolue, parviendront-ils au trésor avant d'être trahis, devancés, voire éliminés ? Accusés de l'assassinat du président des USA et pourchassés par la justice américaine, XIII et ses amis sont forcés de quitter le Costa Verde d'où leur extradition est exigée et où ils ont retrouvé la dernière des trois montres d'argent sur lesquelles est gravé un mystérieux message devant leur donner accès à un fabuleux trésor : 100 000 pesos-or à l'effigie de l'empereur du Mexique Maximilien cachés par les trois arrière-grands-pères supposés de XIII. Contraints d'emmener avec eux la perfide Felicity Brown recherchée pour meurtre, ils ont trouvé refuge dans une auberge isolée tenue par un ex-marine sur la côte mexicaine du Pacifique. Toujours aussi déterminés à dénoncer les intrigues criminelles de Frank Giordino, le patron de la National Security Agency qui les poursuit sans relâche pour les réduire au silence, ils lui ont adressé un mail d'avertissement et de défi susceptible de le déstabiliser. Reste cependant à résoudre l'énigme du message gravé sur les montres. Pensant qu'il s'agissait d'un rébus en gaélique, le marquis de Préseau a trouvé à Mexico un traducteur irlandais qui a réussi à percer le secret. Le trésor localisé, XIII et ses amis pourront-ils cependant en profiter ? Le passage de plaisanciers a en effet permis à Felicity Brown de s'échapper et de gagner la Californie. Pressentant une affaire juteuse, le traducteur irlandais a mis en piste ses complices de beuverie. Pendant ce temps, à Washington, Giordino est convoqué à la Maison-Blanche où il est confronté au témoignage accablant d'un officier qui a survécu à ses tueurs...