Samuel, fils aîné issu d'une vieille lignée protestante cévenole, rejoint les Camisards pour défendre sa religion et s'opposer aux dragonnades. Les soldats du Roi finissant par menacer aussi sa famille, il abandonne les armes et conduit les siens à l'abri, dans les Corbières, au milieu des ruines du château de Roquenégade découvert par hasard.
Le baron de Nigri, propriétaire du château, les autorise à s'installer et fait de Samuel l'intendant de ses terres. Sur celles-ci vit une communauté albanaise à laquelle appartient Janina, une jeune veuve en conflit avec sa communauté... Samuel en tombe amoureux fou. Hélas, alors que l'Édit de Nantes a été révoqué, le père du jeune homme, pasteur huguenot, est condamné aux galères pour avoir publiquement célébré le culte protestant.
Samuel, en bon fils, obtient du subdélégué de l'Intendant royal la place de son père. Il part donc à Marseille, enchaîné et la mort dans l'âme, laissant Janina seule dans une tribu hostile...
La belle et le Camisard est un roman d'aventure fluide et richement documenté qui interroge sur le fanatisme, les emprises culturelles et religieuses, l'engagement, la liberté de conscience... et l'amour fou !
La belle Adélaïs, mariée de force à Roger Trencavel, ne supporte plus son mari. Elle s'enfuit dans la Montagne Noire avec son amant, le chevalier toulousain Aimeric de Castelnau.
Pourchassés par un vassal du vicomte, réfugiés dans un étrange château habité par un seigneur original et dangereux, Aimeric se sacrifie pour protéger sa bien-aimée. Adélaïs devra résister aux assauts amoureux du roi d'Aragon, à qui Roger a donné ses vicomtés pour éviter leur confiscation par Rome.
Après les attaques du puissant Ponç de Mataplana, le plus important vassal du roi qui convoite les terres de Roger, Adélaïs n'a plus qu'un but : se sortir des griffes de Mataplana et donner un enfant à son mari, pour que ses terres d'òc restent dans le lignage des Trencavel. Mais son chemin est semé de chausse-trapes plutôt que de roses...
Dans ce deuxième et dernier tome du cycle Trencavel et la comtesse bannie, Bernard Mahoux dépeint avec virtuosité le destin extraordinaire de la fougueuse Adélaïs et de la lignée Trencavel.
Vous pouvez lire la suite de ce deuxième volet avec Trencavel et les Cavaliers de l'Apocalypse (TDO, 2020).
Printemps 1345, au nord de Toulouse.
À la suite du pillage de leur village, au cours duquel leur père est sauvagement assassiné, Jehanne et Lucas sont arrachés à Josserand, leur frère aîné, par une bande de mercenaires sanguinaires.
Dès lors, les trois enfants connaissent des fortunes diverses et sont amenés à faire des choix cruciaux pour éviter d'être broyés par les événements qui s'imposent à eux.
Ils sont cependant loin de se douter que, dix-sept ans plus tard, à l'approche de l'hiver 1362, leurs trajectoires convergeront inexorablement vers la bataille décisive qui se prépare dans le fief de Launac, laquelle opposera l'armée du comte d'Armagnac à celle du légendaire Gaston Fébus...
Les orphelins de grand chemin est un roman d'aventures riche en rebondissements qui nous plonge au coeur de la guerre de Cent Ans, à travers l'histoire d'une famille disloquée par les affrontements entre les royaumes de France et d'Angleterre, et dont les destins croisés témoignent de l'âpreté de ces temps obscurs, desquels percent néanmoins par intermittence des lueurs d'espoir.
En l'an de grâce 1168, sous le règne de Louis VII, le Midi du royaume connaît une lutte fratricide. L'Église romaine et la nouvelle Église cathare se mènent une guerre acharnée. D'autre part, le comte de Toulouse, qui défend Rome, combat son vassal Roger Trencavel, vicomte d'Albi, Carcassonne et Béziers, qui ne reconnaît pas son autorité et encourage en sous-main la nouvelle Église. Soupçonnant le comte de Toulouse d'être à l'origine de la mort de son père, assassiné dans une église de Béziers, le jeune vicomte Roger signe des alliances avec les rois d'Aragon, les plus fidèles ennemis de Toulouse.
Pour mettre fin à cette situation dangereuse, le comte de Toulouse offre sa fille de quinze ans, la belle Adélaïs, à Trencavel. Ce mariage va restaurer l'amitié entre les deux familles, et amarrer le vicomte à la rive toulousaine. Mais la jeune épouse nourrit une autre passion, un amour dévorant qui pourrait emporter avec lui tous les espoirs de paix. Adélaïs, piétinant allègrement les engagements d'un mariage imposé par son père, ne veut renoncer à aucun de ses désirs.
Dans ce premier tome de Trencavel et la comtesse bannie, Bernard Mahoux décrit avec minutie les turpitudes d'une époque en proie à de grands changements. Alliances, trahisons, amours cachées, scènes de guerre épiques... une fresque historique du Midi devenue culte.
Sortie de la suite et fin (tome 2 - L'Agneau Cathare) en mars 2023.
Raimon-Roger Trencavel, le jeune vicomte d'Albi, Carcassonne et Béziers, prend peu à peu conscience de l'immense danger que représente l'Église cathare, dans laquelle il a été élevé par les compagnons de son père disparu.
Après avoir épousé sur un coup de tête la fille du comte de Montpellier, la jeune et jolie Agnès, Raimon-Roger cherche des alliances. Mais ni le roi de France ni le roi d'Aragon ne veulent le prendre sous leur aile tant qu'il n'aura pas détruit par le fer et le feu l'Église cathare. Il ne peut non plus se confier à son oncle, le comte de Toulouse, parce que celui-ci veut profiter de la menace romaine pour mettre la main sur ses vicomtés.
Pierre de Castelnau, légat brutal envoyé par Rome, s'attire l'hostilité de tout le Languedoc et périt sous la lance d'un chevalier provençal. Le pape Innocent III se sert de ce meurtre pour obtenir du roi de France le lancement d'une croisade armée contre les seigneurs du Midi.
Et c'est bien seul que le jeune vicomte va affronter les impitoyables cavaliers de l'Apocalypse.
Avec un grand souci historique et une belle inspiration romanesque Bernard Mahoux, historien et romancier, déroule sous nos yeux l'incroyable guerre entre le fanatisme et la tolérance qui a ravagé les pays d'oc au XIIIe siècle.
Quand le jeune médecin Charles-Auguste de Malepère soigne un soir de décembre 1664 à Montpellier un certain Pierre-Paul Riquet, il est loin de se douter que cette rencontre va être déterminante et que son avenir en sera bouleversé.
Un avenir, en compagnie de ce génial inventeur, qui l'entrainera de Montpellier à Castres, de la Montagne Noire à la plaine du Lauragais, de Toulouse à Sète et de la Cour des Miracles à Versailles, à vivre une véritable Odyssée. Et aussi, inhérent à la recherche d'un fabuleux diamant, « le dix-neuvième mazarin », la possibilité pour lui de rencontrer la femme de sa vie et de pouvoir enfin venger la mort de son père.
Un roman épique à la trame historique, qui vous mènera, cher lecteur, dans le Grand siècle, celui de Louis XIV et dans l'ombre et les pas d'un médecin de l'époque, sur les deux rives des eaux vertes de ce somptueux et merveilleux Canal du Midi.
XIIIe siècle.
Jean de Polignan, jeune hobereau idéaliste, quitte son Comminges natal pour gagner la grande ville : Toulouse. Il est catholique et on lui a dit de se méfier de ces horribles hérétiques que sont les cathares. Et il y en a beaucoup dans la capitale occitane...
À Rome, le pape cherche le moyen d'éradiquer les croyances des Bonnes Femmes et des Bons Hommes, nom que l'on donnait aux religieux cathares. Une alliance avec les Français semble être la solution...
De son côté, Raymond VI, comte de Toulouse, essaie d'éviter la colère du pape, son excommunication et la guerre. Il est fin politique... mais cela sera-t-il suffisant?
L'Histoire avec un grand « H », c'est ce que propose Henri Brunet dans ce roman tout en maîtrise, fluidité et érudition. Sa façon de croiser les subjectivités de personnages parfaitement campés permet l'émergence d'une vérité historique que l'on croyait connaître. Le voyage est puissant et surprenant.
Sous la basilique Saint-Pierre se trouve la nécropole du Vatican.
Dans ce complexe de cryptes est enfouie la tombe du Prince des apôtres.
Caché dans cette sépulture...
Que contient le mystérieux reliquaire que Léonard de Vinci a imprudemment ramené de Rome à Amboise ? Qu'en a-t-on fait après son trépas et pourquoi Nicolas Fouquet, alors l'homme le plus puissant de France, le cherchait-il assidument avant que le roi ne l'emprisonne dans les geôles de Pignerol ? C'est la mission que Marie de Maupéou, la mère du surintendant, va confier à Charles-Auguste de Malepère, en lui demandant d'enquêter.
Il paraît qu'un homme emprisonné sur l'île Sainte-Marguerite détiendrait un indice capital pour mettre la main sur cet étrange coffret. Détail curieux : il porte en permanence un masque de cuir...
Suite des aventures de Charles-Auguste de Malepère dans L'Odyssée Royale, Le dernier secret du Masque de fer vous propose une quête épique et enlevée dans les turpitudes politiques du Grand Siècle. Ici on ressent les souffles du mystère, de l'aventure et de la foi.
Charlotte de Calvière, riche héritière, est une jeune fille au destin tragique : elle a perdu ses parents alors qu'elle n'avait même pas six ans. À onze ans, après de longues années d'une tristesse sans fond passées au couvent des Ursulines, elle est confiée à Antoine et à Marthe, son oncle et sa tante, et commence enfin à reprendre espoir en la vie.
Mais il était écrit que Charlotte ne connaîtrait pas la paix : de Toulouse à Narbonne, de Carcassonne à Béziers, de Montpellier à Rodez, il se murmure que l'orpheline serait l'heureuse bénéficiaire d'une immense dot. À partir de là, une nuée de prétendants afflue au manoir de la famille pour demander la main de la jeune femme. Parmi eux, les Du Bosc se montrent les plus insistants, quitte à passer pour des loups à longs crocs.
Le chef de famille, le Vicomte Gaspard Du Bosc, est prêt à tout pour marier son fils unique Fulcrand, un garçon gauche et lourdaud, à la pauvre Charlotte. Il préparerait même une action spectaculaire...
Avec La Captive amoureuse, Gérard Hubert-Richou signe un roman historique totalement maitrisé. Tiré d'une histoire vraie - exhumée d'archives - le lecteur terminera déboussolé par la conclusion inattendue de ce fait-divers languedocien.
Vendémiaire, Brumaire, Frimaire... S'écoulent des mois républicains, des années tourmentées. Daniel Vidal, jeune médecin, les traverse de son mieux, espérant devenir enfin, aux yeux de la République, un Français de confession juive plutôt qu'un Juif de France.
Il s'installe à Montpellier. Se marie avec Rebecca mais aime Marie. La silencieuse, la mystérieuse, l'insaisissable...
Des cadavres mutilés apparaissent de loin en loin... La bête du Gévaudan est encore dans toutes les têtes... Le Chevalier sans Peur, hors-la-loi sanguinaire, multiplie les exactions...
Nommé expert légiste, Daniel est amené à côtoyer le juge Joseph Durand chargé d'élucider ces affaires. Mais, les deux hommes, obsédés par leur passé, se perdent dans d'autres enquêtes. Ne cachent-ils pas eux-mêmes de lourds secrets ?
Dans Tu ne te vengeras point, Véronique Chouraqui peint une fresque historique ardente, hyperréaliste et documentée, parfois nimbée de sortilèges. Une ombre rôde le long de cette intrigue digne de Dumas que sert un style lyrique et pourtant chirurgical.
-1348-
La peste bubonique menace Cordes-sur-Ciel, la belle et puissante cité médiévale du Tarn.
Guillaume de Montfort, qui se sent proche de la fin, décide alors de relater à son fils l'incroyable histoire de sa vie. Ainsi, il va dérouler devant son scribe l'écheveau d'une existence riche en rebondissements, liée à l'ordre des Templiers. Il raconte les grandes croisades, la chute de Saint-Jean d'Acre en Terre sainte, et le déclin de l'Ordre.
Tiraillé entre les Templiers qui l'ont recueilli et l'avenir qu'il veut se construire, Guillaume de Montfort devra faire des choix terriblement difficiles...
Au coeur du Moyen Âge, dont certaines caractéristiques peuvent nous sembler étrangement contemporaines, nous suivons pas à pas l'itinéraire d'un homme qui, de Saint-Arnac à Chypre, de Paris à Sournia, de Cordes à Vendôme, peut se vanter d'avoir bénéficié, sa vie durant, de la protection divine.
Je suis noire mais charmante, filles de Jérusalem, dit le Cantique des Cantiques.
À l'époque du roi Salomon, au Moyen-Âge ou aujourd'hui, des montagnes cathares du Languedoc jusqu'au Nouveau Monde, des berges de la Garonne à un grand musée toulousain, la Dame noire se moque du temps et des lieux. Elle a beau être cachée, volée, emmurée, elle resurgit toujours. Et si elle apparaît de loin en loin aux aînées d'une même lignée, dont l'auriculaire droit est tronqué d'une phalange, c'est pour qu'on raconte son histoire.
Une histoire fabuleuse, un secret à révéler aux esprits libres. Il est enfoui dans ces pages...
Le 16 janvier 1277 arrive à Albi un nouvel évêque : Bernard de Castanet. Colérique, autoritaire, inquisiteur, cruel, Castanet cristallise très vite une forte opposition parmi les plus riches et les plus puissantes familles, opposition encouragée par l'administration royale. Pour contourner la protection royale l'évêque lance de vastes procès en hérésie contre les principaux chefs de famille.
Il est épaulé par un moine de l'Inquisition, frère Foulques de Saint-Georges, qui apprécie les séances de torture et les belles Albigeoises dont les époux sont en prison.
Mais les ouailles de l'évêque ne se laissent pas faire. Parmi les rebelles, outre les grands marchands, il y a le beau Matthieu, élevé par un Parfait dans la foi cathare, frère Benoît, un jeune chanoine de Sainte-Cécile qui s'ennuie aux offices, et les enfants du banquier Fenasse. Ils n'ont qu'un but : se débarrasser de Bernard de Castanet et de son âme damnée, l'odieux frère Foulques de Saint-Georges.
C'est à partir des grands procès de l'Inquisition dans les années 1300 que Bernard Mahoux, historien et romancier, nous raconte, dans le tourbillon des révoltes, des destins exceptionnels.
Colomba, pauvresse devenue servante, vit à la fois le sort d'une femme ordinaire au Moyen Âge et une exceptionnelle ascension sociale, aventures incroyables dans un monde troublé de guerres et de croisades. Elle côtoie Azalaïs de Burlatz, la Dame de Toulouse, avec sa Cour et accède à la poésie amoureuse courtoise. On la suit dans les péripéties d'une femme de son temps, amour et maternité, rencontres avec amis et amants, fréquentation de poètes, hommes et femmes comme Raimon de Miraval et Azalaïs de Porcairagues.
Porté par le désir et l'énergie de Colomba, l'auteur fait partager les états d'âme de l'héroïne et entraîne le lecteur en aventures, moments graves ou festifs ainsi que chevauchées depuis la haute Ariège et la vallée de l'Aude jusqu'à Toulouse, Carcassonne, Béziers, Montpellier et même la Catalogne. De quoi revivre la grande richesse de l'histoire occitane et européenne d'alors.
Comme Les Dames et les aventures du troubadour Raimon de Miraval et La Dame de Toulouse, Azalaïs de Burlatz, ce livre se lit d'un souffle et nous propulse au Moyen-Âge comme si l'on y était.
L'histoire se déroule en Languedoc au XIIIe siècle et s'inspire de la vie du dernier comte de Toulouse, Raymond VII. C'est grâce à lui que son père Raymond VI, au retour d'un exil forcé, reconquiert la capitale toulousaine contre le terrible Simon de Montfort. Dans la foulée, le jeune comte réussit même à reprendre tous les états que son père avait perdus, captés alors par le Royaume de France lors de la Croisade contre les Albigeois.
Mais le catharisme resserrant son emprise, le pape l'excommunie en représailles. À l'annonce de la nouvelle croisade, une véritable psychose s'empare de la population ; des signes d'allégeance envers le roi de France affluent. C'est sans compter sur Raymond VII qui engage les villes à poursuivre la lutte. Parviendra-t-il à les convaincre de relever les valeurs du paratge méridional : « Honneur, Loyauté et Courage » ?
« Le catharisme est clairement expliqué et le comte Raymond a le beau rôle. Il incarne magnifiquement l'esprit frondeur du Languedoc. » Le Figaro
Dolorès ne s'en souvient que trop bien. La Retirada et son funèbre cortège. La marche a pied jusqu'aux camps d'Argelès et de Rivesaltes. Les humiliations subies. La perte de proches... Sa fille...
Pyrénées-Orientales, de nos jours.
Il est des habitudes dont on ne peut se départir : tous les jours à 17h précises, Irène, Marina et Dolorès se retrouvent pour parler de la pluie et du beau temps. Mais le quotidien, si paisible à l'accoutumée, se verra quelque peu bouleversé par l'arrivée impromptue de Julia, la petite fille d'Irène, et par la disparition inquiétante de Dolorès. Cette dernière n'a pas donné signe de vie depuis bientôt deux jours, une éternité pour ses amies !
Qu'a-t-il bien pu arriver à la vieille femme ?
Délivrez-nous du mal expose avec une grande délicatesse la problématique de la maternité dans des situations bien différentes. On retrouve Dolorès, enceinte, et devenue mère dans un camp de réfugiés après la Retirada, Julia, en proie au doute, se demandant si elle ne doit pas avorter, et Marina, en souffrance dans son rôle de mère, à cause d'un mari alcoolique qui la rudoie. Une galerie de femmes courageuses, qui interroge sur divers aspects de la condition féminine.
Azalaïs de Burlatz, une des premières femmes « libérées », a marqué son temps à la fin du XIIe siècle, une période où les grands seigneurs se disputaient les terres du Sud. Indépendante malgré ses charges - fille du comte Raimon V et épouse du vicomte de Carcassonne Rogier II - elle fut la protectrice des poètes-chanteurs (troubadours) et vécut des aventures romantiques, notamment avec le roi d'Aragon Alfonso II.
Porté par l'énergie et le désir d'Azalaïs, l'auteur fait partager les états d'âme de son héroïne et entraîne le lecteur en aventures, moments graves ou festifs ainsi que chevauchées depuis Toulouse vers Albi et le Tarn, Carcassonne et l'Aude, le Languedoc et la Catalogne jusqu'à Barcelone, et même Saragosse. De quoi revivre la grande richesse de l'histoire occitane et européenne d'alors !
Un roman qui se lit d'un souffle et nous propulse au Moyen-Âge comme si l'on y était.
Occitanie, fin du XIIIe siècle
Du haut de son promontoire albigeois, face à l'horizon lointain où se dessinent le pays de Cordes et des Causses, Tancrède relit la lettre posthume de son père. Et les larmes lui montent une nouvelle fois aux yeux.
Fils d'Enguerrand, riche propriétaire du domaine de Marhaba, sa destinée était toute tracée : il reprendra l'affaire familiale et la fera prospérer. Mais c'était oublier son irrépressible soif de savoir, son ardent désir de liberté.
De l'abbaye de Saint-Michel de Gaillac à l'université de Toulouse, en passant par la célèbre faculté de médecine de Montpellier, il ne souhaite qu'explorer ce monde occitan en pleine mutation, encore traumatisé par la Croisade des albigeois et par l'Inquisition.
Dans ce premier roman d'une grande sensibilité, Patrice Salerno, à travers le rite initiatique du jeune Tancrède, met en lumière les interrogations d'une société en plein bouleversement, meurtrie par les vicissitudes de l'Histoire.
1253. La croisade des Albigeois vient de se terminer et le monde occitan en sort traumatisé, totalement bouleversé.
Au nord de Toulouse, dans une commanderie des Hospitaliers, une jeune guérisseuse, Élodie, fait montre d'un talent exceptionnel au service des blessés et des malades. Esprit libre - ce qui, à l'époque, est interdit aux hommes et encore plus aux femmes - elle vient au secours de sa communauté sans tenir compte des superstitions religieuses et des jalousies qu'elle provoque. C'est une erreur car, en ces temps troublés, il est dangereux d'aider son prochain au vu et au su de l'Église et de son nouveau bras armé : l'Inquisition.
Avec La Guérisseuse et la commanderie, Claude Rannou écrit là un roman historique minutieux et d'une grande humanité. Il invite le lecteur à suivre pas à pas le destin de la charitable Élodie dans un monde écrasé par le poids de la religion et de ses excès.
Adélaïde, soeur cadette du très influent Comte d'Anjou Geoffroy, est appelée, par un jeu d'alliance politique, à faire un mariage stratégique pour consolider la place du lignage des Ingelgeriens à la table des puissants. Elle est promise à l'impitoyable Comte de Toulouse, Raymond, un homme cultivé, mais rongé par les démons de la culpabilité, le rendant ainsi violent et totalement imprévisible. Mais la jeune femme a du répondant : elle est connue pour être, elle aussi, d'un caractère retors, à la limite de l'effronterie.
Ce rapprochement entre les deux familles est on ne peut plus important, car, en face, un bloc redoutable s'est formé : Guillaume de Poitiers, Duc d'Aquitaine, et son beau-frère Hugues Capet, Duc des Francs, ont fait alliance et encerclent les possessions de Raymond de Toulouse et de Geoffroy d'Anjou.
Les deux jeunes esprits rebelles parviendront-ils à s'apprivoiser ? Rien n'est moins sûr...
Avec Adélaïde et le comte de Toulouse, premier tome d'une saga consacrée à Adélaïde d'Anjou, Annick Miro, agrégée d'Histoire, et spécialiste du Haut Moyen-Âge, signe un roman historique d'une grande force émotionnelle, servi par une érudition rare.
Printemps 1235 à Toulouse.Vingt-six ans après la croisade du roi de France et du pape contre les Cathares, la population panse ses plaies. Une nuit, les registres de l'Inquisition disparaissent de la maison de saint Dominique et leur gardien Jehaud la Taupe est tué. Le jeune Martin se voit accusé du double crime.
De mensonge en complot, de disparition en assassinat, la famille Unardi va devoir lutter pour survivre.
Pourquoi le voleur a-t-il pris la peine de tueur un vieil aveugle ? Pourquoi étrangle-t-on une femme qui avait fait voeu de silence et qui vivait recluse ? Quels mystères recèlent les souterrains de l'église de la Daurade ? Autant de questions auxquelles les Unardi devront répondre s'ils veulent échapper au bûcher.
En juillet 1209 la croisade contre les cathares albigeois, lancée par le pape, atteint Béziers. Les croisés massacrent la population. Le jeune Trencavel, vicomte d'Albi, Carcassonne et Béziers, met son fils Raimon, qui n'a pas trois ans, à l'abri dans le comté de Foix. Simon de Montfort ayant fait tuer Trencavel et investi le comté de Foix, l'enfant est envoyé de l'autre côté des Pyrénées à la cour du roi d'Aragon. Il est désormais Raimon le Faidit, Raimon le Banni.
Il reviendra sur ses terres une première fois à dix-huit ans, à l'appel du comte de Toulouse Raimon VII, qui est en train de reprendre aux Francimands tout le terrain perdu par son père. Les deux jeunes seigneurs réussissent à reconquérir leur principauté, mais le roi de France, mis en appétit, prête l'oreille aux plaintes de Rome qui ne supporte pas la nouvelle embellie de sa rivale, l'Eglise cathare. Sous prétexte de lutter contre l'hérésie Louis VIII revient en personne reprendre à son compte les terres conquises par Simon de Montfort.
Raimon Trencavel et son cousin le comte de Toulouse, épaulés par le comte de Foix, décident de s'opposer de toutes leurs forces au roi et au pape. Mais la jeunesse, la vaillance et le courage suffiront-ils à préserver leurs droits immémoriaux contre de si puissants adversaires ?
D'autant qu'au coeur de cette violence s'est invitée une puissance que Raimon le Rebelle n'attendait pas : l'amour.
Avec un grand souci historique et une belle inspiration romanesque Bernard Mahoux déroule sous nos yeux le dernier épisode de la croisade contre les albigeois, éternel affrontement du fanatisme et de la tolérance.
Ce roman historique retrace la vie tumultueuse de Peire Vidal, considéré comme l'un des troubadours les plus illustres du XIIIème siècle. Fils d'un artisan toulousain, il apprend son art au château des comtes de Toulouse auprès de son mentor Maître Guiraud, avec d'autres illustres ménestrels de son temps. Une fois sa formation achevée, le jeune homme partira sur les routes de l'Occitanie, et bien au-delà, pour satisfaire son désir insatiable de découverte et d'aventure. De la cour du roi d'Aragon à la Provence, en passant par Byzance ou par la Hongrie, Peire Vidal rencontre les plus grands de son temps, les plus belles dames de l'époque.
Accompagné de ses instruments de musique et guidé par son inspiration, le célèbre troubadour toulousain entraîne le lecteur dans son sillage, lui faisant découvrir la profonde richesse de l'Histoire occitane.
L'An de Grâce 1305, dans le Midi
Le jeune Guillaume de Blanchefort rêve de devenir chevalier du Temple, un fier templier qui dédiera sa vie au Christ. Il chevauche donc jusqu'à la commanderie de Montsaunes où il est attendu par le Commandeur Godefroy, qui doit l'admettre dans l'Ordre.
Mais Guillaume, après sa rencontre avec la belle Alissende - promise à Évrard de Revel, un jeune noble cynique et cruel - voit ses certitudes mises à mal. L'amour aura-t-il raison de sa foi ? Survivra-t-il aux pièges tendus par Évrard ?
À travers l'histoire tumultueuse de ce chevalier torturé, Florence Ferrari décrit les balbutiements de l'Ordre qui, à partir de la perte de Saint-Jean d'Acre en 1291, ne cesse de décliner. Dans Le Chevalier du Temple, le lecteur assistera impuissant aux persécutions subies par les templiers : les arrestations dans les commanderies, la torture puis, parfois, le bûcher, comme pour les hérétiques cathares.