Octobre 2017. Daesh perd du terrain. Un mystérieux cacique de l'organisation islamiste contacte les services français et déclare vouloir faire défection. Victoire Le Lidec, jeune analyste de la Direction générale de la sécurité extérieure, déçue par les perspectives de carrière qui lui sont offertes, décide de frapper fort. Son objectif : instrumentaliser le recrutement de ce transfuge pour monter sa propre opération de contre-terrorisme. Personne au sein de sa hiérarchie n'y croit, jugeant le projet trop complexe.
Seul recours pour Victoire : manipuler son ancien instructeur, Nikolaï Kozel, ex-légionnaire et légende vivante de la Boîte, qui maîtrise comme personne le métier d'officier traitant. Kozel n'est pas en bonne posture : le contre-espionnage français le soupçonne de compromission avec une puissance étrangère. Sa fragilité sera-t-elle un atout pour Victoire, ou un obstacle ? Car l'espionnage, c'est avant tout une affaire d'hommes... et de femmes.
Hubert Maury et Marc Victor se sont rencontrés au Cambodge en 1993. L'un était casque bleu, l'autre journaliste. Ils se sont retrouvés ensuite à plusieurs reprises, en Afghanistan, au Pakistan...
Marc Victor a travaillé pour de nombreux médias (Libération, RFI, France Inter...) et cocréé la série Kaboul Kitchen avant de devenir romancier (Le bout du monde, JC Lattès).
Hubert Maury, après une longue carrière d'officier et de diplomate, se consacre au dessin et à l'écriture de romans graphiques. Des hommes sans nom s'est nourri de leurs expériences respectives.
À quarante-sept ans, Nat, vétéran des services de renseignement britanniques, est de retour à Londres auprès de Prue, son épouse et alliée inconditionnelle. Il pressent que ses jours comme agent de terrain sont comptés. Mais avec la menace grandissante venue de Moscou, le Service lui offre une dernière mission : diriger le Refuge, une sous-station du département Russie où végète une clique d'espions décatis. À l'exception de Florence, jeune et brillante recrue, qui surveille de près les agissements suspects d'un oligarque ukrainien.
Nat n'est pas seulement un agent secret. C'est aussi un joueur de badminton passionné. Tous les lundis soir dans son club il affronte un certain Ed, grand gaillard déconcertant et impétueux, qui a la moitié de son âge. Ed déteste le Brexit, déteste Trump et déteste son travail obscur. Et c'est Ed, le plus inattendu de tous, qui mû par la colère et l'urgence va déclencher un mécanisme irréversible et entraîner avec lui Prue, Florence et Nat dans un piège infernal.
Avec Retour de service, John le Carré, en éminent chroniqueur de notre époque, livre un portrait du monde que nous habitons, glaçant, délicatement satirique et porté par une tension constante.
Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Isabelle Perrin
"Aucun autre écrivain n'a su mieux que John le Carré restituer – sans pitié à l'égard des politiciens – les affaires publiques et les coulisses secrètes de notre temps." The Guardian
"Subtil, désabusé, impeccable. Un bonheur de lecture, de la première à la dernière page." The Daily Mail
"Retour de service tombe à point nommé comme le signal urgent d'un lanceur d'alerte". The Washington Post
Bio auteur à venir.
Isabelle Perrin, que tout destinait à une sage carrière universitaire, contracte le virus de la traduction littéraire auprès de sa mère Mimi. Les incurables duettistes cosigneront plus de trente traductions, dont tous les romans de John le Carré depuis La Maison Russie.
Les infiltrés.
1941, l'Europe est occupée par l'Allemagne nazie. Lorsque le jeune Paul-Émile, âgé de vingt ans, quitte Paris pour Londres, il espère pouvoir donner un modeste coup de main à la résistance française. Il est loin d'imaginer qu'il va être recruté par les services secrets britanniques et rejoindre le SOE (Special Operations Executive), une branche clandestine chargée de mener des actions de sabotage et de renseignement dans la France occupée.
Au sein du SOE, Paul-Émile est incorporé à un groupe de Français. Ils sont formés aux actions de commando puis envoyés en France. Les premières missions sont un succès. Mais un officier du contre-espionnage allemand est bien décidé à mettre un terme à leurs agissements.
À la fois roman d'espionnage au suspense haletant et document historique, Les Derniers Jours de nos pères est l'un des premiers récits à lever le voile sur l'histoire vraie du SOE dont l'existence a longtemps été tenue secrète.
1961. L'espion britannique Alec Leamas et son amie Liz Gold trouvent la mort au pied du mur de Berlin.
2017. Peter Guillam, fidèle collègue et disciple de George Smiley dans les services de renseignement autrefois surnommés " le Cirque ", est tiré de sa retraite en Bretagne par une lettre de son ancien employeur, qui le convoque à Londres. Pourquoi ? Ses activités d'agent secret pendant la guerre froide le rattrapent. Des opérations qui firent la gloire du Londres secret vont être minutieusement décortiquées par une nouvelle génération qui n'a que faire des luttes menées jadis par les Occidentaux contre le bloc communiste. Quelqu'un doit payer pour le sang des innocents sacrifiés sur l'autel de l'intérêt général.
Entremêlant le passé et le présent pour laisser chacun raconter son histoire, L'Héritage des espions est un roman éblouissant de virtuosité. Ultime hommage au héros indestructible George Smiley, il marque la consécration d'un écrivain prodigieux.
Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Isabelle Perrin
John le Carré, né en 1931, a étudié aux universités de Berne et d'Oxford, enseigné à Eton, et a travaillé pour le renseignement britannique pendant la guerre froide. Depuis plus de cinquante ans il se consacre à l'écriture et partage sa vie entre Londres et la Cornouailles.
Isabelle Perrin, que tout destinait à une sage carrière universitaire, contracte le virus de la traduction littéraire auprès de sa mère Mimi. Les incurables duettistes cosigneront plus de trente traductions, dont tous les romans de John le Carré depuis La Maison Russie.
" Un livre rare, dont la lecture change notre vision du monde. Implacable, profondément subtil, superbe. " William Boyd, The New Statesman
Ce roman est l'affirmation d'une longue et exceptionnelle vigueur créatrice. " The Observer
" Si vous êtes novice, commencez par ce livre, et bienvenue sur les terres de John le Carré ! " Financial Times
" L'Héritage des espions livre enfin au lecteur les pièces longtemps manquantes d'un puzzle. Le Carré s'empare avec panache d'un classique écrit par ses soins qu'il détourne allègrement. Comme les bons vins, son écriture s'est enrichie avec le temps. " The Times
Avril 1921. Après trois ans de guerre civile, alors que la famine fait rage en Russie bolchévique, Lénine instaure une Nouvelle Politique Économique plus libérale (la NEP) et décide d'échapper au blocus général en échangeant diamants et bijoux du tsar et de l'aristocratie contre de la nourriture et des équipements. Devant négocier avec les bijoutiers détenteurs du marché à Paris, Londres ou Anvers, il est contraint de faire appel à des intermédiaires, bureaucrates au jeu trouble ou agents véreux. Il se heurte aussi à des émigrés de l'armée blanche aux abois qui veulent distraire les joyaux à leur profit. Un trafic juteux se met en place à Revel en Estonie.
Maxime Issaïev, agent de la Tchéka et futur von Stierlitz infiltré en Allemagne nazie, est chargé de démanteler le réseau et d'arrêter les coupables. Cela le mène des bas-fonds de Moscou aux prisons estoniennes par des chemins semés d'espions internationaux et de voyous parfois au grand coeur. Éblouissante fresque de gentlemen cambrioleurs, de tueurs à gages et de révolutionnaires oeuvrant au grand rêve soviétique.
Découvrez la nouvelle collection d'espionnage française SPY et plongez dans l'univers du SERVICE ACTION de la DGSE. "Une série efficace et addictive" CapitalAu sein de la DGSE opèrent les agents du Service Action, en missions secrètes à l'étranger pour le compte de l'État français. Karim Leclerc est l'un d'entre eux. Le meilleur...
SPY 001. Code Vektor. L'assasinat d'un général deu GRU, le service de renseignement militaire russe, le conduit à découvrir un plan mlachiavélique de la Russie pour destabiliser nson puissant voisin chinois. Mais les Russes ont ouvert, sans le savoir, une boite de Pandore aux répercutions mondiales.
De la Russie à la Chine, Karim Leclerc va croiser le GUOANBU, les services secrets chinois, et devoir s'allier avec la belle espiuonne Mei Ling TAo, dont il tombe amoureux. Sauront-ils dénouer ensemble les fils de cette intrigue géopolitique ? Karim est-il tombé dans un piège ou pourra-t-il convaincere Mei Ling de devenir un agent double comme le lui demande son service ?
Ce qui est sûr, c'est que le monde est son terrain de jeu.
Adeptes de la montée d'adrénaline, la collection SPY / SERVICEE ACTION vous plongera au coeur de l'actualité, au fil des missions à travers le monde d'un agent du service action de la DGSE, Karim Leclerc."Un roman divertissant pour plonger au coeur des Services Secrets!" CapitalRecommandé par Capital
Découvrez la nouvelle collection d'espionnage française SPY et plongez dans l'univers du SERVICE ACTION de la DGSE. "Une série efficace et addictive" CapitalSPY 002 : OPÉRATION CHARLIE. Au sein de la DGSE opèrent les agents du Service Action, en missions secrètes à l'étranger pour le compte de l'État français. Karim Leclerc est l'un d'entre eux. Le meilleur...
Reconnu par ses pairs, efficace et discret, il est rompu aux opérations les plus difficiles. Quand l'élimination d'un chef de l'Etat islamique dans les sables de la Syrie conduit à découvrir d'un projet d'attentat à la "bombe sale", c'est lui qui est envoyé sur le terrain.
A travers tout le continent, une course contre la montrer s'engage pour traquer les terroristes et découvrir l'heure et le lieu de l'attentat. Malgré les prouesses de technologie, Karim devra mobiliser toutes ses capacités pour atteindre sa cible. Sera-t-il plus mailin que son retoutable ennemi?
Ce qui est sûr, c'est que le monde est son terrain de jeu...
Recommandé par Capital
"Etre inhumain lorsqu'il s'agit de défendre notre sens de l'humanité, impitoyable dans notre défense de la compassion, inébranlable pour défendre nos inégalités."
George Smiley
George Smiley est un petit monsieur bedonnant et myope, que sa femme, Ann, trompe parfois et même souvent. Ce personnage un peu effacé, qui se perd facilement dans l'anonymat de la foule londonienne, est aussi le chef des services secrets britanniques, que dans les romans de le Carré on appelle le Cirque. Ayant démasqué le traître, "la taupe", qui s'était infiltré au plus haut niveau dans cette organisation, Smiley a pour mission de "nettoyer les écuries".
Dès le premier jour de son entrée en fonction, George Smiley passe à l'attaque. Son adversaire, c'est Karla, nom de code de l'officier traitant soviétique, qui a conçu le plan aboutissant à la ruine du Cirque. Et pour soldat, Smiley va choisir Gerald Westerby, vieux routier de l'Asie où l'ont entraîné ses reportages, rescapé de plusieurs journaux et de quelques mariages, et demeuré malgré tout cela un éternel collégien.
Comme un collégien, deuxième volet de la "trilogie des Smiley", est un des romans les plus riches que le Carré nous ait donnés. Echappant à l'espace confiné des bureaux où les services secrets livrent leur obscur combat, il nous entraîne à travers l'Extrême-Orient. Il brosse un tableau impitoyable de toute cette faune qui peuple les beaux immeubles de Hong Kong, les boîtes de Bangkok ou les baraquements climatisés des bases américaines. Et tout cela avec cet humour corrosif qui ne sert sans doute qu'à masquer la secrète blessure d'une tendresse déçue.
Vincent Caron, grand reporter au sein d'un magazine français, n'a plus que quelques mois devant lui avant de partir à la retraite. Cette perspective ne l'enthousiasme pas. L'aventure, l'inconnu, et aussi les missions officieuses que lui confiait la DGSE vont lui manquer. Alors, lorsque son téléphone sonne et qu'il entend la voix de la belle Estelle Becker, l'idée de revoir bientôt celle dont il était tombé amoureux lors de son précédent séjour au Viêtnam lui redonne espoir quand elle lui demande de partir avec elle au Mali pour une enquête sur la mainmise des terroristes de Daech au Sahel. Mais Estelle estelle devenue journaliste comme elle le prétend ou est-elle toujours agent de la CIA ? Vincent accepte néanmoins, espérant profiter de l'occasion pour réaliser un dernier reportage exceptionnel. Débarqué au Mali au moment où la France est confrontée à une opération terroriste d'envergure qui semble pilotée depuis les confins africains, Vincent disparaît subitement dans le Nord-Est du pays où pullulent les groupes djihadistes, des mercenaires russes de Wagner, d'étranges Chinois, et où les Américains ne semblent pas pressés de soutenir les forces françaises de Barkhane. Quand la tension monte d'un cran à Bamako, Estelle se retrouve bien seule face à d'inquiétants personnages...
"Nous pourrions aller à l'ambassade", suggéra Malko au marchand d'armes, alors qu'ils débouchaient dans la rue. Mark Littlefield n'eut pas le temps de répondre: Un Noir athlétique venait de les dépasser. Malko le vit se retourner et arracher de sa ceinture un gros pistolet automatique. Le bras tendu, sans hésitation, il ouvrit le feu sur les deux hommes...
2008. Le rocher de Gibraltar, joyau des colonies britanniques, est le théâtre d'une opération de contre-terrorisme menée par un commando anglais et des mercenaires américains. Nom de code : Wildlife. Objectif : enlever un acheteur d'armes djihadiste. Commanditaires : un ambitieux ministre des Affaires étrangères et son ami personnel, patron d'une société militaire privée. Kit Probyn, un diplomate candide, est sommé d'être le téléphone rouge du politicien. L'opération est si délicate que même le secrétaire particulier du ministre, Toby Bell, est tenu à l'écart.
2011. Kit Probyn, désormais retraité, convoque Toby Bell dans son manoir de Cornouailles. Toby doit choisir entre sa conscience et sa loyauté de serviteur de l'État. Or si la passivité des hommes honnêtes suffit à faire triompher le mal, comment pourra-t-il garder le silence ?
D'une actualité brûlante – l'affrontement entre chrétienté et islam –, Une vérité si délicate, vingt-troisième roman de l'auteur, est percutant, resserré comme un poing. Magistral.
Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Isabelle Perrin
John le Carré, né en 1931, a étudié aux universités de Berne et d'Oxford, enseigné à Eton, et a été membre du service du renseignement britannique pendant la guerre froide. Depuis cinquante ans il se consacre à l'écriture et partage sa vie entre Londres et la Cornouailles.
Isabelle Perrin, que tout destinait à une sage carrière universitaire, contracte le virus de la traduction littéraire auprès de sa mère Mimi. Les incurables duettistes cosigneront plus de trente traductions, dont tous les romans de John le Carré depuis La Maison Russie.
Extraits de presse :
" John le Carré transcende la simple littérature de genre et marquera l'histoire comme peut-être l'écrivain le plus important de la seconde moitié du XXe siècle. " Ian McEwan
" Le Carré opère ici un retour aux sources. Jubilatoire, subtil, ce roman est le plus marquant de ses œuvres récentes. " The Times
" Le meilleur roman de John le Carré ! La cible choisie est atteinte : raconter une histoire palpitante sur les affaires étouffées par l'État, sur la conscience individuelle et sur le devoir envers son pays. " New York Times
" Dans Une vérité si délicate, la tension monte à mesure que les révélations s'enchaînent. Le Carré, fin analyste du monde contemporain, sait provoquer tout en donnant à réfléchir. " The Independent
" La voix de le Carré est aussi reconnaissable que celle de Dickens ou de Jane Austen : souvent imité, jamais égalé, il a créé son propre univers d'espions pathétiques, d'amants perfides, d'anciens élèves d'écoles privées rongés par la culpabilité, de figures d'un establishment impitoyable aussi séduisantes qu'immorales. " Financial Times
Sa mission : empêcher que noël ne tourne au cauchemar.
Écosse, 1933.Tandis que son cher Darcy se la coule douce en Amérique du Sud pour les fêtes de fin d'année, et que sa mère s'est réfugiée dans le hameau perdu de Tiddleton-under-Lovey en compagnie du drolatique dramaturge Noel Coward, Georgie, elle, se retrouve coincée au château de Rannoch suite à une tempête de neige.C'est donc pour elle un miracle de Noël lorsqu'on fait appel à ses services pour animer une sauterie entre aristocrates à Tiddleton. Ce paisible village tout droit sorti des pages du Chant de Noël de Dickens connaît hélas une succession de tragiques événements : après qu'un enquiquineur du coin s'est cassé le cou en tombant d'un arbre, deux autres soi-disant accidents font deux nouvelles victimes...Se pourrait-il qu'un vent mauvais souffle au pays des merveilles ?Entre Downton Abbey et Miss Marple, une série d'enquêtes royales so British !
"Je ne suis pas Israélien", protesta Malko. Trop furieux pour avoir totalement peur. Cela ressemblait à une mauvaise pièce de théâtre. Agenouillé au bord de la tombe creusée pour lui, il entendit la voix glacée de haine de Rachida. "Tant pis pour vous, il vaut mieux prier avant de mourir." Il sentit le canon du Desert Eagle appuyer sur sa nuque et entendi le "clic" sec du chien extérieur armé par la jeune Palestinienne. Cette fois, ce n'était plus du théâtre, il était à une fraction de seconde de l'éternité.
La lanceuse de couteaux tournait le dos à son compère et se trouvait face à Malko. Il se demanda si elle allait jeter ses poignards par-dessus son épaule. Soudain le songles de Guluth s'enfoncèrent dans son bras. La lanceuse masquée venait de prendre dans sa ceinture un de ses poignards. Elle le saisit par la pointe et, d'un élan de tout son corps, comme un lanceur de javelot, le lança en direction de Malko.
Une lueur aveuglante se refléta dans le rétroviseur de Malko. La Land-Rover avait mis pleins phares et se rapprochait. Un soldat était debout à l'arrière, derrière le long canon d'une mitrailleuse lourde, les yeux protégés par des lunettes de motocycliste, le bas du visage recouvert d'un foulard. La princesse Chewayé poussa un hurlement : "Ce sont eux ! Les tueurs du sergent Tacho !".
Sa mission : résoudre le mystère du collier disparu.
Londres, 1933.La reine vient de confier une nouvelle mission à notre héritière favorite : partir à la recherche de sa précieuse tabatière, volée sur la très hédoniste et chic Côte d'Azur.Georgie, déjà comblée par la confiance que lui accorde Sa Majesté, a l'heureuse surprise de voir Coco Chanel en personne lui proposer d'être son modèle pour ses dernières créations ! Toutefois, pendant le défilé, les choses se passent atrocement mal : le collier inestimable qu'elle porte, appartenant lui aussi à la reine, est subtilisé à son tour. Et, peu après, un homme est retrouvé assassiné !Avec deux vols sur les bras et un meurtrier en liberté, Georgie n'a pas vraiment le loisir de profiter du casino...Entre Downton Abbey et Miss Marple, une série d'enquêtes royales so British !
Sa mission : sauver un mariage princier.
Londres, 1932.La reine demande à Georgie de s'acquitter d'une tâche bien délicate : représenter la famille royale lors du mariage de la princesse de Roumanie et du prince de Bulgarie, qui aura lieu en Transylvanie dans le fameux château de Bran. Georgie accepte avec plaisir, d'autant que la mariée se trouve être une ancienne camarade d'école.Mais le château est lugubre, l'atmosphère de la région, berceau de toutes les légendes de vampires, macabre. Et le séjour de Georgie prend un tour carrément terrifiant quand, la veille de la cérémonie, l'un des invités meurt empoisonné ! C'est à elle qu'il revient de sauver les festivités nuptiales... avant que la mort ne sépare les jeunes mariés un peu plus tôt que prévu.Entre Downton Abbey et Miss Marple, une série d'enquêtes royales so British !
Trois hommes, puis un quatrième surgirent de l'Al Bustan. L'un plongea vers le parking pour prendre Malko à revers. Les quatre autres foncèrent, tirant de toutes leurs armes, le forçant à rentrer à l'intérieur de l'hôtel. Il recula, les cinq tueurs sur ses talons. Il n'avait pas assez d'avance pour les semer. Cette fois, c'était l'hallali. Une rafale de projectiles pulvérisa la porte qu'il venait de franchir.
Malko sentit ses vertèbres cervicales craquer sous la pression du Coréen en train de peser sur sa nuque. Il eut beau se raidir, millimètre par millimètre, le tueur accentuait sa pesée, cherchant à lui détacher la tête du corps. Il allait mourir dans ce sous-sol désert et malodorant.
Le prêtre se retourna d'un bloc. Malko vit un visage brutal, des yeux très enfonçés à l'expression glaciale, un nez épaté. Il leva à nouveau son bréviaire et Malko aperçut une ouverture ronde dans la tranche du livre dissimulant le canon d'une arme cachée à l'intérieur du bréviaire. Il vit l'index du prêtre enfoncé à l'intérieur du bréviaire se crisper. Il allait lui tirer une balle dans la tête. A cette distance, même une balle petit calibre faisait des dégâts irréparables dans un cerveau humain... Tétanisé, il se dit qu'il allait mourir.
Malko se pencha, ouvrit la portière et poussa le corps du chauffeur dehors. Ce dernier bascula sur le trottoir. Au moment où Malko se glissait au volant, un des occupants du pick-up adverse surgit, le syeux injectés de sang, un pistolet automatique glock au poing. Secouant ses dreadlocks, il braqua son arme sur Malko, à cinquante centimètres et jeta : "I kill the fuckin'mon !" Grimaçant de haine, il appuya sur la détente du glock.
Dans un fracas infernal, un camion-citerne surgit d'une rue transversale, pulvérisant tout sur son passage. En quelques secondes, Malko aperçut le visage du chauffeur, puis l'énorme mufle d'acier qui fonçait sur lui. Il allait être réduit en bouillie.
L'homme s'arrêta près du banc où se trouvait Malko. Il désigna quelque chose à sa compagne avec sa canne. Soudain, il pivota et la braqua sur Malko. Le soleil couchant accrocha le reflet de métal d'une pointe d'acier. Qui allait le transpercer.
Swetlana se pencha sur lui, sa bouche effleura la sienne. "Maintenant, ne bouge plus, salaud !" dit-elle d'une voix douce. Il sursauta sous la brûlure d'une lame posée sur sa gorge. Elle lui avait appliqué un rasoir sur le larynx, tenu d'une main ferme. Au même moment, il sentit les longs doigts de sa soeur s'emparer de sa virilité et le même horrible contact métallique à la base de sa verge. Vladimir Sevchenko avait "retourné" les jumelles ! C'était hélas trop tard pour se lamenter. Au moindre mouvement, il était égorgé et châtré... Il n'eut pas le temps de se poser de question. Svetlana murmurait à son oreille : " Sois très gentil. Tu ne sais pas à quel point j'ai envie de voir ton sang jaillir. Comme un porc."