L'essor de la Chine ne date pas d'hier. Les inquiétudes qu'il soulève non plus, surtout dans le camp occidental. Mais l'histoire s'accélère depuis une dizaine d'années.
Aujourd'hui, les États-Unis n'hésitent plus à faire de la Chine leur principal adversaire stratégique.
Ailleurs, et en particulier dans les pays du Sud, les réactions sont plus contrastées. En effet, la Chine a beau être devenue une puissance capitaliste de premier plan, elle joue selon des règles qui diffèrent de celles que suivent les Occidentaux. Pour le meilleur... comme pour le pire.
Analyser l'essor international de la Chine sous le seul angle de la «menace» se révèle donc doublement trompeur.
D'abord, parce que celle-ci porte sur un ordre mondial dont les bénéfices historiques sont loin d'avoir été équitablement répartis.
Ensuite parce que ce faisant, on sous-estime la pluralité des intérêts et des contradictions qui existe entre la Chine et les autres régions du monde, mais aussi au sein même de la société chinoise.
En 1981, B. Tranié décide de fonder l'association Racine dans le but de développer des emplois à travers la mise en valeur et l'exploitation des atouts historiques et naturels locaux. Il livre la synthèse de plus de quinze ans d'expérience acquise sur le terrain et des pistes de réflexion sur un domaine porteur d'avenir.
Au Bénin, pays gangréné par la pauvreté et la corruption, les moins de quinze ans représentent 45 % de la population. Cet essai s'adresse directement aux jeunes, à leurs familles, à ceux qui les encadrent. L'auteur met en lumière les principes pédagogiques et les valeurs endogènes capables d'éveiller l'imagination créatrice de cette jeunesse, aujourd'hui désespérée. Il fait le pari que l'Afrique peut devenir une grande puissance. C'est une affaire de processus démocratique, une démocratie propre à l'Afrique. Une urgence s'impose pour mettre en place les principes fondamentaux de ce processus au service de tous, gage d'un développement humain durable.
Ce livre examine les modalités d'insertion des économies arabes dans les réseaux internationaux de production et d'échange, dans le système énergétique mondial, et dans le système monétaire et financier international.
Comment expliquer le décrochage économique des pays de la région ? Quelles stratégies de spécialisation des économies arabes dans la globalisation ? Quelle diversification pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures ? Quel modèle de croissance face à la compétition internationale ?
L'étude s'interroge sur les effets de la décentralisation sur l'amélioration de la gouvernance locale et le mieux-être des populations africaines. Elle examine les aspects politiques, administratifs et fiscaux de celle-ci. L'auteur focalise ses réflexions sur les enjeux de la décentralisation économique et les stratégies capables de transformer structurellement les économies locales africaines en vue de créer des emplois de qualité, d'augmenter les revenus des populations, de les stabiliser et d'endiguer la pauvreté.
La France s'interroge-t-elle vraiment sur son déclin ? Elle est la seule des principales puissances industrielles à connaître une forte détérioration de ses positions mondiales et de ses échanges industriels, à avoir des entreprises globalement en manque de fonds propres et des exportations dominées par les ventes de produits à faible contenu technologique. Conséquence dramatique : la France reste à l'écart de la création d'emplois. Pourtant, depuis quelques années, les firmes françaises se sont profondément restructurées, de grands groupes se lancent dans des opérations d'envergure mondiale, le partenariat européen innovatif devient un axe stratégique majeur... Alors ? le déclin de l'industrie, qui conditionne la santé de l'économie tout entière, est plus complexe qu'on veut bien le penser et ses paradoxes apparents ne doivent pas nous servir de prétexte pour sombrer dans une auto-flagellation morbide ou un optimisme béat. Ce livre met à nu les causes de ces difficultés. Il définit et favorise l'émergence de priorités fondamentales et cohérentes qui, seules, pourront donner à la France les moyens de sa survie à l'aube du XXIe siècle.
L'ouverture vers l'extérieur, les politiques de modernisation d'une région rurale isolée bouleversent non seulement les structures économiques et sociales, mais aussi les données fondamentales de l'organisation de l'espace.
La province équatorienne de Loja a longtemps été un "monde à part", dont l'isolement avait forgé les traits spécifiques. Aujourd'hui, les différences avec le reste du pays s'estompent ; mais les déséquilibres hérités du passé et de la "marginalité" géographique, désarticulent un ensemble régional, qui perd peu à peu son individualité.
Le lieu n'est pas mort ! Bien au contraire, il reste au coeur de l'expérience quotidienne (ou exceptionnelle) de tout un chacun. La mondialisation ne l'a en rien vidé de sa substance. En ce début de XXIe, elle le réactive et le met en mouvement. Flux, trajectoires, accélérations, massifications en sont des variables, des enjeux et des catégories d'analyses clés que cet ouvrage fait le pari d'explorer. Résolument interdisciplinaire, il choisit d'aborder les lieux au prisme des mobilités pour poser les jalons de ce que sont aujourd'hui les « lieux de mobilité ». Ce faisant, il réactualise la réflexion entreprise par les géographes anglosaxons à partir des années 1980 sur le sense of place en s'inscrivant dans celle des chercheurs français sur la question des ambiances et sur ce qui, dans un espace et une situation donnés, fait ou peut faire lieu.
À travers sept approches différentes, il montre comment la notion de lieu - irréductible à celles d'espace ou de territoire - est prise dans une série cumulative de tensions : entre matériel et symbolique, subjectif et objectif, individuel et collectif. Il en décline la diversité des situations, des acteurs, mais aussi des politiques, stratégies et répertoires d'actions impliqués dans les processus de production des lieux.
Fruit de plusieurs disciplines et terrains, l'originalité de l'ouvrage est de ne pas réduire la polysémie de la notion et de centrer son analyse sur les ambiguïtés qui le composent : il signifie ainsi qu'il ne peut y avoir de lieu absolu, mais uniquement des configurations inscrites dans des logiques plurielles relevant à la fois de l'ancrage, de la relation et du mouvement. Un lieu n'est pas un tableau, figé ou définitif, c'est une scène.
Le lieu comme scène ou configuration lie la mobilité des personnes (circulation physique et trajectoire de vie) et la mobilité des lieux, qu'elle soit là aussi déplacement littéral ou transformation du « sens ». C'est ainsi le rôle du lieu dans les trajectoires de mobilité qui est ici mis en avant de manière transversale. Prend alors forme une réflexion contemporaine sur les temporalités comme nouvelle grille de lecture du croisement entre « lieu » et « mobilité ».
La fin des Trente Glorieuses, l'accélération de la mondialisation et la libéralisation des marchés à partir des années 1970 ont forcé des villes et des régions entières, tout spécialement celles de tradition industrielle, à se repositionner sur le plan économique. Le cas des grands centres a été abondamment documenté, mais qu'en est-il des villes de taille intermédiaire ? Au Québec, les villes de Sorel-Tracy en Montérégie et de Drummondville au Centre-du-Québec s'avèrent des pôles industriels d'importance au XXe siècle. Grâce à son chantier maritime, à l'industrie métallurgique et aux entreprises de la famille Simard, Sorel-Tracy a accueilli, à une certaine époque, les ouvriers les mieux rémunérés du Québec. Au même moment, Drummondville, avec ses manufactures du textile et ses milliers de travailleurs, était reconnue comme la « ville de la soie ». Après avoir connu la gloire puis la dévitalisation, ces villes ont entamé des démarches de reconversion qui leur ont permis de renaître.
Dans le présent ouvrage, Marc-André Houle retrace la trajectoire industrielle de ces deux villes et de leurs régions. L'auteur documente le processus qui a mené à leur reconversion économique, tout en s'intéressant plus largement à la gouvernance et à la trajectoire des politiques de développement régional et des politiques industrielles au Québec. Ce livre s'adresse autant aux chercheurs, aux étudiants et aux professionnels du développement économique qu'aux lecteurs et lectrices intéressés par le développement du Québec et de ses régions.
Marc-André Houle est titulaire d'un doctorat en science politique de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), où il a également été chargé de cours. Il travaille présentement dans le domaine du développement économique au Centre-du-Québec.
Le développement ? Il sera possible uniquement pour « une société maîtresse de son destin, ayant retrouvé son équilibre intérieur et ses instruments de mesure morale de toute chose ; une société dont le consensus d'une communauté d'hommes libres est la loi suprême. Spiritualité et Démocratie = Développement... Que penseront les experts de cette équation inhabituelle ? Des malheurs du tiers monde, personne cependant n'est quitte, encore moins les pays riches ; non que leur aide soit le principal remède mais pour leur propre intérêt car « leur survie à long terme (et même, sur certains plans, à court terme), exige que les pays sous-développés deviennent des partenaires économiques mutuellement développant, et cessent en tout cas d'être, à force de misère et de désespoir, des sources imprévisibles de tensions et de déséquilibres ».
Économiste de formation et fonctionnaire international de carrière, Pol Quentin-Radlé a, lors de ses nombreux voyages en Chine Populaire, posé sur ce pays fascinant le regard d'un observateur attentif et averti. Son livre est essentiel pour tous ceux, industriels, étudiants, ou simples curieux, qui souhaitent percer quelque peu le mystère de l'économie chinoise. Car, dans ce domaine, pourtant étroitement lié à l'organisation de la vie quotidienne, les dirigeants se montrent avares d'informations et de statistiques. L'auteur a pu réunir des éléments et des chiffres inédits en France, et provenant de différentes sources. Il propose une approche concrète, tant des questions monétaires, industrielles, scientifiques et commerciales, que de l'existence des 850 millions de citoyens auxquels le gouvernement a réussi à assurer une protection - contre l'inflation, aussi bien que la famine et les catastrophes naturelles. Cette réussite économique n'a rien de miraculeux. Elle se fonde sur des données techniques précises. Aujourd'hui, après onze ans de Révolution culturelle, la Chine change de cap. C'est la revanche des gestionnaires et des économistes sur les politiques, des managers sur les idéologues. Priorité est donnée à la modernisation, à la productivité. Le pays s'ouvre au monde extérieur. Mais la Chine de Hua ne va-t-elle pas se placer dans la même situation que les pays capitalistes ? La question reste posée. La Chine, demain, sera peut-être l'égale des plus grands, notamment dans le domaine de l'exportation pétrolière. Aucun industriel à la recherche de marchés nouveaux, aucun futur visiteur de la Chine ne peut l'ignorer. L'ouvrage de Pol Quentin-Radlé représente, pour eux, un guide précieux.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Désir de libération, peur de la révolution, impossible réforme : avant d'être des années de crise, les années soixante-dix ont été des années de rêve. Afin de rendre compte de ces années tendues et décisives, l'auteur mêle dans ce livre - qui constitue le deuxième tome de son Histoire économique et sociale de la Ve République - le récit social et politique à l'analyse économique. Derrière les chiffres, il met en scène les acteurs de cette période agitée : individus, institutions, classes sociales. Il nous fait revivre les hésitations de Valéry Giscard d'Estaing et de Jacques Chirac, les certitudes contradictoires de Raymond Barre, face à la crise économique en France, les grandes manoeuvres d'une industrie qui prend le large et parfois l'eau. Des grandes luttes ouvrières à la crise des syndicats, il raconte les espoirs et les échecs du monde salarial et l'occasion manquée d'une véritable réforme de l'entreprise. Mais les années soixante-dix portent, avant tout, la marque d'une ambition : celle de Valéry Giscard d'Estaing de transformer la morosité chronique de la société française, en modernisant, à sa façon, son architecture sociale et en soumettant les libertés, l'État et l'individu à la loi du marché. André Gauron analyse les discours et les projets, et montre que si la plupart échouent, ils préparent le terrain à l'offensive libérale de ces dernières années. Cet ouvrage de référence, rédigé pour un public large, n'est pas une simple chronique événementielle, mais une véritable radiographie de la machine économique et sociale France en ces années décisives.
Depuis plus de dix ans, on a usé et abusé du terme crise pour désigner, sans précaution, les manifestations mal définies, et souvent contradictoires, des dérèglements économiques actuels. C'est le contrepied de cette démarche qu'ont choisi d'adopter Michel Aglietta et Anton Brender, lorsqu'au terme d'une analyse historique rigoureuse et approfondie, ils se trouvent conduits à préciser les caractéristiques propres de la crise de la société salariale. Après avoir identifié le rôle et la hiérarchie des principaux acteurs sociaux [...] et dégagé la dynamique des pratiques de normalisation [...], ils diagnostiquent une crise de développement. [...] Cette mutation inéluctable de la société salariale engendre-t-elle, nécessairement, des contradictions irréductibles entraînant, à plus ou moins longue échéance, la régression sociale ? Tel n'est pas l'avis des auteurs qui démontrent, au contraire, que, si l'évolution du progrès technique constitue une tendance lourde à laquelle il serait vain de s'opposer, elle laisse cependant une marge de manoeuvre aux responsables politiques dans l'aménagement des conditions concrètes d'assimilation sociale de cette nouvelle culture technique. C'est pourquoi, l'horizon leur apparaît aussi riche de promesses d'émancipations individuelles que de menaces sociales. Appliquant leur grille d'analyse aux particularités de notre pays, Aglietta et Brender dégagent, en conclusion, les grandes lignes d'une France en projet, qui impliquent un renouvellement du système d'éducation et de formation et passent par un infléchissement volontaire des relations industrielles dans la direction d'une valorisation du travail. Sans contenir de programme politique au sens étroit du terme, cet ouvrage rassemble un ensemble cohérent de réflexions en forme de propositions pour maîtriser, selon le voeu des auteurs, l'avenir de la société salariale.
Ce livre couvre la période ouverte par les changements politiques intervenus en 1958, jusqu'à l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République, en mai 1981. Il rend compte de la façon dont, en France, les transformations institutionnelles, les stratégies des groupes sociaux, les intérêts, les valeurs, la conception du devenir de la société, ont renforcé ou remodelé les structures économiques et sociales, conforté ou infléchi les évolutions alors en cours. L'intérêt de l'ouvrage est de relier constamment deux niveaux d'analyse : celui d'une société capitaliste marquée par son origine rurale, qui en conserve encore les structures sociales et les valeurs, et celui du développement capitaliste à son stade fordiste. Il invite à une théorie interne du mouvement de la société et du capitalisme, inséparable de l'action et de la stratégie des classes sociales. Il renouvelle enfin l'interprétation du thème du modernisme, dont la fortune est inséparable du conservatisme social des gouvernements de cette période. Ce premier tome, Le temps des modernistes, est consacré à la période gaulliste et à l'industrialisation pompidolienne. Il explique pourquoi, à l'heure où le mendésisme triomphe au plan économique, il échoue dans son ambition sociale et politique. Le second tome traitera de la politique sociale de G. Pompidou et de la présidence giscardienne. Il montrera l'échec des libéraux à transformer les intitutions économiques et sociales, et à affronter la crise du capitalisme. Un livre essentiel pour mesurer l'héritage de vingt-trois ans, qui ont vu l'hégémonie progressive de la bourgeoisie financière, et comprendre les difficultés auxquelles la gauche se heurte aujourd'hui.
Paru en 1967 dans la collection Économie et Socialisme, ce livre est l'une des premières études faites par un économiste africain de la génération de l'Indépendance. Les circonstances, l'évolution politique de l'Afrique, ont fait qu'il n'a pas été suivi, dans la même direction, d'autres travaux, d'autres auteurs. C'est pourquoi cette étude scientifique des perspectives de croissance accélérée, où Afana s'efforçait de définir les conditions d'un développement efficace, reste d'une importance et d'une originalité qui, dix ans après, justifient largement une réédition, que le présentateur, Pierre-Philippe Rey, a allégée des données trop datées. Son utilité est plus importante que jamais pour les économistes, les hommes et militants politiques, sociologues ou historiens, même non africains, que l'auteur voulait atteindre.
De 1945 à nos jours, la France a vécu sur un modèle de croissance spécifique et original, le social-colbertisme : interventionnisme de l'État, complicité des rapports entre partenaires sociaux, participation par décrets, développement d'une société cloisonnée et peu compétitive. Mais ce modèle gaulois se fissure sous les assauts de la crise : les exclus, les chômeurs (ce 13e État sans gouvernement de la CEE), le krach, les grands déséquilibres internationaux, etc. Jean-Baptiste de Foucauld, dans un premier temps, brosse un tableau sévère de cette schizophrénie française, fondée sur la crainte de l'autre et le refus du réel. Puis, il esquisse ce que pourrait être une stratégie de sortie de crise. Le travail à temps choisi, une nouvelle solidarité sociale, une croissance réinventée et mieux maîtrisée, telles sont, parmi d'autres, les pratiques que la société française doit adopter pour éviter l'éclatement. Et si l'utopie se réconciliait avec le possible ? Au-delà des échéances électorales, La fin du social-colbertisme pose les questions auxquelles les Français, dans leur ensemble, et leur classe dirigeante, en particulier, refusent le plus souvent de répondre.
Cette question, qui exprime bien la fascination exercée par la réussite japonaise sur les chefs d'entreprise français, Jacques Volle est allé la poser aux dirigeants japonais eux-mêmes. On trouvera dans ce livre le texte des entretiens que l'auteur a eus avec douze chefs d'entreprise de dimensions et de secteurs variés. Leurs réponses sont convergentes : leur réussite est due avant tout à une politique de l'entreprise centrée sur la qualité. Celle-ci entraîne trois avantages certains : - l'élargissement des marchés, résultat de la confiance croissante des consommateurs ; - la réduction des coûts de fabrication par la suppression du gaspillage de main-d'oeuvre et de matières premières que représente le contrôle a posteriori ; pour eux, la qualité paie ; - l'amélioration du climat social grâce, en particulier, à la création des cercles de qualité qui, en faisant participer tous les salariés au processus d'amélioration, suscite une base de consensus et motive les hommes car elle les valorise. L'ouvrage est précédé d'une introduction dans laquelle l'auteur explique pourquoi et comment les dirigeants français peuvent tirer parti de l'expérience japonaise.
Parmi les décisions des sociétés multinationales qui ont un impact important sur l'économie des pays d'implantation, il y a celles relatives à l'investissement ou au désinvestissement. L'investissement représente un apport nouveau d'emploi, de technologie et/ou de capital. La réduction d'activités, la fermeture d'établissements ou le transfert d'activités peuvent provoquer des problèmes graves de pertes d'emploi pour le pays, la région et la communauté locale. Il s'agit souvent d'un événement dramatique pour cette communauté, comme l'ont d'ailleurs illustré des cas récents en Europe. Les milieux concernés : industriels, syndicats, autorités publiques, connaissent des objectifs et contraintes divergents et ont des intérêts contradictoires à défendre. Cet ouvrage comporte quatre chapitres qui, précisément, font ressortir la diversité d'optiques des milieux en cause.
En sacrifiant l'emploi et le pouvoir d'achat pour accroître les profits et les fortunes, la politique du patronat et du gouvernement enfonce la France dans la crise. La « modernisation » de notre économie est une escroquerie. La société, est éclatée, l'indépendance de la France aliénée... Ce livre analyse les faits, les perspectives... Se rassembler et créer de nouvelles solidarités pour lutter, c'est nécessaire. Le livre formule de multiples propositions précises d'action dans les entreprises et les régions. Il présente une politique nouvelle. Il milite pour des libertés autogestionnaires. Le Parti communiste français innove, stimule, combat, ouvre des perspectives. Il aide les travailleurs à intervenir sur les gestions, avec de nouveaux critères financiers, pour protéger et promouvoir les emplois et les formations, afin de développer les productions et les services. Ce livre contribue à rendre crédibles les choix des communistes. Il montre très simplement que l'on peut agir pour améliorer immédiatement la vie des gens et s'engager sur le chemin qui permet de sortir de la crise. Un livre clair, précis, concret, illustré par de nombreux exemples, conçu et rédigé pour le public le plus large.
Après Mao, la Chine est rentrée dans la logique de l'efficacité économique. Pour devenir une grande puissance à la fin du siècle et même dépasser les États-Unis. Les « managers » ont gagné la guerre de succession commencée en 1976. Les Chinois vont désormais conjuguer le verbe produire à tous les temps. La fête révolutionnaire est-elle finie ? Le nouveau chef des 800 millions de Chinois, le président Hua Kuo Feng veut même arracher les racines de « ce mal » : c'est l'écrasement de la « Bande des Quatre » et la violente campagne contre les proches de Mao, notamment sa femme. Toutes les actions sont pourtant justifiées par la pensée de Mao : « La droite au pouvoir pourrait utiliser mes paroles pour devenir puissante pendant quelque temps. Mais la gauche pourrait utiliser d'autres de mes paroles et s'organiser pour renverser la droite », écrivait le grand timonier en 1972, dans une lettre adressée à sa femme.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Beaucoup a été dit ou écrit sur la Turquie, sur le rôle des investissements étrangers et sur le développement de ce pays. Mais comment expliquer que l'Empire Ottoman, si développé pour son époque, ait pu devenir un pays sous-développé avec l'avènement de l'impérialisme ? Comment la République Turque s'est-elle ouverte à l'action des Métropoles impérialistes ? Enfin, quelles sont, pour ce pays, les limites des tentatives de développement économique basées sur l'appel aux investissements étrangers ?
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.