Dans l'entreprise, la richesse est bien souvent occultée et accaparée : le capital humain, qui concourt avec le capital financier à la création de valeur, n'est pas traité comme un actif, mais comme une charge. Dès lors, le capital financier s'approprie la valeur, y compris la part des salariés. Mais si l'on changeait les règles ? Et si l'entreprise valorisait tous ses actifs et intégrait le capital humain au bilan ? Pour les salariés, devenus actionnaires, ce serait prendre part aux décisions et aux dividendes ; pour l'entreprise, ce serait une opportunité d'investir, innover et se développer ; pour l'économie, ce serait une relance globale de l'activité. Cette mesure pourrait être utile pour sortir de la crise. Mais une telle réforme exige une Europe forte, social-démocrate et écologique.
Un premier essai de comparaison internationale du revenu minimum garanti.
Vous êtes prêt à entrer dans la vie active, alors sachez mettre toutes les chances de votre côté !
Ce guide pratique vous apportera toutes les informations nécessaires à une prospection optimale et personnalisée.
À l'heure où la concurrence sévit, démarquez-vous, par une préparation rationnelle et organisée, en sachant rédiger un C V, une lettre de candidature spontanée, répondre à un entretien, etc.
Par sa connaissance du monde du travail, cet ouvrage vous permettra d'acquérir, d'emblée, une expérience qui se manifestera par un gain de temps appréciable, autrement dit par une performance que saura reconnaître votre futur employeur.
Au moment où la persistance d'un niveau élevé de chômage est plus que jamais au coeur des préoccupations françaises, cet ouvrage, issu d'une étude menée avec l'aide du Commissariat Général du Plan, apporte un éclairage comparatif sur les formes que revêt cette persistance dans les principaux pays de l'OCDE et sur les mécanismes qui la nourrissent. Après un état des lieux de la littérature théorique, sont présentées différentes études économétriques qui retiennent une caractérisation statistique du taux de chômage comme série non stationnaire et montrent comment cette caractérisation conduit à reformuler les grandes relations traditionnelles d'Okun à Beveridge et à Phillips. À travers ces exercices, se confirme le constat d'une différenciation du degré de persistance du chômage et des mécanismes sous-jacents qui oppose principalement l'Europe et l'Amérique du Nord.
Devenu une composante de notre vie quotidienne, le chômage n'est pas un phénomène nouveau ; massif dans les années 1930, endémique dans les pays en voie de développement, il frappe aujourd'hui pratiquement tous les pays.
Ce sera, sans nul doute, le défi majeur des années à venir. Si l'on en croit les perspectives que tracent les organismes, tant nationaux qu'internationaux, chargés de la prévision économique, le risque est grand en effet que la montée du chômage se poursuive.
C'est de tout cela dont il est question dans la première partie de cet ouvrage. La seconde partie porte, elle, sur les politiques d'emploi.
La loi n° 97-940 du 16 octobre 1997 a un double projet : celui de développer de nouvelles activités correspondant à des besoins émergents ou non satisfaits et de les pérenniser tout en permettant à des jeunes d'accéder à ces nouveaux métiers d'ici à fin 1999. Nouvel ouvrage paraissant dans la collection « le point sur... », il présente de façon claire le dispositif juridique mis en place pour permettre la réalisation de ce programme d'accession à l'emploi des jeunes. En remplaçant ces dispositions dans le Code du travail, il rend la lecture du projet plus simple et éclaire le lecteur grâce à une présentation détaillée de celui-ci en fin d'ouvrage. Ce recueil intéresse en particulier les élus des collectivités territoriales, les dirigeants d'associations, d'établissements de droit public ou qui assurent la gestion d'un service public, mais également tous ceux que le développement de l'emploi pour les jeunes concerne.
L'Apothéose des termites, à la fois chronique politique et analyse économique, est une tentative d'explication de « l'exception française » du chômage. La France est en effet la lanterne rouge des pays développés en matière de lutte contre le sous-emploi, malgré toutes les incantations officielles rabâchées sans effet depuis 20 ans. Il est aujourd'hui de notoriété publique que le déficit d'emploi est directement lié au « trop d'état ». C'est le poids exagéré de la dépense publique qui étouffe la machine économique, décourage l'innovation et obère la création d'entreprises. Mais l'intérêt de cet ouvrage est de dénoncer ceux qui profitent de cette situation et empêchent qu'on y porte des remèdes véritables, malgré la convergence des diagnostics. C'est la triple collusion entre la haute technocratie conservatrice, le syndicalisme du « tout fonctionnaire » et les hommes politiques, interventionnistes pour être influents, qui bloque toute réforme véritable. Elle enfonce notre pays dans un socialisme rampant et malthusien. C'est un véritable « mur de Berlin » intérieur qu'il faudrait abattre pour retrouver le chemin de la prospérité et du plein-emploi. Dans le style de la « lettre ouverte », l'auteur pousse un cri d'alarme à l'adresse des plus hautes instances de la République. Il montre le danger que fait courir aux fondements républicains de notre société la situation actuelle. On ne peut prôner les valeurs de la République qui ont instauré le libéralisme politique et pratiquer sur le plan économique le système colbertiste de l'état prédateur. C'est ce système qui est responsable de toutes les dérives financières auxquelles nous assistons et qui n'attirent de réaction des pouvoirs publics que dans un camouflage embarrassé. L'impunité de caste dont bénéficient les responsables de ces dérives blesse la société civile dans son sentiment de justice et d'équité et lui donne l'impression de payer par son labeur les gaspillages ostentatoires des « princes qui nous gouvernent ». C'est sur ce sentiment de révolte larvée, qui conduit au rejet en bloc de tout le système politique, que prospèrent les thèses extrémistes et populistes.
Année par année, la situation de l'emploi ne fait qu'empirer dans les pays industriels, à l'exception du seul Japon. 19 millions de chômeurs chez les sept grands (États-Unis, Canada, Japon, Allemagne fédérale, Royaume-Uni, Italie, France), des taux de chômage de 8 à 9 % de la population active aux États-Unis, de 6 à 7 % en Allemagne fédérale. 31 % de chômeurs de plus dans la Communauté économique européenne en 1981, 54 % en République fédérale allemande ! Cent demandeurs d'emploi supplémentaires par minute dans le monde - si l'on en croit les experts du Bureau International du Travail - et cela devrait se poursuivre jusqu'à l'an 2000 ! La population active mondiale sera alors composée de 2,5 milliards de travailleurs. Il va falloir, d'ici là, créer quelque 1,25 milliard d'emplois pour les 900 millions de nouveaux arrivants sur le marché du travail, les 60 millions de chômeurs déjà recensés, et les 300 millions de personnes sous-employées ; 85 % de ces emplois devront être créés dans les pays en voie de développement.
L'ouvrage, très international, que nous présentons, puisqu'il comporte des écrits d'universitaires hongrois (Janos Timar, Budapest), canadiens (Mme Genné, Ottawa), et grecs (Mme Emke-Poulopoulos, Athènes), propose une réflexion et une analyse sur divers aspects de l'emploi et du chômage mêlant élaboration de concepts et observations. Il propose de nouvelles orientations dans l'étude des conditions de travail, et dans l'élaboration des projets d'investissement en vue du développement. Parce que ce sont des populations qui sont concernées, il accorde une place particulière aux problèmes de vieillissement, la Grèce lui fournissant un exemple saisissant. S'il a une ambition, c'est de contribuer à la tâche de construction d'une science économique accordant au travail la place absolument essentielle qui devrait être la sienne, celle de catégorie économique et sociale fondamentale.
Un million de chômeurs ? Vous n'y pensez pas, c'est économiquement impossible... Deux millions ? Vous plaisantez, ce serait l'explosion sociale ! Et pourtant ! Nous en sommes maintenant à deux millions et demi. Trois millions et demi de chômeurs, demain, est-ce si absurde, puisque rien n'indique que la tendance soit prête à s'inverser ? Prenant appui sur l'Indicateur de Gravité du Chômage - un instrument de mesure statistique qu'il a mis au point -, Philippe Vasseur nous oblige à regarder la réalité en face ; le changement politique, nous dit-il, est insuffisant : alternance ou pas, le chômage n'a cessé de progresser depuis cinq ans. Les remèdes-miracles ont fait long feu ; même si la France retrouvait une croissance forte, cette éclaircie inespérée ne permettrait pas de surmonter toutes les difficultés. Quant aux espoirs placés dans les progrès technologiques et les secteurs de pointe, on en est déjà revenu : c'est souvent là que l'on supprime le plus d'emplois ! Alors, peut-on dire, pour parodier une formule célèbre, qu'avant 1981, on était au bord du gouffre et que, depuis, on a fait un grand pas en avant ? Aujourd'hui, en tout cas, il est trop tard pour tergiverser, il faut agir. Un livre à lire, d'urgence. Parce que nous sommes tous, désormais, des chômeurs en sursis.
Mise au point, démystification d'une difficile situation, voilà ce que tente une spécialiste du recrutement dans « Les coulisses de l'emploi ». Tentative utile en cette période où le nombre de chômeurs va sans cesse croissant et, paradoxalement, où les entreprises trouvent difficilement le candidat idéal. Dans « Les coulisses de l'emploi », Corinne Van Loey livre le fruit de son expérience, vécue dans un état d'esprit particulier. En effet, attentive à ne pas placer un candidat en position d'infériorité, elle s'attache en outre à lui donner des outils pour mieux affronter la recherche d'emploi. Cet ouvrage, prolongement de sa pratique quotidienne, constitue en quelque sorte sa profession de foi. « Les coulisses de l'emploi » met en scène les trois partenaires en présence : le candidat, l'entreprise et le recruteur, et fournit un grand nombre d'informations, dont certaines inédites. Au-delà de l'indispensable apport pratique, ce livre a pour ambition d'aider chacun à porter un autre regard sur le combat pour l'emploi. Même si cet ouvrage semble plus particulièrement destiné aux candidats, nul doute que les chefs d'entreprise, responsables du personnel et recruteurs en tout genre tireront aussi profit de cette incursion dans « Les coulisses de l'emploi ».
Avec « Stratégie pour une recherche d'emploi », définissez la stratégie de votre réussite professionnelle !
Dans cet ouvrage, Robert Fedida vous explique en effet comment bâtir votre propre projet professionnel. Utilisant les ressources techniques du marketing, il donne à chacun la possibilité de mettre en oeuvre le processus, qui mène du premier contact avec l'entreprise à l'embauche.
Ses conseils, la méthodologie qu'il propose, ne peuvent laisser indifférents lorsqu'on sait que, sur un même CV, il associe un CAP d'électricien, un diplôme d'ingénieur en génie électrique, un DESS de gestion et d'administration des entreprises, et un autre de commerce international. Cet itinéraire, peu orthodoxe et pourtant terriblement efficace, dénote assurément une volonté d'entreprendre et de réussir hors du commun, que confirme déjà sa jeune carrière.
Robert Fedida fait, du rapprochement « emploi-formation », le thème des multiples séminaires et forums qu'il anime.
Constamment à l'écoute du marché de l'emploi et de ses besoins, il reconnaît la pluridisciplinarité, la mobilité professionnelle, la reconversion et la requalification permanentes, comme des notions essentielles du travail moderne, qu'il s'agit d'utiliser pour enrichir toute carrière professionnelle.
Comme le souligne Yvon Gattaz, qui préface « Stratégie pour une recherche d'emploi », « voilà un livre précieux qui vous aidera à concrétiser vos objectifs professionnels et réussir votre carrière ».
De Valéry Giscard d'Estaing à François Mitterrand, de Laurent Fabius à Édouard Balladur, les hommes politiques font preuve, dans la création du chômage, d'une ténacité sans faille, d'une persévérance rare et d'une imagination débordante : l'inoccupation de toute la population est leur objectif, et ils sont en train de l'atteindre.
5 millions de demandeurs d'emploi, contre 300 000 il y a 20 ans, voilà leur plus remarquable réussite.
Pour parvenir à cet exceptionnel résultat, ils n'ont rien négligé : lois, charges sociales, fiscalité, administration, tout a été mis en oeuvre pour encourager l'oisiveté et pénaliser le travail. Il faut « en finir avec l'emploi ».
Au coeur du débat politique, des problèmes économiques et des questions sociales, un texte drôle, corrosif, accablant.
24 juin 1981 : un ouvrier métallurgiste, ayant lui-même fait l'expérience du chômage et acquis métier et qualification au prix de nombreuses difficultés, devient ministre de la Formation professionnelle. Formation professionnelle des jeunes, mais aussi, plus largement, de tous les travailleurs. Comment va-t-il s'attaquer à ce problème aigu lié, d'un côté, à la sélection sociale dans le système éducatif, de l'autre, au chômage et à la crise ? Comment donner un métier, c'est-à-dire une place dans la société, à tous les jeunes ? Comment par ailleurs former les millions de travailleurs qualifiés dont la France a besoin, et mettre le progrès technique et scientifique, l'automation par exemple, au service de tous ? Sans éluder les difficultés, Marcel Rigout expose avec un enthousiasme lucide les solutions qu'il met en place. En même temps, avec franchise et chaleur, non sans quelque émotion, il nous raconte son propre « apprentissage » du métier de ministre.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
En France comme à l'étranger, la question de l'emploi est au coeur des problèmes, que pose la crise économique à l'ensemble des acteurs sociaux : État, entreprises, travailleurs. Question complexe, dont il est difficile de saisir les multiples aspects, alors même que cette connaissance est devenue essentielle à la mise en place de politiques, visant à s'attaquer aux effets sur l'emploi de la crise économique.
D'où l'intérêt majeur de cet ouvrage, qui réunit 29 contributions de sociologues et d'économistes, regroupées autour de six grands thèmes : évolution des pratiques d'entreprise en matière d'emploi, signification des nouvelles politiques d'emploi, chômeurs et menacés : de la résignation à la violence, formation et emploi, itinéraires professionnels et emploi, qualification et emploi.
Dressant le bilan des recherches les plus récentes, ce livre constitue un outil d'information et d'analyse, indispensable à tous ceux qui s'intéressent au problème, qu'ils soient étudiants, enseignants, syndicalistes, industriels ou responsables politiques.
La décennie commencée en 1975 aura vu se conjuguer, dans notre pays, la plupart des causes possibles de sous-emploi : expansion démographique et croissance des effectifs en âge de travailler ; élévation du taux d'activité des femmes ; persistance d'un solde migratoire positif jusqu'en 1976 ; nécessité de rénover notre industrie, par des changements technologiques qui, dans un premier temps au moins, entraîneront des suppressions d'emplois ; déclin, fortement accentué depuis deux ans, de la compétitivité de notre économie... À ces facteurs préoccupants de détérioration de l'emploi, s'ajoute la persistance d'une crise, dont on sait aujourd'hui qu'elle correspond à une mutation profonde de nos sociétés.
Après avoir analysé les origines et les causes de la situation présente, la Commission « Emploi » du Club 89 formule un ensemble de suggestions concrètes, pour améliorer le niveau de l'emploi ; prise en compte rigoureuse des faits, refus des solutions démagogiques et des expédients technocratiques, cohérence : par sa méthode autant que par son contenu, cette « nouvelle politique de l'emploi » s'oppose à celle qui a été suivie depuis 1981.
Nicole CATALA, "Vice-Présidente du Club 89".
La crise sanitaire et ses corollaires (télétravail massif, recours au chômage partiel, brouillage des frontières entre vie personnelle et vie professionnelle) ont remis en lumière les enjeux liés à l'articulation entre temps de travail et temps libre. Des enjeux au centre de l'attention des acteurs du monde du travail et du syndicalisme depuis longtemps, et qu'avaient déjà remis sur la table les projets de réforme des retraites ou la remise en cause permanente, chez certains, des 35 heures.
Dans ce contexte, ce numéro des Cahiers de l'Atelier articule deux questions majeures, à savoir, d'une part en interrogeant l'impact de la crise du Covid-19 dans l'organisation du travail, et d'autre part en donnant la parole à celles et ceux qui oeuvrent à redéfinir le cadre et le temps du travail dans notre quotidien.
À la lecture des riches contributions présentes dans ce volume, de nouveaux constats sont posés et de nouvelles perspectives s'ouvrent pour que l'articulation temps de travail/temps libéré ne soit pas uniquement perçue comme un garde-fou mais pour qu'elle permette une réappropriation émancipatrice par toutes et tous du temps au travail comme du temps hors travail.
Dans toutes les professions, dans toutes les branches et à tous les niveaux, des hommes et des femmes résistent mieux que d'autres au chômage, et sont parfaitement bien dans leur peau : Pourquoi ? Qu'ont-ils de plus que vous et moi ? Existe-t-il, entre eux, des atouts communs qui soient accessibles à chacun d'entre nous, ou bien faut-il se résigner à vivre dans l'angoisse d'être un jour au chômage, comme si c'était aujourd'hui forcément à chacun son tour ? L'anti-chômage est un livre conçu pour l'action : la première partie présente une synthèse des atouts de ces hommes et femmes, et propose au lecteur, quel que soit son âge, exemples à l'appui, des moyens pour améliorer rapidement et facilement son propre potentiel anti-chômage. La seconde partie est une véritable boîte à idées grâce aux 150 parcours présentés avec l'accord de leurs propriétaires et aux index qui permettent d'y accéder : secteurs d'activité, formations, emplois exercés, savoir-faire, objectifs personnels (voyager, diriger, animer, contrôler, former), etc. C'est aussi un livre interactif, puisque les lecteurs trouveront le moyen de poser des questions, s'ils le désirent, à l'une ou l'autre de ces 150 personnes. Enfin, L'anti-chômage remet en cause bon nombre d'idées reçues sur les carrières et apporte des réponses aux questions quotidiennes que se posent des milliers de personnes en cette fin de XXe siècle : depuis le choix d'un emploi ou d'une formation (quels sont les bons emplois, les bonnes formations ?), jusqu'au changement complet d'orientation, en passant par la reprise d'un travail après avoir élevé des enfants, etc. L'auteur donne également une série d'informations pratiques, issues de l'expérience menée au sein de sa société, sur la façon de concevoir et présenter un curriculum vitae avec succès.
Une politique économique peut-elle créer durablement des emplois ? Utilisant, dans une langue simple et intelligible, les acquis les plus récents de la théorie économique (notamment les théories de la régulation et du déséquilibre), étayé par quantité d'expérimentations concrètes et nombre d'évaluations modélisées, ce plaidoyer affirme qu'une voie reste ouverte : celle d'une politique différenciée et négociée qui privilégie l'offre, à condition qu'en soit assurée la cohérence et qu'elle se centre sur quelques processus simples. Après avoir montré l'originalité de notre conjoncture de crise et mis en ordre les fondements, les moyens et les calendriers d'une telle politique, le présent essai se concentre, dans sa seconde partie, sur un instrument clé : la réorganisation-réduction du temps de travail. Les conditions de sa mise en oeuvre sont analysées en détail dans une perspective où se rejoignent l'effort économique et la solidarité sociale.
Un chômage massif et durable, incompressible, s'est installé en France. Nous vivons l'emploi en miettes, rationné, fractionné : l'emploi marchandise rare et privilège menacé, alors que se répandent petits boulots, stages, contrats temporaires... Ce livre impitoyable et incisif dresse l'état des lieux. De palliatifs en bonnes intentions vidées de leur sens, notre société s'est aveuglée sur cette transformation progressive de l'emploi et du travail où le meilleur (polyvalence ou horaires à la carte) côtoie le pire (la précarité et l'exclusion). Pour éviter que la dérive ne s'accentue, il s'agit d'affronter globalement cette réalité mouvante en marquant bien les limites de l'inacceptable.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Ils lisent assidûment les petites annonces, font la queue devant les Restos du coeur, courent de TUC en ANPE, jusqu'à n'être plus que des « fins de droits ». Ils sont trois millions, ce sont les chômeurs, ceux que l'on met au ban de la société, au gré des entreprises que l'on ferme. Statistiques glacées, petites phrases cyniques, vagues promesses pour plus tard, solutions miracles, faits divers dramatiques... le chômage prend place dans les rubriques de l'actualité quotidienne. Au fil des ans, inexorablement, il progresse, gangrène les hommes et la société, distille l'accoutumance et le sentiment d'impuissance. L'auteur de Chronique d'une année de chômage refuse cette tentative de banalisation. À la manière d'un chroniqueur, jour après jour à la lecture des journaux, il en étudie les ressorts, les décortique et les dénonce. Un livre réquisitoire, à la fois cri de révolte et appel à la lutte, écrit par Jean-Claude Poitou, rédacteur en chef de la Vie ouvrière, l'hebdomadaire de la CGT.
Ces voyages dans la mémoire sociale contemporaine ont pour ambition de renouer les fils d'un patrimoine original, insuffisamment reconnu afin de faire fructifier au présent cet héritage. Éclairer le passé pour mieux comprendre le présent c'est aussi préparer l'avenir.
Les réflexions sur la formation sont nombreuses, mais elles sont le plus souvent partielles, conjoncturelles, liées aux dernières difficultés que rencontrent nos systèmes de formation sévèrement contestés.
Cet ouvrage tente une approche globale du problème de la formation, « le problème social de la fin du XXe siècle ».
Réussir l'insertion professionnelle des jeunes - et des adultes - est déjà un défi redoutable, qu'aucun pays européen ne maîtrise, comme les spécialistes allemands, italiens et anglais, à côté des français, en apportent le témoignage.
Partout, apparaissent trop de graves failles dans les systèmes. Outil d'insertion, la formation est aussi facteur d'exclusion. Souvent trop spécialisée, elle ne prépare pas les hommes aux mutations de demain, quand elle ne se limite pas à leur apprendre le monde d'hier. Partout, la formation des formateurs, leur nombre, leur renouvellement deviennent des problèmes aigus.
Mais la formation n'a-t-elle pas, aussi, déserté les champs éthique, culturel et spirituel, qui ont été sacrifiés à la dimension utilitaire ? L'accomplissement personnel de l'homme, la construction de son unité intérieure, son insertion dans la culture et les structures de son pays devraient, cependant, figurer parmi les buts essentiels d'une formation, qui doit chercher sans cesse à libérer les virtualités positives de chacun.
La formation, dans ses différentes dimensions et aux différents âges de la vie, fait partie des droits de la personne. Nous sommes là devant une exigence fondamentale, qui n'est que bien imparfaitement reconnue et traitée. La formation n'est-elle pas, pour nos sociétés, l'investissement prioritaire, trop souvent sacrifié à d'autres besoins plus immédiats ?
Répondre aux besoins de formation est un projet qui nécessite la mobilisation de nombreux acteurs, pas toujours conscients de l'importance de leur intervention : les enseignants bien sûr, mais aussi les familles, les médias, les associations, les syndicats, les Églises...
Faire prendre conscience des priorités, proposer des orientations, mobiliser tous ceux qui peuvent intervenir, telle était bien l'ambition des Semaines sociales en engageant cette réflexion sur « Les défis de la formation ».