Une initiation à la généalogie par l'auteur référence. Vous voulez savoir d'où vous venez, qui étaient vos ancêtres, où sont vos racines ? Vous rêvez d'avoir votre arbre généalogique ? Si la perspective d'une enquête vous séduit, ce livre est fait pour vous. Il se propose de vous aider à bien commencer, afin d'éviter erreurs et donc les découragements, de tomber dans les pièges, qui guettent tous les débutants.
Dans ce livre, je raconte mes origines, mon enfance, ma formation intellectuelle, ma rencontre avec les maîtres qui m'ont donné le goût de la recherche: Gilles Deleuze, Michel de Certeau, Louis Althusser, d'autres encore. Au-delà de l'exposé de la méthode qui m'a permis de collecter les archives nécessaires à mes travaux sur le freudisme, j'ai l'impression de témoigner pour une génération: celle qui trouva dans le structuralisme, dans cette alliance particulière de la littérature, de la linguistique, de la philosophie et du marxisme, de quoi alimenter un engagement distinct de celui de Sartre.
J'ai prolongé ce travail généalogique par un développement consacré à la genèse du troisième volume de l'histoire de la psychanalyse en France: Jacques Lacan. Esquisse d'une vie, histoire d'un système de pensée. J'y explique l'état de l'historiographie freudienne dans le monde, les difficultés posées par le traitement des archives, la crise des institutions psychanalytiques et le développement d'un courant " révisionniste " lié en partie à la question américaine de la political correctness, du culte des minorités, de l'anti-universalisme. J'y réponds aussi aux critiques qu'a inspirées cet ouvrage et aux questions toujours plus personnelles qui m'étaient posées dans les débats consacrés à la place de ce maître paradoxal dans la descendance des interprètes de la découverte de l'inconscient.
En contrepoint, ce livre propose une chronologie du freudisme depuis le 6 mai 1856, date de la naissance de Sigmund Freud, jusqu'à nos jours. On y trouve, année après année, les événements qui ont marqué l'histoire de la psychanalyse dans le monde, immergés dans l'histoire générale, politique et intellectuelle. Ces annales, qui dépouillent le freudisme de ses légendes et de ses rumeurs, forment la trame à partir de laquelle j'ai rédigé les 2500 pages de mes travaux sur la question.
Historienne, docteur ès lettres, Elisabeth Roudinesco est directeur de recherche à l'université de Paris-VII, chargée de conférences à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, vice-présidente de la Société internationale d'histoire de la psychiatrie et de la psychanalyse.
Table des matières
132. — Jean DE CAMGRAN.
I.
II. Seigneurs de Lagarde d’Oràas.
III.
133. — N... DE MONSEGUR.
I. Seigneurs de Maumusson.
II. Seigneurs de Honteras-Bétérette.
134. — Pierre DABBADIE.
135. — Adrienne DE LA PLACE-ESTIBAIRE.
136. — Jean DE LICERASSE.
Branche des seigneurs de Cescau.
137. — L’EVÊCHÉ DE LESCAR.
138. — Isaac DE LANECAUBE.
139. — Jacques DE FORTANER DE GONIER.
141. — Therese DU PLAA.
I. Seigneurs d’Escout, Escou, Herrère, Gabarn, abbés laïques de Gelos.
II. Branche de Saragosse.
III.
142. — Magdeleine DE COLBERT, marquise DE GASSION.
I. Abbés laïques et seigneurs de Goès, seigneurs de Montlaur.
II. Seigneurs du Pontet et du Coin, en Bretagne.
III. Abbés laïques et seigneurs de Goès.
IV. Seigneurs de Bergeré, de Pondoly, de Gerbais-Gendron, d’Arbus et d’autres lieux, marquis de Gassion.
V. Seigneurs de Gayon.
VI. Seigneurs d’Osserain, en Soule, et de Giliberry de Charre, en Béarn.
VII. Seigneurs de Pondoly de Jurançon, de La garde, d’Abère d’Asson, abbés laïques d’Asson.
VIII. Familles, du nom de Gassion, paraissant distinctes de la maison du maréchal.
Gassion, d’Arbus.
Gassion, d’Audaux.
Gassion, de Bruges.
Gassion, de Bugnein.
Gassion, de Cardesse.
Gassion, de Cassaber.
Gassion, de Castillon.
Gassion, de Ledeuix.
Gassion, de Méritein.
Gassion, de Navarrenx.
Gassion, de Nay.
Gassion, de Bugnein, de Cardesse et de Ledeuix, établis à Oloron.
Gassion, d’Orthez.
Gassion, de Pontacq.
Gassion, de Susmiou.
Gassion, de Paris.
Seigneurs de Garges.
143. — Jean DARRAC.
I. Seigneurs d’Arrac de Gan
II
IV. Arrac-Lescudé
V. Abbés laïques de Castèide-Cami.
VI. Arrac, dit « lo chicoy », (le petit).
VII. Arrac, dit de Cucade.
VIII. Arrac, des bordes de Gan.
IX. Arrac, dit « lo Hayton. ».
X. Arrac, dit « du Taxo. ».
XI. Arrac, dit le seigneur.
XII. Arrac de Vignes.
XIII. Arrac, de Rébénac.
XIV. Seigneurs de Casenave d’Aussevielle.
145. — Henry DE TRISTAN.
146. — Charles DE CAMPAGNE.
147. — Catherine DE NEYS.
I I .
III. Seigneurs d’Uzein, de Soumoulou et d’Aast, en Béarn, de Gardères,de Luquet, de Séron et d’Ast, en Bigorre, barons de Day.
Notice sur les demoiselles de Day, de Gardères.
IV. Seigneurs de Castillon et de La Hagède, abbés laïques de Juillac.
V. Seigneurs de Lendresse et de Mont.
148. — N... DE LA LANNE.
149. — Jacques LA CROIX.
150. — Pierre DE PINSUN-ABBADIE.
Armes des Pinsun, abbés de Denguin.
151. — Jacques DE LOUSTOURET.
152. — Isaac FOURRON.
I. Seigneurs de Lagos et de Boeil, en sa partie.
II.
III.
153. — [Jean DE] BEQUEL.
154. — Germain DE BONNECASE.
155. — Jean [DE] LANUSSE.
156. — Jean-Jacques DABBADIE.
Extrait
Connaissez-vous l'origine du nom de votre ville ou de votre village ? Saviez-vous que Lyon signifie selon les légendes colline des corbeaux ou colline de Lug, dieu celte du soleil et de la vie ? Que Paris vient du peuple des Parisii, les « matelots », qui, installés sur les deux rives de la Seine, faisaient du commerce fluvial ? Que Cambrai est un « poste militaire », Ajaccio un « endroit propice pour faire halte », Dinard une « colline aux ours » voués à un culte celtique ?
Depuis le lointain Moyen Age, les noms de nos terroirs ont tous leur histoire, insolite, drôle, émouvante, poétique. Pierre Miquel, en historien soucieux de vérité et en conteur inimitable, a répertorié plus de 2 000 noms de lieux, de villes et de villages, explique à quelle famille thématique ils appartiennent, quelle légende ou quel fait historique ils évoquent. On puise dans cet ouvrage d'extraordinaires anecdotes sur la vie quotidienne, les coutumes et les superstitions de nos régions, qui apportent à la grande Histoire de nouveaux éclairages.
C'est aussi un guide clair et complet que nous propose Pierre Miquel : grâce à un index alphabétique et deux index thématiques, chacun pourra y effectuer ses propres recherches, découvrir l'histoire de son village et de ses racines, retrouver un peu de sa véritable identité, au gré de sa curiosité et de ses voyages.
La généalogie, c'est avant tout l'histoire familiale, la connaissance des ancêtres, ceux de la première génération comme ceux de la dixième. Elle est le résultat d'un ensemble de recherches d'ordre biographique, démographique et sociologique réalisées à partir des archives manuscrites et des sources imprimées, et permet de découvrir à travers l'histoire ceux qui nous ont précédés dans l'espace-temps. Le lecteur trouvera dans ce guide une approche pragmatique permettant de réaliser la généalogie de sa famille. Il découvrira de nombreuses ressources, des trucs de recherche et plusieurs sites Internet reliés à la généalogie au Québec et ailleurs dans le monde.
Table des matières
AU LECTEUR
CAHIER
NOBLESSE D’ALBRET
ÉTAT DES GENTILSHOMMES
CONVOCATION DU BAN.
CAHIER GÉNÉRAL DES REMONTRANCES
ARMORIAL
A —
B —
C —
D —
E —
F —
G —
H —
I —
J —
L —
M —
N —
O —
P —
R —
S —
T —
U —
V —
NOTE EXPLICATIVE
II. — NOTE SUR LES ÉTATS DE BÉARN
Il nous arrivera, dans le cours de ce travail, de citer bien souvent
les États de Béarn, à l?occasion de la réception, dans l?ordre de
la noblesse, d?un grand nombre de représentants des familles
inscrites dans l?Armorial. Il n?est donc pas inutile de rappeler
l?organisation de cette assemblée provinciale. ? Les renseignements
qui suivent sont puisés, en grande partie, dans l?intéressant
ouvrage de M. Dugenne (1). Nous ajouterons quelques détails
inédits.
Les États de Béarn étaient divisés en deux grandes fractions
: la première, qu?on appelait le Grand-Corps, se composait
du clergé et de la noblesse, la seconde, du tiers-état.
Le clergé n?était représenté que par cinq membres : les évê-
ques de Lescar et d?Oloron, les abbés de Lucq, de Sauvelade
et de Larreule.
A la tête de la noblesse, étaient les seigneurs des douze gran-
(1) A Dugenne, Panorama historique et descriptif de Pau, ? Pau, Vignancour, 1847, pages 419 à 421,
465 et 466. ? Voyez aussi les Notices sur l?Intendance en Béar n, par Paul Raymond, pages 58 et
suivantes, et la Revue de Béarn, tome III, 1885, page 136.
19
des baronnies et des petites baronnies du Béarn. Venaient ensuite
les seigneurs des ruffebaronnies, qui prenaient rang immé-
diatement après les barons, les domengers ou seigneurs de terres
nobles appelées domengeadures, et les abbés-laïques, c?est-à-dire
les possesseurs de dîmes inféodées.
L?entrée aux États était attachée aux fiefs, et tout possesseur
de terre seigneuriale revêtue d?un droit d?entrée était admis,
« pourvu qu?il n?eût pas exercé d?état réputé vil depuis cinq
ans ». Au XVIIIe siècle, il y avait environ cinq cents entrées aux
Etats exploitées par leurs possesseurs.
Le tiers-état était composé des députés des villes, bourgs ou
communautés n?ayant pas de seigneur médiat, c?est-à-dire ne
relevant que du souverain. Il faut ajouter à ces députés ceux des
vallées d?Ossau, d?Aspe et de Baretous, que l?on appelait déput
és de Las Montagnes, (députés des montagnes).
Les Etats avaient à leur service un certain nombre de fonctionnaires.
D?abord, des officiers qui étaient, en dernier lieu :
deux syndics-généraux, l?un d?épée, l?autre de robe, un secré-
taire, (créé le 28 juin 1578), un trésorier et un sous-secrétaire,
(créé le 11 juin 1735), dont l?office eut deux titulaires à partir
du 19 avril 1763 jusqu?à la révolution.
Les officiers pouvaient être choisis en dehors des États. Ils jouaient
un rôle très-actif au sein de l?assemblée. Ils avaient voix consultative
et faisaient partie de droit de toutes les commissions.
Les autres fonctionnaires des États étaient : deux greffiers ou
écrivains, appelés aussi sous-secrétaires, avant 1735, et un huissier.
Comment est né notre nom ? Que signifiait-il à l'origine ? Plus qu'un guide, un passionnant voyage à travers la vie de nos ancêtres.
Notre nom fait partie de notre patrimoine le plus intime. Nous y sommes profondément attachés, et pourtant qu'en savons-nous ? Que connaissons-nous de l'origine de ce mot qui nous vient du fond des âges ? Pourquoi l'a-t-on donné à l'un de nos ancêtres et comment a-t-il pu se transmettre jusqu'à nous, au fil d'un long parcours souvent semé d'embûches ? Que signifiait-il à l'origine, dans le contexte de la région de France où il a vu le jour ? Spécialiste de généalogie et de l'étymologie des patronymes, bien connu pour ses émissions radiophoniques et télévisées sur ces sujets, Jean-Louis Beaucarnot analyse ici six mille noms de famille. Il les dissèque minutieusement et leur fait livrer mille secrets qui nous font revivre la vie de nos ancêtres. Métiers disparus, habitudes, patois, mentalités d'autrefois, mots oubliés... Avec la passion qu'on lui connaît, Jean-Louis Beaucarnot raconte la curieuse histoire de nos vieux noms de France.
Certains ont traversé les époques, d'autres semblent être spontanément apparus dans les pouponnières. Courants ou inusités, de souche latine, biblique ou américaine, les prénoms féminins d'ici témoignent des nombreuses influences qui ont marqué le Québec. Ils ont nourri la toponymie, donné à chaque génération un visage unique et, parfois, marqué l'imaginaire collectif. Aurore, Donalda, Céline, Pauline: plusieurs prénoms portent avec eux un pan d'histoire. Demain, laquelle de Jade, Mégane ou Océane se taillera une place parmi les «grands noms» québécois? Dans cet ouvrage, découvrez 700 dénominations féminines, leur origine, leur âge d'or, leurs dérivés et les femmes remarquables qu'elles évoquent.
Nouvelle édition revue et augmentée. Dans ce guide, les auteurs nous apprennent à dresser notre arbre généalogique. Elles passent en revue les différentes sources d'information, état civil, dictionnaires généalogiques, recensements et annales, et montrent comment on peut, de façon claire et systématique, remonter jusqu'à son premier ancêtre au Canada pour ensuite reconstituer sa descendance. Ces deux recherches seront précieuses quand viendra le temps d'aborder la rédaction de l'histoire de votre famille.
Qui n'a jamais été intrigué par la signification de son nom de famille? Certains, comme Pèlerin, Larochelle et Bordeleau, semblent limpides et faciles à interpréter, mais peut-être cachent-ils quelques secrets? Vous vous nommez Saint-Jean, Lafleur ou Sansoucy, mais votre arrière-grand-père était un Coitou, un Biroleau ou un Lévesque. Comment peut-on expliquer cela? Depuis plus de dix ans, l'auteur sonde les mystères des patronymes québécois. Son livre nous dévoile les secrets fascinants de plus de dix mille noms suivis à la trace, depuis les confins du Moyen Âge jusqu'à la guerre de Sept Ans.
Comment s'appellent les Québécois d'aujourd'hui ? Comment s'appelaient nos pères et nos grands-pères ? Plongez au coeur de l'histoire des prénoms du Québec et découvrez leurs origines étymologiques et géographiques. Ce voyage dans le temps et l'espace vous révélera des secrets fascinants et vous transportera en France, en Angleterre et dans bien d'autres contrées du monde. Cet ouvrage vous renseignera sur l'âge d'or de chacun des prénoms, ainsi que sur les grands personnages qui les ont portés au fil du temps. Ainsi, les prénoms actuels comme Nicolas, Félix et Gabriel ou ceux d'hier aux consonances mystérieuses comme Herménégilde, Philéas et Télesphore n'auront plus de secrets pour vous.