Aux Antilles, l'origine de son patronyme prend un relief particulier car il est l'héritage d'un ordre social esclavagiste, où le nom était la manifestation de l'appartenance à l'un des groupes socio-ethniques composant la société de cette époque : blancs, gens de couleur libres, esclaves. Ce livre situe l'existence, l'importance, les origines ethniques et donne les significations linguistiques de certains noms de famille martiniquais d'origine africaine : prénoms, surnoms et patronymes, attribués lors de l'abolition de l'esclavage de 1848.
Cet ouvrage constitue « la suite » des Noms de famille d'origine africaine de la population martiniquaise d'ascendance servile. Il est ici question des noms non africains des affranchis et surtout de ceux que l'on a appelés les « nouveaux libres », patronymes attribués en Martinique à la faveur de l'abolition de l'esclavage de 1848. Sont proposés ainsi, pour pratiquement plus de 15 700 noms, soit une explication étymologique ou linguistique, soit une définition, un commentaire, une observation... (CD inclus).
Les armoiries de Paris semblent aujourd'hui un élément presque oublié du patrimoine historique, social et culturel de la capitale. Pourquoi et depuis quand un bateau en est-il le symbole ? Pourquoi les représentations de ce navire sont-elles si différentes, allant du petit voilier antique à l'imposant trois-mâts armé pour mener la guerre en haute mer ? Quels sont les motifs qui ont déterminé ces changements ? Quelles sont aujourd'hui les véritables armoiries de la capitale ?
De la naissance jusqu'aux formalités d'un décès, Raymond Morge, petit-fils et fils de salariés Michelin, lui même entré dans l'entreprise avant sa vingtième année, nous montre les rouages d'un univers où travailler s'écrivait en lettres capitales.
Cet ouvrage vise à apporter un complément aux ouvrages existants, mais aussi à proposer quelques idées nouvelles pour aborder cette discipline complexe.
On y trouvera des remarques sur les différentes langues sources, des rapprochements entre noms équivalents de langues voisines ainsi qu'une exploitation systématique des racines consonantiques, qui sont typiques des langues chamito-semitiques.
Cette deuxième version a été corrigée et complétée, en particulier par des noms spécifiques des départements d'outre-mer (DOM).