La maison brûle ! La crise climatique est là qui menace l'équilibre du monde. Des mouvements sociaux ont déclaré l'état d'urgence social et écologique. Mais pourquoi sommes-nous incapables d'agir en conséquence ? Comment éteindre l'incendie ? Depuis plus de vingt ans, Naomi Klein se fait l'écho incisif de la guerre économique qui prend pour cibles les individus et la planète. Elle propose ici la mise en oeuvre du plan de sauvetage : un New Deal vert.
Ce livre propose de se reconnecter avec la nature, de comprendre son langage. Car la nature a un rôle thérapeutique : le lectorat pourra gagner en bien-être et améliorer son écoute des autres. Il s'agit aussi de fournir des clés pour laisser entrer la nature dans notre quotidien, où que l'on soit, et de développer une forme de sixième sens.
Amoureux de la nature, Geoffroy Delorme n'a pas vingt ans quand il aperçoit, dans la forêt de Louviers en Normandie, un chevreuil curieux et joueur. Le jeune homme et l'animal s'apprivoisent. Geoffroy lui donne un nom, Daguet, et le chevreuil lui ouvre les portes de la forêt et du monde fascinant de ses semblables. Geoffroy s'installe parmi eux et son expérience immersive va durer sept ans. Vivre seul en forêt sans tente, ni abri, ni même un sac de couchage ou une couverture, c'est surtout apprendre à survivre. Geoffroy Delorme suit l'exemple des chevreuils.
Il adopte leurs comportements, apprend à se nourrir, à dormir et à se protéger comme eux. Il acquiert une connaissance unique de ces animaux et de leur mode de vie, il les observe, les photographie et communique avec eux. Il apprend à partager leurs joies, leurs peines et leurs peurs. Aujourd'hui, il raconte.
En 2003, le célèbre naturaliste Dave Goulson achète dans le Limousin une ferme à l'abandon entourée d'un terrain d'une douzaine d'hectares. Là, au fil des ans, il crée une prairie sauvageonne à partir de plantes vernaculaires, un refuge pour les insectes qu'il se plaît à observer et qui sont, ici comme ailleurs, en voie d'extinction. Déambulation dans ce coeur de France, son livre en ouvre l'horizon à la planète tout entière pour nous conter les extraordinaires histoires des plantes et des bêtes. Il nous rappelle aussi à notre part dans la sauvegarde de la biodiversité : il ne tient qu'à nous de garder cette planète vivante et d'éloigner le spectre d'une terre silencieuse, sans cigales, sans papillons, sans abeilles, sans oiseaux. Sans nous.
Le directeur de Greenpeace France lance un ultimatum aux politiques : le prochain quinquennat est la dernière chance d'inverser la courbe du réchauffement climatique
Au rythme actuel, la neutralité carbone n'arrivera pas en France avant 2084 ! Emmanuel Macron a pratiqué la politique du climato-cynisme tout au long de son mandat et les efforts ont été largement insuffisants. Les conséquences du réchauffement climatique sont déjà perceptibles dans notre pays : incendies répétés, vignes brûlées, récoltes perdues en raison de la sécheresse, fonte des glaciers... Si le prochain gouvernement ne lance pas urgemment les transformations nécessaires, nous entrerons en territoire inconnu. Jean-François Julliard dresse un état des lieux précis et donne des propositions concrètes pour notre pays émanant d'acteurs de terrain dans les domaines les plus décisifs : l'agriculture, le transport, le logement, l'industrie et l'énergie. Transformation de notre modèle économique, réinvention de nos modes de vie, changement de notre consommation alimentaire, les mesures à prendre avant 2030 sont urgentes et radicales. La prise de conscience des citoyens est là, il nous manque le courage politique.
"le climat change ? mais il a toujours changé !"
"le co2 ? ce n'est pas un poison !"
"les ours polaires ? ils prospèrent sur la banquise !"
"prévoir le climat ? mais on n'est même pas capable de prévoir la météo de la semaine prochaine !"
"de toutes façons, l'être humain s'est toujours adapté et s'adaptera encore !"
Qui n'a jamais entendu ou lu ces idées reçues ?
Alors que la réalité du changement climatique devient de plus en plus tangible, alors que pour les climatologues, la responsabilité humaine ne fait plus aucun doute, les climatosceptiques s'engouffrent dans la moindre formulation imprécise ou la moindre contradiction apparente et continuent à faire circuler des informations erronées, relayées jusqu'à plus soif sur les réseaux sociaux.
Acteur majeur de la recherche sur le climat en France, le CNRS considère que lutter contre cette désinformation fait partie de ses missions. Il a choisi de travailler avec le bloggeur BonPote et la graphiste Claire Marc pour offrir au lecteur cette bande dessinée, qui permet d'aborder simplement des concepts qui le sont moins.
Sous l'apparente légèreté du graphisme, cet ouvrage couvre des enjeux fondamentaux, et rend compte de ce que l'on sait vraiment sur le changement climatique, ainsi que de la façon dont ce savoir est construit. C'est ce qui fait la force de cet ouvrage.
Il faut se rendre à l'évidence : il se passe quelque chose de nouveau sous le soleil. Les majestueux processus physiques et chimiques qui organisent le système Terre, la trajectoire évolutive du vivant, la composition des sols, des eaux, tout cela porte désormais la marque des activités humaines. Des indications scientifiques, collectées par une myriade de dispositifs d'observation et de mesure répartis autour de la Terre, nous permettent d'appréhender l'ampleur du bouleversement en cours.
Pierre Charbonnier est philosophe, chargé de recherches CNRS à Sciences Po (Centre d'études européennes et de politique comparée). Il est notamment l'auteur de Abondance et liberté. Une histoire environnementale des idées politiques (La Découverte, 2020).
Alors que l'enjeu écologique devient de plus en plus pressant, la question de faire ou non des enfants passe du statut de choix intime à celui de question de société. Une enquête scientifique sur les enjeux politiques, écologiques et éthiques de la démographie mondiale.
« Nous n'avons plus le choix. La planète se réchauffe à cause de l'activité humaine. Il y a urgence à se remettre en question pour éviter le pire. Faut-il pour autant renoncer au progrès social et économique ? La décroissance sauvera-t-elle la planète ? Je suis convaincu du contraire. Les dégâts de la mondialisation sont immenses. Mais je crains encore plus les effets de la pauvreté. La prospérité en mode bas carbone est possible. De nombreuses innovations scientifiques nous montrent que l'espoir est permis. La Chine y croit et y consacre des milliards. La France aussi a tout pour réussir cette transition. Elle dispose d'une source d'énergie peu chère et quasiment décarbonée, le nucléaire. C'est aussi une grande puissance agro-sylvicole, alors que la matière issue de la photosynthèse sera celle de demain.Plutôt que de prévoir l'apocalypse et promouvoir le renoncement, je veux montrer que d'autres politiques sont possibles. Apporter des solutions de terrain, de chef d'entreprise qui s'est engagé dans une écologie positive et créatrice d'emploi.Car les entreprises doivent s'engager dans l'écologie ; elles peuvent changer le monde. »Il y a huit ans, Guillaume Poitrinal a quitté le statut envié de plus jeune patron du CAC40 pour créer une start-up qui révolutionne la construction et l'immobilier en remplaçant le béton par du bois massif. Acteur la transition écologique, il livre ses réflexions sur un débat qui peut faire basculer le monde d'un côté ou de l'autre. Un plaidoyer lucide d'un entrepreneur qui a choisi de mener de front écologie et croissance.
La montagne, sauvage, est le miroir inversé d'une société vide de sens et aseptisée. Qui n'a pas rêvé de contempler des étendues glacées à la lisière du ciel, de surprendre une meute dans l'ombre d'un sérac, de pister un cerf aux abords d'une forêt gorgée de brume ?
C'est aussi un laboratoire. Le réchauffement climatique y deux fois plus rapide que dans la plaine. Chaque jour, ses glaciers fondent et son écosystème se dérègle en silence.
Lièvre variable, Lagopède, Tétra-Lyre, renoncule des glaciers, gypaète, libellules d'altitude, Camille Belsoeur a suivi la piste de ces êtres parfois invisibles, souvent méconnus, et leur a donné une voix : ils racontent un monde en voie de disparition mais aussi un vivant avec lequel l'homme peut renouer s'il s'en donne les moyens.
Camille Belsoeur est journaliste, il collabore avec Le temps, Slate et France Info.
Le réchauffement climatique a déclenché la sixième extinction de masse, nous sommes dans l'ère de l'Anthropocène. Mais contempler la catastrophe ou chercher le coupable n'aident ni à prendre les bonnes décisions, ni à agir vraiment. Face à une avalanche de faits et de données toujours plus alarmants, n'est-il pas temps de se réaccorder à notre environnement ? En recourant à des outils et des concepts comme l'intuition, l'art, l'empathie, l'interconnectivité, ou notre héritage néandertalien, Timothy Morton nous montre comment se remettre au diapason : à notre échelle, mais aussi à celles des bactéries, de la baleine à bosse, des écosystèmes, ou de la planète. Être écologique, c'est changer de paradigme dans notre relation au monde, se libérer du déni et du désespoir. Une lecture performative aussi sérieuse que captivante. « Être écologique, c'est se reconnecter à la biosphère. » The Financial Times « Un essai idéaliste et inspirant. » The Guardian
Du modeste érable qui ombrage le parking d'une école au vénérable tilleul qui veille sur l`entrée d'une bâtisse remarquable, les arbres des villes sont constamment confrontés à de multiples pressions qui réduisent leur espérance de vie. Mobilisée par ce constat inquiétant, une communauté de spécialistes intervient pour les préserver, les soigner puis les renouveler : les arbres sont leurs patients. Parmi eux, les experts arboricoles - dont l'auteur fait partie - se rendent régulièrement à leur chevet pour évaluer leur état de santé et déceler leurs éventuelles défaillances. Ce livre met en lumière l'activité de ces praticiens, peu nombreux en France, et propose au lecteur d'aller différemment à la rencontre de ces végétaux urbains.
Technicien forestier et ingénieur écologue, David Happe s'investit depuis vingt-cinq ans en faveur de l'étude et de la protection de la biodiversité. Il s'est tout particulièrement attaché à mettre en valeur la diversité et le rôle essentiel de la flore en général et des arbres en particulier. Actuellement, il exerce comme expert arboricole indépendant.
En 2021, il a reçu le Prix de l'Arbre pour Arbres en péril, son précédent ouvrage publié aux éditions Le mot et le reste.
Les insectes sont partout. Parmi les espèces animales connues de notre planète, trois sur quatre sont des insectes.
Dans L'apocalypse des insectes, vous découvrirez que ce groupe kaléidoscopique souffre de la plus grande crise existentielle de son histoire. Quelle est la cause de l'effondrement du monde des insectes ? En quoi ce déclin alarmant est-il une menace pour nous ? Et que peut-on faire pour préserver cet empire miniature essentiel à notre vie?
Des forêts tropicales de Porto Rico devenues silencieuses aux grandes plaines de l'Oklahoma désormais sans abeilles, Olivier Milman a enquêté et questionné des chercheurs du monde entier. Il nous montre à quel point ces petites créatures sont essentielles. Elles aident à garder les rivières propres, à maintenir les populations de poissons et d'oiseaux et à disséminer les plantes et les arbres. Même les insectes les plus mal aimés, comme la blatte ou la guêpe, jouent un rôle écologique crucial, et leur disparition façonnerait profondément notre propre histoire.
Un essai sur l'avenir du nucléaire en France, à l'heure où un grand nombre de réacteurs arrivent en fin de vie : relance ou sortie ?
Les centrales nucléaires entrées massivement en service en France au cours des années 1980 arrivent tout aussi massivement en fin de course aujourd'hui. Faut-il construire de nouveaux réacteurs ? Ou bien s'appuyer exclusivement sur les énergies renouvelables pour fournir l'électricité 100 % décarbonée de demain ? Trop longtemps différée, cette décision est à présent urgente au regard des risques liés à la prolongation du nucléaire " historique " et des délais de mise en œuvre de l'une ou l'autre option. C'est devenu un sujet majeur.
Ce livre plaide pour un débat public sérieux sur l'avenir du nucléaire. Quel que soit le choix – stop ou encore ? –, il engage fortement les générations présentes et futures. Il est l'affaire de tous. Mais, pour s'approprier le débat, il faut en comprendre les termes. Ce livre expose les faits et les enjeux de manière à la fois pédagogique et précise. Il prend aussi parti.
À partir de l'examen des faits – les difficultés industrielles et financières de la filière, les risques d'accidents, les problèmes liés aux déchets, l'urgence climatique, la faisabilité technique et économique des scénarios alternatifs –, l'auteur juge une sortie progressive du nucléaire préférable à sa relance. Mais le lecteur a surtout entre les mains, exposés de façon simple et factuelle, des éléments qui l'aideront à se forger son avis sur un sujet complexe.
"2°C de plus, ce n'est pas la mer à boire ! » « L'électricité verte, ça n'existe pas. » « Si tu ne manges pas de viande, tu vas finir par tomber malade. » « Le climat change, c'est naturel ! » « L'écologie, c'est un truc de riches. » On a tous un jour ou l'autre entendu ces phrases, qui mettent en doute des réalités pourtant établies ou qui énoncent des contre-vérités.
Comment trouver les arguments justes pour y répondre ?
Ce manifeste, en prenant à bras le corps les grandes questions de l'écologie d'aujourd'hui, vous donne les clés pour mieux comprendre les enjeux environnementaux, et les mots pour répondre aux affirmations approximatives ou injustifiées. Chaque lieu commun est ainsi passé au crible d'un décryptage sans concession, souvent éclairé par la parole d'un expert.
Grâce à ce livre, vous aurez les arguments pour déconstruire les discours les plus climatosceptiques, mais aussi les affirmations à l'emporte-pièce de vos interlocuteurs parfois mal informés.L'écologie est devenue une dictature du quotidien pour certains, d'autres ne voient que cette issue alors que pour ceux-là c'est le tiraillement. Où qu'on se situe elle est là, elle interroge, dérange, agresse, rayonne, sans plus jamais nous laisser tranquille. Alors on l'apprivoise dans nos mots et la parole s'en mêle à coup d'affirmations qui tranchent comme les meilleures punch line des agences de communication. Mais « en vrai » que faut-il penser de toutes ces « vérités » balancées à l'envie dans les débats à la télé ou la radio, sur Internet et désormais dans les dîners ou devant la machine à café ? Et si c'était vrai finalement ? Eclairages.
Non, la sauvegarde de notre planète ne relève pas forcément de l'exercice d'auto-flagellation. Non, la préservation de notre espace naturel ne se réduit pas obligatoirement à une accumulation de sacrifices. Renversons plutôt la tendance et proposons une logique contraire. Oublions une fois pour toute l'impasse que nous promettent - avec une obstination qui confine à l'aveuglement - les partisans de la décroissance. Croire qu'il est possible de motiver les bonnes volontés en amputant d'emblée leur confort, leur mobilité ou leur niveau de vie est un combat perdu d'avance. Mais les solutions pour sortir de cette supposée et inéluctable fatalité existent bel et bien. La Fondation Solar Impulse en propose 1 000 qui toutes fonctionnent. Nous les avons testées et labélisées. Elles prouvent non seulement que la croissance qualitative n'est pas un leurre, mais qu'elle est, au contraire, capable de créer de la richesse et de l'emploi. Remplacer ce qui pollue par ce qui protège l'environnement, c'est ça, le marché de l'avenir. Ne soyons pas pessimistes, pas même optimistes, soyons tout simplement réalistes !
Nous ne doutons plus aujourd'hui de notre dépendance aux arbres. Mais nous ne mesurons peut-être pas assez combien nous sommes aussi dépendants de leur présence et de leur beauté. Pour le comprendre la raison ne suffit pas. Aussi, ce livre, nourri de science, de littérature et de philosophie, est tout autant une promenade contemplative qu'une expérience sensorielle. De page en page, au fil d'une nouvelle «?rêverie d'un promeneur solitaire?», Jacques Tassin jette sur l'arbre un éclairage parfois métaphysique, parfois naturaliste, toujours sensible, voué à révéler notre intimité profonde avec lui. « Je m'en serais voulu si ce livre ne proposait un regard autre sur la figure singulière de l'arbre, sur sa primauté au sein du vivant, et sur la relation profonde qui nous lie à lui. ?» J. T. Un texte d'une grande force poétique, qui saisit l'essence même de la relation qui se noue entre l'arbre et nous. Il nous invite à renforcer ce lien. Jacques Tassin, chercheur au Cirad, s'affirme comme un des penseurs actuels de l'écologie. En scientifique atypique, il promeut une écologie fondée sur notre relation sensible à l'altérité vivante. Je crois aux arbres est une suite méditative et esthétique donnée à ses deux précédents essais Penser comme un arbre et À quoi pensent les plantes??
Il n'y a pas de crise climatique. Il y a une volonté politique pour que le climat soit en crise. Telle est la thèse provocante défendue par Mark Alizart dans ce petit ouvrage brillant et intempestif. Quand des États laissent non seulement brûler leurs forêts, mais qu'ils les mettent eux-mêmes à feu ; quand ils ne se contentent pas de ne pas appliquer les accords de Paris, mais qu'ils les déchirent en public ; quand ils ne se satisfont pas de douter des scientifiques mais qu'ils les intimident, - on ne peut plus simplement dire qu'ils n'en font pas assez pour sauver la planète : manifestement, ils font tout pour qu'elle soit détruite. Car le changement climatique va créer d'innombrables perdants, mais aussi quelques gagnants - quelques individus pariant sur l'effondrement du monde comme on parie, en Bourse, sur des valeurs à la baisse. S'il s'agit de se battre contre la crise climatique, il ne suffit donc pas de le faire en changeant seulement nos comportements individuels. Il faut déjouer le complot « carbofasciste » ourdi contre l'humanité. Comment ? En commençant par penser les conditions d'une révolution dans la pensée politique de l'écologie - une révolution en faveur d'un véritable « écosocialisme ».
Ce court livre de Vincent Mignerot interroge notre rapport à l'énergie. Celle-ci reste mystérieuse à bien des égards et, surtout, son influence sur nos actions et nos choix est bien plus forte que nous ne l'imaginons. L'auteur démontre que l'étude de son influence sur nos vies souffre de lacunes méthodologiques, à l'origine d'importantes erreurs d'estimation sur ce qui est possible pour l'avenir et sur ce qui ne l'est pas. Cela conduit à faire passer pour des conclusions scientifiques des arguments qui ne le sont pas, et à laisser ainsi libre cours à des récits de croissance verte qui dissimulent intentionnellement une part de la réalité afin de la rendre plus avenante. Cette dénonciation ouvre à une réflexion sur la marge de manoeuvre dont l'humanité dispose désormais.
Vincent Mignerot est essayiste, spécialisé dans l'étude de la perception et de la singularité de l'esprit humain dans un contexte évolutif global. Il s'intéresse particulièrement à la synesthésie et à la collapsologie.
Il a fondé l'association Adrastia qui a pour but de « penser l'humanité dans un contexte de déclin global, de fin des ressources et de destruction de l'équilibre écologique vital, et d'en anticiper les conséquences sur les plans économiques, politiques, sociaux, démographiques ».
Il est difficile de croire qu'un organisme international officiel mente effrontément. C'est pourtant ce que fait le GIEC, émanation des Nations-Unies censées représenter l'intérêt de l'Humanité. Il l'a fait lorsqu'il a déclaré en 2011, dans un rapport fondateur, que l'humanité pourrait se passer des énergies fossiles en 2050, alors que toutes les projections officielles montrent que les éoliennes et les panneaux photovoltaïques ne pourront répondre au mieux à cette date qu'à 10% des besoins mondiaux et que les énergies fossiles en représenteront toujours près de 80%. Il faut dire que l'auteur de ce rapport était un écologiste allemand, "Coordinateur international de Greenpeace pour les questions climatiques" et rémunéré par l'industrie photovoltaïque. Pourtant, ce rapport a bouleversé l'économie mondiale en faisant croire qu'il serait possible de se passer à court terme du pétrole, du gaz naturel et du charbon alors que les pays pauvres ne cessent de proclamer qu'ils en ont un besoin impératif pour sortir leurs populations de la misère, comme nos pays l'ont fait autrefois. Un discours écologiste faussé empêche donc des centaines de millions de personnes d'accéder au développement. D'autres mensonges, tout aussi grossiers, concernent l'évolution de la température terrestre, la montée supposée des eaux, la survie de la faune et de la flore, etc... Ils sont mis au jour, un par un, dans ce livre. En réalité, les Nations Unies ont été prises en mains depuis trente ans par les grandes ONG écologistes, tout particulièrement par les "Verts" allemands et, malheureusement, les dirigeants français ont cédé devant les absurdités venues d'outre Rhin. Il est temps que le pays de Descartes porte à nouveau la voix de la raison face à un monde qui l'a perdue et qui désespère
Une nouvelle collection pour repenser notre relation au monde sauvage dirigée par Stéphane Durand, co-auteur et conseiller scientifique des aventures cinématographiques de Jacques Perrin. Nous sommes les enfants de l'univers mais nous l'avons oublié. Au nom de la liberté et de la raison, nous avons coupé tous les ponts qui nous liaient au monde. L'homme moderne est devenu une énigme de la nature. Pourtant, une nouvelle révolution copernicienne est en cours au coeur de notre civilisation occidentale. Partout, au cinéma, en littérature, en philosophie, émerge un nouveau regard sur nos « compagnons de planète ». En allant à la rencontre des animaux et des plantes sur leurs territoires, ces auteurs-naturalistes (scientifiques, philosophes) partent en « mission diplomatique » à la frontière du monde sauvage. François Sarano nous propose ici le récit d'une véritable aventure qui invite les lecteurs à plonger au milieu des cachalots. Écrit de manière très vivante, il fourmille d'anecdotes et permet de mieux comprendre la vie sociale du plus grand carnivore de l'océan en mettant l'accent sur ses formidables capacités physiologiques et cognitives. L'auteur révèle ainsi les secrets d'une société matriarcale à la culture beaucoup plus sophistiquée qu'Herman Melville ne pouvait supposer. Altruisme, langage, culture, réflexion, le cachalot, dont l'intelligence n'a rien à envier à celle des primates, nous interroge sur la relation possible entre l'homme et l'animal.
"L'équilibre entre l'énergie reçue et l'énergie renvoyée est rompu : il fait de plus en plus chaud. Conséquence, les forêts brûlent, la glace fond, les océans gonflent. les tempêtes se renforcent. Plus l'air est chaud plus il porte de vapeur d'eau. L'évaporation assèche les sols ici, inonde soudain là-bas..."
À travers des anecdotes, des souvenirs et le travail d'une vie, Brice Lalonde fait un constat percutant sur un mouvement politique dévoyé, « les écolos », sur les enjeux de l'écologie devenus planétaires et nous donne quelques raisons d'espérer.
Construit de chapitres courts et vifs, le livre de Brice Lalonde nous donne à réfléchir sur nos responsables et nos responsabilités.
Brice Lalonde, ancien ministre de l'Environnement, ancien ambassadeur des négociations internationales sur le climat, préside actuellement l'Académie de l'Eau et l'association Équilibre des Énergies.
Sous l'impulsion du GIEC, suivi par les ONG et les médias, les responsables politiques ont décidé que les pays développés, Europe et France en tête, devaient renoncer aux énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) d'ici 2050. Il s'agit de ne plus émettre un gramme de dioxyde de carbone (CO ) car ce gaz serait responsable d'un «dérèglement » du climat qui entraînerait un réchauffement catastrophique de la température mondiale. Le coût de ce «great reset » est estimé aux environs de cent mille milliards d'euros, soit l'équivalent d'un triplement de la dette souveraine mondiale. Accrédité par le GIEC comme expert reviewer de ses deux derniers rapports AR5 et AR6, le physicien François Gervais montre dans ce livre que cette « remise à zéro» est scientifiquement infondée, catastrophique pour l'Homme et en particulier pour les plus pauvres, et enfin nocive pour la planète. Désaccords de la Chine et de l'Inde, fragilités des modèles de simulation sur le climat, nécessité démontrée du CO pour nourrir une population qui augmente, il expose les très nombreuses et très graves contradictions que véhicule ce discours alarmiste sur le climat. Pour éviter le retour à la précarité énergétique et la hausse dramatique de la pauvreté, il est temps pour l'Occident de reprendre ses esprits, ceux de l'analyse factuelle et scientifique
Depuis trop d'années, le grave état de santé de l'Amazonie inquiète. Déforestation sauvage, incendies, élévation de la température... Autant de symptômes d'un fatal déséquilibre aux prochaines implications climatiques globales, et irrémédiables. En cause ? Une destruction systématique menée, depuis trois siècles à peine, par les sociétés occidentales. Mais celles-ci, contrairement aux idées reçues, ne menacent pas seulement la plus grande forêt tropicale du monde, mais également les Amérindiens, qui ont pourtant toujours vécu en interaction avec leur milieu naturel. Dans cet essai original d'écologie historique, Stéphen Rostain brosse un panorama complet de ces relations et des puissantes dynamiques à l'oeuvre. Il se propose, plutôt que d'en rester à un constat d'échec, de comprendre les divers usages qui ont été faits de cette nature sylvicole - du plus néfaste au plus bénéfique -, ouvrant des horizons face à la chronique habituelle d'une mort annoncée.