Sa mission : camoufler un meurtre pour protéger la famille royale.Entre Downton Abbey et Miss Marple, une série d'enquêtes royales so British !Londres, 1934.
La ville est en ébullition. Le prince George, duc de Kent et fils du roi, doit épouser la princesse Marina de Grèce. Or il est connu pour ses nombreuses frasques. La reine confie donc à Georgie une mission de la plus haute importance : introduire Marina dans la jeune élite dorée londonienne et, surtout, empêcher que les rumeurs concernant son fiancé ne parviennent jusqu'à ses oreilles.
Mais le soir de l'arrivée de Marina, Georgie découvre un cadavre dans la cour de Kensington Palace. La victime n'est autre qu'une ancienne maîtresse du prince George. De toute évidence, quelqu'un cherche à gâcher la noce...
Une nouvelle mission pour Lady Georgie : démasquer un voleur de bijoux ! Entre Downton Abbey et Miss Marple, une série d'enquêtes royales so British.
Hollywood, Los Angeles, 1934. La mère de Lady Georgie, Claire, actrice glamour et très mariée, veut se débarrasser de son époux et convoler avec un riche homme d'affaires. Direction le Nevada, pour un divorce rapide et discret. Georgie l'accompagne lors de sa traversée de l'Atlantique. Mais la croisière ne va pas s'amuser bien longtemps... Témoin d'un accident mortel à bord du paquebot, Georgie est suspectée par la police. Pour couronner le tout, un voleur de bijoux sévit sur le navire, dévalisant aristocrates anglais et starlettes de cinéma. Georgie est déterminée à le démasquer au plus vite, au risque de passer par-dessus bord.
Sa deuxième mission royale : baby-sitter une princesse bavaroise.
Londres, 1932. La reine a confié à Georgie une nouvelle mission délicate : elle doit héberger la princesse Hanneflore de Bavière et jouer les entremetteuses entre elle et le prince de Galles dans l'espoir que ce dernier se détourne enfin de son amante américaine. Mais entre la propension d'Hanni à séduire tout ce qui porte une moustache, son langage de charretier et sa fâcheuse tendance au vol à l'étalage, Georgie a déjà fort à faire. Et comme si tout cela ne suffisait pas, la princesse bavaroise se retrouve mêlée à un meurtre... Pour éviter un scandale diplomatique, Georgie va devoir remettre sa casquette de détective amateur et se résoudre à démasquer le véritable coupable.Entre Downton Abbey et The Crown, une série d'enquêtes royales so British ! " Bien plus qu'un simple roman policier, Son Espionne royale mêle avec brio amour, histoire, humour et mystère. Captivant ! " Louise Penny, auteure de Nature morte.
Entre Downton Abbey et Miss Marple, une série d'enquêtes royales so British !
Comté du Kent, Angleterre, 1934.Passer un smoking pour le dîner, utiliser une fourchette pour la viande, une autre pour le poisson... Franchement, quel intérêt à toutes ces simagrées ? C'est pourtant bien ce à quoi va devoir se plier Jack Altringham, héritier du duc d'Eynsford fraîchement débarqué d'Australie.Pour l'aider, une seule candidate, la charmante Georgie. Mais, dès son arrivée à Kingsdowne Place, dans le Kent, elle découvre que certains membres de la famille d'Eynsford se donnent beaucoup de mal pour mener la vie dure à son élève. Et quelques jours plus tard, le duc meurt poignardé.Aux yeux de tous, Jack est le suspect parfait. Sauf pour Georgie qui va tout faire pour démêler le faux du vrai entre petits secrets, rancune de classe et vengeance à froid...
Sa première mission royale : espionner le prince de Galles.
Londres, 1932. Lady Victoria Georgiana Charlotte Eugenie, fille du duc de Glen Garry et Rannoch, trente-quatrième héritière du trône britannique, est complètement fauchée depuis que son demi-frère lui a coupé les vivres. Et voilà qu'en plus ce dernier veut la marier à un prince roumain ! Georgie, qui refuse qu'on lui dicte sa vie, s'enfuit à Londres pour échapper à cette funeste promesse de mariage : elle va devoir apprendre à se débrouiller par elle-même. Mais le lendemain de son arrivée dans la capitale, la reine la convoque à Buckingham pour la charger d'une mission pour le moins insolite : espionner son fils, le prince de Galles, qui fricote avec une certaine Américaine...Entre Downton Abbey et The Crown, une série d'enquêtes royales so British ! " Bien plus qu'un simple roman policier, Son Espionne royale mêle avec brio amour, histoire, humour et mystère. Captivant ! " Louise Penny, auteure de Nature morte.
Au tournant des années 1940, la jeune Léonie Quesnel quitte son village natal de Rigaud pour aller vivre à Montréal dans l'espoir de trouver une vie meilleure et fuir le malheur. L'univers qu'elle découvre alors est à mille lieues de la réalité qu'elle connait. Hébergée à la pension Carpentier par la pétillante Mme Henriette qui veille avec bienveillance sur ses pensionnaires, Léonie rencontre l'attachante Victoria. En sa compagnie, dans cette métropole en pleine effervescence, Léonie aura-t-elle le courage de franchir la ligne entre l'amitié et l'amour? Léonie et Victoria, c'est une histoire d'amour et d'amitié où les destins de femmes hautes en couleurs se croisent.
Au printemps 1902, les sujets de dispute ne manquent pas à Saint-Paul-des-Prés. Alors que le curé Bilodeau se mêle un peu trop de la construction de la nouvelle église paroissiale, Gonzague Boisvert, toujours aussi avare et égoïste, met le feu aux poudres en érigeant un hôtel au centre du village.
De son côté, Corinne découvre les joies de la maternité, mais ne peut compter sur son mari pour la seconder. Si Laurent montre parfois les signes d'un travailleur sérieux, plus souvent qu'autrement, ce grand charmeur irresponsable et paresseux profite des fins de semaines pour dépenser ses maigres économies autour d'un verre... de trop.
Un événement tragique bousculera la vie paisible des villageois alors que Mitaines est retrouvé mort sur la terre de Laurent Boisvert. Cet épisode changera à jamais la vie de Corinne et Laurent.
Dans le Québec rural de 1901, la vie est rythmée par les saisons. Alors que fidélité, piété et entraide sont des vertus encouragées par le clergé tout-puissant, Corinne Joyal n'aurait jamais cru qu'en épousant Laurent Boisvert, elle allait faire son entrée dans une famille où l'argent et l'égoïsme sont rois. La jeune femme découvrira rapidement que le fils de Gonzague Boisvert est un grand charmeur fainéant et irresponsable.
Dans son village d'adoption, Corinne fera la rencontre de personnages attachants comme Rosaire, un adolescent orphelin, Juliette, la soeur de Laurent, et Jocelyn Jutras, un voisin toujours prêt à aider. Au fil des mois, la nouvelle mariée, volontaire et déterminée, apprendra à se défendre autant des excès de son mari que de l'avarice de son beau-père.
Quinze années se sont écoulées et Corinne, maintenant mère de cinq enfants, n'a guère vu sa situation s'améliorer. Entre un fils fugueur, un mari infidèle, ivrogne et parfois violent, et le rêve qu'elle caresse de voir sa fille aînée devenir institutrice, les épreuves se succèdent pour la femme de trente-cinq ans.En cette année 1918, la grippe espagnole sème la panique dans le village de Saint-Paul-les-Prés. De son côté, Gonzague Boisvert, maintenant un vieillard, vend son hôtel pour la plus grande joie du curé Bilodeau, toujours aussi bourru, et achète deux camions. Quand Laurent entreprend de travailler pour lui, à la voierie, Corinne hérite alors, bien malgré elle, de toutes les tâches qu'exige l'exploitation de la ferme familiale.
Résumé: 1922. Dans le petit village de Saint-Jacques-de-la-Rive, tout se sait. L'église et le magasin général sont les lieux de rencontres préférés des paroissiens, sur lesquels le curé garde la mainmise. Malgré la haine qui divise les pères de famille Ernest Veilleux et Eugène Tremblay, leurs enfants semblent inévitablement attirés les uns vers les autres... Quant à Germain Fournier, peu choyé par la nature, connaîtra-t-il enfin le bonheur auprès de Gabrielle Paré?
En ce printemps de l'année 1900, le village de Saint-Jacques-de-la-Rive se prépare paisiblement à entrer dans le prochain siècle. L'arrivée d'un nouveau vicaire, et celle, à plus grande échelle, d'un nouveau gouvernement, affecte à différents degrés l'existence des cultivateurs. Les esprits s'échauffent lorsqu'on parle des promesses du député ou du chemin qu'ont ouvert les Tremblay entre les rangs Sainte-Marie et Petit-Brûlé.
Au coeur des familles Veilleux, Hamel et Fournier, une succession de grossesses, de visites surprenantes et parfois dérangeantes ainsi que des projets de vie particuliers modulent le quotidien, bien ancré dans le terreau fertile de chaque ferme. Rose-Aimée et Elphège Turcotte ne sont pas en reste. Par chance, ils habitent dans une paroisse où règne la charité chrétienne...
A l'occasion du 100e anniversaire de la victoire de 1918, Maggie, une vie pour ne finir raconte le destin vrai d'une femme dont la vie a été bouleversée par la Première guerre mondiale. Les guerres sont propices à la naissance des grandes histoires d'amour. En période de conflit, on aime avec passion et rapidité, comme si chaque jour était le dernier. Des vies basculent au milieu des morts qui se succèdent. La société change de visage et l'Europe se dirige, sans le savoir, vers un autre désastre.
A l'occasion du centième anniversaire de la victoire de 1918, ce roman raconte le destin d'une femme dont la vie a été bouleversée par le conflit. On y retrouve l'esprit de
Downton Abbey et celui de la jeunesse d'Agatha Christie qui se porta volontaire dans les hôpitaux et dont Maggie sera une fidèle lectrice. Mais on y croise aussi les affres de la Seconde Guerre mondiale, l'ombre de la Guerre Froide et la folie consumériste qui caractérise les lendemains de conflit. Un monde jeté à terre n'a qu'une seule volonté, celle de renaître plus grand, plus beau et plus fort. Mais quand les " golden sixties " surgissent, il est trop tard pour les témoins des heures sombres. Ils incarnent des épisodes tragiques que chacun cherche à oublier.
A travers la vie, les choix et la mort de Maggie, c'est l'histoire de ces innombrables femmes du XXe siècle qui s'incarne. On les a un peu oubliées mais les femmes d'aujourd'hui leur doivent beaucoup.
Parti sur les traces de sa grand-mère et de ses origines familiales, Patrick Weber nous conduit d'Altrincham à Manchester, de Londres à Bruxelles, d'Anvers aux camps de concentration allemands.
En ce printemps 1967, les répliques acerbes du curé Savard n'intimident plus les paroissiens de Saint-Jacques-de-la-Rive. Alors que les regards sont fixés sur Montréal et son exposition universelle, les Veilleux, Fournier, Hamel et Tremblay traversent des crises qui pèseront lourd sur leur avenir. La tutelle de certains parents est contestée dans un monde où les jeunes adultes cherchent à s'émanciper, à prendre le contrôle de la ferme familiale ou encore à échapper à une grossesse honteuse.
La presqu'île de l'Arcouest, entre Paimpol et l'île de Bréhat, est un joli coin de Bretagne qui a hérité dans les années 1930 des surnoms de « Sorbonne-Plage », « Fort-la-Science » ou encore « Presqu'île atomique ». C'était en effet le repaire de professeurs de la Sorbonne et de savants qui, chaque été pendant la première moitié du xxe siècle, venaient y séjourner avec leur famille. Le reste de l'année, les membres de ce phalanstère menaient ensemble à Paris de grands combats politiques et scientifiques : dreyfusisme, pacifisme, rationalisme, anti-fascisme... et recherche atomique.
Dans les rangs de ce « groupe de l'Arcouest », rien moins que quatre prix Nobel : Marie Curie, Jean Perrin, Frédéric et Irène Joliot Curie, lesquels furent à deux doigts de prouver, juste avant le début de la Seconde Guerre mondiale, qu'une énergie formidable pouvait être extraite de l'infiniment petit pour être mise au service de l'humanité. Les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki en 1945 feront s'effondrer le rêve de ces idéalistes et sonneront la fin de la belle aventure humaniste de l'Arcouest, ainsi que celle de notre foi sans bornes en la science.
Le narrateur de cet ouvrage, qui se confond presque avec son auteur, part à l'Arcouest pour tenter de comprendre les raisons de cet échec. Quelle fut la nature exacte de l'utopie qui a couvé dans cette matrice bretonne à partir de 1900 ? Sur quels ferments idéologiques a-t-elle poussé ? Et puis à quoi donc ces universitaires et chercheurs éminents employaient-ils leurs longues vacances au bord de la mer ? Quelles traces ont-ils laissées sur ce bout de Goëlo ?
Au terme de son enquête, flâneuse et contemplative, le narrateur découvrira que la bombe d'Hiroshima était en fait une bombe à retardement, et les étés de l'Arcouest des étapes insouciantes vers une issue forcément fatale.
Née en 1912, Eva Braun grandit dans une Allemagne devenue exsangue après la Grande Guerre. En 1929, elle trouve un emploi auprès d'Heinrich Hoffmann, photographe officiel du Parti national-socialiste. Timide et introvertie, elle est alors présentée au chef du parti, un petit homme d'une politesse irréprochable qui la courtise bientôt : Adolf Hitler. Ensemble, ils vont au cinéma, à l'opéra et mangent dans les meilleurs restaurants. La belle attend impatiemment chaque rendez-vous tandis que lui est totalement dévoué à la politique.
Au moment où Hitler se lance en campagne électorale, Eva devient sa maîtresse. Débute alors un conte dans lequel l'héroïne tombe sous le charme d'un monstre.
La grande saga indochinoise en trois tomes d'Erwan Bergot ou l'histoire de quatre jeunes Français au début du xxe siècle, partis vers l'inconnu d'un pays, l'Indochine, qui va faire d'eux des aventuriers au sens épique du terme.1900. Quatre jeunes Français découvrent Sagon. Ils espéraient trouver l'aventure, ils vont se prendre de passion pour cette terre et pour ses habitants. Ils en feront leur seconde patrie, au point de vouloir y vivre, d'y fonder une famille et d'accepter de mourir pour elle. Au-delà du destin de Francis Mareuil, l'indomptable pionnier, d'Alban Saint-Réaux, l'ambitieux dandy, de Ronan Kervizic, le médecin des humbles, de Camille Tannerre, l'observateur désabusé, et de leurs descendants, c'est toute l'histoire de l'Indochine qui défile pendant plus d'un demi-siècle : les révoltes du Tonkin, l'épopée des grandes plantations, la vie foisonnante des villes Sagon, Hué, Cholon, Hanoï , la Grande Guerre, le prodigieux essor de la Cochinchine, les intrigues du Palais impérial... Avec, aussi, cet amour de deux peuples l'un pour l'autre, et son cortège de joies, de trahisons, de détresses.
«On dirait que tu t'entends ben avec la petite Hamel.
Tu devrais savoir que je me suis toujours ben entendu avec toutes les belles filles, plaisanta Jean-Paul.
C'est pour ça, je suppose, que t'es resté vieux garçon, se moqua Céline.
C'est sûr. Comment veux-tu que je choisisse?
Fais ben attention où tu mets les pieds, le beau-frère, le prévint Clément. Claudette Hamel a la réputation de se chercher sérieusement un mari. Si elle te met le grappin dessus, t'es pas sorti du bois.»
1921. Son mari décédé, Corinne se retrouve seule pour exploiter la terre familiale. Encore une fois, elle fera face à l'adversité avec le caractère qu'on lui connaît. Heureusement, Philippe et Norbert s'investissent davantage ; Madeleine, elle, réalise le rêve de sa mère en devenant institutrice alors qu'Élise est attirée par la vie au couvent.
De leur côté, Gonzague et Henri Boisvert sont toujours aussi détestables. Si le premier est de plus en plus bourru avec l'âge, le second rêve d'un bel héritage.
Il y a aussi les amours : Philippe s'entiche de la petite Cécile Melançon, tandis que Madeleine reçoit la grande demande de Léopold. Voyant les projets de ses enfants prendre forme, Corinne se sent de plus en plus seule. Les voisins célibataires sauteront-ils sur l'occasion pour se rapprocher de la jeune veuve? Corinne trouvera-t-elle enfin le bonheur tant espéré?
Un soir de juin 1929, à Saint-Étienne-de-Beauharnois, la jeune Anaïs Ladouceur est enlevée et retrouvée gravement blessée dans une cabane non loin de chez elle. D'un bonheur paisible à une tragédie innommable, l'univers de la famille Ladouceur bascule. Le long processus de guérison d'Anaïs sera ponctué par la rencontre de femmes inspirantes qui lui tendront la main. Anna Laberge, sa précieuse bienfaitrice, jouera un rôle déterminant dans l'évolution de la petite fille. L'amour inconditionnel d'un père et d'une famille soudée, malgré la douleur des deuils qu'ils partagent, accompagneront également Anaïs sur le chemin de la résilience. Une histoire d'amour, de pardon et de courage qui ne laissera personne indifférent.
Dolorès ne s'en souvient que trop bien. La Retirada et son funèbre cortège. La marche a pied jusqu'aux camps d'Argelès et de Rivesaltes. Les humiliations subies. La perte de proches... Sa fille...
Pyrénées-Orientales, de nos jours.
Il est des habitudes dont on ne peut se départir : tous les jours à 17h précises, Irène, Marina et Dolorès se retrouvent pour parler de la pluie et du beau temps. Mais le quotidien, si paisible à l'accoutumée, se verra quelque peu bouleversé par l'arrivée impromptue de Julia, la petite fille d'Irène, et par la disparition inquiétante de Dolorès. Cette dernière n'a pas donné signe de vie depuis bientôt deux jours, une éternité pour ses amies !
Qu'a-t-il bien pu arriver à la vieille femme ?
Délivrez-nous du mal expose avec une grande délicatesse la problématique de la maternité dans des situations bien différentes. On retrouve Dolorès, enceinte, et devenue mère dans un camp de réfugiés après la Retirada, Julia, en proie au doute, se demandant si elle ne doit pas avorter, et Marina, en souffrance dans son rôle de mère, à cause d'un mari alcoolique qui la rudoie. Une galerie de femmes courageuses, qui interroge sur divers aspects de la condition féminine.
1924, Saint-Jean-Port-Joli. Après la mort de Roméo Marion, c'est son fils aîné Bruno qui tient désormais l'auberge du JoliPort avec sa femme Marie-Ève. En deuil de son père, Bruno lit les mémoires que celui-ci lui a légués et se met lui-même à l'écriture. Alors que Roméo était obsédé par la question du destin de chacun, Bruno, pour sa part, se demande qui détient la vérité sur le monde qui nous entoure. Contrairement à la plupart de ses semblables, il doute que la religion soit la réponse. Cette conviction l'amène à rédiger un conte bien spécial, qui bouleverse le village en entier...
En 1945, c'est au tour de Maxime, le plus jeune fils de Bruno, de prendre le devant de la scène. Du haut de ses vingt et un ans, il éprouve le même appétit de vivre que son grand-père au même âge. Installé à Québec, il devient journaliste pour le quotidien Le Soleil. Passionné, ambitieux, Maxime s'imprègne de l'effervescence de Québec dans les années 1940, et risquera même sa vie en devenant correspondant de guerre.
"1918. Renaissance de la Pologne. Le journaliste Jack Tarnowski part à la découverte du pays de ses parents."
L'Europe célèbre la fin de la guerre. A Varsovie, le général Pilsudski proclame l'indépendance de la Pologne. Jack Tarnowski, journaliste américain d'origine polonaise, ancien combattant de l'escadrille Lafayette, part à la découverte du pays. 123 années après les partages, la Pologne est à reconstruire : à l'intérieur du pays, les divisions sont profondes et sur les frontières, les voisins, Russie bolchevique et Allemagne révolutionnaire, contestent l'existence même du pays.
Au cours de ses reportages, Jack va découvrir que la guerre n'est pas terminée en Europe. Il va rencontrer le général Pilsudski, et son premier ministre, découvrir la force et la détermination des Polonais à vivre libres, croiser les soldats perdus combattant dans les corps francs en Courlande, et les hommes de la Tchéka, la terrible police politique des nouveaux maîtres de Moscou. Il deviendra l'ami d'un patriote polonais et rencontrera l'amour. Il combattra aux côtés de ses nouveaux amis pour que la Pologne puisse exister. Et devra choisir dans quel pays construire sa vie, en Pologne ou aux Etats Unis.
1905, Saint-Jean-Port-Joli. La vie suit son cours pour Roméo Marion, son épouse Béatrice et leurs enfants. Les visiteurs sont nombreux à venir séjourner dans l'auberge tenue par Béatrice, tandis que Roméo se consacre pleinement à la sculpture. Toujours avide de nouveaux projets, il décide même d'ouvrir un musée où il représentera les grandes scènes de l'histoire canadienne. Il est également élu au sein du conseil municipal, ce qui l'amène à s'intéresser aux drames et passions qui agitent le village.
À l'aube de la cinquantaine, Roméo a enfin atteint une certaine plénitude. Renonçant à ses vieux rêves de liberté et d'aventure, il mène auprès des siens une existence routinière qui le comble. Cependant, le destin n'a pas dit son dernier mot. Petits et grands bonheurs se succèdent, mais le malheur n'est jamais tapi très loin...
1879, L'Islet. Après la mort de sa mère, le jeune Roméo Marion s'est retrouvé dans l'obligation de faire vivre ses soeurs tout comme son père - ce dernier ayant sombré dans l'alcoolisme. Le jour de ses vingt-et-un ans, Roméo prend la décision de quitter sa famille et de partir sur la route, à la recherche d'une vie meilleure.
Dans les années qui suivront, il sillonnera le Québec entre La Pocatière et Montréal, passant de village en village, de travail en travail. Il connaîtra l'amour, aura des amitiés qui changeront sa vie, et tentera même, lui qui est un simple menuisier, de gagner sa vie comme sculpteur, une passion qui l'habite de plus en plus. Malgré les inévitables coups durs qui surgiront sur son chemin, Roméo, toujours, gardera confiance en son destin.