o Le bonheur de faire.
o Le bonheur de voir clair.
o Le bonheur d'être en relation.
o Le bonheur d'être comblé.
o Le bonheur d'être en paix.
Ces 5 bonheurs sont les 5 portes qui te montrent le chemin de la vraie spiritualité. À l'aide d'un test, découvre ta porte principale : elle est la puissance qui te guide vers le bonheur. À travers des exercices et des rituels, apprivoise ces portes pour surmonter tous les défis de la vie.
Plus qu'un livre, une méthode initiatique.
"De tout temps, des maladies se sont propagées entre les humains ; elles ne sont pas pour autant vouées à dégénérer en catastrophes mondiales. Ce livre détaille ce que les gouvernements, les scientifiques, les entreprises et les citoyens peuvent faire pour contenir les inévitables foyers épidémiques avant qu'ils ne se transforment en pandémies.
C'est le moment d'agir. Le Covid-19 restera, pour toutes celles et ceux qui l'ont vécu, ancré dans les mémoires. La génération de mes parents a changé de perspective après la Seconde Guerre mondiale et, de la même manière, le Covid-19 a changé notre perspective sur le monde.
Malgré tout, nous ne sommes pas condamnés à vivre dans la crainte d'une nouvelle pandémie. Nous pouvons procurer des soins de base à tous les habitants de la planète, tout en nous préparant à intervenir face aux maladies émergentes.
Chaque chapitre de ce livre explique une à une les étapes à mettre en oeuvre pour être prêts le moment venu. L'ensemble forme une stratégie qui vise à ce que les pandémies ne soient plus une menace pour l'humanité et à ce que personne d'autre ne traverse une crise comme celle du Covid-19."
Bill Gates
Marc Dugain habite dans une maison posée sur une falaise, en Bretagne. Il vit entouré d'animaux : un lapin géant, des poules, un chat, et... deux brebis « Soay », une espèce rare.
Aux habitants qui lui demandent régulièrement d'acheter son terrain, il répond : « Et pourquoi mes moutons ne pourraient pas avoir une vue mer ? »
Il a donc adopté leur regard pour écrire son autoportrait. Ce point de vue ovin l'oblige à ne rien s'épargner, ni la férocité, ni la mise à nu. Avec ce texte inattendu, à la fois exploit littéraire et manifeste pour la nature, c'est le règne animal tout entier qui prend sa revanche sur les hommes.
Marc Dugain raconté par ses moutons : sauvagement audacieux.
« Le poisson rouge tourne dans son bocal. Il semble redécouvrir le monde à chaque tour. Les ingénieurs de Google ont réussi à calculer la durée maximale de son attention : 8 secondes. Ces mêmes ingénieurs ont évalué la durée d'attention de la génération des millenials, celle qui a grandi avec les écrans connectés : 9 secondes. Nous sommes devenus des poissons rouges, enfermés dans le bocal de nos écrans, soumis au manège de nos alertes et de nos messages instantanés.
Une étude du Journal of Social and Clinical Psychology évalue à 30 minutes le temps maximum d'exposition aux réseaux sociaux et aux écrans d'Internet au-delà duquel apparaît une menace pour la santé mentale. D'après cette étude, mon cas est désespéré, tant ma pratique quotidienne est celle d'une dépendance aux signaux qui encombrent l'écran de mon téléphone. Nous sommes tous sur le chemin de l'addiction : enfants, jeunes, adultes.
Pour ceux qui ont cru à l'utopie numérique, dont je fais partie, le temps des regrets est arrivé. Ainsi de Tim Berners Lee, « l'inventeur » du web, qui essaie de désormais de créer un contre-Internet pour annihiler sa création première. L'utopie, pourtant, était belle, qui rassemblait, en une communion identique, adeptes de Teilhard de Chardin ou libertaires californiens sous acide.
La servitude numérique est le modèle qu'ont construit les nouveaux empires, sans l'avoir prévu, mais avec une détermination implacable. Au coeur du réacteur, nul déterminisme technologique, mais un projet qui traduit la mutation d'un nouveau capitaliste : l'économie de l'attention. Il s'agit d'augmenter la productivité du temps pour en extraire encore plus de valeur. Après avoir réduit l'espace, il s'agit d'étendre le temps tout en le comprimant, et de créer un instantané infini. L'accélération générale a remplacé l'habitude par l'attention, et la satisfaction par l'addiction. Et les algorithmes sont aujourd'hui les machines-outils de cette économie...
Cette économie de l'attention détruit, peu à peu, nos repères. Notre rapport aux médias, à l'espace public, au savoir, à la vérité, à l'information, rien n'échappe à l'économie de l'attention qui préfère les réflexes à la réflexion et les passions à la raison. Les lumières philosophiques s'éteignent au profit des signaux numériques. Le marché de l'attention, c'est la société de la fatigue.
Les regrets, toutefois, ne servent à rien. Le temps du combat est arrivé, non pas pour rejeter la civilisation numérique, mais pour en transformer la nature économique et en faire un projet qui abandonne le cauchemar transhumaniste pour retrouver l'idéal humain... »B.P.
Omar, un jeune chauffeur et interprète afghan, décide de prendre la route de l'exil, laissant derrière lui son pays et son amour, Laila, sans savoir s'il pourra les retrouver un jour.
Matthieu Aikins, grand reporter, correspondant depuis 2008 du New York Times en Afghanistan, est devenu peu à peu l'ami d'Omar, son traducteur et chauffeur. Lorsque ce dernier lui annonce sa décision de rejoindre l'Europe, le journaliste décide de le suivre. Il change d'identité, détruit son passeport et se lance à ses côtés dans une odyssée parmi des millions de réfugiés prêts à s'arracher à leurs vies et leurs familles dans l'espoir d'une existence meilleure.
Nous sommes en 2016, au pic de la crise des réfugiés, et Matthieu Aikins raconte les dangers et les peurs, la traversée de pays en guerre, les passeurs, la solidarité comme la haine, la terrible situation du camp de Lesbos et de l'accueil en Europe.
Dans la pure tradition du journalisme en immersion, de Florence Aubenas ou Ted Conover, loin d'un document racoleur, l'auteur par la profondeur de son regard, son empathie et son écriture, se détache du simple reportage et nous offre une réflexion à hauteur d'hommes et de femmes, sur la condition de réfugié, les frontières, et l'éthique même de sa démarche.
Les humbles ne craignent pas l'eau est une histoire d'amitié et de courage inoubliable, un livre décisif qui explore avec précision et empathie l'un des grands défis de notre temps.
"Je connaissais Omar depuis que j'avais commencé à travailler en Afghanistan et il avait toujours rêvé de vivre en Occident,
mais ses aspirations s'étaient faites plus urgentes maintenant que son pays avait replongé dans la guerre civile et que les attentats à la bombe ensanglantaient sa ville. Les soldats américains commençaient à quitter le pays, j'essayais de partir moi aussi, essoré par sept années sur place, mais je ne pouvais pas abandonner Omar (...) Des milliers de personnes débarquaient chaque jour sur de petits bateaux. Un million de personnes allaient gagner l'Europe. Et Omar et moi en ferions partie."
Dès le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022, l'écrivaine et photographe Evgenia Belorusets a entrepris de tenir un journal, dans lequel elle raconte le quotidien des habitants de Kiev : le sifflement des bombes, le silence des rues dévastées, la sidération, l'effroi, l'incertitude. Mais la vie, aussi, qui continue vaille que vaille à travers les gestes les plus anodins - échanger quelques mots avec un voisin, s'asseoir un moment sur un banc dans un parc, attraper au vol le miracle d'un sourire, d'un rayon de soleil, d'une minute de répit.
À travers ce document exceptionnel, dans lequel dialoguent textes et photographies, Evgenia Belorusets fait acte de résistance à sa manière intime, tentant, par les seules armes de l'art et de la littérature, de nous faire prendre la mesure exacte, à hauteur d'humanité, du drame qui se joue aujourd'hui à notre porte.
Kharkhiv. Marioupol. Lougansk. Tchernihiv. Boutcha... « Je prie mes lecteurs, tous ceux qui sont auprès de nous par la pensée en ce moment, de graver dans leur mémoire ces noms de villes ukrainiennes. Ces lieux nous appartiennent à nous tous. La responsabilité de leur sécurité incombe au monde entier. »
En quelques décennies, tout a changé. La France, à l'heure des gilets jaunes, n'a plus rien à voir avec cette nation soudée par l'attachement de tous aux valeurs d'une république une et indivisible. Et lorsque l'analyste s'essaie à rendre compte de la dynamique de cette métamorphose, c'est un archipel d'îles s'ignorant les unes les autres qui se dessine sous les yeux fascinés du lecteur.
C'est que le socle de la France d'autrefois, sa matrice catho-républicaine, s'est complètement disloqué. Jérôme Fourquet envisage d'abord les conséquences culturelles et morales de cette érosion, et il remarque notamment combien notre relation au corps a changé (le développement de certaines pratiques comme le tatouage et l'incinération en témoigne) ainsi que notre rapport à l'animalité (le veganisme et la vogue des théories antispécistes en donnent la mesure). Mais, plus spectaculaire encore, l'effacement progressif de l'ancienne France sous la pression de la France nouvelle induit un effet d'" archipelisation " de la société tout entière : sécession des élites, autonomisation des catégories populaires, formation d'un réduit catholique, instauration d'une société multiculturelle de fait, dislocation des références culturelles communes.
À la lumière de ce bouleversement anthropologique, on comprend mieux la crise que traverse notre système politique : dans ce contexte de fragmentation, l'agrégation des intérêts particuliers au sein de coalition larges est tout simplement devenue impossible. En témoignent, bien sûr, l'élection présidentielle de 2017 et les suites que l'on sait...
Cette exploration inédite de la France nouvelle est fondée sur la combinaison originale de différents outils (sondages, analyse des prénoms, géographie électorale, enquête-monographie de terrain), méthode permettant de demeurer au plus près de l'expérience de celles et de ceux qui composent la société française d'aujourd'hui.
Avec de nombreuses cartes, tableaux et graphiques originaux réalisés par Sylvain Manternach, géographe et cartographe.
Jérôme Fourquet est analyste politique, expert en géographie électorale, directeur du département Opinion à l'IFOP.
« Avec mon sac, j'ai l'impression d'être une énorme tortue. [...] Une tortue oui, mais quelle tortue ! Une tortue qui a parcouru des centaines de kilomètres seule dans les bois, qui a croisé ours et orignaux, qui a lutté contre la canicule, le vent, la pluie, qui a supporté un Français de l'Ontario casse-bonbons, qui a réalisé une petite cascade plutôt réussie à la descente du mont Pointu, qui a bouffé du gruau tous les matins, et même du gruau froid dégueulasse à la fin !, qui a gravi des sommets découverts par les plus brillants géologues américains, qui a marché sur des plages secrètes le long de falaises chaotiques, qui s'est farci le Nicol-Albert avec un monstre sur le dos, qui a fait confiance à un drôle de type en décapotable, qui n'a bu que l'eau des ruisseaux en guise de grand cru, qui n'a dû pleurer qu'une ou deux fois, qui a affronté mouches noires, maringouins et brûlots, mais qui a vécu, vécu, vécu... la grande vie ! »
Jusqu'à une époque très récente, les femmes françaises ont été contraintes par des lois, des principes et des normes sociales entravant leurs ambitions, leur visibilité, leur liberté. Pourtant, loin de n'être qu'assujetties, beaucoup d'entre elles ont su imposer la prise en compte de leur magie, de leurs désirs, de leurs volontés, se taillant des espaces de liberté, voire de réelles positions de puissance parmi leurs contemporains.
Le grand historien Robert Muchembled nous emmène à la rencontre de toutes ces insoumises : des guérisseuses paysannes du XVI siècle aux féministes d'aujourd'hui, en passant par les mystiques et « possédées » du XVII, mais aussi les favorites, courtisanes ou comédiennes des XVIII et XIX siècles adulées comme des reines et ayant plus de pouvoir qu'elles. Sans oublier un grand nombre de femmes de toutes conditions qui trouvaient divers moyens de contourner les interdits érigés par les hommes. Une histoire à rebours des idées reçues.
Les villes étaient notre royaume.
Puis nous y avons croisé les bêtes. Oiseaux, papillons, renards, sangliers, hérissons et kangourous ont surgi et sont devenus citadins comme nous.
La révolution continue. Volubile mais silencieuse, Sa Majesté Chlorophylle marche sur la ville. Hôte, cuisinière et architecte, la Plante entre en scène.
Le lotus sacré de Bangkok navigue-t-il mieux sur les rivières d'asphalte ? Le haricot parisien nous préviendra-t-il à temps de la pollution de l'air ? À Tel-Aviv, les plages bruyantes rendent-elles vraiment sourdes les belles de nuit ? Les chèvres urbaines vont-elles grimper aux arbres de parking ? Et le roi des papillons mexicains fera-t-il avec la verge d'or son grand retour dans nos villes ?
Chlorophylle et ses bêtes nous instruisent. Sur le pavé, elles parlent d'architecture et de géopolitique, de mondialisation et d'ancrage local à la terre, d'inventions et d'innovations, de culture, d'histoire, d'espoir. Et d'amour.
Grâce à ces nouvelles histoires naturelles, l'architecte Nicolas Gilsoul nous entraîne dans un jubilatoire voyage au pays du Vivant. Son école buissonnière, savante et joyeuse, souligne la fragilité de notre monde et réenchante nos villes.
Chevalier de l'ordre des Arts & des Lettres, Nicolas Gilsoul est architecte, paysagiste et docteur à l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement à Paris. Professeur à l'École nationale supérieure d'architecture Paris- Malaquais, il enseigne de Zurich à Bruxelles. Lauréat de l'Académie de France à Rome, pensionnaire de la villa Médicis, il a remporté de nombreux prix d'architecture. En 2018, il publie avec Erik Orsenna Désir de villes chez Robert Laffont, dans lequel il explore entre autres les tréfonds de la ville Terrier et les cimes de la ville Canopée. En 2019, il livre sa vision d'une ville refuge, partagée et vivante dans son essai Bêtes de villes paru chez Fayard. Ses petits traités d'histoires naturelles des villes dessinent en chemin de fascinantes perspectives sur le nouveau milieu naturel de l'humanité.
Quand on est au mauvais endroit, au mauvais moment, il convient de prendre très vite les bonnes décisions. Dimanche 15 août 2021. Kaboul, la capitale de l'Afghanistan, tombe aux mains des talibans, quasiment vingt ans après qu'ils en ont été chassés par les Américains. Après l'évacuation de leur personnel, par hélicoptère pour la plupart, toutes les ambassades occidentales ferment, exceptée celle de la France. Dans l'enceinte du bâtiment, entre 300 et 400 personnes sont ainsi prises au piège. Des milliers de personnes en panique essaient d'entrer dans l'aéroport, tandis que la menace terroriste enfle. David Martinon, ambassadeur de France à Kaboul, est à la manoeuvre. Mais comment secourir le plus de gens possible ? À qui demander de l'aide ? À qui, surtout, ne rien demander ? Dans ce livre au plus près du réel, sorte de polar sans une goutte de fiction, David Martinon revient non seulement sur la débâcle de Kaboul, mais aussi sur les conditions qui l'ont permise, et sur les signes terribles qui l'annonçaient et que trop peu ont voulu voir. Une véritable leçon de géopolitique. Un hommage bouleversant à ceux qui ont pu fuir, comme à ceux qui ont dû rester.
Le 23 juin 2016, à la stupeur générale, les Britanniques choisissent de quitter l'Union européenne. Pourquoi cette rupture inédite et déjouant tous les pronostics ? Comment organiser ce divorce ? Quelle nouvelle relation bâtir entre le Royaume-Uni et l'Union ? Dès le début des discussions, Michel Barnier, négociateur en chef du Brexit, a recherché l'unité des 27 États membres et du Parlement européen.
Nous voici pour la première fois au coeur d'une négociation complexe et historique de mille six cents jours, oscillant sans cesse entre consensus et crispations, espoirs et doutes, transparence et mensonge, pour aboutir à un accord inespéré qui modifiera durablement le visage de l'Europe.
De Bruxelles à Londres, de Dublin à Nicosie, ce journal nous entraîne dans les coulisses d'un théâtre diplomatique où se joua parfois une véritable guerre des nerfs.
Un témoignage exceptionnel sur l'envers du Brexit, sur l'Europe et sur celles et ceux qui la font.
Comment « faire parler » un cheveu, une goutte de sang, un éclat de peinture, des microalgues, un morceau de dent, des larves de mouche... ? Avec passion, ils racontent, expliquent, décryptent. Ils, ce sont les scientifiques de l'IRCGN, l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. Privilège rare, les auteurs ont pu se glisser sous le microscope de ces experts de l'ombre qui, loin de l'image véhiculée par les séries télévisées, aident à identifier un corps, à accumuler des preuves et à établir le scénario d'un crime.
En nous replongeant dans le récit de grands faits divers, ils nous invitent à découvrir le pouvoir fascinant de la science dans la résolution d'enquêtes, parfois des années après.
Il y a quelque chose de pourri au royaume du bio.
Voilà pourquoi, après le constat alarmant dressé dans Vous êtes fous d'avaler ça !, son premier best-seller, et les solutions concrètes pour manger sainement apportées dans Et maintenant on mange quoi ?, Christophe Brusset part en croisade contre
les « imposteurs du bio ».
Pour répondre à l'engouement pour les produits biologiques, et surtout pour mettre la main sur cette nouvelle manne, les multinationales de l'agroalimentaire, devenues expertes en
greenwashing, ont lancé une multitude de produits supposés bios, écoresponsables, éthiques, etc. Le constat de l'auteur est édifiant : ces produits, souvent vendus avec des marges abusives, ne sont pas tous, loin s'en faut, bons pour la santé des consommateurs ou pour la planète. D'autant qu'en France un tiers des produits bios sont importés de certains pays lointains où le laxisme voire la corruption sont de véritables fléaux.
Devenu ardent détracteur de la malbouffe, Christophe Brusset, ancien trader de l'agroalimentaire, mène une enquête décapante sur ces industriels du food-business producteurs, transformateurs, distributeurs, etc.) qui continuent inlassablement de vous tromper au détriment de votre santé... et de vos finances !
« Ce n'est pas parce que la jungle de la malbouffe est repeinte en vert qu'elle est pavée de bonnes intentions ! »
De quoi est faite la vie des femmes ?
De non-dits, de récits murmurés, d'histoires qui ne se racontent pas : les journées interminables, le soin porté aux autres, les nuits d'amour et celles d'angoisse. Pour déchirer ces silences, Nadège Abadie est partie à la rencontre d'une centaine de femmes nées au début du XXe siècle. Ensemble, elles nous rappellent que c'est dans le quotidien que se joue l'essentiel, que c'est dans leurs épreuves ordinaires qu'ont émergé nos droits : notre liberté de voter, de travailler, de se vêtir comme on le désire, d'accueillir un enfant ou pas, d'aimer qui l'on choisit, de s'affranchir.
Chaque chapitre est un lieu habité par ces femmes, où se sont cristallisés le drôle et le tragique de l'existence, son bonheur et son horreur. Suzanne s'est tirée dans le ventre avec une carabine pour échapper à une grossesse ; Monique se souvient des insultes qu'elle a reçues en proposant une loi qui criminalise le viol ; Mireille voyage seule depuis qu'elle a osé demander le divorce.
Avec poésie, elles parlent des choses communes, de ce qui est, de ce que nous sommes, de ce qu'on leur doit.
« En France, les gens se divisent en deux catégories : ceux qui se plaignent et qui attendent toujours quelque chose du Président, et ceux qui veulent devenir président, comme moi (je suis un mâle alpha).
Ma candidature à l'élection présidentielle n'a qu'un but : ériger une France plus mieux, pour offrir à notre peuple le pays qu'il mérite.
Mes propositions pour la France sont simples mais d'une qualité exceptionnelle. Elles sont les pizzas napolitaines de la démocratie. Si vous les soutenez, je ne vous décevrai pas*. »
Pablo Mira
* Promesse non contractuelle
L'histoire a toujours été écrite par les vainqueurs. Il est temps de changer de point de vue.
Dans ce récit à l'ambition peu commune, Raoul Peck adopte radicalement la position des peuples conquis, vendus, déportés, tués au long des six cents années d'entreprises coloniales européennes. Il déconstruit l'histoire officielle pour tisser un texte robuste autour de l'extermination des Indiens d'Amérique, de l'esclavage des peuples d'Afrique, des colonisations et de la Shoah.
Sous le patronage de Joseph Conrad et en compagnie de Sven Lindqvist, Roxanne Dunbar-Ortiz et Michel-Rolph Trouillot, il remonte aux origines du racisme, à l'invention du "Blanc" et autres fictions qui conditionnent encore notre présent.
"Peut-être l'oeuvre documentaire la plus politiquement radicale et intellectuellement la plus stimulante jamais produite pour la télévision."
Time (au sujet de la série Exterminate All the Brutes).
« Ce livre n'est pas l'évangile d'un dieu mais le journal d'un homme de quarante ans, qui fait le bilan de son passé et regarde droit dans les yeux l'avenir, comme si c'était l'adversaire, après tant d'autres, qu'il devait affronter. »
« Lorsque je suis sur le terrain, sentir qu'on m'aime me gonfle à bloc. Mais la haine aussi m'apporte beaucoup. Quand on me fait chier, je passe à un niveau supérieur : je suis plus attentif, plus concentré, plus désireux de prouver quelque chose. Ceux qui me haïssent me rendent meilleur. C'est pour ça qu'un match de derby me donne une énergie incroyable, me remplit d'une adrénaline particulière qui me pousse à me dépasser. Mais aujourd'hui, j'ai nettement plus de sang-froid qu'autrefois, quand j'étais jeune.
C'est aussi que mes fils m'ont donné un calme et un rythme que je n'avais pas auparavant. Jusqu'à la naissance du premier, je rapportais à la maison le football et toute ma rage. Ensuite, ça a changé.
Une fois rentré chez moi, je regardais les enfants et j'oubliais tout. Ces deux-là, pour sûr qu'ils m'ont retourné. Ils sont entrés dans ma vie, et d'un coup le football a cessé d'être l'essentiel pour moi. La seule chose qui comptait, c'était qu'ils aillent bien. »
Zlatan Ibrahimovic n'a plus besoin de nous prouver sa force, ni de nous rappeler les grands succès sportifs qui ont fait de lui un champion unique au monde. Il a donc décidé de se mettre à nu, en toute franchise et honnêteté, pour nous raconter comment un dieu du ballon change et affronte les années à venir sans hypocrisie, avec la maturité et les doutes qu'il doit apprendre à accepter.
En équilibre permanent entre adrénaline et balance, son récit foisonne de confidences et d'anecdotes, où la peur trouve également sa place parmi les tourments du champion, de même que la douceur et la fragilité, des sentiments auxquels se marient la force, la détermination et le courage qui ont mené le gamin de Rosengård au sommet, d'où il nous parle maintenant d'entraîneurs et de penaltys, de vestiaires, d'adversaires et de ballons, mais aussi de bonheur, d'amitié et d'amour.
La dette est devenue un outil de gouvernement de la démocratie. Si la crise sanitaire a ouvert une brèche dans les politiques qui lui sont liées, celle-ci risque vite de se refermer. Il est donc indispensable de s'armer pour bien argumenter face à ceux qui ne rêvent que de revenir à l'austérité.
Les institutions publiques de la dette et de la monnaie (Trésor et Banque centrale) opèrent aujourd'hui comme une usine à garantie de l'industrie financière privée. Mais émettre une dette qui puisse satisfaire l'appétit des investisseurs mondiaux n'est pas sans risque pour la démocratie et s'accompagne de contreparties sociales, économiques et politiques qui sont négociées, à l'ombre de la vie politique, sur les scènes marchandes d'attestation du crédit.
Le débat public se limite à une pédagogie rudimentaire : il faut payer la facture de la pandémie et, pour rembourser la dette, consentir à des sacrifices : travailler plus, augmenter les impôts sur la consommation (et non sur la fortune), renoncer à des services publics et des droits sociaux.
Pour les pouvoirs publics, il faut " cantonner " le potentiel subversif de cette crise sans précédent. Réduite à un événement exceptionnel et exogène au capitalisme financier, la pandémie serait une parenthèse circonscrite qu'il conviendrait de refermer au plus vite sans tirer aucune leçon structurelle, avant de " retourner à la normale " d'un marché qui sert de garde-fou aux États sociaux et discipline les peuples dépensiers.
Passionnée par la grande énigme du Grêlé ayant mis en échec la brigade criminelle de Paris durant un tiers de siècle, experte ès fait divers, Patricia Tourancheau qui suit l’affaire depuis les années 90, la retrace sous ses multiples facettes à coups de documents inédits et de témoignages de première main. Victimes directes ou collatérales, frères et parents, enquêteurs de deux générations, détectives, citoyens, ayant subi ou traqué ce criminel XXL, collègues et proches qui l’ont côtoyé, ils ont accepté de lui parler. Elle en tire un récit haletant et terrifiant sur l’une des plus grandes énigmes des dernières décennies, enfin résolue avec l’identification de ce serial killer hors du commun.Sa connaissance approfondie des procès-verbaux et du déroulé des investigations lui permet de revenir sur les loupés de l’enquête et de dévoiler toutes les étapes de sa résolution. Elle détaille, pour la première fois, l’intégralité de la traque aux trousses du Grêlé, ce tueur et violeur en série, de fillettes et d’adultes, ayant sévi dans la capitale de 1986 à 1997 sans jamais être arrêté... Et pour cause, cet agresseur qui se présentait à des victimes comme un flic, l’était bel et bien. Tapi au sein de l’institution, ce gendarme de la Garde républicaine à Paris dans les années 80, devenu policier motocycliste, avait fini par se ranger dans le Sud. Mais rattrapé par son passé, François Vérove se suicide le 27 septembre 2021, à l’âge de 59 ans. Cet ouvrage raconte aussi la double personnalité de ce militaire nordiste, bon père de famille, mais redoutable pervers, notable insoupçonnable, jamais fiché, indétectable de ses collègues de la Crim’.Journaliste spécialiste de la police, du banditisme, des criminels et des faits divers depuis 35 ans, Patricia Tourancheau est l’auteure de Grégory, la machination familiale (Seuil), du Magot (Seuil), de Guy Georges, la traque (Pluriel), et d’une douzaine de documentaires. Elle a coréalisé dernièrement pour Netflix la série documentaire Grégory et le film « Les femmes et l’assassin » sur Guy Georges.
L'horreur du « califat » de Daesh au Levant entre 2014 et 2017 et son terrorisme planétaire ont été une conséquence paradoxale des « printemps arabes » de 2011. Pourtant ceux-ci avaient été célébrés dans l'enthousiasme des slogans démocratiques universels et de la « révolution 2.0 ». Comment s'est installé ce chaos, et peut-on en sortir après l'élimination militaire de l'« État islamique » ?
Gilles Kepel fait ici le point sur les fractures nouvelles qui agitent le Moyen-Orient : la prise de contrôle en Syrie d'une rébellion aux ambitions d'abord démocratiques par des islamistes, l'antagonisme croissant entre Arabie saoudite sunnite et Iran chiite, au détriment du conflit israélo-palestinien qui constituait autrefois un levier déterminant des actions militaires et diplomatiques.Pour comprendre la situation actuelle, il revient sur les cinquante dernières années qui ont fait l'histoire de cette région tourmentée : depuis la guerre d'Octobre 1973 (du « Kippour » ou du « Ramadan »), suivie de l'explosion des prix du pétrole et de la prolifération du jihad. Il montre comment « chacun essaye de sortir du chaos à sa manière » et éclaire les choix décisifs qu'auront à faire les peuples et les dirigeants de cette région - mais aussi les citoyens de l'Europe.
On entre dans le livre de Lillian Ross comme on avancerait dans le musée Grévin, par une galerie d’acteurs et d’actrices. D’un article dénonçant le maccarthysme sévissant à Hollywood dans les années 1960, à une rencontre avec Julie Andrews et Al Pacino ou une partie de tennis avec Charlie Chaplin. Mais on y croise aussi des anonymes, série de jeunes gens, ainsi qu’elle les nomme, d’un bus jaune aux ‘écrasemerdes’ de Madison Avenue. Portraits de badauds, doux dingues, de l’histoire vraie et inouïe d’un matador né à Brooklyn au portrait d’une maîtresse d’école de Central Park. Le menu se compose aussi de quelques gros poissons, Coco Chanel, Hemingway ou Fellini.
Dans cette anthologie réunissant soixante-dix ans de portraits et de reportages d’une légende du New Yorker, on décèle un sens profond de l’empathie et une écoute rare, une capacité à mêler le sérieux au trivial, l’inconnu à l’étoile sans distinction de valeur et sans déférence particulière, proche en cela d’un Gay Talese ou d’un Tom Wolfe. Parmi ses inconditionnels lecteurs, Martin Scorsese ou Wes Anderson, mais aussi J. D. Salinger qui lui écrivit un jour après la lecture de l’un de ses papiers : “C’est de la littérature, que j’aimerai toujours et n’oublierai jamais.”“Incroyablement curieuse, extrêmement courageuse, avec un sens rare de l’écoute : à travers Lillian Ross et ses mythiques reportages, nous avons la chance de nous faufiler dans l’intimité des plus grands (Chaplin, Hemingway, Truffaut, Huston).”
Wes Anderson“Pour tous ceux qui s’intéressent aux films, les articles de Lillian Ross étaient et sont toujours essentiels.”
Martin Scorsese
Vous souvenez-vous de votre dernière promenade ? La dernière fois que vous avez pris le temps de marcher, et d'observer ce qui vous entoure ?
Le sociologue Lucius Burckhardt est l'un des premiers à remarquer, dans les années 1970, que la relation à notre environnement est en pleine mutation. Son intuition alors visionnaire est plus que jamais avérée aujourd'hui, alors que les nouvelles technologies et la crise écologique bousculent notre rapport au dehors.
Avec la promenadologie, approche esthétique et sociologique de la promenade, l'auteur entend refonder notre compréhension du paysage et de l'espace urbain, afin d'en saisir la diversité et la beauté. Un livre fondateur qui prend la forme d'une expérience éthique et nous aide à affiner notre regard sur le monde que l'on habite.
Arnaud Lagardère, fils unique et héritier de Jean-Luc Lagardère, quittera bientôt le château de Presbourg, siège de la société qui porte son nom. La chute de la maison Lagardère est imminente. En deux ans, le fils a perdu le contrôle d'un empire patiemment construit par son père. Sa fin de règne paraît inéluctable.
Les temps du capitaine d'industrie Jean-Luc Lagardère, des bolides des 24 heures du Mans, des missiles Matra, des avions Airbus, des magazines internationaux et des studios de production paraissent bien loin désormais. Même Hachette, dernier joyau du groupe, s'apprête à tomber dans l'escarcelle de Vincent Bolloré et de ses héritiers.
L'histoire des Lagardère est un roman. Un roman bien français, où l'on croise Pierre Messmer, Georges Pompidou, François Mitterrand, Luis Fernandez, Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron, Francis Bouygues, Bernard Tapie, Nagui, Jean-Marie Messier, Barack Obama, Vincent Bolloré ou encore Bernard Arnault... Un roman qui vire à la telenovela lorsque deux mannequins, la Brésilienne Elizabeth Pimenta Lucas et la Belge Jade Foret, entrent dans la vie de Jean-Luc et Arnaud Lagardère, ou au polar quand Vincent Bolloré et Bernard Arnault tentent de se partager les restes de l'empire industriel. Cette histoire, depuis ses premières heures jusqu'à sa chute, se dévoile ici pour la première fois.
Olivier Ubertalli est journaliste au magazine Le Point. Ancien professeur de journalisme à l'Institut français de presse, il a été pendant dix ans correspondant en Amérique latine du Point, des Echos, de Ouest-France, du Soir, de BFMTV et d'Europe 1.