Les bombes larguées par les Autrichiens sifflent sur les cimes de la Carnie, dans le Frioul italien. Mille mètres plus bas, les femmes les entendent et prient pour que leurs hommes soient épargnés. Agata prie aussi. Elle qui a abandonné ses études pour s'occuper de son père malade, elle qui a une maison remplie de livres qu'elle n'a plus le temps de lire depuis que la Grande Guerre a fait d'elle « une porteuse ».Chaque matin, à l'aube, Agata court vers les entrepôts militaires de la vallée, remplit sa hotte de vingt, trente, parfois quarante kilos de nourriture et de munitions et se lance à l'assaut de la montagne. Elle marche des heures dans la neige pour atteindre les lignes de front où sont retranchés les militaires qui tentent de repousser les assauts des Autrichiens. Un voyage épuisant et dangereux qu'elle entreprend avec ses amies du village. Ensemble, les porteuses chantent pour se donner du courage, parlent pour couvrir le bruit des armes, et quand elles redescendent, leurs hottes sont vides mais leurs mains tiennent les brancards des blessés à soigner ou des morts à enterrer.
Avec Fleur de Roche, Ilaria Tuti célèbre le courage, le sacrifice des femmes, et le rôle qu'elles ont joué - et qu'elles continuent de jouer - dans la guerre.
Un extraordinaire récit de courage, d'amour et de résilience.
Traduit de l'italien par Johan-Frederik El-Guedj
Comme souvent dans les récits de David Grann, un homme est dévoré par son idéal.
Ce personnage d'un autre temps sorti tout droit d'un film de Werner Herzog, se nomme Henry Worsley. The White Darkness raconte son extraordinaire histoire. Celle d'un militaire britannique fasciné par l'exemple d'Ernest Shackleton (1874-1922) et par ses expéditions polaires ; un homme excentrique, généreux, d'une volonté exceptionnelle, qui réussira ce que Shackleton avait raté un siècle plus tôt : relier à pied une extrémité du continent à l'autre. Une fois à la retraite, il tentera d'aller encore plus loin en traversant l'Antarctique seul, sans assistance.
Il abandonne tout près du but, dans un état de santé tel qu'il meurt quelques heures après son sauvetage. Édifiant destin d'un homme perdu par une quête d'impossible, qui n'est pas sans rappeler Percy Fawcett, autre explorateur guidé par une obsession, dont David Grann avait conté l'histoire dans La Cité perdue de Z.
"Tout le monde a son Antarctique", a écrit Thomas Pynchon, rien n'est moins vrai dans ce récit magnifique qu'on ne peut lâcher avant de l'avoir accompagné à son terme.
L'obscurité mène au néant, la clarté, à la justice. Le nouveau roman d'Ilaria Tuti, la révélation du polar italien.
Atteinte d'une maladie rare et condamnée à l'obscurité, Chiara, huit ans, fait des rêves aussi étranges qu'effrayants : dans la forêt qui jouxte sa maison, elle voit un arbre couvert de mystérieuses inscriptions au pied duquel repose un coeur d'enfant.Chiara est convaincue que son rêve fait écho à des événements réels. Terrifiés, ses parents contactent la police, lançant la commissaire Battiglia sur les traces d'un passé tourmenté.Dans cette région d'Italie où la terre est brûlante, seuls peuvent enquêter ceux qui survivent à la lumière de la nuit..." Une écriture d'une grande force visuelle et sensorielle. " La Stampa
Enfant de la diaspora chinoise, Tash Aw explore dans ce court récit intime le labyrinthe de ses origines. L'arrivée en Malaisie de
ses grands-parents se mêle à ses propres souvenirs, où se croisent des adolescents au destin conditionné par leur classe et leur réussite scolaire, un homme glissant d'une langue à l'autre dans la froideur d'un aéroport, un père qui se confie à demi-mots un après-midi à Kuala Lumpur.
Par-delà les silences de sa famille sur ces histoires d'hommes et de femmes ayant fui la guerre et la misère en Chine au début du XXe siècle, Tash Aw interroge son identité et son passé. Il se fait la voix de tous ceux qui, comme lui, sont pris entre les contradictions de l'Asie et le choc culturel avec le monde occidental.
Traduit de l'anglais par Johan-Frédérik Hel Guedj
« Le but du Parti communiste chinois n'a jamais été de rejoindre la sphère démocratique, mais bien de lui résister, puis de la vaincre. »
Depuis la mort de Mao, en 1976, la Chine a connu une ascension économique fulgurante. Contrairement à ce que les observateurs occidentaux ont pu croire, ce « miracle » ne s'est pas accompagné d'une démocratisation politique. De manière implacable, le Parti n'a cessé de s'enrichir et d'enraciner sa dictature, assurant le contrôle de ses populations et mettant au point l'un des systèmes de surveillance de masse les plus sophistiqués au monde. En se fondant sur des centaines de documents d'archives inédits procès-verbaux secrets des réunions du Parti, archives locales ou rapports bancaires confidentiels , Frank Diktter analyse les politiques d'importations de technologies, la répression brutale des élans de liberté marqués par les événements de la place Tian'anmen en 1989, le profit que la Chine tire de la crise financière mondiale de 2008 ou encore ses stratégies bellicistes sur la scène internationale.
Nous emmenant au coeur des villages les plus reculés comme dans les spectaculaires métropoles industrielles et commerciales, Frank Diktter raconte une histoire faite d'intrigues politiques et de purges anti-corruption pour dévoiler les ambitions économiques, diplomatiques et militaires du géant asiatique.
Laffrontement entre les Républicains et les Démocrates est de plus en plus violent.
39 % des Républicains sont favorables au recours à la violence pour atteindre leurs objectifs politiques.
300 fusillades de masse sont anticipées aux USA en 2022, un nombre multiplié par 80 depuis les années 1980.
46 % des Américains pensent quune future guerre civile est probable (American Enterprise Institute).
Stephen Marche a imaginé cinq scénarios plausibles, écrits comme des nouvelles, qui sont susceptibles de provoquer létincelle dun chaos national. Dune dispute explosive où des manifestants locaux exaspérés par un shérif cynique se battent contre les bureaucrates des troupes envoyées par le gouvernement fédéral pour sauver un vieux pont, aux conséquences vertigineuses dun violent ouragan qui sabat sur New York, cinq événements qui dérapent sont romancés par Stephen Marche et sont suivis par une analyse précise de leurs impacts.
Stephen Marche a interviewé plus de 200 spécialistes, militaires, officiers de police, agents secrets, politiciens, historiens, experts agricoles écologistes. Il a interrogé aussi ceux qui, au cur de lÉtat, sont chargés dimaginer les plans de bataille en cas de guerre civile.
Un document qui se lit comme un roman et qui nous interroge avec une grande lucidité sur lavenir de la démocratie américaine.
Lisa souffrait de boulimie, d'alcoolisme, de tabagisme et de surendettement. Un jour, tout a changé : en modifiant une pièce du puzzle de son existence, elle est sortie du cercle vicieux de ses habitudes toxiques.
Comment l'entreprise Starbucks est-elle devenue un mastodonte générant plus de 10 millions de dollars de chiffre d'affaires par an ? En changeant une habitude de management.
L'habitude est le pilote automatique de notre cerveau.
S'appuyant sur les dernières recherches en psychologie et en neurosciences, Charles Duhigg en dévoile le fonctionnement et révèle ce principe élémentaire : si notre vie est faite d' « habitudes clés » qui régissent nos conduites à notre insu, il suffit d'en modifier une pour créer un cercle vertueux. En changeant de clés, vous ouvrirez des portes insoupçonnées !
Londres, terminal 2 de l'aéroport d'Heathrow.
Le vol est dans une heure. Il lève les yeux vers le panneau d'affichage pour repérer son comptoir d'enregistrement...
Arrivé devant, il tend son passeport bordeaux à l'employée, ce passeport tant espéré, bénédiction, prière, qui peut sauver une vie, la créer, mais aussi l'ôter... Sans lequel il n'a aucun véritable foyer.
Rongé par une longue dépression, Michael a décidé de tout quitter : sa prometteuse carrière d'enseignant, sa petite amie "intermittente", ses copains fidèles. À Londres où il a pourtant grandi, il ne se sent pas chez lui. Réfugié du Congo encore enfant, il n'a trouvé sa vraie place nulle part.
Alors il s'envole, vers San Francisco, une ville choisie au hasard, où il ne connaît personne. Il a en poche toutes ses économies - 9 021 livres - et a résolu de se suicider quand il les aura dépensées. Mais s'il existait un nouveau commencement au-delà de l'ultime solitude, une forme d'espoir au bout du bout du désespoir ?
" Les tueurs voient l'enfer que nous avons sous nos pieds, tandis que nous, nous ne voyons que les fleurs... "
Dans les montagnes sauvages du Frioul, en Italie, le commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, la langue acérée et le coeur tendre, est appelée sur les lieux d'un crime pour le moins singulier : un homme a été retrouvé mort, les yeux arrachés. À côté de lui, un épouvantail fabriqué avec du cuivre, de la corde, des branchages... et ses vêtements ensanglantés. Pour Teresa, spécialiste du profilage, cela ne fait aucun doute : le tueur frappera à nouveau. Elle va devoir rassembler toute son énergie et s'en remettre à son expérience pour traquer cette bête humaine qui rôde dans les bois. Si tant est que sa mémoire ne commence pas à lui faire défaut...
Une enquête à hauts risques pour la commissaire Teresa Battaglia. Incarcéré depuis vingt-sept ans, le tueur en série Giacomo Mainardi demande à voir la commissaire Teresa Battaglia. Il a des informations capitales à lui communiquer sur une enquête en cours.
Affaiblie par sa maladie d'Alzheimer qui ne cesse de progresser, Teresa suit les indications données par Giacomo. C'est dans la basilique d'Aquilée qu'elle poursuit son enquête au coeur des ruines. Là, le secret qui la lie à ce tueur risque d'éclater au grand jour. Le temps presse ; bientôt Teresa oubliera tout jusqu'à s'oublier elle-même...
" L'Italie tient enfin sa reine du thriller ! " Sandrone Dazieri" Ilaria Tuti mêle habilement émotion et suspense. " Elle
" Le temps cache toujours un secret. Il camoufle même les crimes. "
Derrière la beauté bouleversante de la Nymphe endormie se cache l'horreur : au lieu de peinture, l'artiste a peint le tableau avec du sang. Voilà ce qui lance le commissaire Teresa Battaglia sur la piste d'un meurtre commis soixante-dix ans plus tôt, dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale. Une enquête où il n'y a ni corps ni scène de crime, ni suspect ni témoin. Rien qu'une trace génétique que Teresa remonte jusqu'à une vallée isolée et mystérieuse du nord de l'Italie : le Val Resia. Après avoir marché sur le toit de l'enfer, Teresa doit percer le secret du sommeil de la Nymphe.Vous n'oublierez jamais Teresa Battaglia. Mais il est possible qu'elle vous oublie... " À travers le mystère de la mort, c'est la vie qu'Ilaria Tuti raconte. " Vanity Fair, à propos de Sur le toit de l'enfer.
Une vision renouvelée des conquistadors et de leur épopée qui a changé le monde.
Les conquistadors, premiers explorateurs et colonisateurs de l'Amérique latine, sont devenus un sujet de légende et de cauchemars. À leur époque, ils ont été glorifiés en aventurier héroïques, propageant la culture chrétienne et contribuant à bâtir un empire comme le monde n'en avait encore jamais vu, pour le compte de l'empereur Charles Quint et de ses successeurs.
Aujourd'hui, à l'inverse, ils sont devenus l'emblème de la cruauté et de l'exploitation. Ces hommes, parmi les premiers génocidaires, ont décimé les civilisations pluriséculaires des Aztèques et des Incas et commis des atrocités sans nom dans leur quête d'or et de gloire.
Avec
LesConquistadors, l'historien mexicain Fernando Cervantes taille dans les couches sédimentées par le temps du mythe et de la fiction, démêle des idées reçues devenues des pseudo-vérités et immerge le lecteur dans le monde de l'impérialisme du Moyen Âge tardif.
Une ingénieuse construction binaire rythme le livre, où les chapitres narratifs de cette épopée, depuis l'expédition fameuse de Christophe Colomb jusqu'aux dernières conquêtes des années 1540, alternent avec des chapitres de réflexion. Fort d'une immense quantité de sources -journaux, lettres, chroniques, pamphlets, traités, etc. -, Cervantes nous éclaire sur les idées qui animèrent ces explorateurs et leurs monarques commanditaires et redéfinit l'histoire de la conquête du Nouveau Monde.
Une synthèse exceptionnelle, sur le fond comme par la forme, qui s'impose comme un futur classique.
Traduit de l'anglais par Johan-Frédérik Hel Guedj
"Cervantes reconstitue avec talent une histoire complexe, pleines de nuances dérangeantes, qui réduit à néant le récit simpliste de conquistadors brutaux soumettant d'innocents indigènes. L'ampleur des recherches de ce livre est stupéfiante, mais les facultés d'analyse que Cervantes appliquent à ses propres découvertes sont encore plus impressionnantes. [...] l'auteur réussit à formuler des argumentations ardues dans une langue d'une merveilleuse simplicité. En plus, et ce qui ne gâte rien, il sait raconter une histoire."
The Times
Contrairement aux histoires imaginées par Arthur Conan Doyle, les douze enquêtes racontées par David Grann sont bien réelles. Que l'auteur se penche sur l'infiltration d'un gang de détenus dans le système carcéral américain ou la traque de l'un des grands imposteurs du XXe siècle, affabulateur caméléon aux multiples identités, qu'il retrace la folle cavale d'un vieux braqueur de banque, le démantèlement d'un empire mafieux dans une cité de l'Ohio surnommé "Crimetown", ou encore la disparition dans des circonstances mystérieuses d'un fanatique de Sherlock Holmes, ce recueil rassemble les meilleures enquêtes criminelles de David Grann. Il y endosse tour à tour et avec une virtuosité sans égale les habits de l'historien, du détective ou de l'auteur de romans policiers, jusqu'à effacer, en bon prestidigitateur, la frontière qui pourrait séparer la fiction de la réalité. De sorte qu'à la fin, subjugué par ses contes de meurtres, de folie et d'obsession, on serait tenté de s'écrier : "Élémentaire mon cher Grann !"
« Un livre capable de fondamentalement changer notre esprit. »
Kirkus
Nous avons tous des conversations quotidiennes avec nous-mêmes. Avec cette petite voix dans notre tête. Pour certains, elle est encourageante et agit comme une coach. Mais pour un grand nombre, elle s'avère culpabilisante.
Dans À l'écoute de ma voix, Ethan Kross, émérite psychologue américain, décortique ces conversations intérieures. Mêlant recherches comportementales et neurologiques inédites à de nombreux cas concrets, Kross nous dévoile comment ces échanges avec notre petite voix dessinent notre vie, notre travail et nos relations, mais peuvent aussi freiner beaucoup de choses au quotidien. La bonne nouvelle: l'auteur nous révèle que nous avons en nous tous les outils nécessaires pour transformer notre voix en une alliée capable de booster toute notre existence.
Passionnant et novateur, À l'écoute de ma voix est un ouvrage de développement
personnel riche et dynamique qui aborde un sujet très peu
exploré, alors qu'il touche chaque être humain !
De 1939 à 1945, le Vatican joua un rôle essentiel dans la lutte contre le IIIe Reich. Pie XII a été accusé après la guerre d'être
resté silencieux face aux crimes nazis mais Mark Riebling raconte aujourd'hui une partie de l'histoire qui n'avait jamais été révélée. Car le jour où le pape choisit de ne plus prononcer publiquement le mot « juif » fut aussi celui où il décida d'aider à assassiner Hitler.
Pour protéger les catholiques d'Allemagne, Pie XII ne dévoile pas son jeu. Tandis qu'il envoie des cartes d'anniversaire à Hitler, il apporte son soutien à la Résistance intérieure allemande : des jésuites volent des plans militaires à Berlin, plusieurs tentatives d'assassinat du Führer s'organisent et le pape relaie des missives secrètes et des enregistrements clandestins aux Alliés. Pendant toute la guerre, le Saint- Siège se transforme en une agence d'espionnage, dont l'avocat bavarois Josef Müller est la figure héroïque.
Après dix ans de recherche et grâce à de nombreux documents inédits, Mark Riebling nous emmène au coeur des cryptes du Vatican pour nous faire découvrir les coulisses de la guerre secrète que Pie XII mena contre Hitler.
La première grande synthèse sur l'Empire des Habsbourg, par un des meilleurs historiens européens.
En se livrant à un véritable réexamen d'ensemble, Pieter Judson montre pourquoi et comment l'empire des Habsbourg a pesé d'un tel poids, et sur une si longue période, du XVIe au XXe siècle, dans l'existence de millions d'Européens du centre du continent. Au-delà des divisions linguistiques, religieuses, régionales et historiques, des femmes et des hommes, citoyens ordinaires, ont tous éprouvé un attachement commun à " leur empire", tandis que des administrateurs, des soldats, des politiques et des universitaires élaboraient des solutions inventives aux défis de la gouvernance du deuxième État d'Europe. Au cours des décennies antérieures et postérieures à sa dissolution, certains observateurs ont pu dénigrer l'Empire des Habsbourg, y voyant un patchwork dysfonctionnel de groupes ethniques hostiles les uns envers les autres et une sorte de vestige impérial, une relique anachronique. Judson passe au crible leurs motivations et explique à quel point ces critiques d'arrière-garde se sont trompés.
En rejetant cette conception qui réduisait l'empire à une série de chroniques fragmentaires de nations en devenir, cette révision audacieuse se penche sur les institutions communes qui ont réussi à combler ces différences et ces distances en apportant de la stabilité et du sens à cet empire tentaculaire. En soutenant la création de nouvelles écoles, de palais de justice, et de chemins de fer, ainsi que les progrès scientifiques et artistiques, les monarques de la dynastie ds Habsbourg ont cherché à ancrer leur autorité dans les cultures et les économies d'Europe centrale. La hausse du niveau de vie dans l'ensemble de l'empire a renforcé la légitimité du régime, les citoyens apprenant à utiliser les mécanismes administratifs en vigueur à leur avantage, au plan local. Les nationalistes ont pu développer des conceptions originales à partir de leurs différences culturelles dans le contexte des institutions impériales, mais tous ont revendiqué l'État des Habsbourg comme leur maison commune.
Les alternatives adoptées pour gouverner un territoire mosaïque -; ainsi que les problèmes insolubles qu'il n'a pu résoudre -; ont laissé une empreinte durable sur ses États successeurs en Europe centrale. Ses leçons n'en restent pas moins importantes aujourd'hui à l'heure de la construction européenne.
" Avec
L'Empire des Habsbourg, Judson tente une grande histoire unifiée de l'Autriche-Hongrie, destinée à notre époque. Après la lecture de ce livre, l'histoire des Habsbourg n'est plus la même." Natasha Wheatley,
London Review of Books "Indispensable dans toute bibliothèque digne de ce nom." Simon Heffer,
The Daily Telegraph " cet ouvrage doit être vivement recommandé à quiconque s'intéresse à l'histoire européenne moderne. " Tim Blanning,
The Wall Street Journal
Aljaz Cosini, guide de rivière, se noie sous les yeux du groupe de clients qu'il était censé encadrer sur un parcours de rafting, en plein coeur de la Tasmanie. À mesure qu'il sombre vers le fond et juste avant que son cerveau ne s'éteigne tout à fait, les souvenirs remontent à la surface, comme autant de visions terribles et merveilleuses. Ce roman puissant, considéré comme un classique de la littérature australienne, est le premier de Richard Flanagan (Man Booker Prize 2014 pour La Route étroite pour le Nord lointain).
À Edgecombe Saint Mary, une tasse de thé délicatement infusé est un rituel auquel, à l'heure dite, le major Ernest Pettigrew ne saurait déroger. Désormais veuf, ce parfait gentleman retraité du Royal Sussex a pour seule compagnie ses livres, ses chers Kipling, et quelques amis du club de golf - tous occupés à fuir leurs dames patronnesses. Et ce n'est guère son fils, dévoré par l'ambition et les jeux de pouvoir de la City, qui saurait être le complice de ses vieux jours. Quand l'amour se présente soudain à lui sous les traits de la douce Madame Ali - l'épicière d'origine pakistanaise et de confession musulmane -, la communauté villageoise s'émeut, l'équilibre familial vacille. Le major, si respectueux des traditions, saura-t-il mener sa dernière conquête contre les convenances, la vox populi et... lui-même ? Helen Simonson nous plonge avec délice dans un univers so british de campagne anglaise, de folklore et d'imaginaire colonial, et le confronte aux questions de notre temps. Sous sa plume alerte, on se laisse envoûter par la romance et les charmes éternels du royaume de Sa Gracieuse Majesté. " Un roman drôle, acéré et délicieux. " New York Times " Le lecteur finit vraiment par tomber amoureux du major Pettigrew. " Los Angeles Times
Dix ans de mariage, quatre enfants. Elle pensait connaître son mari mieux que personne. Elle avait tort. Malgré un travail passionnant qui l'empêche de passer du temps avec ses enfants et un prêt immobilier exorbitant, Vivian Miller est comblée par sa vie de famille : quelles que soient les difficultés, elle sait qu'elle peut toujours compter sur Matt, son mari, pour l'épauler. En tant qu'analyste du contre-renseignement à la CIA, division Russie, Vivian a la lourde tâche de débusquer des agents dormants infiltrés sur le territoire américain. Un jour, elle tombe sur un dossier compromettant son époux. Toutes ses certitudes sont ébranlées, sa vie devient mensonge. Elle devra faire un choix impossible : défendre son pays... ou sa famille. " Vous ne lâcherez plus ce livre ! " Shari Lapena, auteure du Couple d'à côté. " Résolument moderne et absolument saisissant. " Terry Hayes, auteur de Je suis Pilgrim. " Extraordinaire ! " John Grisham
Le juge Raymond Fawcett et sa secrétaire sont retrouvés assassinés dans la maison de campagne du juge. Il n'y a pas de trace de lutte, pas d'empreintes, pas un seul témoin. Rien. Au bout de quelques mois, l'enquête n'a pas progressé d'un pouce et le FBI est sur les dents. Puis un détenu du nom de Malcolm Bannister fait son entrée en scène. Ancien avocat, Malcolm a été condamné pour un crime qu'il n'a pas commis. Mais il lui reste une carte à jouer pour changer son destin. Une carte qui requiert de l'audace, du sang-froid et deux complices aux nerfs d'acier. Car il connaît l'identité du meurtrier, et il connaît son mobile. Jouant au chat et à la souris avec les agents fédéraux, Malcolm concocte un scénario parfaitement machiavélique pour se retrouver libre et riche.
Des miaulements écrits aux pattes de chats tamponnées sur papier à en-tête, des siamois aux chats angora, du chat de gouttière à l'aristochat, d'une lettre d'Elizabeth Taylor à son félin disparu, de Charles Dickens à Anne Frank, de T. S. Eliot ou Raymond Chandler à John Cheever, de Rachel Carson à Jack Lemmon et tant d'autres, ce sont toutes les vies (plus de neuf c'est promis) ici rassemblées par Shaun Usher.
Au bonheur des lettres : Chats réunit des missives poignantes et amusantes, inspirantes et tragiques, où toujours les matous ronronnent, car c'est bien connu, tout le monde veut devenir un cat !
La rivalité franco-britannique (1916-1948), matrice des conflits au Moyen-Orient.Comment la France et la Grande-Bretagne se sont-elles partagé le Moyen-Orient ?
À travers une analyse novatrice, James Barr montre que de 1916, date des accords Sykes-Picot, à 1948, tout a été mis en place pour dynamiter la région : la Syrie à feu et à sang, la montée des extrêmes terroristes, le statut de Jérusalem et la maîtrise du canal de Suez.
Revenant sur le duel aussi venimeux que mal connu entre Londres et Paris, ce récit écrit d'une plume fluide s'attache aux protagonistes du conflit - politiques, diplomates, espions et soldats - et éclaire les problématiques passées et actuelles du Moyen-Orient.
" Un découpage des frontières à l'origine des conflits actuels. Le livre est tout simplement passionnant ! "
L'Obs
La première histoire intégrale de la Seconde Guerre mondiale sous l'angle maritime, par l'un des meilleurs spécialistes américains : une saga aussi vaste que les océans.Sur la Seconde Guerre mondiale ont été écrits des milliers voire des centaines de milliers d'ouvrages, dans des dizaines de langues. Nombre d'entre eux traitent certes des dimensions maritimes du conflit, de la place qu'ont occupée la Royal Navy, la Kriegsmarine et la marine des États-Unis, du rôle des diverses marines sur tel théâtre d'opérations ou au cours de telle bataille, tout particulièrement en Méditerranée et dans le Pacifique, mais aucun avant celui-ci n'avait évalué l'impact des forces maritimes de l'ensemble des nations belligérantes sur le cours du conflit dans sa globalité, et même sur son issue. Pourtant, il n'y eut pas une guerre dans l'Atlantique et une autre dans le Pacifique, une troisième en Méditerranée et une autre encore dans l'Océan Indien ou en mer du Nord. Dresser la chronique de ce conflit en blocs géographiques distincts permettrait sans doute de simplifier les choses, mais ce n'est pas ainsi que la guerre s'est déroulée ou que les principaux responsables ont eu à la conduire. Les pertes de navires durant la bataille de l'Atlantique affectèrent en effet la disponibilité des unités de transports de troupe pour celle de Guadalcanal ; les convois en direction de l'île de Malte assiégée, en Méditerranée, privaient ceux de l'Atlantique d'une partie de leurs escortes ; la poursuite du cuirassé
Bismarck imposa de ponctionner des forces basées en Islande, à Gibraltar et en Grande-Bretagne. La trame chronologique et spécifiquement navale choisie par Craig L. Symonds permet de mettre en lumière à quel point les événements maritimes ont tracé et orienté en profondeur le cours de cette guerre.
Du traité naval germano-britannique de 1935 à la signature de l'Acte de capitulation japonais signé sur le USS
Missouri en septembre 1945, en passant par la bataille de l'Atlantique où se distinguèrent les
U-Boote allemands, celle de Méditerranée, l'attaque de Pearl Harbor, les batailles de la mer du Corail, de Midway, les opérations amphibies " Torch " et " Overlord " ou encore la bataille du golfe de Leyte et l'assaut amphibie sur l'île d'Iwo Jima, l'auteur dresse une synthèse inégalée du conflit sans omettre l'étude des percées technologiques - concernant les avions, les torpilles, le décryptage, le radar et finalement l'énergie atomique - qu'il a induit.
Fort de nombreuses sources inédites, il laisse en outre les acteurs historiques s'exprimer d'eux-mêmes, afin de raconter la Seconde Guerre mondiale en mer telle que les contemporains l'ont vécue : une seule histoire gigantesque et complexe impliquant des dirigeants nationaux, des stratèges, des commandants de flottes et des capitaines de navires, des mécaniciens, des servants de tourelles, des pilotes d'avions, des marins de la marine marchande et des Marines américains, et un drame humain aux dimensions planétaires qui a exercé un impact durable, démesuré sur l'histoire du monde.
Un futur classique.
Traduit de l'anglais par Johan-Frédérik Hel Guedj
" L'
Histoire navale de la Seconde Guerre mondiale est une histoire précieuse, ramassée en un seul volume, mais d'une ampleur somptueuse, qui n'oublie pas un seul épisode. Craig Symonds réalise ici un véritable haut fait : il parvient à nous transmettre toute cette matière en nous offrant un récit passionnant et une histoire pleine d'intérêt. Ce livre est un régal ! "
John Prados, auteur de
La Guerre du Vietnam (Perrin, 2011)
La réédition d'un suspense psychologique, devenu introuvable, de Ruth Rendell, dont nombre de romans ont été adaptés au cinéma (Almodovar, Chabrol, Ozon, Miller...). " Sans aucun doute l'une des meilleures romancières de notre époque ", Patricia Cornwell
Ils sont jeunes et viennent de se rencontrer. Leur histoire d'amour pourrait être idyllique, mais chacun d'eux cache de profondes fêlures.
Teddy Brex n'a reçu dans son enfance aucun amour. Il a appris qu'il ne fallait pas se fier aux autres. Seules comptent pour lui, qui exècre la laideur, les oeuvres d'art et la beauté.
Jusqu'au jour où il rencontre Francine, belle comme un tableau, sage comme une image, et qui, à sept ans, a été témoin du meurtre de sa mère.
Ces deux êtres traumatisés pourront-ils s'aimer sans se détruire ?
Dans ce roman superbe et inquiétant, Ruth Rendell " dépeint avec une précision clinique les rapports familiaux et dresse un bilan désastreux des conséquences des traumatismes de l'enfance. Des meurtres et une chute finale d'une noire ironie complètent ce suspense haut de gamme qui ravira les amateurs de psychologie ". (Claude Mesplède)