Dans cet ouvrage, Sogyal Rinpoché concilie l'ancienne sagesse du Tibet et la recherche contemporaine sur la mort et les mourants, sur la nature de l'esprit et de l'univers. Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort clarifie, pour la première fois, la vision complète de la vie et de la mort telle que nous l'offre la tradition tibétaine. L'auteur explique notamment les "bardos", ces états de conscience après la mort qui ont tant fasciné et fait s'interroger artistes, psychologues, scientifiques, médecins et philosophes occidentaux depuis la publication, en 1927, du Bardo Thdol (le Livre des morts Tibétain). Sogyal Rinpoché montre que dans la mort, comme dans la vie, l'espoir existe et qu'il est possible à chacun de nous de transcender sa peur ou son refus pour découvrir ce qui, en nous, survit et ne change pas. Il propose des 'pratiques' simples mais puissantes que chacun, quelle que soit sa religion ou sa culture, peut accomplir afin de transformer sa vie, se préparer à la mort et aider les mourants. Ce livre présente également une introduction lucide et complète à la pratique de la méditation, ainsi qu'aux notions de renaissance et de karma. À ceux qui accompagnent les mourants, l'auteur indique comment les assister avec amour et compassion et comment leur apporter l'aide spirituelle à laquelle tout être humain a droit. À ceux qui travaillent en milieu hospitalier, médecins ou personnel soignant, il donne des conseils qui enrichiront leur expérience. L'auteur nous fait partager sa vision personnelle de l'expérience de proximité de la mort (NDE) selon la perspective tibétaine. Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort n'est pas seulement un chef-d'oeuvre spirituel. C'est aussi un manuel, un guide, un ouvrage de référence et une source d'inspiration sacrée.
Pour Jacques Ellul, l'événement de la foi se distingue radicalement du fait de croire. La croyance, sûre d'elle-même, bavarde et grégaire, fait de Dieu un objet de dévotion. La foi, elle, suppose le doute, un Dieu personnel qui parle, un coeur qui écoute et qui se manifeste à travers le prochain.
Jacques Ellul interpelle les incroyants mais il critique aussi les croyants. Méfiant envers un certain angélisme oecuménique, il récuse la mode aveugle du bouddhisme en Occident et n'épargne pas certaines rigidités de l'islam. Car seule la foi épurée peut, selon lui, sauver la révélation de la religion. Une réflexion tonique et courageuse qui est aussi comme un bréviaire de l'espérance.
La spiritualité n'est pas séparée de la vie elle-même : elle est la capacité à se sentir intensément vivant en goûtant, avec une lucidité accrue, toutes les facettes de l'expérience humaine. Dans les sept entretiens qui composent ce livre, Arnaud Desjardins répond aux questions de son fils Emmanuel sur des sujets aussi divers que le sommeil et l'Éveil, la détermination, l'action, la vulnérabilité, la gestion de l'énergie et la frontière entre psychologie et spiritualité. À la fois accessible et précis, cet ouvrage s'adresse aussi bien aux lecteurs qui veulent approfondir leur connaissance du sujet qu'aux novices qui souhaitent découvrir «ce dont il s'agit». Les entretiens sont précédés d'une introduction à la voie montrée par Swâmi Prajnânpad et proposée à «Hauteville», en Ardèche, par Arnaud Desjardins et ceux qui collaborent avec lui à cette transmission.
La nuit n'est pas seulement l'autre versant du jour. Elle figure à la fois l'immensité et l'intimité. Elle déploie tout un monde fait de beauté, de silence, de douceur, mais aussi d'effroi et de maléfices. Tantôt elle procure la paix et le repos, tantôt elle suscite terreurs et délires et se fait annonciatrice de mort. La nuit veille sur l'amour, sur l'espace intérieur, sur la création artistique. Elle invite au recueillement et à la contemplation. Sans doute est-elle le manteau de l'invisible. Au royaume des nuits, on rencontre Schéhérazade, la conteuse de Bagdad, la Belle au bois dormant, Jacob, Joseph ou encore les Rois Mages visités de grands songes, on voit surgir les amants du Cantique des Cantiques et, sous le ciel étoilé, Roméo et Juliette...
Nées avec l'humanité, cultivées en secret malgré l'opposition du clergé, les superstitions se sont révélées indéracinables. Dans une première partie sont retracées les origines de nombreuses superstitions, apportant anecdotes historiques et littéraires, puis treize superstitions universelles sont présentées : toucher du bois, le chiffre 13, le fer à cheval, etc.
Dans le domaine de la connaissance spirituelle, qu'on appelle aussi connaissance du coeur, il existe des affinités évidentes entre le silence, le secret et le désir. En effet, pour user de métaphores, voici comment on approche de la maison du coeur : le désir ouvre la porte ; le silence permet d'y demeurer ; le secret protège l'habitation intérieure. Méconnues ou méprisées par une société de pouvoir et d'apparence, ces trois dimensions représentent - et ce n'est pas leur moindre valeur - les clés de la liberté pour tout être humain. Se tenir dans la lumière impalpable du secret, dans la profondeur paisible du silence, et dans le feu vivant du désir désiré, c'est, déjà, savourer l'infini.
Au-delà, ou plutôt en deçà, des philosophies et des théologies contradictoires, un dénominateur commun à toutes les voies de transformation personnelle, religieuses ou non, fait l'unité des enseignements de sagesse : il s'agit de demeurer établi dans la paix, la sérénité et l'amour qui n'ont pas de contraire. Or, ce dépassement du monde des opposés (réussite/échec, bonheur/malheur, création/destruction...) demande ce que la tradition chrétienne désigne par «la mort du vieil homme» et «la naissance de l'homme nouveau», ce que le soufisme dénomme fanâ' et le bouddhisme nirvana, plus qu'un changement : une métamorphose. Composé à partir de réponses données à des auditoires québécois et mexicains en quête du sens de l'existence, La Paix toujours présente nous invite à cette aventure radicale. Elle n'est pas réservée à quelques yogis, moines ou moniales retirés du monde. Le verset le plus célèbre des Upanishads nous concerne tous : «De l'irréel conduis-moi au Réel, des ténèbres à la Lumière, de la mort à l'Immortalité.»
La plupart des religions parlent d'amour, mais se heurtent au désir amoureux et, le plus souvent, le combattent âprement. C'est ainsi que le christianisme, face à eros, a inventé agapê (la charité), ou que le bouddhisme invite à la compassion et ignore la passion amoureuse. N'y a-t-il donc pas de connivences entre l'amour humain et la ferveur de l'âme? N'est-il point de caresses salvatrices? Au long de ces réflexions personnelles sur la quête d'immortalité et ses inévitables embûches, il est question de la Divinité, de la rencontre périlleuse entre l'homme et la femme, du précieux désir, du corps, de la beauté, du silence, des vertus, de la liberté immense, de la fin' amor des temps courtois, des affinités entre érotique et mystique, et de la lumière de l'éveil.
Pourquoi, dans la religion catholique, les femmes sont-elles toujours silencieuses, effacées et dévouées? Pourquoi ne sont-elles pas autorisées à prêcher dans les églises, comme le fit au douzième siècle Hildegarde de Bingen? Pourquoi leur parole inspirée, leurs élans mystiques passent-ils pour suspects, alors qu'au cours de l'histoire chrétienne de grandes figures telles que sainte Geneviève, Brigitte de Suède et Catherine de Sienne furent consultées et louangées par les papes de leur temps? Pourquoi, deux mille ans après le geste bouleversant du Christ qui, à la Résurrection, choisit de se montrer en premier à Marie-Madeleine, pourquoi l'Église de Pierre refuse-t-elle l'autorité spirituelle et la parole prophétique de la femme et ne conçoit-elle le sacré qu'au masculin, à l'exception de la Vierge Marie? La mission féminine se réduit-elle aux soins maternels, à la compassion pour les faibles et les malheureux? A-t-on délibérément oublié la sagesse propre à la femme accomplie, qui n'a pas besoin de l'ordination pour éclairer le monde? Tendrement polémique, cette Lettre propose une magnifique méditation sur le Féminin Transcendant qui se manifeste à travers la Bien-Aimée du Cantique, la figure médiévale de la Dame, ou encore Marie de Magdala et la femme «revêtue de soleil» de l'Apocalypse. Mais elle peut se lire aussi comme un petit traité des ânesses, des mules et autres bêtes rétives.
Marie Doinel a trente-cinq ans. Elle travaille dans l'édition. Elle a été le témoin de quatorze mariages. Elle n'oublie jamais l'anniversaire de ses copines et copains. L'humour et la fidélité sont quelques-unes de ses qualités. Quelques-unes seulement.
Padre Pio de Pietrelcina, moine capucin de San Giovanni Rotondo (Italie), est le premier prêtre stigmatisé. On lui attribue d'innombrables conversions et de nombreux faits d'apparence miraculeuse. Malgré cela, il a été l'objet de deux odieuses persécutions. Pie XI fit cesser la première. La seconde a été indirectement provoquée par le retentissant krach Giuffrè, le plus grand scandale financier d'après-guerre. Pie XII, qui vénérait Padre Pio, l'avait nommé administrateur à vie de la « Maison Soulagement de la souffrance » et l'avait relevé de son voeu de pauvreté, pour qu'il pût assumer, jusqu'à sa mort, la pleine propriété de cette grandiose Fondation Hospitalière, dont la réalisation a coûté plus de dix millions de dollars et qui a été dotée, par des bienfaiteurs de tous pays, de biens mobiliers et immobiliers ne pouvant être évalués qu'en millions de dollars. C'est de cette immense fortune que la Curie capucine italienne a été accusée de vouloir s'approprier - contre le gré de Padre Pio, mandataire des donateurs - pour combler le vide qu'avait creusé dans ses caisses le krach Giuffrè. D'autre part, elle s'est acharnée contre les Groupes de Prière, fondés par le stigmatisé, pour répondre aux vues de Pie XII, et contre leurs membres, etc. Tels sont, en bref, les excès qui avaient provoqué la constitution de l'Association Internationale de Défense (de Padre Pio) A.I.D., dont le Livre Blanc, destiné à l'O.N.U., a été remis à S.S. Paul VI, au Président Segni et à S. Exc. U. Thant, Secrétaire général des Nations Unies.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Une apologie de la tendresse.
Comment être catholique tout en étant une femme moderne, avide de son temps ? Aude de Chanterac souffre de l'image ringarde de l'Église, de ses crises, de son incapacité à les surmonter. Depuis sept ans, cette jeune journaliste parcourt les paroisses, les aumôneries de France, n'hésite pas à risquer sa vie en Bosnie ou en Algérie pour raconter l'histoire vivante et contemporaine des croyants. Certes, le clergé vieillit, les églises se vident. Mais, en août 1997, un million de fidèles se retrouvaient à Paris autour du pape Jean-Paul II pour les Journées Mondiales de la Jeunesse. Deux mille ans après la naissance du Christ, l'Évangile reste la clef pour comprendre le monde. Catho blues est un livre anticonformiste qui bouscule la hiérarchie catholique et les idées reçues.
« L'Ordre du jour »
Hadès, âgé de 34 ans, est l'un des astrologues européens les plus connus. Le public a pu lire ses prévisions dans l'Almanach Hachette, des journaux français et étranger, etc. Il a prévu l'assassinat de J.-F Kennedy, l'élection des deux derniers Papes, etc.
Sa rencontre avec l'astrologie date de l'Extrême-Orient, où il fut correspondant de guerre à vingt ans. C'est en Orient qu'il commença l'étude des grands textes astrologiques anciens. Sait-on qu'en Chine, le Yi-King, basé sur les cycles, le fameux oracle du Livre des Mutations, eut pour client Mao Tsé-toung lui-même, qui ne déclencha la guerre de Corée qu'après consultation des astrologues chinois ?
Hadès a été consulté par une foule de gens célèbres, depuis Jean Cocteau jusqu'à tel auteur de romans d'espionnage à qui il prédit sa renommée mondiale. Des femmes, des universitaires, des écrivains, des vedettes, des médecins, des chirurgiens lui ont demandé leur thème astrologique. Il ne croit pas à la voyance (qu'il assimile à un charlatanisme inconscient... ou conscient) mais à l'astrologie traditionnelle, pratiquée autrefois par Morin de Villefranche, Cardan, Kepler, Goethe, et dont on retrouve l'écho dans la vie de tous les grands de ce monde. L'astrologie, pour lui, est fondée sur des lois célestes, dont la rigueur et l'exactitude nous ont valu ce qui approche, de plus près, la perfection formelle : les mathématiques. Elle est basée sur l'heure, la date, et le lieu de naissance.
Dans ce livre, écrit pour tous, à la demande de sa clientèle, Hadès étudie notre destin. D'après lui, une civilisation va mourir, une autre va naître. Moeurs, lois, vie, pays et frontières sont appelés, avant la fin du siècle, à un bouleversement total. Une ère finit et, dans cette pâle lumière crépusculaire, où s'éteignent églises et nations, où roulent pêle-mêle morales et dieux défunts, il nous reste à fixer les yeux sur une aube nouvelle. Quel est le destin de la France, de l'Europe, de la Chine, des USA, de l'URSS. ? Y aura-t-il une nouvelle guerre ? Que signifient les signes du Zodiaque ? Que veulent dire ces mots : Bélier, Taureau, Scorpion ? Quelle réalité recouvrent-ils ? À quel amour, à quelle vie, à quel avenir pouvons-nous prétendre ? Hadès répond ici à toutes ces questions et à bien d'autres.
Au printemps 2003, en Turquie orientale, Sébastien de Courtois entend pour la première fois parler des nestoriens. Cette communauté aurait joué un important rôle d'évangélisation à l'aube du christianisme. De retour à Paris, de savantes lectures confirment au jeune auteur que ces chrétiens d'Orient auraient même franchi les mers, les montagnes et les déserts, pour se lancer à la conquête spirituelle de la Chine, huit siècles avant les premiers jésuites! Sébastien de Courtois décide de suivre leur trace en reprenant le chemin qu'ils ont jadis emprunté sur la route de la Soie. Reste-t-il aujourd'hui des membres de cette communauté? Comment ces hommes, aux premiers siècles de notre ère, ont-ils pu pénétrer l'empire du Milieu? Pour ressentir au plus près ce qu'ont dû éprouver ces ambitieux pèlerins, l'auteur décide d'avaler les quinze mille kilomètres de pays turc, iranien, turkmène, ouzbek, kirghize et chinois uniquement par voie terrestre. Le périple devient quête initiatique. Tour à tour récit de voyage et d'investigation où de belles rencontres se tissent dans des décors grandioses, roman d'aventures entre rendez-vous clandestins, tempêtes de sable et trésors enfouis, et document où l'histoire ancienne se mêle à l'actualité des pays traversés, ce texte est multiple. Il demeure avant tout le témoignage ardent d'une formidable épopée.
Avec ces lettres intimes, c'est à chacun et chacune des quelques milliers d'hommes et de femmes rencontrés depuis plus de trente ans qu'Arnaud Desjardins s'adresse aujourd'hui. En des paroles simples, même si elles traitent parfois de thèmes nouveaux et inhabituels pour l'expérience commune, il partage les fruits d'une recherche personnelle. Celle-ci l'a conduit, au fil des années, à étudier auprès de sages hindous, tibétains, soufis - notamment en Afghanistan -, et plus particulièrement de la célèbre sainte bengalie Mâ Anandamayî, et surtout de celui qui fut son guide, Swâmi Prajnânpad. Éminemment concrètes, ces lettres concernent avant tout une méthode et une pratique pouvant étayer une existence plus consciente, plus libre et plus conforme à la dignité dont chacun porte en soi la nostalgie. Prenant appui sur la réalité psychique des débutants sur la Voie, elles conduisent peu à peu vers la perspective métaphysique et la transcendance et on y trouvera des références précieuses aux Évangiles.