Les familles homoparentales sont aujourd'hui de plus en plus nombreuses et, surtout, visibles. En effet, la PMA et l'adoption offrent aux homosexuels ou bisexuels la possibilité d'avoir des enfants de manière légale. Certains rencontrent une mère porteuse et tentent l'aventure de la GPA.
Cependant, quelle que soit la voie choisie pour avoir un enfant, le projet ne sera ni simple, ni accessible à tous. Cela étant, des centaines de milliers d'enfants grandissent aujourd'hui, dans le monde, avec deux papas ou deux mamans.
Qui sont ces familles ? Comment sont-elles reconnues et acceptées ? Comment évoluent ces enfants ? Cet ouvrage fait le point sur toutes les questions au sujet de l'homoparentalité.
Laurent Mullens est formateur et coach de vie. Son parcours personnel de papa gay lui a permis d'étudier les différentes options qui s'offrent à une personne homosexuelle pour avoir un enfant. À la suite de ses nombreuses lectures et rencontres, notamment avec d'autres (futurs) parents, il a développé une vaste expérience sur le sujet. Grâce à ses talents de pédagogue, il en présente une vision claire, complète et précise.
Martine Gross est sociologue et a consacré la plupart de ses travaux à l'homoparentalité. Militante de la lutte contre les discriminations envers les homosexuels, elle fut la première présidente du groupe gay et lesbien juif de France, le Beit Haverim. Engagée auprès de l'association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL), elle en a été la coprésidente de 1999 à 2003. Elle est chevalier de l'Ordre national du Mérite depuis 2014.
« Le 10 Mai 1940 toute mon existence a basculé. 1150 jours en enfer dans onze camps de la mort, ainsi que la disparition tragique de tous les miens m'ont marqué à jamais. Soixante ans plus tard, sur les conseils de ma fille cadette Irène, je me suis enfin décidé à coucher sur le papier mon douloureux périple. Servi par une mémoire sans faille, mon but n'est pas d'apitoyer les lecteurs, mais surtout - dans un monde en totale dérive - de les mettre en garde contre ce mal récurent, la haine et l'esprit du mal. »
Préfacé par Serge Klarsfeld et par André Flahaut, le récit d'"Une adolescence perdue dans la nuit des camps" est une belle leçon de courage et d'endurance aux pires traitements inhumains. Et un antidote contre le retour de la haine et l'esprit du mal...
Christian Laporte, La Libre Belgique
"Une adolescence perdue dans la nuit des camps" se dévore comme un livre d'exception, comme un témoignage hors du commun que salue dans sa préface Serge Klarsfeld, le pourfendeur français des bourreaux nazis [...].
Marc Vanesse, Le Soir
Le but de ce livre est de répondre aux interrogations légitimes de chaque parent dont l'enfant est confronté à une forme plus ou moins lourde de cyber-harcèlement. Comment réagir efficacement ? Que faut-il faire pour y mettre fin ? Comment soutenir son enfant ou son adolescent face à cette épreuve qui l'écrase ? Comment favoriser une réponse pédagogique adaptée au sein de l'école ? Comment mettre en place des protections juridiques ou judiciaires efficaces ?
À travers cet ouvrage, l'objectif est non seulement d'aider les parents à comprendre comment s'est constituée la situation de cyber-harcèlement à laquelle est confronté leur enfant et à concevoir l'état d'impuissance dans lequel il est plongé, mais aussi, et surtout sans doute, leur proposer des pistes concrètes qui leur permettront de réagir en tenant compte du fonctionnement du système scolaire et du système juridique tels qu'ils peuvent être utilisés pour protéger leur enfant. Tout cela permettra aux parents, au terme de la lecture, de poser des réactions éclairées face au vécu de leur enfant. Qui sont les experts vers qui se tourner, quelles stratégies mettre en place pour aider, comment fonctionne le cyber-harcèlement de façon systémique ? Autant de questions auxquelles ce livre propose de répondre.
Pour le titre de son livre, Bruno Colmant s'est inspiré de l'Encyclique de Pie XI contre le nazisme en 1937 qui traduisait à l'époque une grande angoisse face à notre capacité de répondre aux enjeux majeurs du moment.
Après quelques années de malaises, les réalités climatiques, militaires, énergétiques et économiques sont les premières secousses de multiples chocs sociétaux d'une envergure titanesque. Tous les déséquilibres vont s'embraser et se conjuguer avec rapidité et violence. Il en résultera des conflagrations écologiques et socio-économiques dont les premières détonations sont aujourd'hui audibles.
Face à ces défis stupéfiants, il faut immédiatement rebâtir l'efficacité stratégique des États européens tout en clôturant l'hégémonie du néolibéralisme anglo-saxon. S'il existe des périodes politiques, il faut désormais un temps étatique.
Depuis plusieurs années, on assiste à une multiplication du nombre de coopératives (du latin co-operare, travailler ensemble). Une renaissance souvent liée à une volonté de faire de l'économie différemment, d'un retour à plus de contacts et de local. Le modèle coopératif allie ainsi le désir d'une économie au service des gens au fonctionnement démocratique. Bien au-delà de l'alimentation, la forme coopérative s'invite aujourd'hui dans les médias, la banque, la production d'électricité, l'immobilier...
Mais ce modèle est loin d'être récent. Né en Angleterre avec les Equitables pionniers de Rochdale , en 1844, il a été au coeur du développement du mouvement ouvrier en Belgique, formant l'ossature du Parti Ouvrier Belge à partir du dernier quart du XIXe siècle. Ce livre rappelle la puissance des coopératives en Belgique durant une centaine d'années jusqu'à leur effondrement au début des années 1980 afin de questionner les coopératives actuelles à la lumière de l'expérience passée.
Julien Dohet est historien, administrateur de l'Institut d'histoire ouvrière économique et sociale (IHOES) et secrétaire politique du SETCa Liège-Huy-Waremme. Il est l'auteur d'ouvrages et articles sur l'histoire des luttes sociales et sur l'extrême droite, thème de son précédent livre Dis, c'est quoi l'antifascisme ? Il a notamment publié Le Mouvement coopératif : histoire, questions et renouveau (CRISP).
Sybille Mertens est économiste, professeure à HEC, faculté de gestion de l'Université de Liège et directrice du Centre d'Économie sociale. Elle enseigne l'économie sociale et coopérative ainsi que le financement de la durabilité. Ses recherches actuelles portent sur la transition du système économique, l'évaluation de l'impact social des entreprises et les business models socialement innovants.
Esclavage et ségrégation des Noirs aux États-Unis, colonialisme européen, génocide des Juifs... Le racisme est au coeur des plus grandes injustices que notre monde ait connues ces derniers siècles, et nous sommes loin d'en avoir fini avec lui.
Qu'est-ce toutefois que le racisme ? L'islamophobie est-elle une variété de racisme ? Le racisme peut-il s'exercer à l'encontre des Blancs ? La discrimination raciale, qu'elle soit « positive » ou sous la forme de réunions non mixtes, est-elle raciste ? Sur ces questions et bien d'autres, des réponses diamétralement opposées sont présentées comme autant d'évidences.
Ce livre offre des ressources pour comprendre et dénouer les controverses actuelles. L'enjeu est d'aider les personnes qui veulent lutter contre le racisme à se comprendre et se parler, quelle que soit leur approche, pour renforcer les capacités et la motivation de tous à agir pour le changement.
NFT, blockchain, minage... Autant de nouveaux termes apparus dans le vocabulaire des économistes sans que l'on comprenne toujours ce qu'ils recouvrent. Pourtant, l'économie numérique et les cryptodevises représentent un tournant majeur dans notre Histoire et dans la façon dont nous pouvons investir.L'idée ici n'est pas de savoir où ni comment faire fructifier son patrimoine, mais plutôt de comprendre le mode de fonctionnement de ce nouveau monde parallèle. La finance décentralisée constitue-t-elle notre futur ? Quel sera le rôle des États dans ce système moderne ? Est-il accessible à tous ? Autant de questions que nous allons explorer ensemble afin de comprendre ce que sont les cryptomonnaies, des bitcoins aux Dogecoins en passant par Ethereum.
Dis c'est quoi le ou plutôt les socialismes ? Sous ce terme, on trouve en effet à la fois une grande variété d'idéologies politiques (de Proudhon à Marx, de Gramsci à De Man, de Honneth à Mouffe ) et un spectre tout aussi large de pratiques politiques (réformistes ou révolutionnaires, étatistes ou autogestionnaires, etc.) Ce livre s'efforce de montrer, de la façon la plus accessible, comment ce socialisme éminemment hétérogène a profondément marqué l'histoire depuis deux siècles, et quelle peut encore être son actualité à l'heure de l'ultra-libéralisme et des défis environnementaux.
Le socialisme et la gauche, est-ce la même chose ? Qu'est-ce qui le distingue de la social-démocratie ? Et du communisme ? Après ces clarifications, on se demandera quelles ont été ses plus belles réalisations (en tête, certainement, la Sécurité sociale) comme ses échecs les plus retentissants (le « socialisme réel » de type soviétique, mais aussi la conversion progressive de la social-démocratie aux politiques néo-libérales). Enfin, on posera la question de savoir si nous assistons, en ce début de XXIe siècle, à la « chute finale » du socialisme, ou, au contraire, à sa renaissance sous la forme d'un « écosocialisme » qui reste à inventer...
Pendant des siècles, les Allemands et les Français se sont battus, se sont injuriés et se sont aimés. Il était souvent difficile de s'entendre avec ses rivaux et voisins, mais il était également impossible de s'en passer - en privé, les Français respectent les "boches" et les Allemands envient les "mangeurs de grenouilles".
L'auteur retrace tous les aspects de cette relation en dents de scie entre la France et l'Allemagne : les batailles - depuis Bouvines en 1214 aux guerres mondiales ; les échanges culturels - de Madame de Staël à Heinrich Heine, la concurrence et l'inspiration mutuelles - de Louis XIV à Valéry Giscard d'Estaing.
Un régal pour les passionnés d'histoire culturelle et de littérature.
Günter Müchler est un expert passionné de la France qui se concentre depuis de nombreuses années sur la Révolution française et Napoléon. Il a étudié l'histoire et les sciences politiques et, en 1987, après avoir travaillé pour plusieurs journaux, il est passé à la radio. Il est l'auteur de la biographie Napoléon (2012).
Quand on parle d'antifascisme, viennent soit l'évocation de chansons de groupe de punk ou de rap, soit plus souvent les images de personnes cagoulées, violentes, assimilées au Black Bloc. Mais quelle réalité se cache derrière cette image d'Épinal ? L'antifascisme peut-il se résumer à cette caricature ou est-il bien plus diversifié dans ses modes d'actions comme dans ses militant·es ? N'est-il que le fait d'anarchistes résidants dans des squats ou est-il bien plus large, intégrant des organisations très institutionnalisées à l'image des syndicats ?
Après avoir défini ce qu'est le fascisme, nous nous attacherons à faire l'histoire des mouvements qui s'y sont opposés dès sa naissance en s'affirmant antifascistes. Nous aborderons ensuite plus concrètement l'antifascisme : son idéologie, ses pratiques, ses symboles (à l'exemple du double drapeau rouge et noir)... L'occasion de voir que cette notion recouvre des réalités plurielles et des engagements divers et variés : veille sur les réseaux sociaux, organisations de concerts, autodéfense populaire, actions sociales, éducation permanente, manifestations... Et que l'on ne peut parler d'antifascisme sans parler de féminisme, d'internationalisme, de solidarité.
Nous terminerons par une évocation de son existence en Belgique 100 ans après sa naissance, tant en Flandre qu'en Wallonie, ainsi que des défis qui se posent à lui, et de son utilité face à la menace pour la démocratie que constitue une extrême droite violente en plein développement.
Garçon ou fille ? Dès la naissance, chaque individu est classé dans
un réseau complexe de stéréotypes, de comportements et de discours
attendus par le système de genre. Mais certains choisissent
d'en sortir. D'Elliot Page à Caitlyn Jenner ou la politicienne Sarah
McBride (première femme trans* élue au Sénat américain), les
coming-out trans* ou non binaires sont de plus en plus médiatisés.
Plusieurs pays ont aussi introduit une nouvelle case dans les
documents officiels, pour représenter au mieux leur population.
Mais que signifie être non binaire, fluide ou trans* ? Comment se
définit-on comme homme ou comme femme ? Quelle est la différence
entre sexe et genre ? Autant de questions que ce livre aborde
afin de comprendre le système de genre, depuis ses manifestations
les plus visibles jusqu'au fonctionnement de la société elle-même.
Enjeux de pouvoir, violence symbolique, discriminations, tentons
ensemble de décrypter un des plus grands questionnements de
notre époque.
Si depuis une vingtaine d'années, l'islam occupe une place de plus
en plus importante dans les sociétés occidentales, et plus particulièrement
dans les débats publics et politiques, sa présence dans
le vieux continent n'est pas récente. Il existe entre eux une longue
histoire d'amour et de haine, de guerres et de paix. Dès son apparition
dans l'Antiquité tardive, il est déjà vu comme une rupture
radicale dans sa représentation de Dieu, de l'homme et du monde.
Mais que recouvre-t-il réellement ? Est-ce une religion, une idéologie,
une civilisation, un dogme ? Est-il conciliable avec certains
idéaux de laïcité ou de liberté d'expression ? Pourquoi le voile
est-il devenu un de ses symboles ? Que signifie le terme halal ?
Comment s'inscrit-il aujourd'hui dans le contexte européen ?
Autant de questions parfois polémiques que Radouane Attiya ne
craint pas de soulever dans cet ouvrage, éloigné des clichés et
des concepts attendus.
En 2019, confrontée la même semaine à la mort de son chat et de son chien, l'auteure s'est interrogée sur le rapport que les hommes et les femmes entretiennent avec les animaux. Elle est allée chercher chez tous ceux qui ont bien voulu se confier des histoires de vie, des anecdotes, des faits et gestes de la vie animale, des histoires vraies, inoubliables et incroyables. Parfois drôles, parfois cruelles ou tragiques, toutes ont un point commun : le lien même furtif entre l'homme et l'animal qui élève le premier, lui apprend à communiquer sans les mots et à regarder le monde à travers les yeux de l'animal. Ces histoires se lisent comme des nouvelles : chien, chat, cochon, mouche, taupe, cheval, tous ont leur petite minute de gloire dans ce livre bourré de tendresse.
Il y a près d'un siècle, le belgo-allemand Silvio Gesell imagine une théorie monétaire extraordinaire : la monnaie fondante. Selon lui, il faut donner une date de péremption à la monnaie pour forcer sa circulation, puisqu'un billet thésaurisé perd irrémédiablement et progressivement sa valeur. Selon lui, la monnaie thésaurisée devait « rouiller », comme si elle subissait un pourcentage d'usure. Il préconise un estampillage d'un millième par semaine, ce qui correspond à un taux d'intérêt négatif de 5,2 % par an. Ce prélèvement favoriserait la rotation de l'économie et la mise à l'emploi.
L'idée de Silvio Gesell semble lointaine, car cachée dans la pénombre de l'économie qui a précédé le déploiement du néo-libéralisme. Sa théorie, certes imparfaite, ne fut jamais déployée à large échelle et pourtant elle interpelle les plus éminents économistes du XXe siècle, dont John Maynard Keynes qui qualifia Silvio Gesell de « prophète étrange et illégitimement négligé » et ajouta « l'avenir apprendra plus de Gesell que de Karl Marx ». Irving Fisher avança que « le système de circulation monétaire proposé par Gesell libérera le pays de la crise économique en deux ou trois semaines ». Et enfin, selon Albert Einstein, la création d'une monnaie inthésaurisable conduirait à l'accumulation de la propriété sous une forme nouvelle et plus substantielle.
Nous ne sommes plus très loin de la monnaie fondante puisque l'épargne européenne n'est plus rémunérée alors qu'elle est rongée par l'inflation qui approche ce seuil fatidique de... 5,2 %.
Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi certaines personnes changent souvent de centre d'intérêt ? Pourquoi elles éprouvent des difficultés à réaliser des choses simples alors qu'elles sont à l'aise dans des domaines complexes ? En clair, pourquoi elles ne parviennent pas à débrancher leur cerveau... et se sentent en décalage avec le monde qui les entoure ?
Brisant les étiquettes, les auteurs, fondateurs de l'Académie des HP, portent un regard original et inédit sur la question du Haut Potentiel par le biais d'une toute nouvelle approche basée sur les neurosciences.
Le modèle développé dans ce livre est plus qu'une révélation, il a déjà fait ses preuves auprès de nombreuses personnes.
À travers des exemples du quotidien, les auteurs couplent théorie et pratique dans le but d'apporter des solutions concrètes pour (ré)apprivoiser son cerveau, apprendre à vivre en harmonie avec soi-même et avec les autres.
Ce livre est à mettre entre toutes les mains : au-delà des HP, il s'adresse à tous les proches, enseignants, collègues, managers, psys, coachs... qui cherchent des clés pour mieux analyser certaines situations et interagir pleinement et efficacement avec les Hauts Potentiels et autres Hyper-Préfrontaux.
Avant d'être un texte de loi en France, ou un idéal en Belgique, la laïcité est un outil qui, en séparant le religieux du politique, assure l'égalité et la liberté de conscience de chacun. C'est cette fonction d'outil qu'il importe de garder à l'esprit pour lui conserver sa force de pacification de nos sociétés démocratiques modernes, mais aussi sa visée émancipatrice. Car les défis sont nombreux, de l'abattage rituel aux caricatures du prophète Mahomet, en passant par le financement des cultes et le rôle de l'école.
À travers un dialogue ouvert et pédagogique, Nadia Geerts revient sur les origines d'un concept de nos jours bien malmené, et pourtant incontournable.
« PD, sale gouine, fiotte ! » Des insultes courantes, parfois taguées,
criées dans les couloirs des écoles ou prononcées dans les
médias. Des ados jetés à la rue par leurs parents, des personnes
virées de leur emploi, des agressions physiques, des thérapies
de conversion pour changer d'orientation sexuelle. Autant de
rappels que l'homophobie reste bien ancrée.
Elle peut revêtir différentes formes, être proclamée haut et fort
ou diffusée insidieusement au quotidien. Dès lors comment
l'identifier, la comprendre, la désamorcer ? Pourquoi la question
de l'homosexualité, de la bisexualité, provoquent-elles autant de
réactions de rejet, de peur ? Que remettent-elles réellement en
question ? Toutes ces interrogations pointent un des fondements
de notre société, le modèle hétéronormé.
Si la différence continue à effrayer, cet ouvrage tente de concevoir
les fonctionnements de l'homophobie et les moyens d'en sortir.
Les adolescents sont les premières victimes, les principaux auteurs et les témoins réguliers, actifs ou passifs, du harcèlement, que ce soit dans leur milieu scolaire ou sur les réseaux sociaux.
Brimades, rejet, moqueries, insultes : toutes ces formes de violence, visibles ou invisibles, scolaires ou périscolaires, échappent, pour la plupart, au contrôle des enseignants et des éducateurs.
Pour trouver des solutions à cette problématique préoccupante, Bruno Humbeeck insiste sur l'importance de la parole. Parler avec des adolescents de harcèlement permet non seulement de décrire, analyser ou comprendre le phénomène, mais aussi, et surtout, d'indiquer des pistes et de dégager des solutions qui permettront à ceux qui le subissent de sortir de la situation de désespérance dans laquelle ils se trouvent.
Docteur en Sciences de l'éducation de l'université de Rouen, Bruno Humbeeck est psychopédagogue et directeur de recherche au sein du service des Sciences de la famille de l'université de Mons. Il est aussi l'auteur de nombreux livres, dont, aux éditions Renaissance du Livre, Et si nous laissions nos enfants respirer ? Comprendre l'hyper-parentalité pour mieux l'apprivoiser.
Spécialiste en matière de harcèlement, Éric Debarbieux est directeur de l'Observatoire européen de la violence à l'école. Auteur de très nombreux livres sur la violence scolaire, il a également été délégué ministériel à la prévention de la violence scolaire en 2012.
La colonisation a laissé des traces indélébiles sur l'histoire de notre humanité. Des caravelles de Christophe Colomb à la vague d'indépendance des années 1960, la conquête de ces nouveaux territoires a redessiné les frontières du monde connu. Elle a aussi bouleversé les sociétés d'ici et d'ailleurs : exploitation des ressources, accroissement des richesses, hiérarchisation de l'espèce humaine, marchandisation des corps, résistances des peuples et mission civilisatrice...
Dans un contexte où les conséquences du colonialisme continuent à pétrir nos réalités, ce livre propose d'éclairer les événements marquants du passé colonial et d'en questionner l'héritage mal connu et parfois oublié.
Les migrations transforment profondément nos sociétés, et interrogent notre identité collective : qui sont ces gens qui quittent leur domicile pour chercher ailleurs un refuge ou une vie meilleure ? Sont-ils plus nombreux qu'avant ? Qu'est-ce qui les pousse à partir, et où vont-ils ? Face à ces questions qui suscitent souvent des appréhensions et des interrogations, cet ouvrage essaie d'expliquer simplement, à l'intention des plus jeunes qui les côtoient dans leurs classes et leurs quartiers, qui sont ces immigrés, et comment ils transforment nos sociétés.
L'histoire de Simon Gronowski aurait dû être celle d'un enfant ordinaire dans une famille ordinaire. Mais il est juif. Le 17 mars 1943, il est arrêté par la Gestapo avec sa mère et sa soeur. Le 19 avril, déporté dans le 20e convoi, il saute du train et s'échappe par miracle. Il a onze ans et demi. Sa mère et sa soeur disparaissent à Auschwitz. Malade et brisé de chagrin, son père meurt à Bruxelles en juillet 1945. Simon se retrouve seul au monde à 13 ans. Il décide alors de tourner le dos au passé et de vivre pour le présent et l'avenir.
Un livre de référence régulièrement réimprimé depuis sa première sortie en 2005.
Cette édition 2022 est une version plus accessible que celle de 2018 afin de toucher un plus large public.
Ce livre présente un dialogue avec une jeune femme que les droits de l'homme intéressent et stimulent, et qui tente de saisir les enjeux d'une notion utilisée dans des contextes multiples : politique, juridique, éthique, etc.
Les problèmes les plus cruciaux sont abordés : quelle est l'origine de la notion de droits de l'homme ? Sont-ils aujourd'hui acceptés par tout le monde, du moins en principe ? Quels sont ces droits, et à quoi nous engagent-ils ?
Qu'en est-il de leurs soubassements philosophiques ?
Aucune question n'est « naïve » en la matière, et c'est en revenant aux éléments les plus simples que nous pourrons tenter de démontrer, malgré de puissants vents contraires, l'importance primordiale des droits de l'homme en ce début du XXI e siècle.
Guy Haarscher est philosophe, professeur ordinaire émérite de l'Université libre de Bruxelles et professeur au Collège d'Europe (Bruges). Il a enseigné de nombreuses années à la Duke University (Caroline du Nord, États-Unis) et à la Central European University (Budapest).
Pierre Vandernoot est président de chambre au Conseil d'État et président de l'Institut d'études de la justice, ainsi que directeur de www.justice-en-ligne.be et de www.questions-justice.be. Il est maître de conférences à l'Université libre de Bruxelles.
Toute connaissance est une réponse à une question. Telle est la démarche qui prévaut dans ce livre conçu comme un dialogue entre un père et son fils. Il a trait au populisme, concept ambigu par excellence, tiré à hue et à dia au gré des positionnements politiques. Le mot est aussi le signe d'un vocabulaire idéologique en mal de précision, voire une arme de combat pour clouer au pilori un opposant ou réduire au silence une constestation sociale.
Il n'empêche que la rhétorique populiste, associée à du nationalisme, constitue une périlleuse tentation démagogique lorsque des leaders ambitieux s'en emparent pour se hisser à tout prix sur le pavois du pouvoir. Au mépris des fondamentaux démocratiques.
D'où l'urgence de décrypter ce phénomène qui pourrait à terme se révéler liberticide. Il y va de l'intérêt des jeunes générations et du grand public soucieux du bien commun.
Henri Deleersnijder est professeur d'histoire et essayiste. Licencié-agrégé en Arts et Sciences de la communication de l'Université de Liège, il est collaborateur au département des relations extérieures et communication de la même institution. Ses deux derniers ouvrages portent les titres de Le nouvel antisémitisme, Avatars d'une haine ancestrale et Les mots de l'espoir.
Vincent de Coorebyter est professeur à l'ULB, titulaire de la chaire de philosophie sociale et politique contemporaine, et président du Centre de recherche et d'information socio-politiques (CRISP).
Au regard de l'histoire, la notion de droit de l'enfant est un concept relativement nouveau. Pendant des siècles, les enfants ont été exploités, abandonnés et même vendus en toute impunité. La prise de conscience que le petit de l'homme peut exister en tant qu'être humain à part entière, sujet de droit en son propre nom, ne se fera que très progressivement.
Malgré les avancées importantes des dernières décennies, beaucoup reste à faire. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les pays sous-développés ou en développement ne sont pas les seuls concernés, loin s'en faut. Dans un environnement troublé par des crises identitaires, les obsessions sécuritaires et les inégalités croissantes, il est temps, plus que jamais, de miser sur la jeunesse et de mettre tout en oeuvre pour favoriser son épanouissement. Fidèle au principe de la collection, Bernard De Vos se prête au jeu des questions-réponses : comment en est-on venu à reconnaître des droits aux enfants ? Quels sont les moyens de lutte contre les violations de ces droits ? Et les devoirs dans tout ça, n'a-t-on pas tendance à les négliger ?
Bernard De Vos est Délégué général aux droits de l'enfant pour la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis 2008. Éducateur spécialisé et islamologue, il a participé à l'écriture de plusieurs ouvrages collectifs et publié en 2000 Les Apaches des parkings. Adolescents des villes et des ghettos.
Françoise Tulkens, professeur honoraire à la Faculté de droit de l'Université catholique de Louvain, a été juge à la Cour européenne des droits de l'homme de 1998 à 2012.