Les réserves alimentaires et les cultures agricoles mondiales sont ravagées par une nouvelle espèce d'insecte qui opère jusqu'à ce qu'il ne reste presque plus rien à manger. Alors, elle se tourne vers une nouvelle proie : l'être humain. Quiconque se risque à l'extérieur lorsqu'il fait clair est voué à un destin funeste.
L'enfer sur terre : vie misérable, chaos, désolation sont le lot des survivants ; qui plus est, ils se battent entre eux. Il existe un espoir : une île sur le lac Ontario pourrait avoir échappé au désastre. Il faudrait bien s'y rendre, mais les risques sont énormes.
Dans les décombres de Montréal, Jack, Frank, Chad et Maddie tentent tant bien que mal de survivre. Séparé des autres lors d'un conflit avec des survivants agressifs, Jack se réfugie dans le laboratoire du docteur Wallace, qui étudie la nouvelle espèce en compagnie de Manjula, Jose, Lauren et Nina. C'est avec ce nouveau groupe que Jack passe l'hiver. Ensemble, ils enquêtent sur l'insecte dévastateur.
Dévorés est un monde dantesque où chaque être humain agit pour assurer sa survie.
FRAGMENTS DE CIELS
Daniel Groleau Landry
ce petit gars-là
qui avait sérieusement besoin de thérapie
à la place a découvert le sexe, la drogue et la motherfucking poésie
il s'en remet toujours à ce jour
Lauréat et finaliste de nombreux prix (dont le prix Trillium et le Prix des écrivains francophones d'Amérique) et ayant donné une centaine de spectacles, Daniel Groleau Landry figure parmi les personnalités artistiques les plus représentatives de la jeune génération.
À 10 ans, Xiomara Kirsch, alias Mara, sait que la vie a son côté sombre : prise entre les problèmes financiers de ses parents, les déménagements et la naissance imminente de ses frères jumeaux, la fillette en proie à des sautes d'humeur étouffe sous le poids des responsabilités qu'elle s'impose. Mais elle va découvrir que, comme la lune, la vie a aussi un côté brillant.
Plongez dans l'univers magique de Diya Lim, un monde où les ailes des fées transportent la rosée du matin, où les maisons sont des bateaux à voiles et où les sorcières ont un coeur d'or !
Ce roman s'adresse aux enfants âgés de 10 ans et plus.
Diya Lim est lauréate du Prix littéraire Henriette-Major 2011 et a été finaliste au Prix du livre d'enfant Trillium 2015. L'auteure compte à son actif une douzaine de livres pour enfants publiés au Canada.
je me balancerai entre mes visions de pourpre
et ma furie sublime
dans ma cage de soleil
David Ménard a publié un roman, Nous aurons vécu nous non plus, et deux recueils de poésie aux Editions L'Interligne. Neuvaines, lauréat de deux prix littéraires d'envergure, a fait l'objet d'une adaptation théâtrale par le Théâtre du Trillium.
On n'sait jamais à quoi s'attendre..., un savoureux recueil de nouvelles. Chacune reflète le vécu de gens ordinaires de sorte qu'il est facile pour le lecteur de s'identifier aux personnages, soit comme parent, comme grands-parents, comme habitant du Nord ontarien, comme conjoint(e) en relation de couple, etc. Le lecteur a toujours hâte de voir comment les personnages se tireront de leur dilemme. Le style d'écriture est simple, les dialogues, en « langage oral ». Un étonnant recueil de nouvelles à rebondissements. Suspense garanti. Dénouements surprenants.
Ce projet a été réalisé grâce au soutien financier d'Ontario Créatif
Trente-trois consonnes et treize voyelles font quarante-six caractères en sanscrit. Trente-trois chapitres et treize personnages composent ce roman hors-norme où évoluent notamment une chef de cuisine transgenre d'origine indienne, un sommelier qui ne boit pas d'alcool, un danseur à la retraite qui anime une téléréalité au Nunavut et une agente de bord adepte de tir.Les trajectoires paradoxales des personnages de V.S.Goela s'entrelacent comme les fils d'une tapisserie humaine bigarrée, toutes reliées par la nourriture, l'art et la fluidité des genres. Gaucher.ère contrarié.e est une première oeuvre qui défie toutes conventions : non-linéaire, non-traditionnelle et d'une liberté absolue.
Ils ont 20 ans et gravitent autour du café Les aurores : Judith, la barista ; Béatrice, sa collègue ; Frédéric, le cuisinier ; Paul, un séduisant client ; Léa et Carl, les colocs de Judith. Ils ne savent pas encore que cette amitié va durer toute la vie, pour le meilleur et pour le pire. Croquée à trois époques différentes, jusqu'à l'aube de la quarantaine, la bande évolue, se rapproche et s'éloigne. À chaque tournant, les répétitions se révèlent, les blessures jamais refermées resurgissent, les deuils perdurent et l'amour change parfois de visage. Sommes-nous condamnés à revivre en boucle les mêmes épreuves jusqu'à la mort, qui flotte autour de nous comme l'odeur familière du gruau ? Dans ce premier roman, Alexis Rodrigue-Lafleur observe avec tendresse et lucidité le travail impitoyable du temps sur les liens qu'on croyait indestructibles.
Au commencement, il y a un enfant qui se fait ange, parce que né avec un «?» en guise de sexe. Cet ange trash expérimente la mue. Il accouche d'une poésie non à l'index mais au doigt d'honneur qui farfouille dans vos fantasmes les plus honteux à la recherche d'un orgasme. La sexualité LGBTQ explorée sous toutes ses coutures, et mêmes ses cicatrices à vif.
Souvent confrontés au malentendu, voire à l'opacité d'une société vouée à la rentabilité immédiate, les personnages de Tango prennent le chemin de l'exil. Un exil qui peut tout autant se faire par-delà les frontières géographiques qu'en traversant des limites intérieures.
Près d'un an s'est écoulé depuis la « fin » du monde. Vie misérable, chaos et désolation sont le lot des survivants. Jack quitte Mont-
réal pour rejoindre Main Duck Island où sa famille se serait réfugiée, mais la route lui réserve bien des surprises.
Aux abords de la Neva, le fleuve qui traverse Saint-Pétersbourg, Méganne ne prévoyait pas tomber amoureuse pour la première fois, ni avoir envie si fort de revoir son père qui l'a abandonnée. Parfois, il faut se rendre à l'autre bout du monde pour mieux se retrouver.
Quatorze nouvelles autour du déracinement, du racisme, de l'injustice, de l'amour, de l'exil, de la vieillesse et de la discrimination. Les histoires mettent en scène des personnages d'origine haïtienne aux prises avec des difficultés tant en terre d'accueil que dans leur pays d'origine. Toutefois, elles pourraient aussi être celles de tous les déracinés, des minorités et des exclus. Ceux qui dans leur quête d'un mieux-être, ou du fait de leur différence, ou tout simplement à cause des aléas de la vie, se débattent pour affronter la réalité. Agresseurs, victimes, nostalgiques, fuyard, clandestin, vieux en fin de vie et tant d'autres qu'on rencontre à chaque page, en Haïti et au Canada, et qui nous restent en mémoire longtemps après que nous eussions fait leur connaissance. A l'ombre des érables et des palmiers propose un voyage incessant entre deux pays, en butte aux conséquences impitoyables de la misère, de l'exclusion et de la bêtise !
Né à Cap-Haïtien, Guy Bélizaire vit au Québec depuis 40 ans. Il est diplômé en sciences économiques, en relations industrielles et possède également une maîtrise en administration publique. Ancien cadre supérieur à la fonction publique fédérale, Guy Bélizaire vit dans la région de l'Outaouais.
Lorsqu'un vaisseau extraterrestre percute la Cédille, la station spatiale U+00B8, Félix et le capitaine Boudu sont entraînés dans une folle aventure sur une planète où se trouvent une tour de Babel à l'envers et une pierre décryptant des langues anciennes.
Débris du sillage
Libre mais inquiète, la poésie de Gilles Latour révèle une appréhension devant la dégradation de l'environnement physique, social et politique. Ses Débris du sillage, mots emportés dans les remous d'un vécu, flottent entre mémoire affective et anticipation de l'avenir, dans un ton tour à tour lyrique, ironique et philosophique.
À la merci de l'étoile
Au coeur de l'explosion cosmique qui constitue « l'univers connu », notre existence paraît d'autant plus insignifiante que l'étoile à la merci de laquelle nous existons dépend elle-même de forces qui échappent à notre entendement. Pourtant, nous continuons de nous agiter dans l'illusion de notre propre importance, comme si nous étions le coeur même de l'univers, son Étoile, sa Star. Nous profitons de ce bref moment d'existence pour massacrer et souiller tout sur notre passage, comme si de nos travaux dépendait... mais quoi au juste ? Les poèmes de ce recueil mettent en scène notre particule de réalité commune. Mais aussi, peut-être par simple plaisir de contrariété, cette réalité banale est perçue à travers le prisme polysémique la poésie, et elle est historiée avec une prolifération d'images singulières et sombres, mais aussi humoristiques et fantaisistes ; elles se télescopent et s'emboîtent pour offrir un condensé de notre minuscule coin d'univers qui, tout absurde qu'il paraisse, peut aussi se révéler plein de surprises.