Quarante ans plus tard, le roman de Blaise Ndala revisite le « combat du siècle » entre Mohamed Ali et George Foreman en 1974 au Zaïre. Plus qu'un récit sur la boxe, c'est l'histoire de l'Afrique au lendemain de la décolonisation. Dans un style vif et incisif, l'auteur nous montre l'envers du décor d'un combat mémorable.La musique, la poésie et la magie servent à nous faire découvrir les Africains sous un jour étourdissant. Ils sont drôles, élégants, pugnaces. Tout y est : les relations campagne-ville, la dictature, la folie des grandeurs, les classes sociales, les croyances diverses, ce qui donne un caractère universel à l'oeuvre.
Dans ce roman d'aventure post-apocalyptique, les réserves alimentaires du globe et les cultures agricoles sont ravagées par une nouvelle espèce d'insecte jusqu'à ce qu'il ne reste presque plus rien à manger. Alors, cet insecte adopte une nouvelle proie: l'être humain. Quiconque se risque à l'extérieur lorsqu'il fait clair est voué à un destin funeste. Dans les décombres de Montréal, Jack, Francesco, Chad et Maddie tentent de survivre. Séparé de ses amis lors d'un conflit avec d'autres survivants, Jack se réfugie dans le laboratoire du Dr. Wallace. Celui-ci étudie la nouvelle espèce en compagnie de Manjula, Jose, Lauren et Nina. C'est avec ce nouveau groupe que Jack passe l'hiver. Ensemble, ils enquêtent sur ledit insecte. À la venue du printemps, Jack quitte la ville avec Manjula pour revoir la maison où il a grandi, en banlieue de Montréal. À leur retour au laboratoire, ils retrouvent le reste du groupe assassiné par d'autres survivants. Jack perd la tête. Manjula s'enfuit.
Ce projet a été réalisé grâce au soutien financier d'Ontario Créatif
Un soir de novembre, Florence Santerre se perd dans le brouillard d'une route de campagne. Une panne mécanique l'oblige à passer la nuit à Villery Station, village en « voie d'extinction » de l'Est ontarien. Une courte pause dans le tourbillon de sa vie de recherchiste à la télévision!
Mais de retour au quotidien, ses angoisses reviennent : Florence dresse un bilan amer d'une vie passée entre les deuils mal cicatrisés de l'enfance, les amours décues et les amitiés superficielles.
Pour tenter de reprendre le contrôle de sa vie, elle pose ses valises à Villery Station. Elle y fait la connaissance de personnages hauts en couleur qui l'obligent, chacun à sa manière, à prendre une direction à contre-courant de ses désirs. Revenue à la case départ, perdue au milieu de nulle part, la vie lui offre enfin une chance de se réconcilier avec elle-même. La saisira-t-elle?
Imaginez un village noyé dans la grisaille... Pourtant, chaque matin, un arc-en-ciel déploie dans le ciel sa palette flamboyante. Quatre enfants, espiègle décident de prendre les choses en main pour s'emparer des couleurs et égayer les rues et les jardins. Mais les petits voleurs déclenchent la colère du ciel, des nuages et du tonnerre ! Comment se tirer d'affaire sans retourner dans la grisaille ?
Aurélie Resch ouvre grand les portes de l'imaginaire, dans cette quête de Graal tout en couleurs !
Eté 1958 : en pleine canicule, une petite ville est secouée par un scandale dans une affaire de santé publique. Alors que le maire Rosaire Groulx est occupé dans une chambre d'hôtel à combler ses désirs charnels avec Mlle Lalonde, de l'autre côté de la rue, à l'hôtel de ville, les conseillers Lapointe et Rivard tentent de camoufler une négligence qui a déjà coûté la vie à de nombreux citoyens.
Inspirée de l'affaire Walkerton - un scandale d'eau contaminée qui fit grand bruit dans l'actualité ontarienne - cette fiction dramatique explore les ressorts de la corruption politique et de la désinformation publique.
Tout droit sortis d'un film noir, les personnages, tour à tour victime ou bourreau, sont pris dans un subtil engrenage qui défie toute moralité. Au loin, comme un chant funeste, vibrent les notes lancinantes d'une trompette...
Il faut suivre ces pas dans la neige qui se remplissent d'alcool, de sperme, de sang, prémices à l'hiver des sentiments ; mais avant il y a la grande débâcle de ces hommes d'un certain âge qui s'amourachent de jeunes femmes marginales ou bien de ces hommes usés avant le temps, usés par la maladresse des émotions qu'ils expriment à coup de sexe. Les nouvelles qui remplissent les pages de Moments troubles sont comme les empreintes laissées par l'auteur Michel T. Héroux qui perd son je au jeu de l'imaginaire.
Son écriture crue comme un steak sur un oeil au beurre noir endosse mille personnages, mille passions qui se soulagent sur une musique d'Elvis, dans un bar de troisième ordre, auprès de femmes tempêtes à qui ils ne plaisent pas ; des femmes esseulées et brisées, mais qui leur font l'effet d'un bain révélateur. Ce sont des êtres-déchirures dont on fait la connaissance au fil des pages, trop blessés, maladroits et incorfortables dans la recherche de l'intimité ; des failles pourtant demeurent en guise d'espoir laissant passer la lumière, la chaleur humaine, l'amour malgré cette volonté de ne pas se laisser aller à vivre pleinement.
Dans chacune des nouvelles de ce recueil, il y a un moment charnière entre la chair et l'âme où le déclic se fait, un noeud gordien fait de sens aiguisés, une eau trouble où on apprend à nager... ou plus précisément, à lire, à contre-courant des bons sentiments.
- D'où venez-vous? A quelques jours de son 84e anniversaire, Marguerite a encore du mal à répondre à cette question qui la hante depuis la chute de l'Allemangne nazie. Exilée et errant à travers le monde, laissant ses parents à Berlin, Marguerite sait qu'elle a porté l'uniforme nazi pendant son adolescence sans trop savoir ce qu'il signifiait.
La vieille dame cherche dans les replis de sa mémoire. Pourtant, elle ne se voit pas habillée de l'uniforme de la jeunesse hitlérienne. Une image persiste. Une scène jaillit du fond de son inconscient. Elle est à la campagne. C'est l'automne. Au bout d'un champ qui n'a pas été labouré elle voit un groupe de femmes en vêtements rayés noirs et blancs, avec le Judenstern, l'étoile de David. Quand était-ce? Où était-ce? Que faisait-elle là? Avec qui était-elle? Pourtait-elle l'uniforme? Le souvenir reste imprécis. Rien que l'image d'un champ vide, avec, au loin, contre une rangée d'arbres, ces femmes détenues. Des chiens. Des hommes armés. Et elle, frappée d'horreur, interdite de peur. En train de se détourner, de s'éclipser, de fuir.
Ces souvenirs douloureux juxtaposés à la vie et à l'amour qu'elle partage avec ses enfants et sa famille à travers le monde et au Canada, à la honte, qui la fait fuir, et à son sens d'appartenance, telles les racines du figuier qu'elle fait pousser sur le toit de son immeuble, composent l'univers de cet être qui a toujours su rêver.
Suite à un rêve marquant et décisif, Paul Savoie est convaincu qu'il doit se rendre en Orient. C'est ainsi qu'il débutera, en 2001, une série de voyages presques improvisés en Chine, en Thaïlande et aux Philippines, qui s'étaleront sur plusieurs années. Que cherche l'auteur par ces incursions spontanées vers l'inconnu? Cherchant peut-être inconsciemment l'amour, il trouvera l'inimaginable. Nourri par ses découvertes de magnifiques paysages, de gens et de cultures différentes, Paul Savoie convie ici le lecteur à un certain voyeurisme et, tout comme l'auteur, lui-même voyeur, il s'en trouvera déstabilisé et ses conceptions de l'humanité seront à tout jamais changées... Car, L'autre bout du monde rappelle que, s'il est vrai que les voyages forment la jeunesse, il n'en reste pas moins qu'ils peuvent également transformer les adultes.
Premier tome d'une série de trois, L'autre bout du monde est un rendez-vous vers l'ouverture à l'autre à ne pas manquer!
Comme un métronome aux battements réguliers qui serait posé sur la ligne blanche d'une grande route, chacune des histoires que l'on retrouve dans Dérapages de Paul Savoie, suit tranquillement son petit bonhomme de chemin. Les personnages sont assis confortablement, un peu plus et ils passent inaperçus. En approchant l'oreille du livre, on entend encore le ronron de l'ordinateur lorsque l'auteur tapait son texte, mais c'est un leurre. Au moment où l'on croit avoir atteint son point d'équilibre dans une vie calme sans électrocardiogramme en folie, on dérape, on ne contrôle plus rien, le vide s'ouvre devant nous et nous devons choisir. Pourtant, on ne voulait rien bousculer, ne pas dévier dans l'imaginaire, suivre sans cesse la ligne droite, mais là il y a un noeud et on ne peut pas faire comme s'il n'était pas là. Toute notre existence s'en voit chamboulée, un grain plus gros que les autres bloque le conduit du sablier, la peur s'installe et l'on sait d'instinct que l'on ne sortira pas intact de cette vie.
Cette deuxième édition du Dictionnaire des citations littéraires de l'Ontario français depuis 1960 (DICLOF) est plus qu'une simple réimpression; elle contient un nombre de citations d'auteurs considérablement plus élevé que la précédente version et fait appel à un éventail encore plus vaste d'ouvrages. Cette édition du DICLOF comporte environ 3360 citations (ce qui signifie une augmentation de 1360 par rapport à la première édition, aujourd'hui épuisée), extraites de 760 ouvrages écrits par quelque 230 auteures et auteurs.
Les citations sont regroupées sous 1200 rubriques et sont accompagnées de leur référence, qui comporte le nom de l'auteur, la date de publication de l'oeuvre correspondante et le numéro de la page où elle fut puisée. De plus, un index facilite la recherche de rubriques.
Le Dictionnaire des citations littéraires de l'Ontario français depuis 1960 est un ouvrage de référence, un outil de travail, le seul de son genre, qui donne un aperçu de la richesse des créateurs qui composent la communauté littéraire de l'Ontario français, de leurs sentiments et de leurs façons de percevoir le monde.
L'aiguille de la balance oscille au-delà du cent kilos, c'est à dire dans la zone dangereuse de l'embonpoint, situation qui évoque immédiatement une réalité affligeante, dérangeante, celle de l'obésité. Est-ce vraiment à cela que pensait Tony Miller lorsqu'il eut cette idée géniale pour mousser la publicité de la compagnie aérienne SurfAir de Toronto qui bat de l'aile?
Pour Tony la promotion de SurfAir se jouera sur la fibre humanitaire : organiser des voyages d'amaigrissement pour obèses au Bénin, au cours desquels les participants travailleront bénévolement pour un organisme de coopération internationale à construire des maisons pour des gens démunis. L'aventure passe au feu vert. Qui veut s'inscrire?
Ils sont huit. Officiellement, ils sont motivés par l'appât de la minceur, d'une meilleure santé, du don de soi à l'échelle planétaire. Cependant, officieusement, ils habitent un monde de rêves et de chaos qu'ils trimballent en même temps que leur surpoids. Plusieurs semaines s'écouleront sur le continent africain pour Tony et les participants qui iront à la rencontre de l'inconnu, de l'autre, mais aussi de soi dans une quête de connaissance et de respect des différences. Et nous, lecteurs, qui ne sommes qu'à un livre et quelques grammes de la réalité de Contrepoids oserons-nous faire le voyage en leur compagnie?
Vous pouvez sortir les mappemondes, les cherche-étoiles, les GPS, vous ne trouverez pas le village franco-ontarien de Villery, car il n'existe que dans l'imaginaire de l'auteure Michèle Matteau. Mais si vous souhaitez quand même vous y rendre, suivez la ligne de vie de son personnage principal, Léandre Arcand. Instituteur retraité, Léandre est, à 73 ans, un héros du 3e âge, pas celui des chaises berçantes et des Peppermints roses, mais celui de la curiosité et de l'accueil aux différences, qu'elles soient de générations, de style de vie ou de race.
Mû par son altruisme, il cherche des solutions aux maux de sa communauté et aux êtres qui l'entourent, comme autant de soleils qui éclatent et réchauffent. Impossible à son âge d'éviter les questions sur le sens de la vie et de la mort, la peur qui tenaille face au déclin du corps et de l'esprit. Heureusement des rencontres le réjouissent. Qu'il s'agisse de l'amour avec la belle Florence Santerre, animatrice à Radio-Canada ou de l'amitié avec le vieux docteur Ladislas Vermes qui entretient sont étrange cimetière de violettes africaines, Léandre écoute réfléchit, discute, apprend, en amoureux de la connaissance qu'elle réconforte ou déstabilise...
Ils ont 20 ans et gravitent autour du café Les aurores : Judith, la barista ; Béatrice, sa collègue ; Frédéric, le cuisinier ; Paul, un séduisant client ; Léa et Carl, les colocs de Judith. Ils ne savent pas encore que cette amitié va durer toute la vie, pour le meilleur et pour le pire.
Croquée à trois époques différentes, jusqu'à l'aube de la quarantaine, la bande évolue, se rapproche et s'éloigne. À chaque tournant, les répétitions se révèlent, les blessures jamais refermées resurgissent, les deuils perdurent et l'amour change parfois de visage. Sommes-nous condamnés à revivre en boucle les mêmes épreuves jusqu'à la mort, qui flotte autour de nous comme l'odeur familière du gruau ?
Dans ce premier roman, Alexis Rodrigue-Lafleur observe avec tendresse et lucidité le travail impitoyable du temps sur les liens qu'on croyait indestructibles.
Daisy et Gaspard sont tristes depuis le départ de leur papa. Une nuit, une minuscule fée vient cogner à leur fenêtre pour solliciter leur aide : ils sont les seuls à pouvoir sauver le royaume de Nayfan des griffes du méchant chevalier noir.
Christin Lucas n'est pas né sous une bonne étoile. On le surnomme « Minuit moins cinq », parce que sa tête penche du côté gauche en permanence. La nuit venue, le jeune homme grimpe au clocher de l'église de Cap Maillant et rêve de s'envoler.
ELLE
je suis devenue l'ombre de moi
l'ombre qui s'efface
ses contours qui disparaissent dans la noirceur qui monte
Libre mais inquiète, la poésie de Gilles Latour révèle une appréhension devant la dégradation de l'environnement physique, social et politique. Ses Débris du sillage, mots emportés dans les remous d'un vécu, flottent entre mémoire affective et anticipation de l'avenir, dans un ton tour à tour lyrique, ironique et philosophique.
Ce qui construit une vie, ce sont les rencontres qu'on y fait, à partir de la naissance, avec les parents et la famille, en passant par l'adolescence où l'on découvre le monde jusqu'à la vie adulte où
arrivent toutes ces responsabilités et, enfin, au déclin, à l'heure des bilans. Ces rencontres courtes ou longues marquent notre parcours de façon indélébile, s'inscrivent dans notre chair et nous façonnent sans que, très souvent, nous nous en rendions vraiment compte.
Le vent qui se lève en ce matin du 29 décembre 1890, est aussi rouge que le massacre des Indiens de Wounded Knee qui va être commis incessamment par la cavalerie américaine. Le souffle coupé, nous assistons au carnage systématique d'un peuple dont le sang et les larmes nous éclaboussent l'âme et le coeur. Mais Hokshenah, « Jeune-Garçon-qui-court », un Indien dakota de 17 ans, et Naha-Ichon, « Les-Grands-Yeux », une jeune fille cheyenne du même âge, survivent. Hier, ils ne se connaissaient pas, maintenant leur destin est noué...
Au coeur de cet hiver qui craque de partout, détournant les embûches de la longue marche qu'ils entreprennent, ils se laissent guider sans défaillir par l'appel du nord jusqu'au Canada. Au cours de ce périple infernal, ils font des rencontres insolites d'ennemis qui ne leur laissent aucun répit, mais aussi d'amis qui se joignent à eux pour terminer leur course vers la liberté tant espérée et attendue.
Ce captivant ouvrage illustré présente, au jeune lectorat, chaque voyelle de l'alphabet associée à un don exclusif, à une personnalité elfique et à une couleur de l'arc-en-ciel. Généreux en comptines, jeux, chansons et confidences, les gentils elfes s'amusent à dévoiler aux enfants des sercrets sur les voyelles.
sauvage l'enfance
une main tremblante posée
sur un cahier d'insolences
et les crachats de rêves
pendant que tourne
un putain de carrousel
dans un vertige automnal
pendant que les rapaces
dessinent la forme ultime
de l'innocence meurtrie
Gilles Dubois narrait son enfance malheureuse dans le premier volume de L'enfant qui ne pleurait jamais, récompensé par le prix Christine-Dumitriu-Van-Saanen 2012. Ce second tome nous montre le héros, Antoine Petitbonjean, rendu à l'âge adulte.
Désireux de quitter l'enfer familial, Antoine part en stage à Montréal, ou il veillera à la sécurité du pavillon de la France, dans le cadre de l'Expo 67. Il subira un feu roulant de mésaventures cocasses.
Enfin éloigné de ses parents indignes, Antoine multiplie les frasques et les déconvenues, en sol canadien comme en terre d'Israël. Touche-à-tout, il goute même à la triste vie d'itinérant. Il se fera exploiter par une famille israélienne, échappant de justesse au recrutement de l'armée.
Jonathan Goyette peint avec ses mots les petites gens de la rue aux prises avec un quotidien qui tourne en rond et les confine à une vie monotone. Mais soudain, le chauffeur d'autobus à Mexico, le professeur de lycée expatrié en Afrique et le musicien itinérant de Vancouver deviennent des héros à leur façon. Lorsque la plume possède un pouvoir magique, tout devient possible au royaume de la banalité?; on peut repartir à zéro comme Jean Debout à la merci de sa destinée, ou renoncer à une gloire qui nous prend dans son étau, comme le conjoint d'Isabelle artiste multidisciplinaire.
Le style direct et incisif de Jonathan Goyette donne naissance à des personnages en noir et blanc qui deviennent des arcs-en-ciel sous l'effet d'une chiquenaude du destin, qu'elle adopte la forme d'une coccinelle inopportune ou d'un colocataire imposé. Les vies des personnages de ce spicilège (fable, oeuvre épistolaire, contes et nouvelles) deviennent des leçons de sagesse lorsqu'on sait qu'ils pratiquent tous l'étrange métier qui prête son titre à cette oeuvre.
L'oeil de l'auteur se pose, scrute, dévisage des personnages qui n'attendaient que ses mots pour exister. Le lecteur devient témoin de ces sortilèges dont le mot-piège par excellence est «?rouge?», qu'il s'agisse de la tuque du père Noël, des premières menstruations ou de la froidure sur la peau nue d'un enfant ayant besogné toute la nuit.
José Claer laisse des empreintes dans la neige qui se remplissent rapidement de sang, dénonçant un imaginaire de conteur à l'écriture dense, foisonnante de moments magiques. Toujours, il nous surprend et nous déstabilise par ses pirouettes lexicales parfois très amusantes. Et la subtilité y abonde.