L'été de cristal se situe en 1936, alors que l'on "nettoie" Berlin en prévision des J.O. Bernie Gunther, ancien membre de la Kripo devenu détective privé n'est pas sans ressembler à Philip Marlowe, le modèle culte de tous les privés. Son enquête (meurtre de la fille d'un industriel et disparition de bijoux) le conduit à se laisser interner au camp de Dachau... Dans La pâle figure, situé en 1938, il est victime d'un chantage de Heydrich qui veut le contraindre à réintégrer la police. Un requiem allemand, le plus noir des trois, commence en 1947 dans Berlin en ruine et divisé en secteurs d'occupation. La Trilogie berlinoise, tout en respectant les règles du genre policier, offre un portrait glaçant et puissamment évocateur de Berlin au quotidien à l'ère nazie.Traduit de l'anglais par Gilles Berton (traduction entièrement révisée)
Cinq heures du matin. John Rebus, pourtant à la retraite, est tiré du lit par la sonnerie stridente du téléphone. À l'autre bout, sa fille, paniquée, lui apprend que son compagnon Keith a disparu. De son côté, la police écossaise découvre le corps d'un riche étudiant saoudien, Salman bin Mahmoud, assassiné sur un vulgaire parking d'Édimbourg. Et les pistes, aussi ténues que variées, ne semblent mener nulle part.Tandis que Siobhan Clarke et l'inspecteur Malcom Fox tentent de démêler cette enquête, John Rebus roule vers le petit village côtier plein de secrets où réside sa fille. Mais, pour la toute première fois, la vérité est peut-être ce qu'il désire le moins découvrir...Un polar palpitant qui, sur toile de fond de Brexit, aborde la violence de la xénophobie et explore la puissance et la fragilité des liens familiaux. Un livre qui se dévore, pimenté à souhait par l'humour de cet enquêteur atypique.Traduit de l'anglais (Écosse) par Fabienne Gondrand« Ian Rankin : le meilleur du polar écossais. » Rolling Stone« Ian Rankin est un génie. » Lee Child« Le meilleur de Rankin, le meilleur de Rebus, quand la fiction rejoint l'actualité et transcende tous les genres et toutes les attentes. » Michael Connelly« Rebus est l'un des plus grands personnages de romans policiers anglais : aux côtés de Sherlock Holmes et de Hercule Poirot. » Daily Mail
« Depuis vingt ans, il est l'un des fers de lance du roman noir d'outre-Manche. Aussi apprécié chez lui que chez nous, l'Ecossais livre une nouvelle enquête qui promet un beau début d'année aux passionnés du genre. » Hubert Artus, Le Parisien Week-end
Morguélen. Un nom funèbre pour une île bretonne giflée par les vents.
Un terrain idéal pour la lieutenante Chen, lancée dans une traque sans merci. Dans son viseur : des tueurs à gages insaisissables, les Furies, déesses du châtiment.
Mais à l'heure de la rencontre, la partie pourrait bien compter plus de joueurs qu'il n'y paraît. Et quand le prêtre de cette île du bout du monde entre à son tour dans la danse, une seule certitude demeure : quelqu'un va mourir.
Jeu de miroirs à huis clos, le nouveau roman de Nicolas Lebel entraîne le lecteur dans une course échevelée où tout n'est qu'ombres et reflets. Porté par l'humour et l'ingéniosité inégalables du lauréat du Prix des lecteurs du Livre de Poche, La Capture impose Nicolas Lebel comme l'une des voix les plus brillantes du thriller français.
Elizabeth, Joyce, Ibrahim et Ron frisent peut-être les quatre-vingts ans, mais ils en ont encore sous le capot. Leur passe-temps favori :s'atteler, tous les jeudis, à de vieilles affaires de meurtre, pour en découvrir le fin mot là où la police a échoué. Jusqu'à ce que la nouvelleleur parvienne : Tony Curran, l'associé du directeur de leur village de retraite, vient d'être retrouvé assassiné dans sa cuisine.Ni une ni deux, Elizabeth convoque ses trois acolytes et lance le Murder Club sur la piste du tueur, toutes cannes dehors. Quand il s'agit de tromper l'ennui et de doubler la police, il ne faut jamais sous-estimer les personnes âgées.Succès absolu au Royaume-Uni, Le Murder Club du jeudi nous entraîne, entre rires et larmes, sur le chemin tortueux des émotions humaines. Car, derrière le meurtre, ce sont les liens tissés au crépuscule d'une vie que Richard Osman dépeint avec brio.Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Sophie Alibert« Tellement drôle et intelligent ! Atrocement bien. » Ian Rankin« Les fans de romans policiers vont être captivés. » Harlan Coben« Un polar formidable ! » France Info TV« Richard Osman livre un premier roman savoureux. Déjà un phénomène au Royaume - Uni. » Point de vue« Un régal de suspense. » ELLE« Acide, raffiné et hilarant ! » Biba
« On craque pour ce quatuor d'octogénaires dans ce cosy crime espiègle, déjà carton en librairie outre-Manche. » Télé Poche
« Un cosy mystery irrésistible qui mettra vos méninges à rude épreuve. » France Dimanche
Au coeur des montagnes sauvages des Rocheuses, Allison lutte pour sa survie. Unique rescapée d'un crash, blessée, elle fuit la carcasse fumante de l'avion, abandonnant derrière elle le corps inerte de son fiancé. Persuadée d'être traquée, c'est en réalité toute forme de vie qu'elle fuit désespérément.À dix États de là, sa mère, Maggie, refuse de croire à son décès. Alors que ses proches l'incitent à faire son deuil, elle décide de mener sa propre enquête. Mais les deux femmes avaient coupé les ponts depuis deux ans et, au fil de ses recherches, c'est une étrangère que Maggie découvre. Allison s'est construit une vie de rêve, mais à quel prix ? Maggie saura-t-elle comprendre la vérité à temps pour la sauver ?Il y a tant de façons de mourir est un thriller addictif qui dessine le portrait de deux femmes prêtes à tout pour protéger les êtres qui leur sont chers. Une ode somptueuse à la puissance du lien entre une mère et sa fille.Traduit de l'anglais par Sabine Porte« Un thriller complètement addictif » Le Soir magazine« Drôle d'histoire que celle-ci, aussi angoissante que déroutante, aux personnages attachants et dont le suspense se maintiendra jusqu'à la toute fin ! » Le Dauphiné Libéré« Vous cherchez un roman qui vous happe et ne vous lâche plus ? Courez chez votre libraire pour vous procurer ce bijou de suspense haletant qui explore la complexité des rapports mère-fille. Frissons garantis. » Do it in Paris« Frissons garantis avec ce thriller haletant, qui explore les relations mère-fille. » Télé 7 jours
« Ma première cigarette avait le parfum des intestins qui se vident et
le goût du rouge à lèvres de ma mère. »
Côte ouest américaine, années 1990.
Cyrus Colfer a quinze ans quand il allume sa première cigarette.
Sa mère, ancienne prostituée devenue proxénète, lui a pourtant toujours formellement interdit de fumer. Un peu de cendre tombe sur le carrelage, il frissonne en imaginant sa réaction quand elle rentrera à la maison.
Mais sa mère est déjà là. Allongée sur le sol, en jupe trop courte, comme d'habitude. Le corps lardé de vingt-huit coups de couteau.
Dix ans plus tard, Cyrus Colfer n'a pas perdu le goût de fumer. Et il est prêt à retrouver l'assassin de sa mère. À un détail près : il est devenu aveugle.
Un roman qui nous plonge dans les tribulations d'un antihéros plein de ressources, contrairement aux apparences.
1933. Si on lui avait annoncé qu'elle renoncerait à sa lune de miel pour embarquer sur une croisière de luxe en Europe, Louisa Cannon ne l'aurait pas cru. C'était compter sans l'appel du devoir, surgi sous les traits d'un mystérieux homme à la solde des services secrets anglais.
En ces temps d'inquiétude politique, ni la relation extra conjugale de Diana Mitford avec un agitateur notoire ni le soutien véhément de sa soeur Unity pour Hitler ne passent inaperçus, et Louisa, par sa position d'ancienne chaperonne des deux soeurs, est apparemment la personne idéale pour les espionner. Seulement, lorsqu'elle s'est résolue à endosser ce rôle inconfortable, Louisa était loin d'imaginer la tournure funeste qu'allait prendre son voyage...
Plus que jamais, fiction et réalité se mêlent sous la plume virevoltante de Jessica Fellowes, qui retrace des années d'audace et de doutes, des intrigues politiques autant que personnelles, des femmes auréolées de splendeur comme de scandale.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Valérie Rosier
« Étude de moeurs, chronique historique basculant vers le thriller, mélange de personnages historiques et fictifs, c'est un roman à énigmes passionnant et plus complexe qu'il n'y paraît. » Télé Z
Après le succès phénoménal du Murder Club du jeudi , Richard Osman est de retour avec son irrésistible quatuor de détectives du troisième âge, et nous régale d'une nouvelle enquête aussi
drôle et intelligente que palpitante.
Il semble que le calme ne dure jamais bien longtemps au village de retraite de Coopers Chase. Les membres du Murder Club y voient bientôt débarquer Douglas, un ancien collègue d'Elizabeth - un collègue, seulement ? -, complètement affolé. Et pour cause : accusé d'avoir dérobé des diamants d'une valeur inestimable, il est en cavale, un cartel colombien et la mafia new-yorkaise à ses trousses. Si le Murder Club lui refuse son aide, qui sait ce qui pourrait lui arriver ? Une chance que les détectives en herbe aient pris goût à l'aventure !
Mais les cadavres se multiplient, et force est de constater que le quatuor s'attaque à un meurtrier sans foi ni loi. Seront-ils capables d'arrêter l'assassin avant qu'il ne leur fasse la peau ? Et, quitte à se mettre en danger, pourquoi ne pas en profiter pour mettre la main sur le pactole ?
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Sophie Alibert
Londres, 1953. Depuis la fin de la guerre et l'écrasante victoire allemande, le Royaume-Uni est un Protectorat administré par l'Allemagne nazie. Les femmes y sont dorénavant réparties en classes qui régulent strictement leurs droits. Heureusement pour elle, Rose Ransom fait partie de l'élite. Et, privilège s'il en est, on la charge de réécrire la littérature. Jane Austen, Charlotte Brontë ou les frères Grimm n'ont pas de secrets pour elle et, bientôt, leurs héroïnes deviendront pour les lectrices de parfaits modèles aryens.Seulement, alors que l'arrivée à Londres du Leader est imminente, des phrases censurées réapparaissent sur les murs de la ville. Et c'est Rose que l'on envoie enquêter en plein coeur des Widowlands, ces banlieues délabrées où l'on confine les femmes insoumises ou rebuts de la société. Pourtant, Rose s'interroge : à quel point ces femmes sont-elles différentes d'elle ? Roman diablement intelligent, enquête sous haute tension, Widowland est aussi une mise-en-garde contre les dérives des sociétés modernes et un formidable plaidoyer pour la littérature.Traduit de l'anglais par Fabienne Gondrand
« Une révélation. » The Observer« Une captivante dystopie orwelienne, parfait exemple du pouvoir subversif de la littérature. » The Gardian
« Yannick Gallard a trente-deux ans et demi, il est en train de mourir et tout va très bien. C'est vrai, quoi. Ç'aurait pu être pire. La fin aurait pu se faire désirer : débarquer après des mois de pleurs et de questionnements existentiels, avec son odeur d'escarres et de désinfectant, cerise sur un cancer ou une abomination neurodégénérative. Elle aurait aussi pu la jouer sournoise et l'emporter dans son sommeil sans lui laisser l'opportunité de faire ses adieux ; voire, plus sale encore, lui sucer le cerveau sur du bitume brûlant après un accident de la route, savourant ses râles de souffrance, l'horreur de son corps disloqué, la sirène d'une ambulance qui n'arrive pas à temps. Trente grammes de paracétamol constituent une option assez plaisante, en fin de compte. » Dans ce roman en forme de déclaration d'amour à la peinture, Gabrielle Massat met en scène un trafiquant d'art toulousain et son amant tueur à gages dans leur course folle contre la montre, contre les flics, contre la mort. Un polar viscéral et addictif.
Sélection Prix des lecteurs 2022 Quais du Polar / 20 minutes
« Dans Trente grammes, la romancière toulousaine revient dans sa ville. À travers la course contre la montre d'un trafiquant d'art pour sauver son amant se dessine un roman noir de crime, et rouge de passion amoureuse » Lire« Un polar viscéral et addictif. » RFI« Porté par des scènes et des dialogues brillants, ce roman d'action devient une histoire d'amour déchirante. Depuis Le Goût du rouge à lèvres de ma mère, paru l'an dernier, Gabrielle Massat est la nouvelle révélation du roman noir français. » Le Parisien Week-end
Big Ger Cafferty, chef de la pègre d'Édimbourg, est sous les verrous. Mais d'autres malfrats veulent profiter de l'occasion pour s'emparer de ce juteux territoire. Faut-il laisser les loups se dévorer entre eux ? L'inspecteur Rebus n'est pas loin de le penser. Pourtant, lorsque sa propre fille se fait écraser par un chauffard et qu'une jeune Yougoslave échappée d'un réseau de prostitution demande sa protection, Rebus n'a plus le choix...
Buenos Aires, 1981.Alors que l'Argentine vit sous la violence de la dictature militaire, l'inspecteur Joaquín Alzada fait chaque jour face à une population désespérée et terrifiée. Mais il y a pire : devoir affronter le vide laissé par les opposants au régime, qui disparaissent mystérieusement, par milliers.Dans ce tumulte, Alzada a choisi de se tenir loin des questions politiques, et de profiter d'une vie simple au côté de sa femme Paula.Jusqu'à ce que son frère, Jorge, disparaisse à son tour. 20 ans plus tard.Le pays traverse une nouvelle crise économique et la révolte gronde dans les rues de Buenos Aires.Alzada ferme les yeux et courbe l'échine en attendant patiemment sa retraite. Mais lorsqu'un cadavre atterrit dans une benne à ordures et qu'une femme s'évanouit dans la nature, la double enquête contraint l'inspecteur à affronter les fantômes du passé et son implication dans l'une des périodes les plus sombres de l'histoire argentine. Parfois, faire acte de repentance est la seule manière de survivre... Un premier roman noir qui nous plonge brillamment dans deux périodes clés de la vie d'un homme et de son pays.Traduit de l'anglais par Julie Sibony« La romancière Eloisa Diaz signe un roman joliment maîtrisé situé dans un contexte historique tourmenté où les drames familiaux se sont mêlés à la grande tragédie nationale. Et où la neutralité est devenue poison. » Le Journal du Dimanche
« Repentance, premier roman de l'avocate Eloisa Diaz, s'impose comme un subtil conte moral et une terrifiante évocation historique, et, comme un bon polar, d'une grande noirceur. » Le Figaro magazine
Si elle avait su ce qui les attendait, Gabi n'aurait pas tant insisté pour suivre son compagnon en voyage d'affaires au Brésil. Et pour cause ! Quelques jours après leur arrivée à Belo Horizonte, là où Celso a grandi, la police le retrouve mort, dépouillé, à quelques rues de leur hôtel. L'enquête tourne vite court : les faits sont limpides, ce type d'agression est monnaie courante, et il ne reste à Gabi qu'à rentrer chez elle. Mais une fois en France, la jeune femme découvre des SMS menaçant Celso de mort s'il osait remettre les pieds au Brésil.
Alors, même si elle sait que sa décision l'amènera à croiser la route de malandros, Gabi choisit. Elle va retrouver le véritable assassin de Celso, et le venger. Quitte à se mesurer à celui qu'on appelle le Capitão.
Patrick Tringale, lauréat du Prix du roman d'aventures avec Caatinga, nous raconte une quête de vérité violente et sans compromis. Un thriller saisissant, dans un Brésil loin des cartes postales
Chassée de la demeure familiale, Nadine erre, incapable de trouver sa place. Jusqu'au jour où elle découvre Les Vignes. Une ancienne bâtisse à flanc de colline, défendue par une armée de chèvres et de merisiers. Un squat aux allures de paradis, le repaire de deux ours, Louis et Jean-Mi, aussi marginaux qu'elle. Sans demander et presque sans y penser, Nadine investit les lieux. Devient la troisième ourse. Là, à l'ombre des Vignes, elle trouve une existence simple, rustique. Et plus qu'un point de chute, un endroit où oublier et tenter de vivre. Mais quand le monde pénètre par effraction dans ce paradis perdu, les souvenirs reviennent, l'enfer commence.
Par la justesse de ses mots, Nathalie Sauvagnac réussit la prouesse de raconter la violence des hommes sans pour autant oublier la lumière des invisibles et des fracturés, ceux qui cherchent leur place, fût-elle au bord du monde.
Été 1943. Il y a des endroits pires que Zurich, et Bernie Gunther est bien placé pour le savoir. Quand Joseph Goebbels, ministre en charge de la propagande, lui demande de retrouver l'éblouissante Dalia Dresner, étoile montante du cinéma allemand qui se cache d'après la rumeur à Zurich, il n'a d'autre choix que d'accepter. Mais, très vite, cette mission en apparence aussi aguichante que l'objet de la recherche, prend un tour bien plus sinistre. Car le père de Dalia Dresner est en fait un croate antisémite de la première heure, sadique notoire, qui dirige un tristement célèbre camp de concentration de la région. Et la police suisse exige au même moment que Gunther fasse la lumière sur une vieille affaire qui risque de compromettre des proches de Hitler.
La Femme de Zagreb est une histoire formidable, extrêmement bien documentée sur cette période cauchemardesque, avec son héros cynique, attachant, et toujours aussi indomptable.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Philippe Bonnet
Berlin, 1942. Bernie Gunther, capitaine dans le service du renseignement SS, est de retour du front de l'Est. Il découvre une ville changée, mais pour le pire. Entre le black-out, le rationnement, et un meurtrier qui effraie la population, tout concourt à rendre la vie misérable et effrayante. Affecté au département des homicides, Bernie enquête sur le meurtre d'un ouvrier de chemin de fer néerlandais. Un soir, il surprend un homme violentant une femme dans la rue. Qui est-elle ? Bernie prend des risques démesurés en emmenant cette inconnue à Prague, où le général Reinhard Heydrich l'a invité en personne pour fêter sa nomination au poste de Reichsprotektor de Bohême-Moravie.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Philippe Bonnet
Dans ce sixième épisode, retour aux sources.
Berlin, 1934 : Le monde est aveugle. Mais Bernie Gunther, lui, ne l'est pas. Après avoir quitté la police de plus en plus nazifiée, il est chargé de la sécurité des résidents du célèbre hôtel Adlon. Le dirigeant d'une entreprise de construction est retrouvé assassiné dans sa chambre. Quelque temps plus tard, on repêche le cadavre d'un jeune boxeur juif. Y aurait-il un lien entre ces deux meurtres ? Dans le même temps, Bernie fait la connaissance de deux résidents de l'hôtel : une talentueuse et ravissante journaliste qui milite pour que les États-Unis boycottent les Jeux olympiques de 1936 et un gangster américain proche de la mafia de Chicago, bien décidé à s'enrichir grâce aux J.O. Sur fond de montée de la discrimination à l'égard des juifs, Bernie découvre un réseau de sociétés écrans, destinées à détourner les sommes pharaoniques que les nazis sont prêts à dépenser pour exhiber le nouveau visage de l'Allemagne grâce à la construction du stade prévu pour accueillir les J.O. . La lumière sur cette affaire ne se fera que vingt ans plus tard, dans le Cuba prérévolutionnaire.
Traduit de l'anglais par Philippe Bonnet
Convoqués par une étrange missive, Hercule Poirot et l'inspecteur Catchpool se rendent de toute urgence à Kingfisher Hill, imposante demeure familiale devenue scène de crime. La lettre leur demande instamment de résoudre le meurtre du fils aîné des Devonport, Laurence, à condition de le faire à l'insu de tous les résidents. Une double requête d'autant plus étonnante que la coupable est déjà toute trouvée : Helen, la fiancée de Laurence, a immédiatement plaidé coupable. Mais son témoignage manque de crédibilité et Frank, l'expéditeur de la lettre et le fils cadet des Devonport, est convaincu de son innocence. Hercule Poirot saura-t-il démêler le vrai du faux avant que ne sonne pour Helen l'heure fatidique de son exécution ?Traduit de l'anglais par Fabienne Gondrand« Une nouvelle enquête met en scène le célèbre détective belge Hercule Poirot. Un hommage à la reine incontestée du crime, Agatha Christie ! » France Dimanche« Un parfait cosy crime british à dévorer près de la cheminée. » Télé 7 jours
« Sa manière de revisiter ce mythe de la littérature policière est à la fois gourmand et stylisé, chevillé autour d'intrigues intelligentes, qui renouent avec la saveur de celles de la grande dame du crime avec un soupçon de perversité psychologique en plus. » France Inter
Mars 1943. Le Reich vient de perdre Stalingrad et le moral est au plus bas. Pour Joseph Goebbels, il faut absolument redonner du panache à l'armée allemande et porter un coup aux Alliés. Or sur le territoire soviétique, près de la frontière biélorusse, à Smolensk, ville occupée par les Allemands depuis 1941, la rumeur enfle. Des milliers de soldats polonais auraient été assassinés et enterrés dans des fosses communes. Dans la forêt de Katyn, aux abords de la ville, des loups auraient d'ailleurs déterré des fragments de corps. Qui est responsable de ce massacre ? L'Armée rouge sans doute. Pour Goebbels, c'est l'occasion rêvée pour discréditer les Russes et affaiblir les Alliés. Il a l'idée d'envoyer sur place une autorité neutre, le Bureau des crimes de guerre, réputé anti-nazi, pour enquêter objectivement sur cette triste affaire. Le capitaine Bernie Gunther, qui y officie est la personne idéale pour accomplir cette délicate mission. Gunther se retrouve dans la forêt de Katyn avec une équipe pour exhumer les quatre mille corps des officiers polonais et découvrir la vérité, quelle qu'elle soit.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Philippe Bonnet
1930. Diana Mitford et son époux, Bryan Guinness, mènent une vie flamboyante d'une capitale à l'autre, quand, à Paris, l'un des amis de Diana succombe brutalement d'une allergie. Une fin tragique, absurde, mais accidentelle.
Louisa Cannon, ancienne chaperon et confidente des soeurs Mitford, n'est pourtant pas de cet avis. Elle soupçonne un lien avec le scandale ayant éclaboussé la famille Guinness deux ans plus tôt, lorsque l'une de leurs domestiques était passée à travers une lucarne - et morte sur le coup - sous les yeux de toute la haute société anglaise. Un malheureux accident, là encore, un de trop peut-être dans l'entourage du couple...
Dans ce nouvel opus, la plume aiguisée de Jessica Fellowes nous fait virevolter de night-clubs en soirées mondaines, et redécouvrir cette période charnière et turbulente qu'est l'entre-deux-guerres.
Traduit de l'anglais par Valérie Rosier
Sandrine ne s'aime pas. Elle trouve son corps trop gros, son visage trop fade. Timide, mal à l'aise, elle bafouille quand on hausse la voix, reste muette durant les déjeuners entre collègues.
Mais plus rien de cela ne compte le jour où elle rencontre son homme, et qu'il lui fait une place. Une place dans sa maison, auprès de son fils, sa maison où il manque une femme. La première. Elle a disparu, elle est présumée morte, et Sandrine, discrète, aimante, reconnaissante, se glisse dans cette absence, fait de son mieux pour redonner le sourire au mari endeuillé et au petit Mathias.
Mais ce n'est pas son fils, ce n'est pas son homme, la première femme était là avant, la première femme était là d'abord. Et le jour où elle réapparaît, vivante, le monde de Sandrine s'écroule.
Dernière sélection du Prix Maison de la Presse 2020
Finaliste Prix Libr'à Nous 2021 - catégorie Polar
« Il arrive qu'un livre, soudain, résonne avec le monde environnant, jusqu'à l'éclairer d'une lumière singulière. » Libération
« Ce polar psychologique traite avec talent du sujet de l'emprise et de la violence conjugale. » France Dimanche
« C'est un coup de génie que réalise Louise Mey avec La Deuxième Femme, l'un de ses romans les plus puissants de cette rentrée de janvier. » Causette
« Une jeune auteure à suivre » ELLE
« Féministe, écrivaine, et auteure attachée aux rapports que les femmes entretiennent avec leur corps, elle décortique dans ses romans, avec une terrible acuité, les mécanismes psychologiques de la violence. » Marie Claire
« Manipulations, angoisses et violences conjugales se mêlent avec réussite dans ce thriller psychologique aussi formidable qu'étonnant. » Femme Actuelle
« Avec un style incisif, cette jeune auteure de romans noirs aborde la violence conjugale à travers une plongée dans le mécanisme de l'emprise. Vertigineux ! » Version Femina
« Bouleversant. (...) Un roman engagé sur l'emprise et la violence conjugales. » Ici Paris
« Un roman sombre et douloureux qui aborde avec force des thèmes aussi noirs que la violence, l'emprise et la manipulation. » Vaucluse Matin
1. Tuer ma famille
2. Réclamer leur héritage
3. M'en sortir
4. Adopter un chien
Telle est la liste des priorités de Grace Bernard, anglaise, vingt-huit ans, des Louboutin aux pieds. Sauf que, en ce moment et à son grand regret, elle arbore plutôt l'uniforme terne et plastique de la prison de Limehouse. Comme quoi, planifier l'assassinat de chacun des membres de sa famille dès le tendre âge de treize ans n'est pas toujours gage de réussite. Et franchement, se voir condamner pour un meurtre que l'on n'a pas commis lorsqu'on en a mené à bien six autres, cela manque un peu de panache. Mais pas question pour Grace de se coltiner sa pénible compagne de cellule jusqu'à la fin des temps : elle compte bien l'emporter en appel et, d'ici là, quelle meilleure manière de s'occuper que de coucher son histoire sur le papier ? Même si, bien sûr, personne ne la lira. Rappelez-vous les points 2 à 4.
Avec ce premier thriller pétri d'humour noir, Bella Mackie dresse le portrait d'une génération luttant, à sa manière, contre les injustices qui lui sont faites. Un récit jubilatoire, et surtout, une
lecture inoubliable.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Marie Chivot-Buhler
1919. Louisa Cannon rêve d'échapper à sa vie misérable à Londres, mais surtout à son oncle, un homme dangereux. Par miracle, on lui propose un emploi de domestique au service de la famille Mitford qui vit à Asthall Manor, dans la campagne de l'Oxfordshire. Là, elle devient bonne d'enfants, chaperon et confidente des soeurs Mitford, en particulier de Nancy, l'aînée, une jeune fille pétillante à l'esprit romanesque.
Mais voilà qu'un crime odieux est commis : une infirmière, Florence Nightingale Shore, est assassinée en plein jour à bord d'un train. Louisa et Nancy se retrouvent bientôt embarquées dans cette sombre affaire.
S'inspirant d'un fait réel (le meurtre de Florence Nightingale Shore encore non élucidé à ce jour), ce roman captivant nous emmène dans l'Angleterre de l'entre-deux-guerres, des milieux défavorisés aux fastes de la High Society, à travers les déboires de Louisa, jeune servante d'origine modeste, et la soif d'aventure de Nancy, jeune aristocrate effrontée, toutes deux devenues complices et bien décidées à trouver l'assassin du train...
Traduit de l'anglais par Valérie Rosier
« Notre société est dévastée, se dit l'inspecteur Stave. Nous, les flics, pouvons seulement déblayer les ruines. » Hambourg, 1947. Une ville en ruines, occupée par les Britanniques et confrontée à l'hiver le plus froid du siècle. Les réfugiés et les sans-logis se retrouvent suite aux bombardements à aménager des trous de cave, à vivre dans la promiscuité des bunkers et des baraques. Les aliments sont rationnés, le marché noir est florissant. Lorsque le cadavre d'une jeune fille nue est retrouvé parmi les décombres sans aucun indice sur son identité, l'inspecteur Frank Stave ouvre une enquête. Dans cette période d'occupation, la population hambourgeoise ne doit en aucun cas apprendre qu'un tueur menace la paix. Les enjeux sont élevés et l'administration britannique insiste pour que l'inspecteur allemand soit accompagné par Lothar Maschke de la Brigade des moeurs et par le lieutenant McDonald pour élucider l'affaire. Mais d'autres morts sans identité sont vite découverts et Stave, hanté par les souvenirs de sa femme décédée pendant la guerre et de son fils porté disparu, doit surmonter ses propres souffrances pour traquer l'assassin qui rôde sur les sentiers des ruines...
Traduit de l'allemand par Georges Sturm