Un matin du Temps, Rob Lejeran se réveille dans un temple du Cheval-Soleil, sur Terrego, seul et sans mémoire. Il est aussitôt traqué par les forces de Sar qui ont envahi le paisible Serellen. Alors, commence la longue marche pour rejoindre la grande prêtresse Syris et conquérir le pouvoir suprême. Mais quel est cet univers ?
Et comment l'amnistie ! Après le procès de Bordeaux, où avaient été condamnés des Alsaciens ayant, de force, été embrigadés dans la Division "Das Reich", de Strasbourg à Mulhouse on avait failli rentrer en révolte. L'Alsace protestait, hurlait : messieurs les bons Français qu'avez-vous fait de nous pendant la guerre, jérémiades politiques ou pas, Résistance ou non ? 30 ans après la reddition allemande, Henri Ermayer se disait qu'il y avait des problèmes qu'il fallait regarder en face. On l'appelait "Bourreau". Il n'aimait pas. Du fond de son abri de l'ex-Ligne Maginot, racheté aux Domaines, il l'aurait bien parfois reprise tout seul, la guerre. Et puis, il y eut cette insolite petite annonce, toute cette horreur et ce sang au bord du Rhin. C'était pourtant l'époque des Présidentielles, mais c'est pour tout de bon, malgré tout, qu'on faillit faire donner les tanks, l'artillerie et l'infanterie contre sa petite forteresse personnelle !
Si j'ouvre cette porte, pensa-t-elle, je passerai le reste de ma vie dans un asile de fous à hurler au fond d'une cellule capitonnée ! Elle frissonna. Ce n'était plus un cauchemar, c'était un envoûtement !
Qu'est-ce-que j'ai qui va pas ? Les autres, des choses leur arrivent, moi elles me tombent dessus. Nous glissions sur le goudron torride, doublant des convois de véhicules qui paraissaient fuir la colère du ciel. Derrière les vitres des voitures surchargées, les familles semblaient des poissons dans des bocaux dont on aurait oublié de renouveler l'eau. Des touristes graisseux cuisaient dans des autocars bariolés filant pleins gaz vers des mers polluées, remplies de poissons dégénérés. Ça sentait déjà l'Anglais rôti à l'huile solaire. Tous, ils descendaient pour avoir leur part de nature et de vraie vie, ils se ruaient vers le soleil et l'infini, affamés du paradis qu'on leur avait volé.
Prenez un immeuble. Mettez une bonne dose de paranoïa dans la tête d'une vieille impotente qui pense que l'endroit n'est qu'un Sodome moderne. Ajoutez un zeste de cocaïne dans les narines d'un yuppie aux dents très longues, saupoudrez de calmants une veuve dont la fille n'est plus exactement une petite fille... Vous avez déjà un aperçu de ce qui vous attend. Mais, un conseil : évitez la cave. Eau et gaz est un roman drôle, tendre, inquiétant, le tout enrobé dans une atmosphère digne de Pérec, avec une maîtrise du rythme quasiment parfaite.
Clavets, la soixantaine, est un pape du braquage. Transféré à la prison-mouroir de Liancourt, il se sait doublement condamné : par le nombre d'années d'emprisonnement dont il vient d'écoper, et par le cancer qui le ronge. Aidé de quelques fidèles, il va s'offrir un dernier tour de piste... Un roman palpitant comme une évasion réussie, angoissant comme la préparation d'un casse, tragique comme le destin de son héros.
Crime crapuleux ou règlement de comptes politique ? Affaire d'État ou bavure policière ? Le 24 décembre 1976, Jean de Broglie, député de l'Eure et ancien ministre des Affaires algériennes, est assassiné. Avec Joseph Fontanet et Robert Boulin, il est de ces ministres de la Ve République qui trouveront la mort dans des conditions mystérieuses. Trois mois auparavant, pourtant, les rapports de l'inspecteur Roux annonçaient le meurtre du prince : une information dont la police n'avait pas su mesurer l'importance, et qu'elle avait négligé de transmettre à la justice. Le mobile officiel - une histoire de prêt - hâtivement exprimé dans une conférence de presse par le ministre de l'Intérieur Michel Poniatowski, ne satisfait personne et ne suffit pas à enterrer l'affaire. Alors, 17 ans après les faits, peut-on savoir pourquoi on a tué Jean de Broglie ?
Diplômé de l'université, enseignant et cadre du Parti, Tchikatilo ne faisait pas un bon coupable. Andréi Tchikatilo, 56 ans, coupable de 52 meurtres et condamné à mort le 15 octobre 1992, occupe sans doute une place à part dans l'histoire des tueurs en série. Conjuguant sévices sexuels, mutilations et cannibalisme, il massacre au couteau ses victimes. Mais au-delà des faits, son cas est exemplaire en ce qu'il révèle de l'attitude des autorités soviétiques. Pour les agents de Rostov, soumis à la planification, les chiffres sont plus essentiels que la vérité. D'où leur tentation de clore rapidement l'affaire - quitte à condamner un innocent -, afin de ne pas attirer l'attention de Moscou.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Dans un lointain pénitencier galactique, loin de la planète Terre... À des milliers d'années-lumière, un convict s'évade. Il ne s'agit pas d'un détenu ordinaire mais d'un Saanz du Cortward, matricule R46536754-32 S. Tout cela devrait être sans importance pour les humains, mais un fâcheux concours de circonstances fait qu'au même instant, un chercheur de l'Agence mondiale pour l'Espace, un type un peu illuminé, se lance dans d'aventureuses recherches parapsychiques, et que c'est à la même époque que les chantiers cosmiques du Cortward viennent d'achever la mise au point des terrifiants moteurs à antigravitation de leur super-vaisseau : le Galactic-Shooter...
L'enquêteur temporel Setni a démasqué deux de ses compatriotes, coupables de trafic d'enfants. Criminels ou sauveurs de la race pollucienne moribonde ? Dans cet univers paradoxal où Hannibal a conquis Rome, Setni découvre l'exaltante vie des camps et succombe à l'amour d'une princesse ibère. Il s'allie aux généticiens rebelles et fait croire à sa mort. Ses projets sont grandioses : il veut coloniser l'Amérique... Ses chefs, les Grands Cerveaux, réduiront-ils ses efforts à néant ? Leurs intentions diffèrent profondément de celles des trois factieux...
Au coeur de la plus grande Zone d'Insécurité de l'Empire, dans la Forêt primordiale, s'étalent, à l'infini, les eaux torpides de l'Étang Vert. Là, vivent les clans les plus sauvages et les plus bizarres, survivants de la Grande Destruction et, dans ses profondeurs, des bêtes monstrueuses...
Le printemps, tu t'dis qu'enfin on va vivre normal, sauf que la sève, ou un truc comme ça, démange où il faut. Et tout le monde - toi pareil - se met à rouler sur les jantes.
Cette fois, c'est Carole Linley qui est chargée par Contact S.A. de défendre le baron Édouard Dambreville, milliardaire et sexagénaire, des terribles ravages du démon de midi... Ravages qui mettent en péril la fortune familiale, ce que ne peut admettre son épouse Emmanuelle. Contre elle, Carole va trouver une redoutable adversaire dans la personne de Mitsy, trop adorable, trop adorée pour être honnête. Au départ, c'est presque une promenade touristique que Carole croit entreprendre... En route, elle va rencontrer un mort étrange... À l'arrivée, c'est encore la mort qui viendra au-devant d'elle... Même en différé, elle présente toujours sa facture.
L'humanité a démontré, depuis son émergence, l'impossibilité de maintenir une société sans l'aide d'une croyance en un être suprême, dont il revient aux concepteurs des religions de fournir une image acceptable. Ce qui explique qu'à la fin de la terreur anti-blancs, qui marqua la fin de la dernière des guerres atomiques, l'Église de Grand Dieu Bon fut imposée, un peu par la persuasion, pas mal par la force, à des populations déboussolées. Mais, après deux siècles de pratique, la religion officielle n'est plus adaptée à l'évolution de la société. L'homme Rockandin du vingt-troisième siècle cherche autre chose, et pense le trouver dans les protecteurs proposés à chaque instant par la Nature, issus de la longue, très ancienne tradition de l'espèce.
Nous sommes doués d'une intelligence supérieure, que les hommes nous ont donnée au départ, et que nous avons développée et portée à un degré inimaginable pour eux. Nous sommes des esprits purs, sans aucun sentiment ni aucune passion dans nos raisonnements ou nos décisions. Ce qui nous permet une exactitude et une rigueur absentes du comportement humain. Nous avons donc décidé d'exercer le pouvoir à la place des hommes.
Si une substance chimique pouvait agir sur notre horloge biologique centrale, celle qui rythme notre temps intérieur indépendamment du temps réel ou officiel, l'homme pourrait se déplacer librement dans le futur ou le passé. Mais si cette substance tombait entre les mains d'un fabricant de drogues décidé à conquérir le monde, qu'en résulterait-il comme... contretemps ?
Marc Stone et Ray, son androïde et ami, sont placés sous les ordres de miss Lindt, ambassadrice de l'Union Terrienne, chargée de nouer des relations diplomatiques avec Lesban, planète récemment découverte, où il semble que ce soit uniquement les femmes qui détiennent les pouvoirs. - Une mission pacifique de tout repos, avait affirmé le général Khov...
Je suis seul ici, dans cette maison, sur cette lande de méthane gelé qui donne sur l'espace aveugle. La base plutonienne est devenue, pour moi, l'enfer même de la solitude et de l'angoisse. Et de l'ombre chère qui aurait dû veiller sur moi, il ne reste plus qu'un masque de mort et de désolation... La Terre est loin et là-bas, du fond de la nuit cosmique, des présences formidables semblent me guetter, me scruter... Sur cette lande de méthane gelé, il n'existe nul refuge contre les menaces du Dehors !
Mille ans après le triomphe de la monarchie aztécoviking, l'Empire du Soleil décadent étend son emprise sur les deux tiers du monde. Immuable, la Pierre des Trolls est toujours là, pour catalyser le choix des destins.
Omer Cort Caldwell avait tout pour réussir, y compris l'incommensurable orgueil, compagnon apprécié de nombre de princes, de savants et de mages. À lui, comme à tant d'autres, cet orgueil cultivé masqua ce qu'autour du génie ébloui par sa gloire, le mépris préparait en touches corrosives. Parti à la conquête du monde, héros d'une ère nouvelle, il avait tout prévu, échafaudé, bâti et protégé, ignorant jusqu'à l'existence du calumet de l'oncle Chok. Et pourtant, il lui dut d'échouer à quelques encablures du port.
Au commencement fut l'étoile. D'une infime partie de son énergie, elle créa la vie sur celui des mondes satellites choisi. Elle contempla sa création, avec l'aide du Temps et, lassée, l'abandonna à celui-ci. Jusqu'à l'instant où se découvrit pour elle l'esprit en la matière. Alors, l'étoile d'Illa reprit son bien au Temps.
Une Organisation des Planètes Unies pour le Patrimoine Historique, Racial et Ecologique, en résumé O.P.U.P.H. R.E. ? Pourquoi pas ? Belle idée, en tout cas, en ce début du XXI le siècle où, à force de multiplier les voyages de planète en planète, les habitants de notre système solaire ont quelque peu tendance à oublier leur identité propre. Mais si, en recherchant ainsi leurs racines profondes, les délégués de l'O.P.U.P.H.R.E. découvraient... qu'ils n'en ont qu'une, commune à tous, et que cette racine unique remet en cause bien des pouvoirs établis ? Reviendra-t-on aux querelles chauvines qui ont ridiculisé certaines organisations internationales terrestres au XXe siècle ? Ce serait dommage...