Cet ouvrage nous montre, à travers des témoignages, la situation des femmes mariées à Ouagadougou. Une analyse des conditions du célibat féminin, phénomène émergeant dans les villes d'Afrique, suit ces récits. L'intérêt de ces textes est de montrer la condition féminine africaine à travers l'éclairage d'une intellectuelle africaine.
L'auteur a partagé la vie des sans-logis dans le cadre de recherches sur le rapport aux soins et les parcours thérapeutiques des personnes en situation de grande pauvreté. Il nous livre ici le récit de vies défaites, conclusion de combats ratés contre des situations trop violentes qui ont fini par briser l'être. Cette étude dévoile une face cachée de notre société de consommation ; elle est aussi le témoignage sans fioriture d'une misère qui ne s'avoue pas.
À travers l'histoire d'une femme, la douce et forte Dobadjo que l'on suit de l'enfance à la maturité, nous découvrons d'une part le quotidien d'une Africaine saisie dans les contraintes et les contradictions propres à sa tradition : mariage obligé, mais accepté ; acceptation émotionnelle d'une co-épouse sous le même toît ; affrontement avec une modernité urbaine apportée par cette co-épouse ; gestion d'une vie économique spécifique où la femme est responsable de la plus grande partie des ressources du foyer, etc. Ce texte exprime donc le quotidien tel qu'il se vit dans les cases et sur les chemins de campagne de la région de Porto-Novo.
L'Association Générale des Etudiants Vietnamiens de Paris (AGEVP) est la principale association d'opposition au gouvernement de Hanoï. Ce travail de terrain nous donne à voir les circonstances et les raisons de ce déclin de l'Agevp. On y découvre un conflit de génération entre les dirigeants et les jeunes de la troisième génération qui tout en restant attachés au Vietnam, considèrent que leur patrie est la France.