L'Afrique est une mosaïque de peuples et d'imaginaires. Un continent riche de ses paysages sonores bigarrés. A l'intersection de plusieurs disciplines, ce livre fait le compte des trésors émotionnels de l'Afrique, à travers une exploration des épopées dynastiques, corporatives et religieuses, des légendes et des mythes. Par le biais de la musique, on mesure le rapport entre l'homme, le sacré, la divinité et la nature.
Trois facettes du large fond des musiques du patrimoine africain émergent de cet ouvrage : les musiques dites de griots ou jeliya, au carrefour de la geste ancestrale et de la littérature orale mandingue ; les musiques du désert maure à cheval entre l'art poétique du griot soudanais et les influences arabo-berbères ; les musiques australes (Afrique du Sud), riches des influences des trois continents.
En Afrique, chaque élément de la nature est une muse qui inspire et aide à célébrer la vie. Les rythmes cosmiques, pulsés par une multiplicité d'instruments, s'expriment dans l'alternance infaillible des lever et coucher du soleil. Cette alternance des saisons de pluie et saison sèche, de la période de soudure et des crises acridiennes... se reflète jusque dans les rythmes de la musique.
Trois continents (l'Amérique, l'Afrique et l'Europe) ont tissé à Cuba des connivences culturelles et spirituelles tout en s'inter-dynamisant, créolisant leurs savoirs originels. Ce livre ramène le lecteur aux sources de différentes musiques populaires cubaines en mettant en lumière ses multiples héritages, au nombre desquels un remarquable legs sonore et chorégraphique négro-africain et, au-delà, euro-cubain.
L'Afrique subsaharienne est la seule partie du monde à avoir subi l'esclavage à échelle massive, ainsi que la colonisation, l'apartheid, le commerce des esclaves et le colonialisme occidental, le tout dans une atmosphère de brutalité sans précédent. Plus de cinquante ans après l'accession à la souveraineté du premier pays de l'Afrique subsaharienne, la Ghana de Kwame Nkrumah (1957), un regard analytique porté sur le continent révèle une situation qui est loin d'inciter à l'optimisme.
Ce livre aborde les questions relatives aux guerres d'indépendance qui s'étaient déroulées dans les colonies portugaises d'Afrique en 1960. En y faisant aussi la genèse de la révolution portugaise de 1974, l'auteur veut surtout montrer les liens étroits entre cet événement et les luttes de libération en Afrique. Le Portugal refusait de se plier aux décisions de l'ONU. Par conséquent, les mouvements de libération comme le PAIGC, le FRELIMO, le MPLA et l'UNITA ne disposaient que de la lutte armée.
A l'époque ancienne, le commerce met en mouvement des populations aussi diverses que les Bété, les Gouro, les Toura, les Guéré, les Wobé et les Yacouba, sur leur quête de produits de consommation courante mais aussi dans l'acquisition de biens rares et convoités. Le commerce colonial se greffe à ces échanges anciens, accroissant la misère et les souffrances des populations. L'auteur souligne ici les ruptures diverses introduites dans la société "Dan-Wè" à l'avènement de ce commerce colonial.
Partant des histoires portugaise, hollandaise, anglaise, française et congolaise du Congo et du Gabon, l'auteur analyse comment celles-ci ont participé à la destructuration du Congo, notamment en ce qui concerne le règlement des conflits en milieu "traditionnel". En deuxième partie sont proposés quelques contes qui ont baignés la société africaine, permettant aux sociétés congolaises de traverser les années et les conflits.
Après avoir parcouru la carte musicale africaine, pays par pays, sied-il de constater l'essentiel : toute l'Afrique est musicale ; toute l'Afrique chante, prie et danse. Ce livre, riche d'illustrations, conte et raconte l'histoire de l'Afrique à travers un passionnant survol de ses multiples expériences nationales et transnationales.
La première traversée aérienne du Sahara. février 1920
Travail présentant l'histoire de l'ordre de Sanusi et de sa confrontation avec les forces coloniales françaises au Tchad. Présentation d'une collection de lettres de la confrérie des Sanusi de Bir Alali. Depuis la fondation de la confrérie en 1898 jusqu'à sa conquête française en janvier 1902.
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Après avoir rappelé la situation géopolitique de l'Afrique centrale à la fin du XIXème siècle, l'auteur présente un document : le carnet de route, tenu jour par jour, par son père, un jeune lieutenant de vingt-trois ans, lors de la traversée du Sahara, par la mission Foureau-Lamy, en 1898 - 1900. Gabriel Britsch décrit ce qu'il voit, en faisant preuve d'une maturité certaine, dépourvu de tout parti pris idéologique ou autre, il se montre simplement patriote et convaincu de la grandeur de son pays. Le carnet de route se termine par le récit de l'arrivée des Français au Tchad, de la destruction de l'"Etat" que s'était créé, aux dépens des autochtones noirs, un aventurier soudano-arabe, Rabah (1900).
Au fil des pages glissent le temps et les lieux, Kinshasa, Brazzaville, l'histoire des hommes et du pays, du fleuve et de la ville, dans la langueur de la musique qui les baigne. Car la ville de Kinshasa est au coeur de ce livre, avec sa vie intense, ses odeurs enivrantes et ses couleurs éclatantes, l'intensité et la convivialité de ses innombrables bars. Les mots bougent sous le rythme entraînant de la rumba.
L'auteur brosse avec minutie et objectivité un historique de la soumission des Touareg de l'Ahaggar, qui furent les derniers à s'opposer à la conquête du Sahara. Le cadre chronologique retenu va de la conquête de l'Algérie à partir de 1830 à la mort du général Laperrine dans un accident d'avion au sud de l'Ahaggar en 1922. Avant de soumettre le bastion central du Sahara, il fallait le cerner, et ce fut à partir du Soudan français et de l'Algérie.
Le Cameroun est un pays doté de multiples atouts favorables à son développement. Exploités à bon escient, ils en feraient un pays qui pourrait garantir à ses habitants de meilleures conditions de vie. Mais le Cameroun accédera à un véritable développement si ses dirigeants politiques et ses citoyens renoncent au tribalisme et privilégient l'intérêt général, si l'Etat applique les règles de droit et de justice, si les intellectuels camerounais s'impliquent dans la lutte.