Docteur en médecine et philosophe, Canguilhem n'élabore pas de système, contrairement à Bergson qui fait de l'intuition le seul moyen de connaissance de la durée et de la vie.
Philosophie biologique, durée, temps, devenir sont les thèmes abordés par les deux hommes. Canguilhem, le corps humain. Bergson, l'élan vital.
L'humain est toujours à naître. À rebours de l'idéologie technicienne qui mine les mentalités, ce livre cherche comment se manifeste en lui un souffle de liberté créatrice capable d'engendrer 'l'homo sapiens' qu'il prétend être. Avide des pouvoirs que procure la rationalité technique, il cultive les moyens aux dépens des fins, de ce qui vaut la peine et la joie de vivre et de mourir.
Un élan poétique intérieur à la sensibilité, la conscience de la mort et l'aptitude à la parole signent cet esprit de liberté. En apprenant à parler, chacun devient l'hôte d'une "altérité symbolique" qui l'interrogera au long de sa vie. La fonction dialogique de la parole engendre l'humain.
Matrice plus ou moins féconde de culture, une religion est le document témoin de ce difficile engendrement.
Véritable voyage au coeur de la Colombie catholique et conservatrice, González nous décrit toute la beauté des paysages andins et les fins intérieurs motivant cette randonnée. S'identifiant comme simple aficionado à la philosophie, il considère n'être compromis à aucune position béatique en ce domaine. Il utilise à la fois l'humour pour dénoncer ou ridiculiser subtilement les vices et les défauts des Colombiens qu'il aime, et le langage populaire pour diffuser et rendre accessible sa réflexion philosophique. Combien d'auteurs en philosophie peuvent se targuer de faire rire et d'utiliser un langage populaire ? La philosophie normalement perçue comme un discours sérieux et raisonné ne laisse aucune place au rire et aux explications simples, sauf chez Fernando González.
Le travail philosophique de recherche sur Dieu élaboré par Heidegger tout au long de sa vie peut très bien être considéré comme traversé par une seule et unique finalité : qu'il « [...] puisse être pensé et dit ce que doit nommer le mot "Dieu" ». En effet, cette phrase de la Lettre sur l'humanisme, envoyée par Heidegger en 1946 à Jean Beaufret, semble se trouver à la fin d'un itinéraire () en tant que but ou finalité ultime () d'une recherche incessante.
L'expression montre bien qu'il y a une continuité d'intérêt de l'auteur à ne pas seulement penser à Dieu ou à trouver une nouvelle méthode (/) philosophique pour que Dieu puisse être à nouveau pris en compte en philosophie.
Ce livre s'adresse à toutes les personnes qui se posent des questions sur la raison de leur existence et qui ne savent pas comment trouver des réponses.
La première partie concerne l'analyse de soi, afin de mieux se connaître. La deuxième est consacrée au respect de la nature sous toutes ses formes et à l'amour d'autrui. La troisième partie présente des pistes de réflexions au sujet de notre relation avec le monde spirituel. Elle permet de s'interroger sur l'après-vie et le devenir de l'âme.
Ce livre invite à réfléchir au but de la vie sur Terre. C'est en cherchant à comprendre que l'ouverture de conscience se fait progressivement. Chacun peut trouver ses propres réponses et forger ses convictions personnelles.
Cet ouvrage, riche d'informations, est le recueil des principaux articles que l'auteur a écrit pendant plus de trente ans. Les sujets sont donc variés, bien qu'ils tournent autour de thèmes récurrents comme la vie (son sens, son énergie), les expériences que l'on peut vivre à l'approche de la mort, les connaissances actuelles et traditionnelles... Découvrir, apprendre, comprendre et partager sont les maîtres mots de cette démarche effectuée avec patience et persévérance, à l'aune du bon sens.
En l'état actuel de notre niveau de conscience, la question de notre destinée ne peut pas être résolue par la seule raison. Alors, soyons déraisonnables et parions sans hésiter sur les capacités d'adaptation de l'humanité de demain ! Soyons persuadés que, dans un futur proche, l'empathie et la sagesse puissent irriguer le cerveau de tous nos semblables et que l'humanité s'épanouisse enfin vers un destin teinté de respect mutuel et de bienveillance. Si nous croyons en ce rêve dés à présent, nous vivrons apaisés et loin de nos angoisses inconscientes. Osons rêver cette humanité nouvelle comme nous y invite Pierre d'Arménaz dans un scénario empreint d'optimisme et d'espérance.
On peut supposer que la vie vers la mort est une quête en soi.
Cette investigation que nous menons sur nous-mêmes, est primordiale, pour éveiller une nature sensible et consciente. Notre quête, n'est pas d'être plus riche ou plus beau, mais seulement d'être un soi, qui se retrouve en harmonie avec ce qu'il doit être. Une nature, qui se cherche, par la conversation du petit Joachim et de la petite chienne Maya.
Sur les hauteurs de Saint-Paul de Vence, Joachim et maya visionnent leur monde de par leur âme intacte. Un échange qui va les aider à grandir et comprendre un monde qui en apparence avance.
Il y a près de soixante ans décédait dans un certain isolement, au coeur de New York, Pierre Teilhard de Chardin, dont les idées avant-gardistes sur l'origine et l'épopée du « phénomène humain » ont ébranlé l'intelligentsia de son temps.
Savant reconnu dans les sciences de la géologie et de la paléontologie, explorateur infatigable, découvreur des ossements du sinanthrope, il parvint à conjuguer science et foi.
Par son audace intellectuelle, il annonça des perspectives des plus pertinentes sur le sens à donner à l'émergence et à la destinée de l'humanité, toujours d'une actualité brûlante dans le tohu-bohu de notre monde déboussolé d'aujourd'hui.
« Je crois, j'imagine que tout redevient une particule. Les êtres, les animaux, les végétaux, les matériaux, les gaz. Tout. Nous avons donc en commun cette particule qui nous traverse sans cesse. » Alia Mabrouk Beji
L'acte de philosopher est le fait de suivre les traces des oeuvres majeures, pour mieux comprendre l'être du monde et le sens de son existence ; mais aussi pour avoir les moyens de résoudre les problèmes, qu'ils soient politiques, métaphysiques, épistémologiques ou moraux. Jean-Philippe Ravoux nous propose ici quelques layons philosophiques pour nous guider dans la réflexion philosophique.
« Comment résumer notre existence, notre potentiel, notre richesse, le sens de nos vies ? »
Cet ouvrage contient bien plus que des mots issus d'une simple juxtaposition des écrits de tous les penseurs de l'humanité. Pour l'auteur, une simple image lui parait plus encline à illustrer ce qui se trame à l'intérieur de ce livre.
En partant de sa matière brute l'homme parvient à s'élever, sa conscience se révèle et suit ce chemin pyramidal de la progression. Puis, les paliers de la connaissance, les états de la conscience, les traces de l'homme traversant les sillages du temps qui se referment et se rétrécissent font leur apparition...
Pourquoi ?
Existe-t-il une fin ?
Un après ?
Qu'est-ce qui se trouve « derrière » ?
Que faire ?
« Pierre philosophale, grand dessin de l'alchimie, transmutation des métaux qui, sous le symbole de l'infinité, parviennent à allier la force des éléments déployés dans le cosmos. Ces éléments qui, en somme, nous noient, nous portent, nous entourent et nous composent.
Oui ami lecteur, ce live est une invitation au voyage. Il représente une simple enveloppe contenant un ticket d'avion qui vous conduira tout droit au pays de votre monde intérieur.
Toutefois, il n'y a nul clef, nulle promesse, juste quelqu'un, qui, comme vous, doute et sait que nous sommes uniquement ce que l'on tente de nous faire croire ; une coquille périssable sans but, créée à partir d'un grand vide et qui, comme par magie, survit grâce à la nécessité de manger et de consommer.
Une histoire simple, des mots simples, pour une leçon de vie encore plus simple : "ouvrons nous à l'ère promise, celle qui, au fond de nos coeurs, nous attend". »
Pour les philosophes, autrui complète le soi. Ceci n'est malheureusement pas que philosophique. De façon pragmatique, l'auteur conçoit l'altruisme comme l'attitude citoyenne d'intégrer autrui dans sa pensée, son observation et son action.
Les histoires racontées dans cet ouvrage proviennent du vécu du citoyen lambda d'un continent qu'il considère être malheureusement le socle de tristes records et le terrain d'une inaction saisissante.
Pour l'auteur, au niveau de sa République, trop de complaisance envenime la pensée et l'action ; hors de celle-ci, trop de stéréotypes, de préjugés et d'intérêts soporifiques inhibent sa considération.
L'auteur conclut par ce qu'il estime n'être qu'une « simple question » du choix de la « démocratie, la vraie » comme panacée pour le rayonnement de tous.
Le philosophe allemand Friedrich Nietzsche, qui passe à Nice l'hiver 1888, rentre d'une promenade en montagne. Dans l'extrême solitude de sa retraite méridionale, il est confronté à ses fantômes, surtout à celui de Richard Wagner, son ancien ami, avec qui il a des comptes à régler. Dans un monologue délirant, qui est en grande partie constitué par les idées de Nietzsche, sinon par ses écrits, l'auteur lui fait faire ici le bilan de son existence.
Quelle est notre place au sein de la Nature, ou plutôt du monde vivant ? L'homme a-t-il une mission à accomplir ? Pour Gérard de Nerval, notre passé et notre avenir sont solidaires. Auguste Comte au début XIXème siècle s'est efforcé de créer une religion de l'humanité, empruntant largement aux rites de l'Eglise catholique. Depuis, les progrès de la science, notamment la découverte de la l'évolution des espèces, la découverte de la biosphère, les progrès en astronautique ont apporté des éléments de réponse nouveaux qui doivent être pris en compte. A travers des citations de philosophes et de poètes, complétées par des réflexions personnelles, cet ouvrage présente une vision du monde qui ne renie rien de notre passé et nous propose un avenir solidaire.
Jamais notre société n'a bénéficié d'autant de sources d'informations, jamais la science n'a été aussi avancée, jamais autant de modèles de vie et de valeurs n'ont été proposés. Le village que nous habitons est devenu planétaire, mais pour beaucoup, cette libération se traduit essentiellement par une perte de repères. Dès lors, faute de valeurs traditionnelles, nous nous laissons porter par notre instinct et par nos désirs. Est-ce bien raisonnable ? Sommes-nous sûrs ainsi de faire les bons choix et de détenir les véritables clés de notre destin ?
Ce livre offre la synthèse d'un demi-siècle d'observations, de lectures et de réflexions personnelles d'un dilettante éclectique, passionné par la recherche du sens du vécu. La méthode est simple : trouver l'essentiel en soumettant les idées rencontrées
Le bonheur est dans la tête est une méthode d'art de vivre utilisant au mieux les énergies qui sont en nous et permettant d'obtenir une meilleure qualité de vie, car il existe des moyens de vivre autrement que dans la crainte et les regrets. La vie doit être considérée comme une amie.
Notre pensée est créatrice, si on le souhaite vraiment, on peut avoir et faire tout ce que l'on souhaite.
Un livre qui ne raconte pas seulement le bonheur mais qui nous le fait vivre...
Depuis toujours, d'innombrables ouvrages célèbrent les féeries africaines, la nature enchanteresse, les prodigieux couchers de soleil, la faune mythique, les immenses forêts gorgées de sève, où bruissent des oiseaux de toutes les couleurs... Toutefois, ce merveilleux décor possède son envers. Dans le monde des affaires, l'Afrique est surtout considérée comme un gigantesque centre commercial.
Au sein de multiples comptoirs implantés par d'opulentes sociétés internationales, des employés « à peau claire », englués dans la chaleur visqueuse, travaillent à longueur de jour en qualité d'agents comptables, boutiquiers, magasiniers...
Parmi eux vivent certains jeunes gens romanesques qui, sur la foi d'un contrat mirifique, ont débarqué en toute confiance sur le sol africain pour y vivre de riches aventures. Loin des féeries susdites, ils se heurtent rudement à la réalité nue...
Regardez-les, les Françaises, dans la rue. Elles semblent toutes toiser le monde entier en clamant : « oui, je mange du camembert, et oui, c'est moi qui ai inventé le French Kiss ! » Un jour talons-aiguilles, le lendemain Perfecto, le jour d'après les deux en même temps. Instinctives, indépendantes, paradoxales, imprévisibles, elles ne se sont laissé dévorer ni par l'impérialisme masculin ni par le prêt-à-penser féministe. Elles ont chacune cuisiné les paradigmes à leur goût, façonnant ainsi le prototype de l'anti-modèle.
Fortes des fondamentaux acquis par leurs aïeules, les Françaises trouvent désormais leur liberté en marge des dernières avancées féministes.
C'est l'histoire d'une singularité française.
Louis-Paul Rovira nous fait redécouvrir l'Homme au travers de la naissance de l'univers et des connaissances scientifiques actuelles. L'Homme est indissociable de l'univers auquel il appartient. Son corps est en échange permanent avec tout ce qui l'entoure. Sa vie n'est qu'un étage d'une poupée gigogne de vies et de matières occupant tout l'univers. L'esprit a toutes les chances de ne pas être cantonné dans notre seul cerveau.
Cette vue offerte par notre connaissance actuelle nous conduit naturellement vers une universalité, vers une conception panthéiste de l'Homme. Elle nous ouvre une porte vers une spiritualité vécue au quotidien. La connaissance d'une autre réalité de notre être nous fait vivre notre présence dans tout notre univers dans une spiritualité apaisante et sereine.
Réussir sa vie ! Sentir au fond de son coeur que si c'était à refaire on referait volontiers le même parcours car le parcours a été bénéfique à soi-même et à sa famille ainsi qu'à son entourage. En peu de mot cela peut se qualifier d'épanouissement Holistique, dénomination plus appropriée que celle de développement personnel qui bien souvent relève du pur égoïsme. Or, l'égoïsme n'ayant jamais rendu qui que ce soit heureux, le bon sens nous mène à proposer au lecteur une méthode d'épanouissement intégral ou holistique susceptible de satisfaire les plus exigeants.
Ce quelque chose en nous d'essentiel, que l'on ne voit pas !
Qui existe ou pas, mais qui transperce l'enveloppe de matière où on l'a confiné.
Cette énergie libre sous forme d'esprit, qui nous habite et nous fait penser le monde.
Après la formation de la terre en matière inanimée (géosphère), l'univers et ses forces créatives ont façonné la vie (biosphère).
La pensée est-elle née de la vie, ou bien attendait-elle depuis les origines de s'offrir un visage pour s'exprimer ?
Tout le vivant pense ! Mais la pensée humaine pourrait matérialiser toutes ces consciences dans une autre sphère : la noosphère
Grandioses découvertes de la science, qui nous décrivent l'incroyable histoire du monde.
Illustration de couverture : Le Libre arbitre de Annil.
Nous ne fabriquons jamais autre chose que du fantasme. Dans le règne du vivant, nous avons été cette « précarité » qui a renversé l'ordre des choses. Frustrations et hyper-désir d'immortalité conduisent notre immanence positiviste à chercher constamment à prendre le pouvoir. L'être-fantasmé rencontre l'apaisement affectif et la reconnaissance sociale par la simple existence de sa progéniture, mais parce que nous sommes incapables d'appréhender la moindre vérité, il y a autant de mondes-fantasmés qu'il y a d'individus. Dès lors, toute philosophie ne sert qu'à noircir des pages blanches. Nous ne vivons jamais dans la contemporanéité de notre propre mort et pourtant lorsque nous mourons, notre être-monde-fantasmé disparaît avec nous...
À une période de l'histoire où les ténèbres semblent vouloir plonger les peuples dans la nuit de l'obscurantisme, Murielle Le Roy et Jean Milon ont souhaité opposer une forme de résistance en proposant au lecteur l'entretien qu'ils avaient conduit entre 2009 et 2010. Leur ouvrage, La Philosophe et le Photographe, à la lumière du Temps, est une méditation sur leur quête commune, celle de la Beauté comme seule vérité de l'Homme. L'Art a été le prétexte et le moyen pour eux de questionner aussi bien les images que les notions de réel, d'illusion ou encore d'imaginaire. Ils se livrent à un travail de pensée dans une dialectique humaniste. Tous deux espèrent convaincre le lecteur que l'assaut mené par les idéologies du Chaos ne sauraient triompher de la Raison ni vaincre la Lumière.