Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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- Est-ce que vous vous y connaissez en macumba ? Je n'en connaissais que ce que j'avais lu dans les prospectus des charters Paris-Rio. - Conceïçao do Mundo veut dire Conception du Monde. Il n'en naît qu'un par millénaire. C'est elle qui régnera sur le monde en l'an deux mille ! Il enleva son panama. Il avait les cheveux rasés et des tatouages de toutes les couleurs sur le crâne. - Je suis un sorcier amazone, me dit-il. Conceïçao est la fille d'une longue lignée qui se manifeste une fois tous les mille ans ; elle est l'hermaphrodite parfaite, la fine fleur des chefs-d'oeuvre de la nature. Suivit un silence. Il se concentrait, fronçant les sourcils et tétant son havane. - Vous êtes un homme bon, je vous la laisse en garde. Notre secte passe par une mauvaise période. Plusieurs d'entre nous sont en prison. Pour les quatorze ans de Conceïçao, nous avons mis le feu à un stade de football ; le gouvernement brésilien nous en veut. À Porto Alegre, on nous brûle en place publique. Une question bien française m'échappa : - Mais pourquoi êtes-vous incendiaires ? - Nous adorons le soleil, me répondit-il tout bêtement. Il tira de sa poche un diamant gros comme le poing. À la clarté de la lune, il miroitait dans toute la pièce comme une boule de dancing. - Je me permets de vous faire cadeau de ce diamant. - Pour me remercier de quoi ? - Pour vous remercier d'adorer Conceïçao do Mundo.
Délits : membre alléchant du gang Sanguine, provincial, prend ses réalités pour des rêves, apologie de l'action directe. Objet du délit : roman. Un peu déprimé mais cool, Manu ne demandait rien à personne. Mais qui résisterait à un beau paquet d'argent doublé d'une aventure sans risque apparent ? Faut dire que la fille avait mis les formes... pas très longtemps. Rapidement, la désagréable impression d'avoir été le dindon de la farce amena Manu à revoir ses théories sur la communication. Mourir à Nice était aussi stupide que de vivre en prison !
Un conte initiatique qui s'ouvre sur le monde et la nature.
Planté sur un cap de granit à l'extrémité du Cotentin, Flamanville offrait a priori le profil d'un paisible village flanqué d'un modeste port de pêche. Mais les hommes s'acharnèrent à en faire le lieu d'une épopée industrielle hors du commun : des carrières de granit du port de Diélette au centre nucléaire de production d'électricité, en passant par la mine de fer sous-marine creusée au XIXe siècle, les falaises de ce bout du monde normand ont assisté aux plus prestigieuses aventures de l'industrie humaine. A l'occasion du dixième anniversaire de la mise en activité de la centrale, il eût été possible de refaire pas à pas le parcours de sa construction, en alignant les preuves chiffrées de la réussite et en insistant sur les prouesses technologiques réalisées. Ce livre, au contraire, a choisi de réveiller la mémoire des lieux par le témoignage des hommes et des femmes qui ont contribué à faire de Flamanville un bastion ouvrier et industriel au coeur d'une nature magnifique et sauvage. Rien de ce qui se passe sur cette bosse de granit ciselée par la houle n'est ordinaire, comme si ce morceau de terre était un site inspiré, élu pour donner vie à cette énergie qu'on y fabrique aujourd'hui, mais qui l'habite depuis toujours.
Jocko, aveugle, erre avec ses deux filles, Antigone et Ismène, sur une route qui ne conduit nulle part. En chemin, il croise plusieurs laissés-pour-compte qu'il emmène avec lui. Il les prend sous sa protection et fonde alors les fils de demain. Retirée dans une fabrique à l'abandon, la famille de Jocko est bientôt victime de Prince. Celui-ci, par des échanges continuels, brouille les pistes et entrecroise les destins ; il séduit l'un après l'autre les membres de la secte et les transforme en fils d'aujourd'hui, autant dire en individus obéissants et soumis. Jocko perçoit trop tard le cours inattendu que prend l'histoire. Il se retrouve au coeur d'un drame qui met en jeu tout son passé. Pour lui et pour ses filles, la tragédie se noue une dernière fois.
Menacé par un sanglier en furie, le roi de Terrenoire ne doit sa vie sauve qu'à l'intervention d'un étrange garçon. Accueilli au château, Jean des Chaumes Se révèle un chasseur d'exception, mais sa soif de sang est sans limite. Qui guérira Jean Le Rouge de cette rage meurtrière ?
Roc-Inébranlable et Roseau-Fragile sont frères... mais ils sont aussi différents que le jour et la nuit. Si le premier est un chasseur impitoyable, le deuxième, doux et rêveur, fraternise avec les animaux.
Or, à l'adolescence, les voilà amoureux de la même jeune fille.
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"Belleville, c'est mon quartier, quinze ans que j'y respire le même air que les voyous. Tous ceux que j'ai arrêtés, y'a longtemps qu'ils sont tous ressortis. C'est vraiment pas la peine de jouer les méchants. Et l'entrée de la B.T. aussi, je peux vous dire que je la connais vraiment par coeur. Quinze ans que je suis arrivé simple stagiaire. Je n'ai jamais eu envie de changer. J'ai fait tout mon chemin ici, dans ce blockhaus. Mon chemin complet d'ailleurs. Maintenant qu'on m'a nommé chef de groupe, je suis au sommet. Ça paraît drôle à trente-deux berges, se dire qu'on va pas évoluer jusqu'à l'âge de la retraite. Mais je trouverai bien quelque chose. Je passerai commissaire, même si personne n'y croit". Héros d'un polar ? Plutôt d'une "chronique policière", d'un document choc qui nous montre une réalité d'aujourd'hui. Un univers où tout le monde a le même langage, le même argot, le même comportement douteux. Flics, truands, avocats véreux, jeunes délinquants. Un vrai sac d'embrouilles du côté de la Goutte d'Or.
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Dans les forêts et les montagnes du Vermont, Denis va rejoindre une jeune américaine. Sa passion montre un tel emportement que Kathleen, oubliant sa vocation d'actrice, est enfin touchée par l'amour. Pour quelques heures les deux amants vivent une union absolue. Mais la merveilleuse nuit du Vermont s'achèvera dramatiquement, et c'est un homme dégarni de toute espérance qui fuit à travers les forêts sombres. Denis ne se tuera pas. Son désespoir va être une aventure. Ce roman qui débute par un chant de passion, continue dans les tumultes du monde réel. Denis, pour qui vivre est désormais une fonction, interviendra dans le destin des autres, de quelques autres, qu'il replongera dans le cruel fleuve de la vie : Geneviève, l'allemand Wilhelm, la belle et craintive Irène qu'il abandonna jadis, et Julien, passionné par sa vocation de dramaturge. Enfin, après un combat contre le puissant Frank, Denis montera vers la paix ultime, muni des derniers sacrements humains, trop humains. Pour la première fois, l'auteur du "TEMPS DES RENCONTRES" et du "COMMERCE DES HOMMES" n'a pas fait appel à l'histoire de notre temps pour sous-tendre le destin de ses personnages. Bien des romanciers ont mis leur héros sur le chemin qui va vers l'absolu. Michel Zéraffa, en nous montrant Denis sur le trajet du retour, ajoute "LES DERNIERS SACREMENTS" à la lignée des grandes fictions.
« Il fallait que Jean de Boschère écrivît un livre sur Jérôme Bosch, presque son homonyme. Il est à son aise avec lui, il est dans sa familiarité. Il comprend ses intentions et à notre tour nous comprenons que les siennes propres sont de même sorte. Lui aussi, dans les fureurs et les cruautés de ses admirables poèmes, il connaît le bonheur de créer de la poésie, de multiplier les images, de dessiner des formes qui échappent à un plan préétabli et se prennent à vivre de leur vie propre. « Toute sa vie Boschère gardera cette étrange sorte d'inspiration qui, dans ses tout derniers poèmes, s'épanouira en une frénétique luxuriance, atteindra à un lyrisme d'apocalypse. Et il y a bien d'autres points de contact et d'amitié entre Bosch et Boschère, leur bestiaire, par exemple, qui est un même monde innocent et terrible, où l'un et l'autre se sent chez lui. Les oiseaux, surtout, ont leur prédilection, créatures si légères que même lorsqu'elles se posent sur une arabesque, elles ne la font pas plier ; et bien d'autres délicatesses exquises leur sont propres, dont nos deux magiciens connaissent le secret. « Boschère parle sans cesse du bonheur de Jérôme, de sa joie. Non point la jubilation du sadique qui se plaît à la douleur d'autrui, mais la jubilation d'un ange dont l'exercice est de battre des ailes et de chanter. Mais, parlant ainsi, ne parle-t-il pas de son propre bonheur, ne parle-t-il pas de lui-même ? »
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Gorsky publiera successivement « L'Aquarium de Dieu », « Le Maillon et la Chaîne », « La Dernière Île », « L'Atoll ». Mais une grande expédition se monte en Belgique, organisée par l'Université de Liège : l'exploration de la Grande Barrière de Corail. Gorsky en fera le récit. A peine le manuscrit de « La Grande Barrière de Corail » et les documents sont-ils remis aux Éditions Albin Michel que l'auteur chargé de mission repart en Polynésie Française pour créer une réserve sous-marine à Rangiroa. Difficultés, émerveillements : Gorsky a trouvé dans cet atoll, le plus grand du monde, une source nouvelle d'inspiration pour son prochain livre : « Le Retour à la Mer ».
Journal de bord d'une croisière organisée par Médecins du monde et Action école avec des enfants de différents pays du monde pour aller porter au président des Nations unies, M. Perez de Cuellar, la Déclaration des droits de l'enfant qui doit être discutée à l'assemblée de l'ONU, fin 1989.
Alors que la guerre ravageait le Viêt-nam, le Laos et le Cambodge étaient-ils vraiment les îlots de neutralité tant vantés ?... Au-dessus de la jungle laotienne, un groupe d'opérations spéciales appartenant aux Bérets Verts saute en chute libre. Son objectif ? Quatre instructeurs d'un pays de l'Est... Après une évocation historique de l'origine des Forces spéciales, cet ouvrage retrace le rude entraînement du Béret Vert. La guérilla au Tibet, les embuscades au royaume de Sihanouk, les parachutages clandestins en République démocratique du Viêt-nam, autant d'activités insoupçonnées révélées au fil des pages... Mais la guerre secrète n'est nullement circonscrite à la seule Asie du Sud-Est : fer de lance de la CIA, les Forces spéciales ont le monde comme terrain d'action. L'auteur nous entraîne dans les Andes, où un âpre corps-à-corps oppose les Bérets Verts et les parachutistes péruviens aux guérillas gauchistes. La collusion entre les techniques d'investigation de la CIA et la trame tissée par le KGB, jette un nouvel éclairage sur la fin tragique de Che Guevara. Enfin, d'inquiétantes divulgations sur les carences de la machine de guerre américaine sous l'ère Carter, expliquent le camouflet infligé par l'Iran khoméniste. Ces révélations spectaculaires sont l'aboutissement d'une longue enquête, menée par un spécialiste, auprès des témoins eux-mêmes.
Courant de pensée, qui s'est inscrit dans la vie politique française dès la deuxième moitié du XIXe siècle, la démocratie chrétienne a marqué de son influence des générations d'intellectuels et d'hommes d'action, qui cherchaient à concilier les exigences de leur foi, et leur aspiration à un engagement concret. En ce sens, la démocratie chrétienne doit être considérée sous l'aspect d'une volonté d'évolution du catholicisme dans le sens démocratique, et de son implication dans le mouvement social.
Partant de ce constat, le professeur François-Georges Dreyfus n'hésite pas à considérer Chateaubriand comme l'un des inspirateurs de la démocratie chrétienne en France, dans la mesure où il fut probablement le premier Catholique français à prôner, dans le cadre d'une monarchie restaurée, le suffrage universel. Par la suite, un La Mennais, un Ozanam, un Albert de Mun, un La Tour du Pin, un Marc Sangnier, avec le « Sillon », tracent la voie d'un catholicisme social qui, fortifié dans la Résistance après les affrontements de la IIIe République, et après avoir subi les foudres de la Papauté, se matérialisait à la Libération par la création du Mouvement républicain populaire, et survit sous la forme du Centre des démocrates sociaux, le « parti de la fidélité » à Raymond Barre.
Pourquoi la démocratie chrétienne ne tient-elle pas, en France, une place comparable à celle qu'elle occupe dans la vie intellectuelle et politique de l'Italie, de l'Allemagne fédérale, de la Belgique, et des Pays-Bas ? Le professeur Dreyfus pose cette question d'importance, et s'emploie à y répondre. Constat et interrogation, qui suscitent un double intérêt dans l'histoire des familles spirituelles et politiques de la France.
La dissuasion nucléaire française n'offrirait-elle qu'une protection aussi illusoire que feu la ligne Maginot ? Telle est la question cruciale posée par cet essai qui n'hésite pas à emprunter aux formes romanesques. Dans cette fiction tout est vrai : les procédures de décision, les formes de la mobilisation, les caractéristiques des armements, la description des régiments. Tous les techniciens connaissent les matériels qui seront opérationnels dans 10 ans. Alors, si un jour quelque chose de nouveau se produisait à l'est, les formes de la réplique occidentale et française sont dès maintenant analysables. C'est à cet exercice que s'est appliqué le lieutenant-colonel de Richoufftz. Qu'un officier d'activé prenne ainsi la plume est déjà, en soi, exceptionnel. Qu'il fasse en outre preuve d'esprit critique par rapport aux dogmes officiels de notre défense nucléaire est un événement. S'il refuse de sombrer dans le sensationnel, le lieutenant-colonel de Richoufftz n'en procède pas moins au constat clinique des faiblesses de notre défense. Il détaille les fragilités accumulées, en dépit de l'autosatisfaction officielle, au fil des lois de programmation militaire. Il ose dire que le roi est nu et expliquer pourquoi. Surtout il propose des correctifs et des réponses. Un débat capital est ainsi ouvert.
Ils n'ont pas vingt ans quand débute la Seconde Guerre mondiale, et sont trop angoissés pour avoir le diable au corps ; tout au plus l'ont-ils au coeur. Voici Julien, Laurence, David, René... qui viennent de passer du lycée à l'université, de l'âge ingrat à celui d'aimer et d'être aimé. Dans cette ville du sud de la France, ils représentent la relève de cette bourgeoisie provinciale que Suzanne Prou sait merveilleusement épingler ; son ironie tranquille, son regard implacable, son sourire pointu accompagnent ces jeunes gens à la découverte d'un univers adulte qu'ils avaient souhaité plus exaltant. Génération sacrifiée, ils vivent la guerre au quotidien, confrontés brutalement à l'antisémitisme, la délation, la trahison, la mort... Jamais l'auteur de La Terrasse des Bemardini n'a été aussi proche de sa propre jeunesse et en même temps aussi consciente de sa maîtrise. Trop lucide pour vouloir transformer sa nostalgie en destin, elle nous offre une remarquable série de portraits et un témoignage sans complaisance sur une période de notre Histoire qui a bouleversé ceux qui l'ont vécue, et fascinent de plus en plus les nouvelles générations.
« Je suis l'Innominato - l'Innommé - comme le seigneur dévoyé dont le nom n'est pas mentionné dans Les Fiancés de Manzoni. » Parce que Roger Peyrefitte sent le soufre, certains croient habile de s'écarter de lui ou d'affecter l'ignorance. Comme si l'un de nos plus admirables prosateurs pouvait être contourné simplement parce que son refus du conformisme heurte, que ses indiscrétions choquent, que sa franchise trouble. Roger Peyrefitte n'est pas seulement l'Innominato, il détaille, dans cette suite à ses Propos secrets, ce qui ne se raconte jamais, le non-dit des dessous de la vie parisienne : celle de l'Académie comme celle de la politique, de l'aristocratie et d'alcôves roturières. Cette plongée dans les coulisses de la vie mondaine de la capitale n'est-elle pas une manière d'honorer une ville qui, seule au monde, « ait formé un mot dérivé dont le sens est indéfinissable : le parisianisme ».
"Montagne magique, carrefour historique, borne d'Asie, la chaîne himalayenne est la séduction extrême. Ancré dans l'Histoire, l'Everest est un témoin tellement impressionnant qu'il séduira tant qu'il y aura des hommes avides de s'y mesurer avec toute l'humilité que requiert la Déesse."
Qui ne connaît ses yeux bleus, sa blondeur et son sourire éclatant, son talent d'animatrice qui fit la gloire de « Tournez manège » et son sens de la répartie qui fait rire aux « Grosses Têtes » ? Plus qu'une vedette de la télévision, Evelyne Leclercq est une femme généreuse et sensible, qui se raconte pour mieux s'adresser aux autres, pour aider un public qu'elle côtoie depuis vingt ans et qui est souvent dans la peine ou la solitude. Des maux qu'elle connaît pour en avoir elle-même fait l'expérience, et dont elle nous livre les remèdes. Voici donc les recettes qui lui ont si bien réussi, pour résister à l'adversité et garder la tête froide en toutes circonstances, pour veiller sur les siens et aider ceux qui n'ont rien, pour être bien dans sa peau et pour, finalement, « vaincre sa solitude ». Humour, gentillesse et sincérité sont les maîtres mots de ce livre confession qui sait comprendre et toucher tout le monde, des plus jeunes aux plus âgés.