Une recherche menée à partir d'observation de classes permettant de mieux comprendre les contradictions dans lesquelles les instituteurs construisent leur action.
Cet ouvrage collectif analyse et compare les réformes de la formation des enseignants, entreprises depuis à peu près une décennie dans divers pays (l'Angleterre, le Brésil, le Canada et le Québec, les États-Unis, la France et la Suisse francophone), sous l'angle de la professionnalisation de l'enseignement et de ses enjeux. Il veut, en même temps, offrir une vision contrastée et critique de ce qui se passe dans chacun de ces pays. L'hypothèse de travail qui sous-tend cet ouvrage est que la professionnalisation de l'enseignement constitue, actuellement, une tendance globale qui traverse les frontières nationales de chacun des pays concernés. Toutefois cette tendance n'est pas uniforme, elle revêt des significations différentes selon les pays ; elle est aussi porteuse de tensions internes, de contradictions peut-être insolubles, tout en étant confrontée à plusieurs obstacles. C'est pourquoi il est nécessaire de l'étudier, non comme le déroulement linéaire et sans heurt d'un nouveau programme d'amélioration de la formation des enseignants qui ferait partout consensus, mais plutôt comme un processus de changement, comportant de multiples aspects économiques, idéologiques, professionnels, éducatifs, et qui se déploie dans plusieurs directions à la fois, avec son assortiment de dérapages, de glissements, de détours... [...] C'est dans cet esprit que les auteurs examinent les différents projets de réforme de la formation des maîtres. Ces diverses analyses permettent d'avoir une vue d'ensemble du processus de professionnalisation de l'enseignement, tout en prenant en compte son enracinement dans le contexte social de chacun des pays concernés. L'ouvrage vise ainsi à dépasser le dilemme du local et du global, en fournissant aux lecteurs des études concrètes permettant de dégager des éléments de comparaison internationale sur cette question qui domine aujourd'hui le champ de l'éducation.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Si les spécialistes parlent volontiers des moyens de l'éducation, il n'y a guère que les philosophes pour aborder la question des fins. Il possède même implicitement, une certaine conception de l'éducation. A quoi peut alors ressembler le projet éducatif d'un philosophe sceptique? Que disent de leur côté les anthropologues?
Dans un premier temps, on distingue la systémique de la conception structuraliste dont elle semble provenir ; dans un second temps, des textes choisis développent l'application de la systémique à l'éducation.
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Quel rapport les collégiens entretiennent-ils à leur scolarité ? Comment jugent-ils leur collège et leurs enseignants, et dans quelle mesure s'adaptent-ils aux exigences du système scolaire, notamment du point de vue des comportements en classe ? À partir d'une enquête portant sur 1 250 collégiens de 6e et 5e, dont 700 ont été observés en cours, Georges Felouzis répond à ces questions qui concernent l'organisation de l'enseignement et les conditions concrètes du travail des enseignants. Un des résultats les plus importants concerne les différences entre filles et garçons, qui se manifestent dans les comportements en classe (les filles maîtrisent mieux les exigences pédagogiques de leurs professeurs) et, dans le rapport à l'école et la scolarité, les filles manifestant un investissement scolaire plus important que les garçons. En définitive, l'observation et l'analyse des stratégies scolaires et des interactions dans les salles de classe, éclairent d'un jour nouveau les conditions de la réussite et de l'échec dans nos collèges.
Tente de cerner l'ensemble de la problématique de l'éducation et de la formation. Essentiellement pratique par nature et indéterminée dans son objet, l'éducation se distingue ainsi des autres sciences de l'homme.
La philosophie de Leibniz articule les grandes questions comme le mal, le bonheur, les rapports entre l'âme et le corps, la place de Dieu dans l'univers... La monadologie, écrite en 1714 pour le prince Eugène de Savoie, se veut un condensé de ses principes. Cette lecture suivie est une aide à la compréhension de l'oeuvre.
Quarante années de réformes et contre-réformes au nom de l'idée d'égalité des chances ont contribué à déstabiliser l'institution scolaire. Faut-il pour autant organiser la fin de l'Ecole en la détournant de sa seule et véritable finalité : instruire des jeunes dans les meilleures conditions possibles pour contribuer à en faire des citoyens libres, indépendamment des pressions économiques ?
La littérature nous apprend-elle, par des héros fictifs, à reconnaître l'héroïsme des grands hommes ? Ou à douter de la réalité, voire de la valeur de cet héroïsme ? Le programme des classes préparatoires scientifiques nous invite à étudier cette notion à partir de : l'Iliade, Henri V, La chartreuse de Parme dont les héros complexes ne suscitent pas une admiration sans mélange.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Très liées aux mouvements sociaux et aux crises marquant cette fin de siècle, les pédagogies institutionnelles, qui s'affirment comme alternatives, sont enrichies par l'analyse institutionnelle et la démarche de l'intervention socio-analytique.
Propose une philosophie de la relation que l'on peut analyser et reconstruire avec les institutions qui nous traversent et nous constituent.
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Fait découvrir les petites écoles et les salles d'asile de la petite enfance du siècle dernier, les promoteurs de ces premiers équipements collectifs pour les petits et le sens de leur action, les conditions et les moyens avec lesquels ils agirent.
À l'heure de la chute du Mur de Berlin, un préjugé tenace voudrait que l'engagement de Sartre, type même de l'intellectuel inauguré par Zola, n'eût été qu'une comédie des erreurs. La lecture de Les Mains sales permet de bousculer cette image d'Épinal trop commode. L'un des ressorts de la pièce est, en effet, la distinction entre situation simple et situation complexe. Le choix alors (sous l'Occupation allemande) était facile - même s'il fallait beaucoup de force et de courage pour s'y tenir. On était pour ou contre les Allemands. Aujourd'hui (1959) - et depuis 1945 - la situation s'est compliquée. Il faut moins de courage, peut-être, pour choisir, mais les choix sont beaucoup plus difficiles. Ici, Sartre plonge ses personnages, Hoederer, Hugo et Jessica, dans une situation où les jeux ne sont pas faits, celle de la Guerre froide. À cette complexité, a succédé celle, plus inextricable encore, de notre présent, qui ne semble pas même requérir le choix. Hugo, Jessica surtout, personnages en mouvement autour d'un Hoederer immuable, représentent sur la scène une complexité qui est devenue celle des années quatre-vingt-dix, et avec laquelle ils nous invitent à nous colleter.
La lecture de Bachelard permet de remonter aux sources de la recherche didactique actuelle, de revitaliser les concepts d'obstacle épistémologique, de travail des représentations. Elle conduit également à repenser bien des problématiques contemporaines : spécifiques (enseignement des sciences, formation professionnelle des enseignants) ou plus générales (formation permanente).
Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur Rousseau a raison : les Confessions apparaissent comme la première autobiographie moderne. Il a également tort : tout autobiographe depuis lors, consciemment o
D'Isocrate à Freinet, cet ouvrage présente une soixantaine d'auteurs, de philosophes, penseurs de l'éducation. Chaque portrait nous offre des données biographiques et bibliographiques permettant de découvrir l'auteur. C'est aussi une ouverture sur la recherche en philosophie de l'éducation.
Grâce à un travail d'observation prolongé et minutieux de l'exercice du service social dans l'enseignement primaire et secondaire, cette étude entend analyser la richesse des pratiques professionnelles des assistantes sociales.
Les violences à l'école, par la diversité des acteurs, des victimes, des faits et des actes, sont un phénomène complexe et multiforme. Elles nous confrontent au mal-être des jeunes victimes et de leurs agresseurs, au déficit d'éducation, ou encore à la perte d'autorité des adultes. Cet ouvrage, entièrement mis à jour, décrit l'évolution des perceptions et des réponses apportées à ce phénomène, expose les initiatives publiques et associatives, livre les données statistiques les plus récentes. Face au sentiment d'impuissance que génèrent souvent des violences scolaires de plus en plus graves et précoces, l'auteur invite à lutter contre les peurs, à redécouvrir l'autorité et le respect dans un lieu de vie unique : l'école.
Dans ce banquet, point de cours, point de conseils, point de leçons, point de morale, point de paragraphes, point de scolies, bref, aucun des trésors de la rhétorique pédagogique mais des individus avec leurs inclinations plus ou moins conscientes, plus ou moins bien exprimées. A travers tous, une seule présence profonde et masquée, d'un poète tragique et comique qui a nom Éros.