Au début du XXe siècle, pourquoi Duradieu, cet homme si bien né, est-il devenu à ce point cynique et méchant ? Aveugle à la suite d'un accident, il découvre peu à peu sa part d'humanité et l'amour des autres, dont celui de la douce Lucie. En Auvergne, au début du XXe siècle.
Tout destinait Georges Juradieu à une existence heureuse : beauté, intelligence, considération, richesse. Tout lui fut accordé. Mais, encore enfant, il assiste à l'assassinat de son père, banquier, par le fils d'un homme que la banque Juradieu a conduit à la ruine et au suicide. Devenu un fils de banquier en banqueroute, Georges découvre alors la méchanceté humaine.
Désormais, avec un cynisme et une violence rares, il s'applique à être partout le plus méchant, jusqu'à ce qu'il devienne lui-même victime de son système : un accident " provoqué " par un contremaître qui le déteste le laisse aveugle et défiguré.
Alors, du fond de la nuit, lentement, Georges Juradieu prend conscience de la face cachée de l'homme grâce aux démonstrations de gentillesse, de patience, d'attention envers lui. Mais surtout grâce à la jeune Lucie, qui va avec beaucoup d'amour anéantir toutes ses erreurs passées et le dépouiller de son ancienne peau " d'aspic "...
Avec La Noël aux prunes, fresque historique et sociale, sur fond de Castille et d'Auvergne, Jean Anglade signe un roman d'apprentissage.En 1975, une nouvelle enthousiasme les réfugiés, dont Manuel fait partie : Franco est sur le point de mourir. Manuel retourne donc en Espagne après trente-huit ans d'errance. Son village est désert, en ruines. Il redevient professeur dans une école imprégnée de franquisme, mais ce pays n'est plus le sien. Ce n'est plus le pays " de sa jeunesse, de ses espérances, de ses combats ; ses études, ses travaux, ses amours, il les a rêvés ". Il décide donc de revenir sur les flancs d'un volcan mort en Auvergne sur lequel il a bâti autrefois une maison de ses propres mains et ne se sent plus concerné que par sa vieillesse et sa solitude...
En bonus : une nouvelle de Jean Anglade, Le Roi des fougères.Elle a dit au revoir à ses poules, rangé ses affaires dans son baluchon, fermé les volets de sa maison. Prête pour l'ultime aventure, à vingt kilomètres de là... Le Doux Repos, un nom qui promet tant : activités ludiques, repas à heures fixes, nouveaux compagnons et service impeccable ! Pour Mathilde, qui a toujours vécu au fil des saisons -" nom de gueux ! " -, cohabiter avec les angoisses et les lubies de Lulu, Mauricette et autres édentés, relève d'une expérience stupéfiante et drolatique !
Car pour Mathilde, digne et bonhomme, si l'âge est bien là, la vie frémit, toujours...
Drôle, caustique et tendre. A siroter sans modération !
En Auvergne, entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, le petit monde savoureux d'une communauté de couteliers.
Hommes au savoir-faire unique, les Ventres jaunes ont donné à la coutellerie de Thiers sa noblesse et sa renommée internationale. Maurice Pitelet, dit Tchoucossa, appartient à cette communauté joyeuse d'artisans auvergnats. Père comblé, il souhaite transmettre le flambeau à l'un de ses fils. De 1883 à 1911 s'égrènent les années laborieuses de la famille Pitelet avec ses coups d'éclat, ses drames, ses destinées imprévisibles.Les Ventres jaunes ressuscite les gestes et la grandeur de ces ouvriers qui, " mariés à leur planche, beaucoup plus qu'à leur femme ", ont légué à l'Auvergne l'un de ses plus beaux emblèmes : le laguiole.
" À vrai dire, aucun de mes romans n'est plus actuel que La Garance. " Jean Anglade. Tout le talent d'un écrivain visionnaire et conteur d'exception.
C'est une terre de sable qui s'enfonce dans la mer comme un doigt de gant. Y vivent notamment deux communautés que tout oppose : les pêcheurs et les garanciers. Ceux-ci tiennent la terre, ont prospéré. Dans leurs vastes domaines entourés de murailles, ils cultivent la plante dont les racines donnent cette teinte rouge si caractéristique qui colore les pantalons des soldats. Mais les temps changent... Polbuss, sous-secrétaire d'État à l'Intérieur, est chargé d'annoncer aux notables de la province que l'usage de la garance est désormais révolu. Or, dans la Presqu'île, de cette activité dépendent nombre de petits métiers, boulangers, cordonniers, charbonniers...
La décision va semer les germes d'une révolution populaire. Rouge, bien sûr...
Toute la fantaisie, la profondeur, l'humanité et la plume visionnaire de Jean Anglade se déclinent dans ce roman-fable, puissante allégorie des drames fratricides d'hier et de demain.
Un éclairage passionnant sur un célèbre fait divers de l'Histoire : l'affaire Calas, qui opposa, au XVIII e siècle, protestants et catholiques. Par un conteur hors pair, épris d'humanisme.
Un pendu chez les protestants ?
Voilà de quoi réveiller de vieilles haines encore exacerbées entre catholiques et huguenots. Voilà de quoi, aussi, provoquer la colère du grand Voltaire...
A Toulouse, le 13 octobre 1761, lorsque son fils est découvert étranglé - ou pendu -, on a vite fait d'accuser Jean Calas de l'avoir assassiné afin de l'empêcher de se convertir au catholicisme.
Or la fin de Marc-Antoine Calas reste à ce jour pleine d'ombres.
Jean Anglade, conteur hors pair, épris d'humanisme, propose une nouvelle lecture de l'affaire Calas et se fait, à la suite de Voltaire, le défenseur de la tolérance.
Fataliste, Maurice Poudevigne ? Il aime les joies simples, vivre entre les siens, monter, chaque été, sur le plateau du Cézallier, faucher les foins comme son père puis son frère aîné l'ont fait avant lui, au point d'être jugé le meilleur du canton. Il sait aussi se plier au devoir, partir à la guerre, la Grande, pour se retrouver prisonnier et faucheur, encore, pour le compte d'une jeune paysanne allemande bientôt veuve de guerre. Le Faucheur d'ombres, c'est le destin singulier d'un homme solitaire, de la Margeride, en Haute-Loire, jusqu'en Forêt-Noire, et retour. C'est surtout un superbe hymne à la vie.
" Je ne suis pas libre. J'ai un mari, quatre enfants, deux chattes, des parents, des beaux-parents, des maisons à tenir. Tous ont besoin de moi, comprends-tu ? Je leur appartiens. Je ne me suis jamais appartenu ! Toute ma vie, j'ai été le bien des autres, la chose des autres, par droit naturel ou par contrat ! "
Ainsi allait la vie d'Aline, nourrie de romans d'amour et d'illusions. Jusqu'à l'inespérée et providentielle rencontre qui lui fait battre le coeur, enfin. Une passion véritable, sincère, inattendue. Et, au risque de tout perdre - mari, enfants, réputation - Aline renaît. Tous les romans de Jean Anglade traitent, bien sûr, d'amour, de joies et de chagrins. Pour autant, Les Doigts bleus de la pluie est son premier roman d'amour. Sublime.
Toute petite, dans son village de Haute-Loire, Rose se rêvait institutrice, mais les jours ont passé au rythme de la vie domestique, du mari cantonnier et des enfants à élever. En 1926, Rose, devenue veuve, se voit confier un poste de garde-barrière. Là, dans sa maisonnette au lilas, entre deux trains, elle cultive sa passion de l'écriture, encouragée par un ami fin lettré.
Alentour, un monde lumineux et insolite, celui de l'Auvergne des campagnes, de son patois, de ses gens, inspire Rose qui rédige, sur un cahier d'écolier, son roman à l'encre violette...
Un roman d'après une histoire vraie, un hommage en filigrane à deux grands auteurs auvergnats, Henri Pourrat et Alexandre Vialatte.
À la fin des années 1940, Albert Moel s'installe dans une ville industrielle où il ne tarde pas à se faire embaucher comme manoeuvre dans une grande usine. Le midi, à la cantine, il écoute beaucoup mais parle peu, ce qui alerte les syndicalistes qui voient en lui un espion du patron. Albert M l doit alors dévoiler sa position plus vite qu'il ne l'avait prévu...
Il y a plusieurs façons de se dresser contre la guerre : la maudire, dépeindre les horreurs qu'elle commet, étaler son absurdité. Dans ce roman à sketches, Jean Anglade se jette dans une entreprise difficile : faire rire d'elle. Car le ridicule peut démolir autant et plus que l'invective. En fait, c'est l'histoire de sept hommes dont les noms figurent sur un modeste monument aux morts de 1914 1918. Chacun était de son vivant affligé d'un problème insoluble : la guerre a résolu ces sept problèmes.
Le roman a inspiré à Patricia Valleix un très beau film qui a obtenu à Aurillac le premier prix du cinéma rural.
À l'issue de la Première Guerre mondiale, Donato rentre au pays avec, en guise de médailles militaires, une patte folle et un poumon percé. Mariella, sa fiancée, l'a attendu pendant sept ans. Ils se marient enfin, s'apprêtant à partager une vie qui ne leur offrira que deux abondances : la misère et les enfants.
Dans leur pays, ce sont les Michelis qui règnent sur les hommes, en possédant tout : terres, maisons, bétail. Don Flore, le prêtre, règne quant à lui sur les âmes en menaçant des flammes de l'enfer les brebis égarées. Lors d'une procession en l'honneur de la Madone, un pont de bois s'écroule sous les pas de fillettes endimanchées. Vingt cinq enfants meurent, emportées par le fleuve en crue. Donato et Mariella perdent deux de leurs filles. Donato ne veut plus croire en la miséricorde de la Vierge : il l'insulte et en brise la statue. Sa révolte contre l'Eglise et la société prendra une forme plus pernicieuse encore, qui ébranlera leurs fondements...
Auvergne, 1918. Depuis que leurs mères respectives, victimes de la grippe espagnole, ont rejoint leurs pères, morts pour la France, les deux cousins Vincent et Mauricet sont hébergés à Arlanc en Auvergne, l'un chez grand-mère Félistine, ouvrière en chapelets, l'autre chez grand-mère Yolande, dentellière de son état.
Les deux garçons sont inséparables et c'est tout naturellement qu'ils vont en apprentissage, à Riom, chez le même charcutier. Ils sont tellement serviables qu'on les considère comme les fils de la maison. Jusqu'au jour où la patronne, s'alarmant de leur manque de curiosité pour le sexe opposé, se met en tête de trouver la femme idéale, capable de briser leur innocent et néanmoins troublant duo...
Conteur hors pair, bientôt centenaire, auteur de plus d'une centaine d'ouvrages, le patriarche des lettres auvergnates continue de nous émerveiller. Drôle, tendre et grave à la fois, chacun de ses romains est une cure de jouvence, une extraordinaire leçon de vie.
Dix-huit récits et nouvelles inédits écrits de 1931 à 1934 par Jean Anglade. Dix-huit histoires et autant de petits bonheurs littéraires. Dix-huit nouvelles où pointe déjà tout le talent du conteur : son regard tour à tour tendre, caustique, affûté, posé sur ses personnages, sur une vie simple et sur les beautés champêtres.
On y rencontre pêle-mêle :
Zozo, qui, sur le chemin de l'école, arrive en retard en classe à cause d'un sentier et d'un pivert trop bavards ;
un percepteur à la vocation frustrée de poète, n'osant déclarer son amour à une belle Italienne ;
Rémy, facétieux facteur, qui livre sans le savoir les lettres de sa femme à son amant ;
le petit Maxime, goitreux à cause d'une salamandre, et rejeté par tout un
village...
Mais aussi un joueur de vielle, un village du nom de Branquignoles, un futur agrégé de mathématiques et tant d'autres, qui peuplent ce savoureux recueil.
Au début du XXe siècle, l'amour d'une mère pour ses trois garçons aux destins très dissemblables : l'un devient prêtre, l'autre officier, le troisième proxénète. .
Viverols, une commune de montagne entourée de bois, de pâturages, aux confins de quatre provinces : Auvergne, Forez, Velay, Vivarais. En 1902, un gendarme corse, Pancrace Cervoni, y est nommé chef de brigade. Il épouse une jeune paysanne à peu près illettrée, Tiennette Farigoule, dont la mère se prétend descendante du dauphin Louis XVII, échappé du Temple et réfugié dans la région. Ils ont ensemble trois garçons. Le premier deviendra prêtre, le deuxième officier, le troisième proxénète. Mais, peu soucieuse de ces carrières dissemblables, Tiennette nourrit pour eux un amour égal et passionné, prêt à toutes les indulgences. Avec Un lit d'aubépine, Jean Anglade nous conte l'histoire captivante et multicolore, burlesque et bouleversante, de cette "mère Goriot' et de ses trois fils. .
Grandeur et servitude d'un curé de campagne.
À 69 ans, dans les années 1970, Annet Ferrier est agriculteur et éleveur de vaches ferrandaises près d'Orléat dans le Puy-de-Dôme. Atteint d'un cancer, il se suicide laissant deux fils, Richard et Germain, pour lui succéder. Certains soupçonnent le phosphate, qu'on utilise nouvellement pour engraisser la déjà riche terre de Limagne, d'avoir causé sa maladie. Son fils Germain en est convaincu, d'autant plus qu'il est bientôt lui-même « contaminé ». La tumeur n'est pas incurable. Germain est guéri, mais condamné à la chasteté.
Ne pouvant fonder une famille, Germain décide, à quarante ans sonnés, d'embrasser la carrière sacerdotale. Après le grand séminaire, il hérite d'une cure, dans un petit village au pied des monts du Forez, avec ses à-côtés : un chat, Filou, une vache, Roussette, un jardin potager et une servante très pieuse qui fait aussi office de sacristine...À travers l'évocation à la fois malicieuse et authentique du sacerdoce dans les campagnes au tournant de notre millénaire, les leçons de vie du patriarche Jean Anglade, pétri de sagesse et d'humanisme, sur les questions éternelles : Dieu existe-t-il, quel est le sens de la vie ?
Années soixante. Guillaume est barbier-coiffeur au Chambon-sur- Lignon, village reculé de la Haute-Loire resté une enclave huguenote au coeur de l'Auvergne romaine catholique. Sa clientèle protestante ne s'offusque pas qu'il soit lui-même papiste : la commune est un modèle de tolérance et de bon voisinage. D'ailleurs, le temple sert aussi d'église à son grand-oncle Marius, curé de son état et qui n'en jouit pas moins auprès de ses concitoyens parpaillots d'une haute considération. Village de Justes et de résistants, refuge de tout temps pour les persécutés, Le Chambon-sur-Lignon est un haut lieu de la paix et de la liberté. Jusqu'à ce qu'un terrible drame ne fasse de Guillaume et de sa femme institutrice des fugitifs...
Né en 1915, Jean Anglade nous livre en cette année de son centenaire un roman étonnamment réjouissant, à la verve intacte, à la malice sans égale et qui est aussi un extraordinaire hymne à la tolérance.
En Auvergne, au début du XXe siècle. La fière Alexandrine dirige d'une main de maître son entreprise florissante spécialisée en fruits confits, les Délices du Velay. Elle n'a jamais su faire montre de tendresse envers ses filles : Marie, l'aînée, Madeleine et Marguerite. Pour de mystérieuses raisons, Marie a été élevée à la campagne, à l'écart des siens. Pourtant, c'est elle simple ouvrière, qui reprendra les rênes de la société. Sur son lit de mort, sa mère lui avoue son incroyable secret : Marie est née en 1917 d'une liaison avec un prêtre ; elle tente alors de le retrouver... Tel un hommage, ce roman évoque de la plus jolie façon les femmes leurs désirs, à une époque où il était de bon ton de suivre la rigoureuse tradition. Des Délices d'Alexandrine émanent tous les charmes de l'écriture de son auteur, le " patriarche des lettres auvergnates ".
Jean Anglade a découvert l'identité du Soldat inconnu !Deux ans jour pour jour après l'armistice, un poilu nommé Auguste Thin choisit au hasard, parmi huit soldats non identifi és, le Soldat inconnu destiné à être inhumé sous l'Arc de triomphe. Inconnu ? Sauf de Jean Anglade qui, informé par l'intervention d'une bague magique, nous apprend qu'il s'agissait d'un certain Jean-Marie Coustille, instituteur idéaliste et pacifi ste né à Orcet dans le Puy-de-Dôme, apiculteur à ses heures, artilleur par obligation, qui fi nit « écrabouillé » à Péronne à l'âge de trente-six ans, restant, pour ce qui est des femmes, sur sa faim et sur ses envies... Jean Anglade,
Des tranchées au banc de l'école, du fusil au tableau noir, le destin de Jules Vendange, ou l'école de la vie. " Jean Anglade a le génie de la belle histoire. (...) C'est admirable. " Alexandre VialatteFaire le tour du doigt de Jules Vendange, c'est dérouler la vie d'un jeune Auvergnat, qui, fin septembre 1913, arrive avec ses premières braies longues à l'Ecole normale d'instituteurs. Mais sa formation est brutalement interrompue par sa mobilisation. Incorporé dans une unité de soldats dans l'Aisne, il revient des tranchées avec une jambe en moins mais une conscience en plus. Autant dire qu'en 1919, à l'instar de ses camarades survivants, il n'est plus le même ; plus l'envie de se mettre au garde-à-vous devant le directeur, le prof, les pions, d'obéir, et d'appliquer un règlement souvent absurde... juste celle de décrocher le sacro-saint Béhesse (Brevet Supérieur) qu'il n'obtiendra pas, à la suite d'une " mutinerie " d'élèves-maîtres rétifs à la discipline et à la pédagogie enseignée.
Qu'importe, la vocation est là...
Quel est le lien entre un Ch'ti et un Auvergnat ? Un coeur en chacun d'eux qui bat, vaillant et généreux. Le premier est d'origine polonaise. Fils et frère de mineurs, Jules Stapinski baigne depuis son enfance dans la culture du Nord et des corons. Il a joui de la vie en homme simple jusqu'au jour où un fatal accident l'expédie tout droit au paradis... Le deuxième est auvergnat, fruit des amours d'une mère volage avec un Allemand durant l'Occupation. Après ses études, Armand, devenu médecin, s'installe à Orcival. Mais en 1987 son coeur, déjà malade, vacille et doit être remplacé. Grâce aux progrès de la médecine, Jules " donne " son coeur à Armand, qui, reconnaissant, va chercher par tous les moyens à connaître l'identité de son sauveur... Un coeur étranger raconte les péripéties de cette quête émouvante, l'amitié post mortem d'un Auvergnat vivant avec un Ch'ti disparu. Un roman plein de drôlerie aussi, qui témoigne de la fraternité universelle des hommes en dépit de leurs différences et de leurs origines.
A Peyroux, hameau auvergnat, la dernière habitante tente de maintenir en vie l'âme du village déserté, et le souvenir de son fils qui l'a oubliée.
" Nom de gueux ! " jure Mathilde à longueur de journée. Contre qui, contre quoi ? Unique habitante d'un hameau d'Auvergne, il ne lui reste que ses chèvres, ses poules, le chat et le facteur à qui faire la causette. Mais Mathilde ne renonce à rien : ni à l'espoir de voir son village repeuplé, ni à celui de retrouver son ingrat de fils parti en ville sans jamais plus donner de nouvelles. Illusion de la vie, des derniers jours comptés. Mathilde qui vit encore et qu'on a déjà oubliée... Juste, tendre et cruel, un roman plein de vie.
Au XVIII e siècle, le roman d'une authentique ascension. Ou comment un modeste camelot auvergnat, issu d'une famille illettrée de laboureurs et de chiffonniers, fait naître toute une dynastie de riches financiers ! Elevé par son grand-père auvergnat, qui décèle en lui bien des talents, Marin Tourlonias quitte les siens pour conquérir la fortune là où elle se trouve : en Italie ! En 1750, avec une charrette remplie de bric-à-brac qu'il vendra sur les chemins - quelques almanachs, des couteaux, de l'eau miraculeuse ... -, Marin part, confiant en sa bonne étoile. Au fil de ses étapes, de Montbrison à Valence, puis de Turin à Rome, son voyage s'écoule, imprévisible, plein d'apprentissages, de rencontres et de joyeusetés !
Comment ce modeste camelot, issu d'une famille illettrée de laboureurs et de chiffonniers, va-t-il faire naître une riche - et véridique - descendance, la puissante dynastie des Torlonia ?
Entre humour et sagesse, fables et contes à découvrir du grand Jean Anglade.Ce recueil regroupe quinze nouvelles d'Auvergne et d'ailleurs, qui sont autant de portraits croqués, de saynètes savoureuses, où se révèle tout l'art du conteur loué par Alexandre Vialatte: "Jean Anglade a le génie de la belle histoire."
Et aussi des fables pleines d'humour et de sagesse où l'esprit et la plume de Jean Anglade racontent à ses contemporains, à la manière de Jean de La Fontaine.
Les mots simples et vrais d'un éternel porteur d'histoires.