D'où sont nées ces lettres à Michel et à Jean-Pierre que publie Jean Onimus ? Comme bien souvent, entre ce père et ses fils s'est établi, un jour, le silence, cet épais silence qui sépare, plus radicalement qu'une frontière, les adultes et les adolescents, les contraignant à vivre en une réciproque ignorance. Et lorsque parler est devenu impossible, il reste une seule issue : écrire. Jean Onimus a choisi la lettre pour dire à ses fils ce qu'il croyait de son devoir de leur dire : la lettre s'accommode à merveille de la confidence, elle supporte cette familiarité, cet abandon, ce ton à la fois fervent et discret qui conviennent à des échanges d'âmes. André Ravier écrit dans sa préface : « Ces lettres sont d'un très grand charme littéraire. On y retrouve cette limpidité, cette transparence que confère Jean Onimus à tout ce qu'il écrit. Il s'y ajoute encore un je ne sais quoi d'abandonné, j'allais dire de jeté, qui donne à ces confidences la fraîcheur des jaillissements vierges. Quel bon sens ! Quel équilibre ! Quelle expérience de l'âme adolescente ! Dès lors que nous ouvrions un livre de Jean Onimus, ces joies nous étaient promises, nous étaient dues. »
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Au commencement il y a le Mythe... Né dans le berceau des dieux, il est à l'origine des littératures sacrées ou profanes, il informe l'épopée, il nourrit la tragédie, il peuple les contes, les légendes, et la psychologie moderne lui assigne sa place au plus intime de nos rêves. Visage ou refuge de l'espérance humaine, le Mythe n'a pas été aboli par les découvertes récentes de la personnalité et de l'histoire : il permet à l'humanité d'atteindre, autrement que par le concept rationnel, la réalité par-delà la frontière des apparences. Le Mythe est achèvement et sublimation. Les contes de fées qui ont nourri notre imagination enfantine, comme les grands récits rescapés de nos souvenirs scolaires, nous laissent cependant un sentiment mêlé, fait d'insatisfaction autant que de nostalgie. Pourquoi ? D'où viennent ces étranges histoires ? Quel est leur sens ? Aujourd'hui, l'ethnologie, l'histoire comparée des religions comme la psychologie des profondeurs permettent d'envisager une réponse. Ce livre relève - à travers les lieux et les âges - ces concordances qui font l'universelle présence du langage symbolique. D'Homère à la Bible, d'Ariane à la Belle-au-Bois-dormant, de Gilgamesh aux suicides sacrés des moines bouddhiques, du Petit-Poucet à un quelconque Astérix, la force du mythe ne vient-elle pas de ce que, sans cesse renaissant, il exprime en permanence les angoisses et les espoirs de l'homme devant le mystère de ses origines et de son destin ?
La Cité de l'Horizon, construite sur l'ordre du Pharaon Akhenaton, roi pacifique, né à une époque barbare, fut la capitale éphémère du plus grand empire du monde. Toute l'élite des peuples anciens se coudoyait dans ses larges et belles avenues qui sont demeurées intactes, étrangement conservées sous le sable qui les recouvrit. La Cité de l'Horizon a été le théâtre d'une expérience fantastique voulue par Akhenaton, homme pieux et souverain éclairé, peut-être le plus grand artisan de la paix de tous les rois de l'histoire. Au milieu d'un décor qu'il aimait, dans une ville ordonnée par lui dans le moindre détail, près de Néfertiti et des six petites princesses que la reine lui donna, voici la lumineuse image d'Akhenaton, Pharaon d'Égypte... Et aussi l'histoire de son « ombre », un humble esclave totalement dévoué à sa personne. (8 à 14 ans)
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Lorsqu'un enfant ou un adolescent manifeste certaines prédispositions, ou lorsqu'il déclare spontanément qu'il fera plus tard ceci ou cela, on dit couramment qu'il a "la vocation". La vie souvent en décide autrement. Est-il donc possible de faire ce que l'on désire de son existence ? A-t-on aussi le droit de revenir en arrière lorsqu'on a pris une direction ? Ne vaudrait-il pas mieux poser autrement ces questions ? La vocation, après tout, n'est peut-être pas l'appel indéfini, secret, religieux, mystérieux ou exceptionnel que la vie contrarie ou non. Au commencement il y a la prise de conscience que chacun peut faire de sa relation au monde et aux autres. C'est alors qu'il se situe lui-même et qu'il décide, avec et parmi les autres, de la place qu'il tiendra, de son travail, de sa vie sociale, affective, culturelle et politique. Au fond, la vocation est peut-être, pour chacun, l'expérience progressive de l'entreprise de vivre, avec les autres... et un petit peu pour eux.
Six jeunes gens, un sloop à moteur auxiliaire, le Grand Nord : tels sont les éléments de cette grande aventure... Et il ne s'agit pas d'une aventure imaginaire, mais de l'aventure effectivement vécue par les Ross, les Amundsen, les Peary, les P.-É. Victor. Celle même - et l'odyssée que retrace ici l'auteur de la « Marie-Tempête » le montre bien - que l'on a tous un jour à portée de la main pourvu que l'on sache le vouloir. Cela demande du courage physique, mais aussi cet autre courage qui permet de garder l'esprit clair, le jugement rapide en toute circonstance. Les six garçons de la « Carpe Folle » sont ainsi, face au brouillard et aux icebergs, aux coups de mer ou à l'attaque des ours blancs... Mais bien d'autres épreuves les attendent dans leur effort pour franchir le dangereux Passage Nord-Ouest, l'un des plus périlleux voyages qu'il soit donné d'entreprendre.
Comment penser la ville ? Peut-on mettre en formule l'équation de l'habitat humain ? Quelles sont les méthodes proposées et leurs mérites respectifs ? Désert ou prison, la ville engendre-t-elle la violence ? Y a-t-il un remède à ce mal du monde actuel ? « La véritable société urbaine - écrit Jean Onimus dans sa présentation de ce troisième volume de la collection du « Centre d'Etudes de la Civilisation contemporaine » - n'existe pas encore. Son approche angoisse les uns, exalte les autres. Nous dérivons inéluctablement vers un type d'habitat qui ne nous enchante guère. Mais la ville est la plus forte : elle est notre destin. » Sociologues, géographes, urbanistes, architectes s'interrogent ici sur ce défi lancé à l'homme par la vie urbaine.
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Reprenant, après quinze ans, Ligne de crête, Jean Sulivan, dans le texte inédit Les hommes du souterrain, le résume ainsi : tout savoir théologique réduit, ratatiné, asservi à l'utile, hors création, conduit à la révolte ou à l'indifférence. L'ordre - dans l'ordre spirituel - se présente comme violence et trop souvent le savoir des éclairés a paralysé l'espérance des petits. Le mystère chrétien se vit non dans l'espace blanc du mental mais à ras de corps et de terre. Enfin, Dieu n'a pas réponse aux questions ; faire de lui un répondeur, c'est le transformer en ordinateur. Jean Sulivan prolonge ces réflexions dans le nouveau texte qui vient compléter Ligne de crête : "Tant que l'Église, dit-il notamment, n'aura pas réalisé qu'il y a un langage qui rend tout discours religieux folklorique, pur produit de tribu, radicalement inapte à être entendu par l'étranger (et ce d'autant plus que le langage a du succès à l'intérieur de la tribu), elle ne parlera pas l'Évangile..." D'une plume légère, Sulivan dessine le visage d'une foi vivante et capable de tenter aussi bien les "rebelles" que les "solitaires". Pour ces débats d'un homme en face de son âme, il invente un ton vif, souvent combatif, mais inspiré par l'enthousiasme et la foi : un bel effort pour parler à l'homme d'aujourd'hui, et pour l'essentiel, un langage qu'il comprenne. « En vérité il peut arriver que ceux qui désertent et disent pourquoi, invitent l'Église à s'interroger sur l'enfermement culturel. Qu'elle n'oublie pas que c'est en elle, dans la pratique évangélique et mystique, que nombre d'entre eux ont puisé la passion de la vérité. Qu'ils partent ou demeurent, exilés intérieurs, il est possible de les voir comme des éclaireurs qui signalent des antinomies. Non qu'il faille les suivre ni que leur démarche soit la seule possible. Mais précisément parce qu'ils n'ont pas badiné conjointement avec l'intelligence ni l'Évangile et qu'ils ne se sont pas laissé arrêter par la dévotion, la peur ni l'humilité ils peuvent rendre manifeste ce qu'il y a d'artificiel et de bricolé dans le système conceptuel qui sert d'armature à la foi, du moins au niveau des mentalités. C'est-à-dire ce qu'il y a de volontariste, de malsain, de non éclairable par la pensée nue et finalement de contradictoire à l'esprit d'évangélique, qui en définitive ne tient souvent que par une fausse idée de l'obéissance. Que de spécialistes apparemment assurés chez qui la générosité du coeur et le prosélytisme vont de pair avec l'affirmation abstraite, mortifère, en poussant à la surcompensation fanatique. Que d'apôtres tendus dont le visage ne dit rien d'autre que la tragédie intérieure. »
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C'est un rêve étrange et proche à la fois qui a inspiré à Jeanne Bourin le titre de ce nouveau livre. Récit autobiographique, Le Sourire de l'ange permet de découvrir le visage d'une des romancières les plus connues du grand public. Femme de lettres qui a su redonner vie aux figures du Moyen Age dans La Chambre des dames ou Les Pérégrines, Jeanne Bourin est aussi une femme de coeur qu'habitent des convictions profondes. Dans ce beau témoignage, qui évoque tout à la fois sa vocation d'écrivain et son itinéraire spirituel, elle n'hésite pas à faire partager les questions qu'elle se pose, sa foi, ses révoltes et ses raisons de vivre. Hanté par le progrès et les peurs de la fin du millénaire, notre monde, souligne-t-elle, a oublié la joie d'exister et l'enthousiasme des bâtisseurs de cathédrales. Il ne se souvient plus que, plus fort que la mort, plus fort que le mal, Dieu nous offre un visage d'amour. Il doit réapprendre les chemins d'une espérance nouvelle. Comme l'ange qui sourit au portail de la cathédrale de Reims, ce nouveau livre de Jeanne Bourin saura toucher ceux qui, aujourd'hui, sont en quête d'humanité et de sens.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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