Les acteurs politiques ont toujours entretenu des rapports conflictuels avec le livre. En effet, celui-ci est considéré à la fois comme un soutien et une menace par les titulaires du pouvoir. Si la censure et le mécénat ont constitué deux formes privilégiées de cette relation séculaire, les liens actuels s'inscrivent plus volontiers dans le cadre traditionnel des politiques publiques. De la promotion générale du livre (Salon du Livre, Temps du Livre), à la législation sur les prix, en passant par les aides à la publication, l'Etat s'est aujourd'hui doté d'un répertoire d'actions très diverses. Comment se traduit concrètement cette série d'actions publiques ? Comment les autorités publiques entendent-elles régir, favoriser, ou contraindre la création de livres ?
A la différence des manuels concurrents, cet ouvrage s'attache principalement à présenter la science politique comme science sociale. Les implications épistémologiques et méthodologiques sont au coeur de la réflexion. Il a également l'ambition de discuter des liens plus ou moins conflictuels que la science politique entretient avec d'autres sciences sociales et sur l'apport, parfois trop souvent négligé, des réflexions qui animent depuis longtemps les travaux anglo-saxons.
Qu'est-ce que l'européanisation ? Cet ouvrage questionne ce phénomène à la lumière des politiques européennes intergouvernementales (enseignement supérieur et justice) et des politiques nationales (politique étrangère et de sécurité, politique de défense et politique sociale). Il aborde aussi la question sous l'angle de la construction d'instruments d'action publique (benchmarking, gender mainstreaming et Méthode Ouverte de Coordination), de la participation des acteurs non étatiques ou encore des stratégies locales de promotion identitaire.
Le thème de la réforme est aujourd'hui devenu une figure incontournable des discours politiques et de l'action publique. Autour de nombreuses études de cas et questionnements théoriques, ce recueil propose de contribuer à l'analyse du changement dans l'action publique par la comparaison.
Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le sentiment d'une forte concentration des pouvoirs et d'une action réformatrice sans équivalent a prédominé.Les promesses de changement, voire de rupture, ont-elles été tenues ? À quelles logiques l'action entreprise a-t-elle obéi ? Est-elle si originale que certains le disent ? N'est-elle pas simplement la déclinaison de ce qui fait l'ordinaire de l'action politique et de l'action publique ? Quels facteurs internationaux et nationaux ont pesé et quelle analyse rétrospective peut-on déjà réaliser ? Cet ouvrage tente d'évaluer l'impact des pratiques réformatrices engagées depuis cinq ans, à travers dix-huit chapitres portant sur les évolutions institutionnelles, sur les pratiques décisionnelles et sur les changements intervenus dans les principaux secteurs de l'action de l'État (fiscalité, collectivités territoriales, enseignement supérieur, justice, immigration, Europe, etc.).Rédigé par des spécialistes des principaux domaines d'action publique, il apporte un premier bilan des politiques gouvernementales sous Sarkozy et une contribution précieuse au débat public.Ont contribué à cet ouvrage : Céline Belot o Philippe Bezes o Daniel Bourmaud o João Carvalho o Ben Clift o Renaud Dehousse o Andrew Geddes o Charlotte Halpern o Patrick Hassenteufel o Nicolas Jabko o Armel Le Divellec o Patrick Le Lidec o Sophie Meunier o Elsa Massoc o Christian Mouhanna o Érik Neveu o Pauline Ravinet o Sebastian Roché o Olivier Rozenberg.