Des révoltes nationalistes en Corse, au Pays basque, en Ulster à l'islamo-nationalisme du Proche-Orient, de l'Afrique des grands lacs aux déchirures ethniques dans les Balkans, des résistances dans le Caucase aux émeutes organisées en Inde, en passant par le nationalisme d'État, voici décryptées les logiques qui président à la violence nationaliste. Quelles sont les ambitions cachées des nationalistes violents ? Quête de pouvoir ou foi en la « grandeur nationale » ? Quels sont les facteurs culturels et politiques qui expliquent leur montée et leur succès ?Pour mieux comprendre les conflits contemporains, une analyse profonde et systématique des raisons, des mécanismes et des manifestations de la violence nationaliste. Xavier Crettiez est professeur de science politique à l'université de Versailles-Saint-Quentin. Il a notamment publié La Question corse, Le Silence des armes et La France rebelle.
Ce manuel d'introduction à la science politique présente l'ensemble des grands sujets qui constituent les fondamentaux de la discipline. Quel est le rôle de l'État et du pouvoir politique ? Quels sont les différents régimes politiques ? Qui sont les principaux acteurs politiques d'une démocratie ? Comment analyser l'action publique ? Comment a évolué l'action collective ?
Illustrés d'exemples, de portraits d'auteurs, ce nouveau manuel proposera en fin de chapitres des QCM, questions de cours ou sujets de dissertation.
Cet ouvrage de synthèse clair et complet propose une grille de lecture des violences politiques. Ancré dans une actualité nationale et internationale particulièrement riche, il s'intéresse aux pratiques de terrorisme, aux phénomènes de radicalisation violente mais aussi à la question de l'activation de la violence en démocratie à des fins d'interpellation politique.
L'auteur s'appuie sur les dernières recherches en sociologie politique et sociologie de l'action collective et des mouvements sociaux.
Des attentats islamistes que notre pays subit depuis 2012 aux manifestations à dimension émeutière actuelles, nous sommes saturés d'images de violence. La France du XXIe siècle semble s'éloigner de la « civilisation des moeurs » amorcées au XVIe siècle avec la construction de l'État selon la thèse classique de Norbert Élias. La violence politique fait couler beaucoup d'encre, mais sa matérialité est rarement étudiée. C'est ce que propose cet ouvrage, qui effectue un recensement inédit des actes de violence politique en France de 1986 à aujourd'hui. Ce regard à la fois froidement statistique et historique permet d'objectiver la réalité de faits qui font souvent la une d'une actualité anxiogène. S'en dégagent plusieurs évolutions remarquables tranchant avec les représentations communes.
Isabelle Sommier, professeure de sociologie politique à l'Université Paris-1-Panthéon-Sorbonne et chercheure au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP) dirige cet ouvrage en collaboration avec Xavier Crettier, professeur de science politique à Sciences Po Saint-Germain et François Audigier est professeur en histoire contemporaine à l'Université de Lorraine.
La biométrie est présentée aujourd'hui comme la solution technologique la plus appropriée pour faire face aux menaces inédites auxquelles l'Occident est (ou serait) confronté. Dans ce contexte, ce livre vient rappeler l'effort constant de l'État pour mieux identifier les personnes à des fins policières, administratives et politiques.De l'Ancien Régime à la France contemporaine, en passant par la Troisième République et Vichy, l'ouvrage retrace le cheminement mouvementé et les enjeux des processus d'identification. Il montre gue depuis la période absolutiste, l'État s'est efforcé de fixer sur papier sa propre population, des marginaux jusqu'aux citoyens les mieux intégrés.Les auteurs font également la lumière sur les pratiques d'encartement de certaines catégories d'individus, dans l'URSS stalinienne ou la France des Trente Glorieuses. On retiendra le cas des étrangers, dont la mise à l'écart administrative contribue à délimiter l'espace national tout autant qu'à prévenir de supposés périls.Des initiatives régionalistes au refus britannique d'une mise en carte des citoyens, les résistances ont été constantes. Ainsi, la défiance envers l'encarte-ment paraît-elle plus gue jamais d'actualité, à l'heure où la traçabilité des personnes sur internet et la biométrie s'imposent comme des exigences sécuritaires.
Ni fous, ni ignares, les « soldats de Dieu » n'en sont que plus dangereux.
Cet ouvrage présente les cadres cognitifs (idéologies, doctrines, visions du monde, valeurs) développés par des acteurs islamistes djihadistes. Ceux qui opèrent en France au nom d'Al-Qaida ou de l'« État » islamique. Alors que beaucoup a été dit sur les trajectoires de ces militants islamistes, sur leurs fêlures ou leurs réseaux, on sait finalement peu de choses des discours qui les animent, des haines qui les habitent et de leur rapport à la France, à la démocratie, à la politique, au monde qui les entoure, mais aussi à la violence qu'ils défendent et justifient, ou à la religion qu'ils disent adorer.
Sans aucune complaisance, mais en prenant au sérieux les propos et les références qui légitiment leurs actes les plus violents, ce livre donne à voir l'état d'esprit d'un islamiste.
Xavier Crettiez est professeur de sciences politiques, directeur adjoint de Sciences Po Saint-Germain-en-Laye et chercheur au Cesdip (CNRS).
Bilel Ainine est docteur en sciences politiques, chercheur au Cesdip (CNRS) et chargé de mission à la MIVILUDES.
Ils sont tous deux membres de l'Observatoire des radicalités politiques (ORAP) de la Fondation Jean-Jaurès.