Virginia Woolf's exuberant `biography' tells the story of the cross-dressing, sex-changing Orlando who begins life as a young noble in the sixteenth century and moves through numerous historical and geographical worlds to finish as a modern woman writer in the 1920s. The book is in part a happy tribute to the `life' that her love for Vita Sackville-West had breathed into Virginia Woolf's own day-to-day existence; it is also Woolf's light-hearted and light-handed
teasing out of the assumptions that lie behind the normal conventions for writing about a fictional or historical life. In this novel, Virginia Woolf plays loose and fast: Orlando uncovers a literary and sexual revolution overnight.
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« Une femme, pour être en mesure d'écrire, doit avoir de l'argent et une chambre à elle ; et cela, comme vous allez le voir, ne résout en rien le grand problème de ce qu'est la vraie nature de la femme et la vraie nature de la littérature. »Virginia Woolf interroge dans cet essai incontournable toutes les constructions historiques, économiques et sociales qui, au fil des siècles, ont empêché les femmes d'écrire, de penser et de créer avec la même liberté que les hommes. Avec un regard volontairement impertinent et résolument moderne, elle mène une réflexion remarquable sur « les femmes et la littérature », et nous livre un texte féministe intemporel et nécessaire.Traduction et notes de Sophie Chiari.Préface de Lauren Bastide.
Une journée dans la vie d'une femme. Vivant dans la haute société anglaise, au lendemain de la Première Guerre mondiale, l'héroïne s'interroge sur ses choix - pourquoi n'a-t-elle pas épousé l'homme qu'elle aimait vraiment, qui lui rend visite ce jour-là? -, ses souvenirs, ses angoisses - pourquoi est-elle si frappée par la mort d'un ancien militaire qui ne s'est pas remis de la guerre, pourtant un parfait inconnu pour elle? Crise existentielle qui mène à un dédoublement de personnalité, aux portes de la folie.
Ce grand monologue intérieur exprime la difficulté de relier soi et les autres, le présent et le passé, le langage et le silence, mais aussi de se reconnaître soi-même. Comment s'émanciper du carcan social, comment assumer son identité? Publié en 1925, Mrs Dalloway est le chef-d'oeuvre de Woolf et l'un des piliers de la littérature du XXe siècle. Dans ce roman poétique, porté par la musique d'une phrase chantante et d'une narration incisive, les impressions deviennent des aventures.
Pourquoi Hamlet n'a-t-il pas été écrit par une femme? À cette question, faussement naïve et vraiment provocante en 1929, Woolf répond : car une femme n'aurait pas eu 'un lieu à elle' pour écrire. De quel lieu s'agit-il? Espace concret de la pièce de travail où s'isoler ; espace temporel où les femmes sont libérées des tâches domestiques ; espace mental où elles sont libres de penser. Espace de liberté économique, aussi, qui leur permette de s'assumer seules. C'est enfin l'espace qui reste à créer dans la tête des hommes (et des femmes) pour admettre que oui, les femmes peuvent travailler, penser et écrire à l'égal des hommes.
Impeccable démonstration historico-sociale sur les obstacles qui ont conduit les femmes à demeurer dans un état de minorité face aux hommes, Un lieu à soi est un texte hybride, tout à la fois essai, récit autobiographique, fiction utopique et manifeste idéologique. Woolf met sa finesse et son ironie au service d'une cause toujours actuelle.
Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Virginia Woolf. Préface et traduction de Marguerite Yourcenar. Avec ses longs monologues intérieurs dont les courbes se succèdent et s'entrecroisent, "Les Vagues" est une composition musicale à six instruments sur le thème de la vie. Libérée de l'espace et du temps, l'intrigue s'amenuise au point de disparaître et rien ne permet de différencier les vies individuelles des six personnages, ainsi que le langage dans lequel ils expriment leur histoire de la naissance à la mort. Ce sont moins des héros qu'une suite d'impressions multiples se déroulant comme le flux et le reflux des vagues. Dans la succession des instants la romancière choisit le moment d'être qui cristallise une réalité mouvante. Derrrière la diversité des modes d'existence elle tente de retrouver l'être continu. Qu'est-ce que la vie, qui suis-je ? "Des pièces, des morceaux, des fragments" dit-elle. En faisant du monde invisible qui habite le plus profond de notre conscience et de notre inconscience l'essence du roman, Virginia Woolf atteint ici à l'essence de la poésie. "La vie n'est pas une série de lanternes disposées symétriquement; la vie est un halo lumineux, une enveloppe à demi transparente où nous sommes enfermés depuis la naissance de notre conscience jusqu'à la mort".
Édition enrichie d'une préface inédite de l'auteur.
Virginia Woolf raconte la vie d'un héros dont l'existence s'étend du milieu du XVIe siècle jusqu'à nos jours, et qui change de sexe. D'abord poète à l'époque élisabéthaine, puis ambassadeur à Constantinople, Orlando devient au XVIIIe siècle bohémienne ; s'habituant à sa condition de femme, il traverse ainsi l'époque victorienne puis atterrit dans les années 1920 où, toujours femme et devenu poète à succès, Orlando est à la recherche du sens du temps.
Paru en 1928, ce roman est marqué par l'innovation formelle de Virginia Woolf, son intérêt pour l'histoire de son pays, l'Angleterre, enfin sa passion pour Vita Sackville-West, aristocrate, romancière, poète, dont Orlando est la transposition fantasmée. Mêlant tous les genres littéraires - biographie, roman historique, autobiographie -, cet extraordinaire roman questionne, de manière très actuelle, l'instabilité des identités.
Trois guinées est sans doute le texte le plus engagé de Virginia Woolf. Lors de sa sortie, en 1938, The Times affirmait: "L'appel aux femmes de Mrs Woolf est un défi sérieux auquel doivent répondre tous les penseurs." En 2020, ce texte demeure un défi. Il s'inscrit comme une suite d'Une chambre à soi.
Une soirée d'été sur une île au large de l'Écosse. Pôle de convergence des regards et des pensées, Mrs Ramsay exerce sur famille et amis un pouvoir de séduction quasi irrésistible. Un enfant rêve d'aller au Phare. L'expédition aura lieu un beau matin d'été, dix ans plus tard. Entretemps, mort et violence envahissent l'espace du récit. Au bouleversement de la famille Ramsay répond le chaos de la Première Guerre mondiale. La paix revenue, il ne reste plus aux survivants désemparés, désunis, qu'à reconstruire sur les ruines.
Des bonheurs et des déchirements de son enfance, Virginia Woolf a fait la trame d'une oeuvre poétique, lumineuse et poignante qui dit encore le long tourment de l'écriture et la brièveté de ses joies : visions fragiles, illuminations fugaces, "allumettes craquées à l'improviste dans le noir."
Joie d'une promenade dans Londres au début de l'été, sentiment de honte dans une robe démodée, intensité d'une rencontre qui ne s'avouera pas... Ces cinq nouvelles, esquisses ou variations sur la réception tenue par Clarissa dans Mrs Dalloway, sont une immersion dans les mouvements intérieurs les plus imperceptibles de la fascinante héroïne de Virginia Woolf et de quelques-uns de ses invités.
"Elle restait plantée là dans un coin du salon de Mrs Dalloway, en proie à mille tourments, les yeux grands ouverts sur la réalité."
Ces six courtes nouvelles, qui s'étendent sur toute la carrière de Virginia Woolf, condensent tout son génie littéraire. Avec une absolue liberté d'écrire, allant à l'essentiel, elle revendique l'autonomie morale, affective et sociale des femmes, et affirme leur droit à désirer. Pour elle le désir est un "moment d'être" : une expérience sensorielle totale, qu'elle saisit dans une écriture impressionniste. Il en résulte une atmosphère de rêverie langoureuse, de sensibilité érotique qui englobe tout, les êtres, les paysages et le temps. Woolf capture ici superbement l'intimité des femmes entre elles, qui s'affirment comme sujets pensants et désirants.
Le temps, Virginia Woolf n'a pas d'autre sujet. Les années passent, de 1880 à 1918 et au temps présent, dans ce roman de 1937. Il raconte l'histoire d'une famille en trois générations, où tout change, conditions économiques, valeurs spirituelles et morales.
Les faits ne sont rien sans la vision, l'histoire sans le sentiment de la durée, l'extérieur sans l'intériorité. Le présent est pénétré de souvenirs, et le passage du temps marque les corps et les coeurs. Le miracle est que le lecteur se sent à chaque instant touché, englobé dans une histoire qui devient la sienne propre.
L'angoisse est la forme extrême de cette interrogation de la vie qui constitue comme la fondation du roman. Et son sujet, plus que la destinée de tel ou tel personnage, est bien la vie - la vie intérieure, bien sûr, et la contemplation.
Édition enrichie de Françoise Pellan comportant une préface et un dossier sur l'oeuvre.
Mêlant comédie de moeurs et satire de la société anglaise à la veille de la Grande Guerre, ce deuxième roman de Virginia Woolf, paru en 1919, raconte l'éducation sentimentale de jeunes gens qui doivent choisir entre une existence confortablement ancrée dans le passé et l'aventure dans l'inconnu. Il met en scène leurs hésitations devant l'amour et le mariage, leurs interrogations sur les relations entre les sexes et la condition des femmes, leurs rapports complexes au milieu familial et aux aînés. D'une surprenante drôlerie, entre ironie et nostalgie, il dépeint un monde, celui de l'avant-guerre, qui paraissait déjà lointain en 1919.
À la violence et à la confusion du réel, Virginia Woolf oppose la sécurité d'un univers fictif familier et la cohésion d'un récit bien agencé. OEuvre d'un sujet en miettes dans un monde en chaos, Nuit et jour est la tentative, désespérée et superbe, de réconcilier "la part de soi qui agit à la lumière du jour, et la part contemplative et sombre comme la nuit".
Au début du XXe siècle, un groupe de passagers londoniens embarque pour l'Amérique du Sud. Parmi eux, la fille de l'armateur, Rachel, s'éloigne pour la première fois de la bonne société anglaise et part à la rencontre du monde et d'elle-même. Au cours de ce voyage, elle découvre des paysages exotiques et des lieux inconnus, mais elle reste poursuivie par l'univers étriqué qu'elle cherche à fuir. Buvant le thé et dissertant de littérature, ce beau monde cultivé ne parvient jamais à voir au-delà des règles de la bienséance qui oppressent Rachel.
Ce premier roman de Virginia Woolf est un miroir de l'évolution de son auteure, jusque dans la fascination pour l'eau et la mort, qui finira par la rattraper tragiquement. Mais au-delà de l'autobiographie, La Traversée des apparences pose un monde qui restera celui de Woolf tout au long de son oeuvre : un univers régulé dans lequel une héroïne, qu'elle s'appelle Rachel ou Clarissa Dalloway, étouffe et cherche sans cesse à trouver du sens, à regarder autrement pour se sauver.
Comment saisir la vérité d'un être? Jacob Flanders n'est-il pas à la fois cet enfant innocent qui joue sur une plage de Cornouailles, le brillant étudiant de Cambridge, le jeune homme séduisant, entouré d'amis et pourtant seul? Il est aussi un être condamné et qui l'ignore. En souvenir de son frère mort trop jeune, Virgnia Woolf compose ce roman en forme de kaléidoscope mêlant images, impressions et fragments de dialogues.
Publié en 1922, La Chambre de Jacob inaugure la série des romans qui feront de Virginia Woolf la romancière anglaise la plus célèbre du XXe siècle. «J'ai trouvé comment commencer (à 40 ans) à dire quelque chose en parlant de ma propre voix», écrit-elle dans son Journal. Ce roman expérimental et poétique, empreint d'un lyrisme toujours contenu, portrait de l'Angleterre à la veille de la Grande Guerre, est une ode à l'insouciance perdue.
Le nom de Virginia Woolf est indissociable du quartier de Bloomsbury. Mais ses promenades dans Londres dépassaient de loin ce cadre étroit. On se souvient des rues bruyantes parcourues par Clarissa Dalloway pour aller chercher - elle-même - ses fleurs, et des cloches de Big Ben que l'on entend, de près ou de loin, sonner les heures, de Westminster à Bond Street. Romancière de génie, Virginia Woolf était aussi une essayiste prolifique. Les quinze essais proposés ici portent la trace de sa connaissance intime de la capitale, de son regard amusé ou amoureux. Dans ces textes de détails sur des quartiers bien précis (Hampstead ; Wembley ; Bloomsbury ; Oxford Street) ou des vues d'ensemble (« En avion au-dessus de Londres »), retrouve toute son intelligence du contemporain, son regard humaniste et son sens aigu du style.
Edition illustrée et complétée par des cartes des différents quartiers.
« Lorsque nous y réfléchissons, comme les circonstances nous y forcent bien souvent, il nous semble soudain pour le moins étonnant que la maladie ne figure pas à côté de l'amour, de la lutte et de la jalousie, parmi les thèmes majeurs de la littérature. » (Virginia Woolf) Dans ce court texte écrit en 1926 pour la revue de T. S. Eliot, Virginia Woolf s'interroge sur cette expérience particulière dont personne ne parle, dont le langage peine à rendre compte mais que tout le monde connaît : la maladie. Lorsqu'on tombe malade, constate-t-elle, la vie normale interrompt son cours réglé pour laisser place à un état de contemplation où le corps reprend ses droits et où l'univers apparaît soudain dans son indifférence totale à la vie humaine.
Outre la grande romancière qu'on connaît, Virginia Woolf fut aussi une formidable essayiste. Comptes rendus, essais esthétiques, pièces plus expérimentales ou plus personnelles : ces textes nous dévoilent le dialogue ininterrompu de Woolf avec la littérature - celle de ses contemporains comme celle des classiques. On découvrira aussi une femme engagée - pour la cause des femmes, pour le monde ouvrier, contre la guerre.
L'essai est pour Woolf un lieu de confrontation avec la tradition littéraire, la culture mais aussi la société. Elle y affute ses arguments, peaufine son style, travaille sa voix. Inlassablement, Woolf réinvente les possibles de l'écriture.
Virginia Woolf eut une existence emplie de livres et dédia une grande partie de son temps à cet exercice exaltant et enrichissant qu'est la lecture. Elle adorait tout particulièrement les auteurs anglais, français et russes. Au fil de ces Lectures intimes, on la découvre tour à tour amicale, enthousiaste, vibrante de colère, toujours libre dans ses goûts et ses passions, parmi lesquelles on retrouve des noms illustres - Montaigne, Mme de Sévigné, Joseph Conrad, Edgar Allan Poe, Walt Whitman - et d'autres qui le sont moins, tels Harold Nicolson ou Lytton Strachey. À tous elle accorde la même attention, à la fois bienveillante et critique, car à travers ces écrivains, gloires du passé ou confrères du cercle Bloomsbury, c'est en définitive sa propre oeuvre qu'elle analyse. " C'est un vrai régal que ce recueil de textes courts où l'on retrouve la densité de la réflexion de Woolf et son humour corrosif, révélant une sensibilité à fleur de peau autant qu'une fermeté absolue de jugement. " L'Est républicain
Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Virginia Woolf. Poème du silence, de l'unité perdue, "Entre les actes" illustre avec un art sans défaut la conquête de Virginia Woolf, sa connaissance intuitive de l'être, de son caractère irrémédiablement isolé et fragmentaire, son perpétuel mouvement intérieur, son déchirement, sa double vie, le silence enfin qui recouvre toute explication. Dans l'ordre même de Marcel Proust, de James Joyce, de Henri Bergson, Virginia Woolf a vécu et créé "entre les actes", entre les apparences, la citadelle légère et indestructible de la plus secrète réalité intérieure.
Au phare, c'est cette destination vers laquelle se tend et se déploie tout le roman, un serment en suspens, à flux tendu au-dessus des profondeurs abyssales de la conscience des personnages. La promesse d'une promenade scelle l'alliance de Mrs Ramsey avec ses enfants, contre le père, contre vents et marées, le temps qui passe et la Guerre - c'est autour de cette parole donnée que se nouent les désirs enfouis et les pensées tues, que se cristallisent tragiquement les souvenirs d'enfance.
« Dans un instant, il lui demanderait, "On ira au Phare ?" Et elle devrait dire, "Non, pas demain, Ton père dit que non." Heureusement, Mildred arriva pour les chercher, et l'agitation leur changea les idées. Mais il ne cessait de se retourner pour regarder par-dessus son épaule, tandis que Mildred l'emportait, et elle était certaine qu'il pensait, nous n'irons pas au Phare demain ; et elle se dit, il va se souvenir de cet instant toute sa vie. » V.W.
Ce livre audio a été honoré de la Plume d'Or du Grand Prix du livre audio 2021 de La plume de Paon.
" Les animaux dont elle était couverte attendirent que s'élève son cinquième ronflement avant d'esquisser le moindre mouvement. Un, deux, trois, quatre, cinq... Enfin la vieille femme dormait. "
Dans son fauteuil Windsor, Mrs Lugton coud un rideau, au coin du feu. Quand la gouvernante sombre soudain dans le sommeil, les animaux sauvages qui ornent le tissu ouvrent grand leurs yeux. Enfin libérés de toute surveillance, ils vont partir à l'aventure dans un monde exotique et secret. Mais attention, Mrs Lugton peut s'éveiller à tout instant, et les figer à nouveau dans les plis et replis de l'étoffe...Un texte méconnu de la grande Virginia Woolf, appelé à devenir un classique. À lire avec l'enfant dès 5 ans. À lire seul à partir de 7 ans.
Virginia Woolf a écrit tout au long de sa carrière de très nombreux articles littéraires, essentiellement pour le Times Literary Supplement, qui font d'elle un des plus importants et des plus brillants critiques du XXe siècle. Le choix des trente-quatre essais que nous proposons ici porte sur des écrivains anglais, américains et russes (James, Conrad, Hardy, Melville, Tourgueniev, Tchekhov, Tolstoï, Dostoïevski...) et s'y ajoutent des études générales sur les caractères nationaux de leurs littératures, sur l'art de la fiction, et, ce qui est sans doute encore plus symptomatique, sur l'art de la lecture, car, autant qu'une esthétique de la fiction, Virginia Woolf esquisse une esthétique de la lecture, selon laquelle une grande part de l'existence d'un livre tient à la capacité du lecteur de le faire sien, d'en faire « un livre à soi ».
Discover Virginia Woolf's landmark essay on women's struggle for independence and creative opportunity A Room of One's Own is one of Virginia Woolf's most influential works and widely recognized for its extraordinary contribution to the women's movement. Based on a lecture given at Girton College, Cambridge, it is one of the great feminist polemics, ranging in its themes from Jane Austen and Charlotte Brontë to the silent fate of Shakespeare's gifted (imaginary) sister, and the effects of poverty and sexual constraint on female creativity. The work was ranked by The Guardian newspaper as number 45 in the 100 World's Best Non-fiction Books. Part of the bestselling Capstone series, this collectible, hard-back edition of A Room of One's Own includes an insightful introduction by Jessica Gildersleeve that explains the book's place in modernist literature and why it still resonates with contemporary readers. Born in 1882, Virginia Woolf was one of the most forward-thinking English writers of her time. Author of the classic novels Mrs Dalloway (1925) and To the Lighthouse (1927), she was also a prolific writer of essays, diaries, letters and biographies, and a member of the celebrated Bloomsbury Set of intellectuals and artists. Discover why A Room of One's Own is considered among the greatest and most influential works of female empowerment and creativity Learn why Woolf's classic has stood the test of time. Make this attractive, high-quality hardcover edition a permanent addition to your library Enjoy an insightful introduction by Jessica Gildersleeve, who connects the themes of the text to the concerns of today's audience Capstone Classics brings A Room of One's Own to a new generation of readers who can discover how Woolf's book broke new artistic ground and advanced the position of women writers and creatives around the world.
"I enjoy the spring more than the autumn now. One does, I think, as one gets older."
'Jacob's Room' (1922) is Virginia Woolf's third novel and established her influence as a symbolic writer. It centres around the life of Jacob Flanders, a sensitive young man struggling to harmonise his admiration for Classical culture with the anarchic reality of contemporary society.
Written as a character study of Flanders, the novel is built upon the impressions of those who inhabit his world - mostly women who fall helplessly in love with him.
By frequently making use of colour references, Woolf paints a vivid picture of the characters and the surroundings creating a painting-like narrative of the novel itself.
'Jacob's Room' is written in a stream-of-consciousness-like style and - of which Woolf was a pioneer - is experimental in its form and rhythm, separating it from Wolf's usual writing style and making it an inherently experimental piece of literature.
Adeline Virginia Woolf (1882-1941) was an English writer who, despite growing up in a progressive household, was not allowed an education. When she and her sister moved in with their brothers in a rough London neighborhood, they joined the infamous The Bloomsbury Group, which debated philosophy, art and politics. Woolf's most famous novels include 'Mrs Dalloway' (1925) and 'To the Lighthouse' (1927).