Quelles sont les grandes malversations et les principales dérives dans le sport ?
Le Professeur Wladimir Andreff, père fondateur de l'économie du sport en France et plus largement en Europe tente de les analyser et de trouver des solutions.
Les meilleurs footballeurs du monde dribblent le fisc,la justice condamne un président de fédération internationale pour malversations, les vainqueurs de neuf Tours de France sont disqualifiés pour dopage.
Ce livre dresse une typologie des manipulations et dérives du sport :
- le non-respect des règles du jeu, tricheries, manipulations technologiques ;
- des dysfonctionnements économiques qui violent les règles de bonne gestion, le droit des affaires ou contournent le droit commun (évasion fiscale, blanchiment) ;
- des distorsions du sport qui portent atteinte aux droits de l'Homme ou au droit du travail, par discrimination économique.
Les manipulations les plus dangereuses pour l'avenir du sport s'exposent à des sanctions graves, voire pénales, mais insuffisamment dissuasives :
- la corruption par des insiders du sport et dans ses instances dirigeantes,
- les matches truqués,
- les fraudes aux paris sportifs,
- le dopage endémique.
L'auteur lance l'alerte et suggère de nouvelles pistes pour une profonde réforme du modèle économique du sport visant à endiguer l'expansion de sa face cachée et propose de nouvelles règles rendant le dopage contre-productif et autodestructeur.
Au moment où l'équilibre économique international se trouve remis en question, et où l'on invoque un nouvel ordre économique mondial, les outils d'analyse traditionnelle de la théorie économique apparaissent à la fois pauvres et inadaptés. Entre les modèles abstraits d'échanges extérieurs qui remontent à J. Stuart Mill, et les études ponctuelles sur le fondement des firmes multinationales, la distance ne cesse de se creuser dangereusement. C'est en réaction contre une telle situation, que s'inscrit l'ouvrage de W. Andreff. Partant des secteurs de production de l'économie mondiale, il propose une nouvelle grille d'interprétation, où les comportements des unités de production multinationale se trouvent expliqués dans un schéma d'ensemble des relations commerciales et financières entre les différents secteurs. Cette démarche conduit l'auteur à distinguer trois principaux secteurs de production, qui correspondent respectivement à des taux de profit différents. Il observe ensuite une stabilité significative de la hiérarchie de ces taux de profit au cours des années 1950-1970. Ainsi, la croissance de l'économie mondiale au cours des vingt dernières années s'est-elle accompagnée d'une structure caractéristique des taux de profit, observable tant en France qu'aux États-Unis. L'auteur propose d'y voir une règle fondamentale de régulation du capitalisme au cours de cette période. Mais la recherche de W. Andreff ne se borne pas à ces considérations intéressantes, mais rétrospectives. Elle met en évidence, depuis 1973, différents signes annonciateurs de la fin de cette hiérarchie des taux de profit. Perturbation passagère, simple ajustement ou, au contraire, mutation profonde et irréversible ? C'est à cette question que s'attache à répondre, dans sa conclusion, le livre toujours stimulant de W. Andreff.
La crise économique du capitalisme mondial en accentue le développement inégal, ce dont certains capitaux et firmes tirent profit : il s'agit de multinationales industrielles et bancaires. Cet ouvrage rassemble des indices concrets sur leur croissance et leur rentabilité, tendant à montrer qu'une fraction importante des multinationales échappe complètement à la crise. Elles mettent en oeuvre, avec succès, des stratégies de rejet de la crise, dont les « victimes » sont les salariés, le Tiers Monde et les autres firmes capitalistes.
Un nouvel ordre mondial, économique, technique, monétaire, financier, se met ainsi en place. Il n'est pas le résultat des négociations internationales entre les États des pays industrialisés et ceux du Tiers Monde, mais le produit de la remise en ordre du capital, par et pour sa fraction (multinationale) dominante.
Cette analyse de l'ubiquité croissante des multinationales chemine à travers une triple critique : de l'idéologie multinationale, du discours « anti-multinationales » basé sur l'espoir de politiques étatiques efficaces pour contrôler ces firmes, et de l'insuffisante prise en compte des multinationales dans les théories de la crise actuelle.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
This Palgrave Pivot forms the final part of Andreff's trilogy reviewing the economic aspects of criminal behaviour in sports. In this volume, Andreff focuses on the most economically significant manipulations jeopardising the future of current, modern, sport: rigged online sport betting and doping. The former is framed as a new business undertaken by global criminal networks linked to economic globalisation, whilst the latter discusses empirical evidence, definitions, regulations and various regional and sporting case studies. Andreff summarises by using game theory to propose a new incentive scheme that could act as a solution for addressing such criminal activity in future.
Volumes I and II (available separately) address Sport Manipulations and Corruption in Sport respectively.
This book will be of interest to students, researchers and journalists in sports science, sports management and sports economics.
This book is written in honor of Horst Brezinski and explores a wide and diverse range of topics related to comparative economic studies. Containing contributions from a number of former Presidents of the European Association for Comparative Economic Studies, the chapters discuss the hard budget constraint, economic transformation in Central Eastern Europe, illiberal democracy, sovereign wealth fund, higher education, the euro, the shadow economy, multinational companies, and economic power. Additional attention is given to new areas of study such as the digital economy and sports economics.
This book aims to examine comparative economies across a wide range of geographical areas including China, Hungary, the United Kingdom, Poland, and the United States and will be relevant to those interested in emerging and transition economies, the political economy, economic policy, and international relations.
Où la mondialisation conduit-elle l'économie ? Pour tenter de répondre à cette question, les auteurs prolongent ici les intuitions de l'économiste Charles-Albert Michalet en analysant les espaces de la mondialisation : la finance globale, les bourses de valeurs, le commerce mondial - cet « impérialisme à l'envers » -, les pressions protectionnistes européennes ainsi que la globalisation de la propriété intellectuelle. Il s'agit de comprendre également comment les principaux acteurs de la mondialisation, les États et les Firmes, dépassent et entretiennent la crise. En effet, la concurrence que se font les États pour attirer les investisseurs étrangers nourrit cette crise malgré les politiques nationales d'innovation. De leur côté, les Firmes qui inscrivent désormais leurs stratégies dans une recomposition mondiale de l'industrie et des services, accentuent les flux de délocalisation et de relocalisation des activités. Dans un même temps, de nouvelles Firmes originaires du « Sud » font irruption dans l'espace mondial. La force de travail doit ainsi s'adapter à une nouvelle donne qui va de la financiarisation des Firmes à l'individualisation des rémunérations.
La transition est-elle finie ? Non, seule a pris fin la phase de la mutation des économies postsocialistes guidée par le "consensus de Washington". Les expériences de privatisation sont critiquées pour avoir souvent choisi les méthodes les plus rapides, mais les moins efficaces, pour avoir empêché l'indispensable restructuration des firmes et de l'économie. La perspective d'adhésion à l'Union européenne a différencié les pays bénéficiaires en y attirant plus de commerce et d'investissements étrangers. Elle a facilité leur entrée dans la mondialisation de l'économie.
In this open access book the cost and revenue overruns of Olympic Games from Sydney 2000 to PyeongChang 2018 from eight years before the Games to Games-time are investigated to provide a base for future host cities. The authors evaluated the development of expenditure and revenues of the organizing committees to operate the event, and the investment of taxpayers' money for Olympic venues (non-OCOG budget). The study is based on data collected worldwide and is currently the most advanced study on cost and revenue changes of Olympic Games.