« Parfois, dans ces moments, quand il avait pris un verre de vin et qu'une très légère ivresse arrondissait les angles de son esprit, il oubliait que le monde avait disparu. »
« Ce qu'on va faire, c'est un braquage. Mais un braquage sans violence, sans arme, sans otage et sans victime. Un braquage tellement adroit que personne ne se rendra compte qu'il y a eu un braquage et si personne ne se rend compte qu'il y a eu un braquage, c'est parce qu'on ne va rien voler. On ne va rien voler, mais on aura quand même pris quelque chose qui ne nous appartenait pas, quelque chose qui va changer notre vie une bonne fois pour toutes. »
Quel est le rapport entre un écrivain sans gloire, le rapt d'enfant et l'économie de la chaussure ?
Vous le saurez en lisant la nouvelle satire sociale de Thomas Gunzig.
Bébé rescapé d'un accident d'avion, Charles grandit dans la jungle africaine. Retrouvé par hasard le jour de ses seize ans et ramené à sa famille, il va découvrir les misères de la civilisation dans une petite ville du nord de l'Europe. La rage au ventre, il mettra tout en oeuvre pour retourner d'où il vient et où l'attend l'amour de sa vie.
« Au début, il n'y avait rien.Ni espace, ni lumière, ni temps qui passe.Pas d'hier, pas de demain, pas d'aujourd'hui.Pire qu'un jour de grève.Pire qu'une rupture de stock.Rien d'autre que le rien, mais bon, le rien, c'était déjà pas mal.Le rien, ça laisse quand même des perspectives. »
« Même si parfois la vie est difficile pour vous, vous n'avez aucune idée de ce que c'est que la sensation terrifiante d'être un animal dans le monde des humains. »
« Thomas Gunzig est un fauve littéraire aux gestes féroces et déroutants. On devine que face à lui, les mots tremblent de trouille, et ils ont bien raison. » Hervé Le Tellier - Prix Goncourt 2020
« Drôle, tendre, cruel et politique, ce roman est un cadeau. Merci Thomas Gunzig. » Adeline Dieudonné
Maintenant on se demandait vraiment quel effet ça pouvait bien faire une balle dans le ventre ou un éclat d'obus dans la figure, on se demandait comment c'était une vie sans jambes ou sans bras, une vie à plus rien y voir et on se demandait enfin à quoi ça pouvait servir qu'on se les gèle, qu'on nous réveille à des heures impossibles, que les camions de transport militaire soient aussi pourris, si ça aidait à gagner la guerre ou si c'était juste à l'image de l'univers : nul du centre à la périphérie.
Visitez le plus petit zoo du monde... Il y a toujours l'oeil d'un animal posé sur nous qui nous regarde vivre et mourir. Témoin de notre folie, on ne peut s'empêcher de penser qu'il attend quelque chose. Peut-être que nos histoires prennent fin et qu'il puisse se mettre à tout reconstruire.
Le suicide, la guerre, le sexe, le racisme, la torture, la solitude... Thomas Gunzig aborde, dans les douze nouvelles qui composent ce recueil, les sujets les plus délicats de façon frontale.
Sa poésie violente s'exprime au rythme d'une imagination effrénée. On sent l'étrange compassion d'un auteur qui assiste sans l'avoir voulu aux convulsions d'un univers déréglé.
Terreur ? Et pourtant, l'humour qui surgit ici et là, dévastateur, apparaît comme le dernier rempart contre la folie.
Raymond, entraîneur de foot légendaire, raconte l'équipe idéale, la complémentarité con-méchant ou des matchs cruciaux. De digressions footballistiques en anecdotes, il détermine les quatre vérités fondamentales qui forgent le destin d'un homme. Et si la vie, comme le foot, obéissait à des schémas capables de nous guider à travers l'existence ?
Comment Bruce Lee participetil à la construction identitaire d'un adolescent introverti ? Un père raconte son adolescence à son fils de 7 ans, celle d'un gosse mal dans sa peau qui prend conscience du monde et trouve ses règles de vie dans le cinéma de genre.
Et si, un jour, par accident, on voyait enfin nos familles telles qu'elles sont : de toutes petites cages peuplées de monstres terrifiants. L'ironie voudrait sans doute que ces familles, on continue à les aimer. Par-dessus tout. Les Borgias est une comédie contemporaine qui raconte cette histoire presque drôle. Une histoire de quête de la famille idéale...
Fred le migraineux, Kristine l'intello, Paul la brute révolutionnaire et Pierre le clone souffreteux. Une bande de héros pour dénoncer les horreurs de la répression capitaliste et, si possible, l'existence d'un grand complot mondial. »Vous trouverez ici des déboires amoureux ordinaires, du sexe, de la magie, de la politique, des gourous, des manifestations altermondialistes, des violences policières et des armes non létales.
Assortiment pour une vie meilleure rassemble 27 nouvelles données sur scène mais encore inédites, parues en revues ou dans différents recueils diffusés exclusivement en Belgique et aujourd'hui épuisés. Gunzig y donne la pleine maîtrise d'un talent de nouvelliste arrivé à maturité.
« Par Horus, demeure ! » Le souvenir de la Grande Pyramide hante à nouveau Mortimer. Ses cauchemars commencent le jour où il étudie d'étranges radiations qui s'échappent du Palais de Justice de Bruxelles : un puissant champ magnétique provoque des aurores boréales, des pannes dans les circuits électroniques et d'épouvantables hallucinations chez ceux qui y sont exposés. La ville est aussitôt évacuée et enceinte d'un haut mur. Pour venir à bout du rayonnement, l'armée a conçu un plan qui met en péril l'avenir du monde. Pour Blake et Mortimer, malgré leurs vieilles querelles, malgré leur âge, il va s'agir de repartir à l'aventure, vers une Bruxelles abandonnée pour tenter encore une fois de sauver le monde. Et s'apercevoir que la zone interdite n'est pas si abandonnée que cela. Ce qu'ils trouveront là est en lien avec leur aventure passée, celle qui les avait menés au temps de leur jeunesse, vers les mystères de la Grande Pyramide. Dans "Le Dernier Pharaon", les Belges François Schuiten, Jaco Van Dormael, Thomas Gunzig et Laurent Durieux ont voulu revisiter l'oeuvre d'Edgar P. Jacobs, où se mêlent leurs talents respectifs et le plus grand respect pour la série originelle. Un hors série fidèle, mais à la fois très personnel, qui prend ses sources au coeur même des aventures de Blake et Mortimer. À ne pas manquer !
Martine Laverdure, caissière, était trop lente. L'entreprise l'a liquidée. Elle est morte. Ses fils lui rendront justice, même si la vie les avait distanciés d'elle. Blanc, Brun, Gris et Noir, quatre jeunes loups d'une extrême sauvagerie, surentraînés et prêts à tout pour se faire une place au soleil, se mettent en quête de punir le ou les responsables de sa mort. L'affrontement entre la grande distribution et les loups solitaires est inévitable. Le monde est violent. L'espérance de vie en banlieue est fragile. C'est le temps des sauvages.
Cinq étudiants partent en week-end dans un chalet perdu au bord d'un lac pour se détendre après leurs examens. À la nuit tombée, ils aperçoivent une ombre qui les observe en lisière de la forêt. Le cauchemar va commencer...Dans la plus parfaite tradition des slashers, Thomas Gunzig rend un hommage plein d'humour à une sous-culture pour lui fondatrice, dans un roman codé où tout est référence, du plus surréaliste au plus gore.