Thierry Gandillot pensait avoir écrit un roman... la réalité l'a rattrapé : L'Héritage Windsmith est aussi fascinant que la récente découverte du trésor nazi de Münich. À vingt-quatre ans. LeoWïndsmith est l'héritier de la plus importante galerie d'art new-yorkaise. Windsmith et Kline. Son grand-père Miitthew l'a désigné pour lui succéder à la tête de son empire. La vie lui sourit jusqu'au jour où il rencontre Raphaëlle Debloye. Cette troublante Française, professeur d'histoire de l'art à Columbia, laisse planer des doutes sur l'origine de la fortune des Windsmith. Quand le mur de Berlin s'écroule, des centaines de tableaux volés par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale remontent à la surface, attisant bien des convoitises. Et avec eux, des secrets longtemps cachés.
À Bayonne, Stan est flic. On a casé dans un petit commissariat ce type mélancolique mais intelligent et quand son patron l'envoie enquêter sur la disparition mystérieuse d'un banquier d'affaires, il n'y attache pas grande importance. Cependant, après quelques visites dans les villas cossues de la Côte et des écoutes téléphoniques bien placées, il est pris dans un jeu d'enfer: un haut fonctionnaire a également disparu. Le même jour, sur le bassin d'Arcachon. Quels fils relient ces deux personnages richissimes dont les femmes ignorent presque tout - leurs maîtresses, leur fortune, et surtout leur enfance si dure au collège Saint-Benoît? Stan découvre des milieux qu'il ignorait jusque-là: une étrange justice fiscale, la Bourse et les cabinets ministériels, des courses folles entre Sercq et la Floride, Andorre et Zurich. Dans les rouleaux de l'Atlantique, sous les pins maritimes, entre paellas et vieilles maisons de famille, Stan va beaucoup apprendre sur le monde des affaires et des grands sentiments. Suspense et chaleur humaine garantis.
"Je ne vis qu'elle, tante Câline. Serrée dans un pantalon jaune canari comme je n'en avais jamais vu, un chemisier blanc échancré sans manches, elle grimpait les marches du perron de granit, embrassait mes grands-parents venus l'accueillir. La radio était restée allumée, et les Beatles achevaient She Loves You dans l'indifférence générale. En riant, elle commença à raconter son pique-nique sous l'eau, exhibant comme preuve de la débâcle ses longs cheveux blonds et frisés aplatis par l'orage. "Ils sont tout écrasés, je suis affreuse", minaudait-elle, les joues en feu. Elle était sublime. S'avisant de ma présence, elle déposa un baiser distrait sur mon front, passa une main dans mes cheveux : "Tiens, Elie, dit-elle, va aider tes cousins à débarrasser le coffre." Malgré tous mes efforts pour attirer son attention, c'est la seule phrase qu'elle m'adressa ce jour-là."