La petite soeur d'Amé est malade. Amé et sa famille vont aller dans un autre pays pour la soigner... Mais est-ce qu'il y a des bonbons dans tous les pays?
Amé et Avril vont à la même école, mais ne sont pas dans la même classe. Dans la classe d'Amé, arrive un nouvel élève japonais nommé Naoki. Il rit beaucoup et souvent on ne
comprend pas pourquoi. Dans la cour, autour d'un bonbon, Amé et Avril découvriront la raison des rires de Naoki.
Amé et sa petite soeur s'amusent au parc. Ils rencontrent une jolie fillette nommée Avril et son chien, Quelque Chose. Amé espère très fort revoir Avril au parc, mais survient un
jour de pluie... Amé en a gros sur le coeur. Il s'ennuie de quelqu'un et de quelque chose.
Sylvie Massicotte maîtrise parfaitement l'art de la concision et du non-dit. Depuis plus de vingt ans, avec une grande simplicité de ton et de style, elle sonde les ambivalences de la vie quotidienne où le temps passe avec légèreté au-dessus de drames qui couvent.
Les personnages de ce sixième recueil de nouvelles expérimentent une loi implacable : la vie, comme la nature, emprunte rarement un parcours linéaire, lisse et sans heurts. Au contraire, l'amitié peut s'effriter, le couple se briser, les souvenirs finissent par s'effacer, les illusions parfois volent en éclats. Mais toujours l'espoir point à l'horizon.
Vingt nouvelles ayant pour thème les rendez-vous manqués. Les relations familiales, amicales ou amoureuses sont exposées, dévoilées, mises à nu, pour révéler un monde d'apparences parfois trompeuses, souvent malsaines.
28 nouvelles portant sur le voyage et les thèmes connexes.
Les vingt nouvelles qui composent ce recueil sont des textes incisifs, certains très brefs, une ou deux pages à peine. Dès les premières lignes, un univers est dépeint. Des personnages avancent avec la peur de rater leur vie en s'observant les uns les autres sans toujours se voir vraiment. Et puis surgit une petite faille. Du coup, tout se trouve bousculé : le quotidien, les certitudes, les rêves. Demeurent alors des êtres fragiles et souvent démunis qui n'auront d'autre choix que de continuer à avancer quitte à chuter. Tout comme chacun d'entre nous.
Recueils de 23 nouvelles abordant les thèmes du vide et du plein, de la maternité, des rapports entre le monde adulte et celui de l'enfance, et les nouvelles situations familiales.
Fondée en en 1985, la revue XYZ fête ses 30 ans cette année! Pour l'occasion, la nouvellière Sylvie Massicotte a eu l'idée de solliciter la collaboration d'anciens lauréats du concours de nouvelles en leur proposant le thème « Récompenses ». Le résultat : onze nouvelles sur le podium! La nouvelle de Sylvia Dupuis, gagnante du 25e concours, est aussi publiée dans ce numéro. Dans la section Intertexte, l'écrivain et critique Renald Bérubé souligne le centenaire d'Yves Thériault en nous proposant une étude de textes courts, laquelle a pour origine une anecdote au sujet d'une « énorme caisse » de contes retrouvés. La critique littéraire n'est pas en reste dans cette édition qui nous offre des lectures substantielles de L'ombre d'un doute d'Esther Croft, d'Échardes de Hans-Jürgen Greif et de La contagion du réel de Gaëtan Brulotte, entre autres.
Le numéro printanier de XYZ. La revue de la nouvelle propose un ensemble de textes explorant les multiples facettes de la vulnérabilité. Qu'il s'agisse des fragilités du corps, des autorités qui s'effritent, des pertes qu'on ne sait gérer, du trépas du grand-père ou de la mère (Claire Legendre et Jean-Paul Beaumier), de l'insécurité amoureuse (Cyril Della Nora et David Dorais) ou encore des enfances inquiètes (Yves Angrignon et Anne-Marie Duquette), les nouvelles offrent des portraits nuancés, empreints d'humilité. La section « Thème libre », elle, présente des textes de Catherine Browder, Gaëtan Brulotte, Esther Laforce, Jean-Sébastien Lemieux et Richard Savard. S'en dégage une sorte de tâtonnement des personnages devant la fatalité des lois qui se déploie dans un ton tragicomique (Savard) ou férocement angoissant (Laforce et Lemieux). Des comptes rendus des Papillons boivent les larmes de la solitude d'Anne Gene, de Gens du milieu de Charles-Philippe Laperrière et de Faunes de Christiane Vadnais clôturent le numéro.
XYZ, la revue de la nouvelle, consacre son numéro d'été à deux nouvelliers majeurs : Etgar Keret et Annie Saumont. Le premier est un auteur israélien dont l'oeuvre primée a été traduite dans plus de quarante langues. Trois nouvelles traduites de l'hébreu et un entretien sont offerts au lecteur. « Imaginez Kafka, père de famille, vivant en Israël aujourd'hui. Cela vous donnera une idée de la plume surréaliste et savoureuse de Keret. » Dans le cas d'Annie Saumont, c'est un hommage littéraire posthume que lui rend la revue en publiant trois textes, un de Jean-Paul Beaumier et deux pastiches par Sylvie Massicotte et Gaëtan Brulotte afin de donner envie de découvrir la trentaine de recueils de l'auteure décédée en janvier 2017. Le numéro comprend aussi quatre nouvelles au thème libre, une fiction de Cary Fagan, une nouvelle de polar de Stéphane Ledien et deux premières publications, l'une pour Tristan Hippolyte, l'autre pour Luc Lafortune.
J'ai 40 ans et je n'aurai pas d'enfants. Je le dis depuis l'enfance, mais aujourd'hui on me croit. Il y a un vertige à m'en rendre compte : c'est sûr désormais, bientôt irrévocable.
Autour de moi, mes plus proches amies sont aussi ce qu'on appelle des « nullipares ». Nous sommes minoritaires, des femmes qui n'ont pas donné la vie, qui ne participent pas organiquement à la croissance démographique, à la pérennisation de l'espèce. Mais vous pouvez nous regarder sans crainte : ni sorcières, ni égoïstes, ni vaines, ni désespérées. Nous ne sommes pas moins complètes que nos mères, et nous sommes des femmes accomplies.
Mes amies sont aussi des littéraires. Je leur ai demandé de prendre la plume pour dire comment elles vivent cette féminité qu'on dit intransitive. Puis j'ai voulu élargir le cercle à d'autres écrivaines, pour que notre choeur résonne plus fort. Que ce soit par choix, par hasard, par solitude, par contrainte, la nulliparité est une flèche qui traverse nos vies et, peut-être, les réunit.
Nullipares rassemble les voix de dix autrices singulières. C'est un livre incarné, sensible et féministe, qui fait entendre une parole encore trop peu écoutée.
Avec les textes de Monique Proulx, Catherine Voyer-Léger, Sylvie Massicotte, Martine-Emmanuelle Lapointe, Brigitte Faivre-Duboz, Camille Deslauriers, Jeanne Bovet, Agathe Raybaud, Hélène Charmay et Claire Legendre.
L'édition automnale de Voix et Images se consacre à la place des régions dans la littérature québécoise et à son renouveau durant les dernières années. Ce dossier délaisse l'héritage parfois lourd et poussiéreux de la littérature du terroir « en rassemblant des analyses critiques d'oeuvres récentes [...] [et] ambitionne de montrer comment ces oeuvres déjouent avec bonheur certaines attentes. » David Bélanger et Cassie Bérard se penchent sur trois romans construits autour d'un meurtre et des impacts de cet événement dans une petite communauté. Francis Langevin s'intéresse lui aussi au motif de la mort, mais aussi à celui de la filiation et à la relation entre héritage et territoire. Élise Lepage se penche plutôt sur un recueil de poésie dépeignant un lieu-dit dépeuplé, alors qu'Isabelle Kirouac Massicotte analyse l'écriture de la périphérie à travers La Déesse des mouches à feu de Geneviève Pettersen et Nutshimit de Naomi Fontaine.