2020. Le temps s'est accéléré, mon environnement a changé. Sans savoir ce qui va se passer demain, il faut continuer à lâcher prise pour pouvoir anticiper.
Vendredi 13 mars 2020 : « Jusqu'à nouvel ordre, l'école est fermée. Prenez vos ordinateurs et rentrez chez vous, le télétravail, lorsqu'il est possible, est généralisé ! » Le mot d'ordre étant donné, s'ensuit une incertitude profonde. Que va-t-il se passer ? Suis-je contaminée, l'ai-je été ? Qui, dans mon environnement direct a été, est ou sera touché ? Pourrais-je l'accompagner dignement si un membre de ma famille, un collègue succombe ? Est-ce que je vais perdre mon emploi ? Est-ce que je dois tout de même y aller ? Va-t-il falloir que je me reconvertisse ? Ai-je les moyens de le faire ? Tout ce que j'avais planifié tombe à l'eau. Je ne peux plus sortir, les lieux de rencontres sont fermés, l'espace public n'est plus autorisé et je reste entre quatre murs.
Comment enseigne-t-on la responsabilité sociale des entreprises (RSE) dans les Business Schools ? Cette question, essentielle de nos jours, est traitée dans cet ouvrage à partir de l'exemple et de l'expérience de l'ESDES qui depuis plus de 30 ans s'est donnée comme raison d'être de changer le Monde en changeant les comportements des dirigeants.
Il donne ainsi en premier lieu à lire l'histoire de l'appréhension de la RSE par les enseignants-chercheurs de l'ESDES. Il retrace comment elle a irrigué les enseignements, la recherche et la formation de futurs cadres et managers. Il fournit ensuite une idée du comment les enseignants de l'ESDES s'en sont saisis et ont fait progresser la connaissance et la recherche académique sur la RSE.
Construit autour de onze chapitres qui suivent pour la plupart un format académique et permettent d'appréhender la RSE au travers des relations sociales et stratégiques, cet ouvrage est représentatif de l'implication de l'ESDES dans la réflexion sur la RSE. Il est le fruit d'un travail coordonné conjointement par Christian Le Bas et Sylvaine Mercuri Chapuis sur une idée originelle de la direction de l'école. Il a mobilisé les chercheurs de l'"ESDES Institute of Sustainable Business and Organizations", composante de l'Unité de Recherche « Confluence, Sciences et Humanité » de l'UCLy.
Yves-Frédéric Livian est Professeur émérite à l'Université de Lyon. Sociologue de formation, tout au long de sa carrière, il a rédigé des ouvrages et des articles qui proposent un regard original à la fois sur les organisations, leur management et leurs politiques de gestion des ressources humaines. Sa perspective est enrichie par des analyses interculturelles et critiques.
Dans cet ouvrage, des enseignants-chercheurs de plus de dix universités et écoles de management différentes sur trois continents (Europe, Afrique et Amérique du Nord) détaillent comment les travaux d'Yves-Frédéric Livian ont été directement utiles pour le développement de leurs propres recherches.
Cet ouvrage permet donc de présenter le contenu des recherches d'Yves-Frédéric Livian, de rendre compte de la manière dont elles ont influencé d'autres recherches, d'en tirer des éléments pour l'enseignement et de susciter des vocations à utiliser, dans le futur, ces travaux pour développer de nouvelles recherches et de nouveaux enseignements.
Coordonné par Sylvaine Mercuri Chapuis, Ewan Oiry et Camille de Bovis, cet ouvrage comprend les contributions de Stéphane Bellini, Marc Bidan, Julienne Brabet, Jean-François Chanlat, Paul-Marc Collin, Camille de Bovis, Christian Defélix, Inès Dhaouadi, Emmanuel Kamdem, Yves-Frédéric Livian, Sylvaine Mercuri Chapuis, Ewan Oiry, Florence Palpacuer, Didier Prince-Agbodjan, Alain Roger, Pierre-Yves Sanséau, Amélie Seignour, Nathalie Tessier, Jocelyne Yalenios.
Afin de comprendre le cheminement scientifique de Rogers, il est indispensable d'identifier les bases théoriques et empiriques qui ont conduit sa réflexion jusqu'à sa conceptualisation. Puis, nous exposerons le cadre de référence de la diffusion des innovations, intégrant les questions d'adoption ou rejet des innovations, de prise en compte des acteurs et de facteurs de diffusion. La dernière partie s'arrêtera sur les bourgeonnements théoriques générés par les travaux de l'auteur.