Rome, samedi 10 septembre 1960, 17h30. Dans 2 heures, 15 minutes et 16 secondes, Abebe Bikila va remporter le marathon olympique. Vingt-quatre ans après la prise d'Addis Abeba par Mussolini, cet Éthiopien inconnu s'impose dans la capitale italienne face aux champions de la discipline. Ultime humiliation : il court pieds nus. Ce roman se glisse dans la tête d'Abebe Bikila, au rythme de sa foulée infatigable, telle une petite voix racontant comment grandissent les héros, comment se relèvent les peuples, comment se gagnent les revanches et comment naissent les légendes.
À bord d'un simple voilier de plaisance, deux jeunes en rupture de ban qui viennent de traverser la France et une adolescente rencontrée sur la côte bretonne tentent de rallier l'Angleterre au départ de Saint-Malo. Un huis clos inquiet, moite et impétueux sublimé par une poésie vénéneuse.
Voir Sylvain Coher, à propos de "Nord Nord Ouest"
Rien de plus important pour Anton qu'une virée à 220
km/h aux petites heures, arqué sur l'Elégante, sa
Triumph nerveuse comme une hirondelle. En dépit de
l'amour et des possibles, c'est bien là que se joue son
existence, dans ces instants de liberté absolue. Sur
l'obsession et les rendez-vous fatidiques, sur les
fantômes des bords de route, un roman envoûtant
porté par une langue sonore, précise et onirique.
Trois fleurs toxiques, trois femmes de la même lignée et trois empoisonnements jalonnent une vengeance familiale transmise sur trois générations. Ou quand la littérature policière rencontre la tragédie lyrique dans un opéra de chambre...