"Tu fais quoi à Noël ?
Moi je me suicide et toi ?
Bien sûr, dit comme ça, ça peut paraître sinistre, mais à quarante-cinq ans c'est ma meilleure option. Ce n'est pas comme si je faisais des malheureux autour de moi. Comme si j'abandonnais mari et enfants. Je n'ai ni chien ni chat. Même pas un perroquet pour me pleurer.
Et puis ça me laisse deux mois pour faire connaissance avec mon vrai moi.
Deux mois c'est court. Ou long, ça dépend de ce qui se passe, en fait."
Tour à tour hilarant et émouvant, Joyeux suicide et bonne année est un antidote à la solitude, un hymne à la vie raconté avec finesse et impertinence par Sophie de Villenoisy.
À quarante et un ans, Murielle collectionne les échecs, comme si une vilaine fée prenait un malin plaisir à la persécuter. Après autant de fausses couches que de manuscrits refusés, elle s'est résignée à ne donner vie qu'à des articles sur les vermifuges dans la rubrique animalière d'un journal télé. Jusqu'au jour où un éditeur l'appelle, son dernier roman, Ceci est mon corps, l'a fasciné, il veut absolument le publier. Murielle n'en revient pas, son roman-confession sur sa propre stérilité va lui apporter la reconnaissance dont elle a toujours rêvé! Mais ce succès littéraire pourrait aussi avoir des conséquences inattendues sur sa vie et son entourage...
Caroline n'a jamais eu de problèmes avec l'argent. Elle a même toujours été assez douée pour le dépenser !
À 43 ans, Caroline d'Adhémar de Gransac a tout ce dont une femme peut rêver : la beauté, l'argent, l'amour de ses enfants et l'admiration de ses amis.
Sa vie ressemble à une pub de magazine, elle est aussi réussie que son brushing. Marc, son ex-mari et avocat d'affaires, pourvoit à son standing. Jusqu'au couac, le congé parental de Marc, qu'elle n'a pas vu venir et qui la laisse du jour au lendemain sans revenus. Caroline, qui n'a jamais travaillé, va devoir mettre les mains dans le cambouis et sa manucure va prendre cher. Son ego aussi. Acculée, elle fait un choix terrible, que la morale et sa bonne éducation réprouvent. Ses proches pourront-ils lui pardonner ?