Cet ouvrage traite de l'élaboration des dispositifs de l'action publique et de leur mise en oeuvre. Il propose une approche économique de l'action publique renouvelée par le projet d'en avoir une intelligence pratique et de la concevoir comme une action située. Cela conduit à ouvrir le cadre disciplinaire de l'économie. Une première partie s'intéresse aux conditions dans lesquelles un projet d'action publique émerge (ou n'émerge pas), une deuxième rassemble des études de cas de mise en oeuvre de l'action publique dans différents domaines de la politique économique et sociale.
« ... Je ne parviens pas à m'arracher au mot emploi ; c'est le seul qui vaille. C'est un mot construction, un mot phare, un mot dynamique. Comment le faire vivre ? », déclare Jack Ralite.
Comment développer l'emploi et, simultanément, réussir les mutations technologiques et industrielles ? Comment concevoir une relance réussie des productions et des emplois ?
Le chômage destructeur est-il fatal ? N'existe-t-il qu'une alternative : la gestion reaganienne de l'économie ou la gestion sociale de la crise ?
Dans ce livre, Jacky Fayolle et Robert Salais, économistes, s'efforcent de répondre à ces questions. Attentifs à la conjoncture et aux perspectives de la crise, ils s'interrogent sur ses données structurelles ; ils mettent en évidence la gravité des problèmes. Les besoins d'emplois qualifiés et motivants, la possibilité d'en créer sont au coeur des enjeux de la décennie. Faire des dépenses pour les hommes le moyen d'une productivité nouvelle - et non un simple coût - est au centre des propositions qui en découlent.
Ce qu'ils proposent est une voie progressive, pour engager une gestion différente de l'économie française, promouvant une croissance de type nouveau.
This open access book offers unique insight into how and where ideas and instruments of quantification have been adopted, and how they have come to matter. Rather than asking what quantification is, New Politics of Numbers explores what quantification does, its manifold consequences in multiple domains. It scrutinizes the power of numbers in terms of the changing relations between numbers and democracy, the politics of evidence, and dreams and schemes of bettering society. The book engages Foucault inspired studies of quantification and the economics of convention in a critical dialogue. In so doing, it provides a rich account of the plurality of possible ways in which numbers have come to govern, highlighting not only their disciplinary effects, but also the collective mobilization capacities quantification can offer. This book will be invaluable reading for academics and graduate students in a wide variety of disciplines, as well as policymakers interested in the opportunities and pitfalls of governance by numbers.
Die wirtschaftswissenschaftliche Standardtheorie interessiert sich selten für etwas anderes als Preise und Mengen. Die hier versammelten Beiträge behandeln dagegen die Qualität von Produkten und Dienstleistungen als konstitutives Prinzip der konomischen Beziehungen aus einer historischen Perspektive. Sie gehen davon aus, dass es ohne eine Konvention zwischen den Marktakteuren über die Qualität der gehandelten Ware gar keinen Markt geben kann. Qualitätskonventionen sind deshalb zentrale Elemente der soziohistorischen Dynamik von Ökonomien, die aus spezifischen sozialenKonstellationen entstehen. Dies macht eine enge Zusammenarbeit von Historikern und Konventionenkonomen notwendig. Heutzutage wird mit den Umweltfragen eine neue Dimension der Produktqualität zentral, die auch eine neue Lektüre der Konventionenkonomie notwendig macht, die sich auf die Unterscheidung von Objekt und Ding stützt.
Der InhaltMit Beiträgen von: Robert Salais.- Marcel Streng.- Jakob Vogel.- Anne-Françoise Garçon.- Alexander Engel.- Alain Dewerpe.- Dominique Margairaz.- Philippe Minard.- Alessandro Stanziani.- Vera Hierholzer.- Manuel Schramm.
Die Herausgeber
Prof. Dr. Robert Salais, Ecole Normale Supérieure de Paris Saclay.
Dr. Marcel Streng, Historiker und Fachübersetzer, Düsseldorf.
Prof. Dr. Jakob Vogel, Centre d'Histoire, Sciences Po Paris / Centre Marc Bloch, Berlin.
Social rights in terms of welfare and work are disappearing from the European political agenda, the more so as austerity is assumed to be the only imperative response to the financial crisis. This book, which collects the results of the leading European integrated research project CAPRIGHT («Resources, Rights and Capabilities: In Search of Social Foundations for Europe»), argues for an alternative way out, which puts the enhancement of citizens' capabilities at the core of the European social model. The contributors show why and how a democracy grounded in economic and social life - where a plurality of voices may be heard, where citizens participate in collective bargaining and public deliberation - is crucial for the Europe's future. The contributions in this book are the result of a four-year period of research and workshops (2007-2010), with the main focus on how lifelong learning, the labour market, employment and social protection combine in terms of personal experience and whether the resources available at certain key points are sufficient, when factors creating risk or discontinuity can impede personal development.
Comment des acteurs ordinaires (personnes ou entreprises) parviennent-ils, avec leurs ressources et leurs capacités limitées, à se coordonner dans la vie économique courante ou dans la réalisation de projets collectifs complexes ? Pour répondre à cette question, les auteurs de ce volume s'écartent de la théorie standard de l'action rationnelle et proposent un nouveau regard sur la réflexivité de l'action. L'acteur n'est plus supposé tendre vers l'omniscience mais vers le jugement et l'action raisonnables. La raison pratique se trouve ainsi placée au fondement de l'action économique. Une telle révision conduit à envisager le problème de la coordination des actions délibérées sous un angle différent. Elle implique en particulier de reconceptualiser la notion d'institution et de redéfinir le lien entre action et institution. Cet ouvrage présente quelques-unes des pistes qu'explore aujourd'hui le programme de recherche dit de « l'économie des conventions ». Il montre ainsi l'omniprésence des conventions dans la vie économique et sociale quotidienne, où elles permettent la formation d'attentes mutuelles entre personnes qui ont à coordonner leurs actions.