Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Les essais qui forment cet ouvrage enquêtent sur les régimes conceptuels - caractère diversement abstrait ou systématique des concepts, recours ou non à des concepts construits, présence ou non de ce qui relève de la langue - mis en oeuvre dans les différents points de vue et domaines de la connaissance. Sont ainsi analysés en termes de légitimité conceptuelle courants et dispositifs de philosophie générale et logique, conceptualisations scientifiques, statut des concepts en biologie, aspects des métaphysiques idéalistes.
Ces essais analysent en termes de légitimité conceptuelle différents points de vue et domaines de la connaissance de l'humain, qui ne se définit pas par un objet simplement donné d'avance. Caractère diversement abstrait ou systématique des concepts, recours ou non à des concepts construits, présence ou non de ce qui relève de la langue, tels sont les éléments de régimes conceptuels à appliquer aux aspects cognitifs et pratiques des champs habituellement distingués en « sciences humaines », ou des perspectives considérées comme transversales.
The Arctic region is undergoing dramatic transformation. With the melting of ice, the circumpolar region is subject to increasing forces of globalization, and navigating through the Northwest and the Northeast passages is rapidly emerging as a practical and commercial position. How can science calculate and assess the scale of change in this geographic space ? To what extent are the Native populations listened to and act as active participants in decision-making concerning the Arctic ? What is the present state of Arctic governance ? What role can be played by the others countries ?
Parler de l'homme connaissant, c'est poser des questions, notamment : une perspective scientifique unifiée sur l'esprit (« cognitivisme ») est-elle légitime ? En quoi l'intuition et la construction de concepts peuvent-elles rendre compte des mathématiques, mais aussi, analogiquement, de l'art et de la langue ? Quel rapport y a-t-il entre la connaissance et les normativités morale et juridique ? Les présents essais - "L'esprit pensé", "Ce que nous devons à Augustin", "L'intuition et après", "La morale et la fable" - abordent ces questions fondatrices à partir d'un point de vue critique sur les différents régimes de nos connaissances.
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Dans La pensée du roman en 2003, Thomas Pavel suggérait que « l'objet séculaire » de l'intérêt du roman est « l'homme individuel saisi dans sa difficulté d'habiter le monde[2] ». Walter Benjamin de son côté faisait du roman « la forme que les hommes se procurèrent, lorsqu'ils ne furent plus capables de considérer que du seul point de vue des affaires privées les questions majeures de leur existence[3] ». L'intérêt de la philosophie contemporaine pour la littérature est à rapporter à de telles propositions. Dans son introduction à l'ouvrage collectif Éthique, littérature, vie humaine, en 2006, Sandra Laugier remarque que « la littérature nous donne [...] à voir et à vivre la difficulté d'accès au monde, au réel », en sa qualité d'« expérience indissolublement intellectuelle et sensible[4] ». Daniel Schwarz écrit pour sa part dans un article intitulé « A Humanistic Ethics of Reading » : « Literature provides surrogate experiences for the reader, experiences that, because they are embodied within artistically shaped ontologies, heighten our awareness of moral discriminations[5]. » L'aspect moral dans ces approches n'est donc pas nécessairement contenu dans le texte, sous la forme d'un message ou d'une conduite à suivre, mais plutôt, parce qu'il met en jeu des représentations de l'agir et du penser humains, dans le dialogue qui se noue entre le lecteur et le texte, espace où peut s'exercer librement son discernement. Ce qu'on entend par éthique dans le présent dossier se rapproche alors de la définition qu'en donne Charles Taylor à la suite de Bernard Williams dans son étude de l'identité moderne : « l'ensemble des moyens que nous mettons en oeuvre pour répondre à la question "comment devrions-nous vivre ?"[6] »
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Cet ouvrage propose une étude linguistique à référence kantienne : une philosophie critique des fondements, c'est-à dire des conditions de possibilité d'un objet qu'on croit à tort facilement donné, l'objet langue, et de son approche scientifique. L'auteur propose un panorama critique de ce qui a été pensé sur la langue et le langage, promeut ce qui lui paraît valide dans la linguistique structurale, et justifie une conception de l'énonciation qui fonde théoriquement un programme d'étude des langues.
Cet ouvrage détaille les spécificités du "vivre ensemble" canadien. Quels sont les fondations historiques et les repères politiques de la société canadienne ? Quels sont les chantiers et les controverses que le "modèle" défriche en matière d'autonomie et d'identité ? Ces contributions reviennent aussi sur les contradictions redoutables de la société canadienne et nous fait entrevoir les règles d'une canadian attitude.