Edition enrichie (préface, notes, dossier sur l'oeuvre, variantes, chronologie et bibliographie)Don Gomès, père de Chimène, approuve le mariage de sa fille et de Rodrigue. Mais lorsqu'il apprend que le père de Rodrigue, don Diègue, a été désigné gouverneur du prince de Castille à sa place, il soufflette son rival. Don Diègue met alors la main à l'épée, mais il est trop vieux pour se battre et don Gomès le désarme : c'est alors à son fils que don Diègue demande de le venger. Rodrigue doit-il le faire comme le lui impose son honneur, ou conserver l'amour qui le lie à Chimène ?
Jouée en 1637 au Théâtre du Marais, la pièce, qui était alors - genre à la mode- une tragi-comédie dont Corneille avait puisé le sujet dans une oeuvre espagnole, rencontre immédiatement un grand succès, mais déchaîne une querelle littéraire - la première du siècle - qui durera jusqu'en 1660. Entre-temps, le dramaturge aura remanié sa pièce en l'élevant à la tragédie, et si
Le Cid marque dans l'histoire du théâtre une étape essentielle, c'est qu'avec lui se fonde un certain classicisme en même temps qu'apparaissent le «héros cornélien» et la dimension politique, pour Corneille, de toute vraie tragédie.
Edition de Christian Biet.
Dans L'Illusion comique, en 1636, Corneille met en scène Pridamant, un père à la recherche de son fils, Clindor. Il assiste, grâce au magicien Alcandre, à la représentation des aventures mouvementées de cet enfant prodigue...À chaque acte, on change de registre. Péripéties sentimentales, rebondissements comiques, fin tragique ?Non, tout cela n'était que du théâtre !Alors, vive le jeu et que le spectacle continue...
Édition enrichie (Préface, notes, dossier sur l'oeuvre, chronologie et bibliographie)Emilie souhaite se venger de l'empereur Auguste qui a proscrit son père avant d'accéder au pouvoir : elle demande à Cinna, son amant, de l'assassiner, faute de quoi elle ne l'épousera pas. Mais Auguste, las du pouvoir, interroge Cinna et son ami Maxime : doit-il abdiquer ? Républicain, Maxime le pousse à quitter le pouvoir et Cinna à le conserver. En signe de reconnaissance, Auguste propose à Cinna de l'associer à l'Empire. Cette générosité le rend honteux de son ingratitude : doit-il assassiner son bienfaiteur ou rompre le serment qu'il vient de faire à Emilie ?
Lorsque en 1642 il fait jouer Cinna au Théâtre du Marais et fait de la magnanimité la clef de sa tragédie, Corneille offre au public une pièce exemplaire où le coup de théâtre final est aussi un coup de maître. La clémence d'Auguste force l'admiration mais elle est lentement conquise. Et devant cette tragédie politique, le spectateur n'oublie pas la virtuosité avec laquelle Corneille l'incite à réfléchir aux passions qui conduisent au dénouement et à l'exercice d'un pouvoir qui a finalement surmonté sa fragilité.
Edition de Christian Biet.
Au VIIe siècle av. J.-C., Rome et Albe s'affrontent. Un combat singulier doit décider du sort des deux camps : Trois Romains, les Horaces, combattront trois Albains, les Curiaces... Mais Horace, le héros de la pièce, est marié à Sabine, Albaine et soeur de Curiace, tandis que Camille, la soeur d'Horace, est fiancée à Curiace : situation éminemment tragique.
Pour chaque titre de gloire du héros Jason, son épouse Médée a commis un crime. Pour lui, elle a trahi son pays, tué son frère et poussé des jeunes filles à assassiner leur père. Le couple vit en exil à Corinthe avec ses deux fils, jusqu'à ce que Jason s'éprenne de la fille du roi. Qu'il l'épouse, et il héritera du trône. Médée, elle, sera bannie du royaume. Mais la femme répudiée est une magicienne, experte en poisons comme en sorcellerie. Meurtrie dans sa fierté autant que dans son amour, Médée va user de tout son art pour frapper dans sa chair l'infidèle Jason.
Objets magiques, rebondissements, effets de scène spectaculaires : pour la première tragédie de sa carrière, Corneille transpose le mythe grec de Médée dans l'esthétique baroque. En insistant sur la puissance et sur l'aura infernale de son héroïne, l'auteur du Cid fait du récit de sa vengeance une forme d'apothéose du mal.
Représentée pour la première fois en 1659, OEdipe marque le retour de Corneille au théâtre, après sept ans d'absence.
Le dramaturge achevait alors ses trois Discours sur le poème dramatique, dans lesquels il expose ses principes de composition en un dialogue constant avec la Poétique d'Aristote. Il était donc tentant de traiter le sujet de l'OEdipe roi de Sophocle, désigné par le philosophe comme le chef-d'oeuvre du genre tragique. Ce n'est qu'ensuite que Corneille en aurait mesuré la difficulté : l'histoire de ce roi qui se découvre parricide et incestueux heurte de front l'impératif de bienséances. Pour « remédier à ces désordres », il apporte des modifications considérables au mythe, qu'il adapte selon ses propres préceptes dramatiques. Lire l'OEdipe de Corneille, c'est ainsi l'occasion de comprendre, peut-être plus clairement qu'avec toute autre pièce du XVIIe siècle, ce qu'est une tragédie classique.
Dossier :
1. Les dipe antiques
2. OEdipe devant l'ancienne critique
3. Récrire OEdipe à l'âge classique : comment améliorer Corneille ?
4. OEdipe sans Corneille : récritures d'OEdipe roi aux XXe et XXIe siècles.
Édition enrichie (Introduction, notes, dossier, documents, chronologie et bibliographie)Dans une Arménie soumise à la Rome impériale, un jeune seigneur, Polyeucte, époux de la fille du gouverneur, se fait baptiser en secret à l'instigation de Néarque, son ami chrétien. Prié d'assister peu après à un sacrifice qui célèbre le retour d'un général romain, il perturbe le rituel en proclamant sa foi et entreprend de briser les statues du culte païen. Ni les prières de son épouse, ni les supplications de son beau-père ne lui feront renier son acte.
Quand Corneille, dans le courant de l'hiver 1642-1643, porte sa tragédie à la scène, la singularité de son Polyeucte martyr - qui reprend l'histoire d'un saint authentique et s'inspire discrètement d'une pièce italienne - est d'associer la figure du chrétien et celle du héros de tragédie. «Si mourir pour son prince est un illustre sort, / Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort ?» Le martyre est ainsi une forme d'héroïsme. Mais la violence iconoclaste de Polyeucte est-elle d'un chrétien ou bien plutôt d'un fanatique comme le pensait Voltaire ? C'est peut-être de ce fanatisme que la pièce, aujourd'hui, tire son actualité.
Edition de Claude Bourqui et Simone de Reyff.
Parce qu'il craint de se lier pour la vie, Alidor envisage de «donner» sa maîtresse Angélique à son meilleur ami...
Cinquième comédie de Corneille, La Place Royale (1637) est celle qui nous paraît aujourd'hui la plus moderne : sous les traits de l'«amoureux extravagant» qui fuit tout engagement, nous croyons reconnaître la figure familière de l'adolescent. Mais lorsque Corneille signe l'Examen de sa pièce en 1660, il en dénonce la «duplicité d'action» et fustige une incohérence dans le caractère du personnage principal.
Sous ses airs de comédie «imparfaite», cette pièce annonce l'avènement du héros authentiquement cornélien qui dépasse la contradiction entre la liberté et l'aliénation
amoureuse.
Dossier :
1. La comédie selon Corneille
2. Esthétique du naturel et éthique du ridicule
3. Inconstants par humeur et indifférents par raison
4. Le Paris de la place Royale.
Ce volume rassemble les pièces les plus célèbres de Corneille, grâce auxquelles le dramaturge, délaissant les essais comiques de ses débuts, se fit un nom. De la tragi-comédie Clitandre à La Mort de Pompée, en passant par Médée - sa première tragédie, imitée de Sénèque -, Horace, Cinna, Polyeucte, sans oublier Le Cid - qui en 1637 donna lieu à l'une des querelles les plus marquantes de l'histoire du théâtre -, le tragique cornélien apparaît dans toute sa variété. On en retiendra surtout des situations extraordinaires, vertueusement surmontées par des personnages héroïques et sublimes, qui surprennent et subjuguent par la démonstration de la force de leur volonté. Car le tragique cornélien est d'abord un spectacle de grandeur morale - celui-là même qui fit pleurer le prince de Condé lors de la représentation de Cinna. Ainsi que l'écrivait André Suarès, « Corneille, toujours dans la Cité, absolu comme l'État, roide comme la loi, souvent exprime par les traits les plus forts les nuances les plus subtiles et toutes les finesses du scrupule. Ce contraste est étonnant. Il fait le fond de ce singulier génie et de la complexion la plus originale ».
En 1660, Corneille donnait une édition en trois volumes de son Théâtre complet, qui faisait de son oeuvre un monument. Dès lors, faut-il lire les Trois Discours sur le poème dramatique, qui ouvrent chacun des volumes, comme une manière de testament poétique délivré par un dramaturge vieillissant, qui quitterait ainsi la scène en prenant congé de son public?
Loin de n'offrir qu'un commentaire de ses pièces, Corneille entendait proposer non seulement une poétique à l'usage des dramaturges de son temps, mais encore renouveler le geste inaugural de la théorie littéraire.
Lisons donc ces Discours comme s'il s'agissait de la Poétique d'Aristote, rédigée par Sophocle et donnée par lui en préface d'OEdipe Roi.
Dossier :
1. Le statut de la fiction
2. Corneille et les règles : la Querelle du Cid
3. Les genres dramatiques
4. Fidélité et invention
5. L'unification dynamique de l'action
6. La liaison des scènes : les unités de temps et de lieu
7. Les caractères
8. Les formes de la « diction »
9. Les effets du poème dramatique.
Édition enrichie (Introduction, notes, dossier sur l'oeuvre, chronologie et bibliographie)« Je n'ai plus que ce jour, que ce moment de vie :
Pardonnez à l'amour qui vous la sacrifie,
Et souffrez qu'un soupir exhale à vos genoux,
Pour ma dernière joie, une âme toute à vous. »
En vertu d'un traité, la Princesse d'Arménie Eurydice doit épouser le Prince héritier des Parthes, Pacorus, alors qu'un amour partagé mais secret l'attache à Suréna, le glorieux vainqueur des Romains, grâce à qui le roi des Parthes a retrouvé son trône. Le secret découvert, Suréna est sommé de renoncer à Eurydice et de se plier à la volonté de son roi.
Héros parfait, Suréna est trop glorieux pour ne pas susciter la jalousie de son monarque, mais également trop amoureux pour lui céder. Politiquement coupable, mais humainement innocent, il est de son destin d'aller à la mort plutôt que de renoncer à aimer, comme celui de son roi est d'aller à la chute en se faisant tyran. En 1674, Suréna est la dernière pièce de Corneille. C'est également la plus tragique.
Edition présentée et annotée par Georges Forestier.
Ce volume rassemble six pièces de Corneille, de Rodogune, sa pièce préférée, composée en 1644 au sommet de sa gloire, à Suréna (1674), son ultime tragédie. Trente années d'expérimentation poétique et d'audaces inouïes, au cours desquelles Corneille réinvente son art, en misant sur des intrigues savamment élaborées et sur une inspiration lyrique de plus en plus émouvante. Reines maîtresses de leur passion ou ivres de vengeance (Tite et Bérénice, Rodogune) ; héros qui voient leurs desseins contrariés par la raison d'État (Nicomède, Suréna) ; princes révélés à leurs peuples ou défaits par les dieux (Héraclius, OEdipe) : chacune de ces pièces a valeur de manifeste ; et toutes, poussant un peu plus loin leur infidélité au modèle cornélien canonique - celui d'Horace ou de Cinna -, nous obligent à nous défaire de nos certitudes sur Corneille et sur la tragédie classique.
Grand classique de la spiritualité chrétienne, L'Imitation de Jésus-Christ, attribué avec une quasi-certitude au mystique Thomas a Kempis, reflète l'esprit de la devotio moderna, qui fleurit à partir du xive siècle dans la lignée de Jean Ruysbroek l'Admirable. Pierre Corneille, dont on méconnaît souvent la foi ardente, traduisit ce joyau de la sagesse humaine en lui donnant le rythme, l'élan et la splendeur qui caractérisent son oeuvre. Parmi les centaines d'éditions que connut L'Imitation, cette traduction par l'auteur du Cid demeure aujourd'hui la plus saisissante de profondeur et de beauté. Elle est ici présentée par le moine bénédictin Bernard de Give, grand connaisseur de la méditation chrétienne comme des spiritualités orientales.
Voltaire prenant séance à l'Académie, rendit ainsi hommage à Corneille : « La langue française restait à jamais dans la médiocrité, sans un de ces génies faits pour changer et élever l'esprit de toute une nation. C'est le plus grand de nos académiciens, c'est Corneille seul qui commença à faire respecter notre langue des étrangers, précisément dans le temps que le Cardinal de Richelieu commençait à faire respecter la couronne. L'un et l'autre portèrent notre gloire dans l'Europe. » Les oeuvres spirituelles et liturgiques de Pierre Corneille sont moins connues que celles de son successeur en théâtre, Jean Racine. Cependant, Corneille livre ici un trésor liturgique et spirituel d'une densité inégalée. Le style ciselé et précis du Maître atteint au sublime. Il nous montre que la langue française peut, lorsque elle est maniée avec précision, offrir à la liturgie ses richesses propres, différentes de celles de la langue latine, mais, elles aussi puissantes et nobles. « Enfin Corneille vint... »
Une édition de référence de L'Illusion comique de Pierre Corneille, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« Clindor
L'amour dont la vertu n'est point le fondement
Se détruit de soi-même, et passe en un moment ;
Mais celui qui nous joint est un amour solide,
Où l'honneur a son lustre, où la vertu préside ;
Sa durée a toujours quelques nouveaux appas,
Et ses fermes liens durent jusqu'au trépas.
Mon âme, derechef pardonne à la surprise
Que ce tyran des coeurs a faite à ma franchise ;
Souffre une folle ardeur qui ne vivra qu'un jour,
Et qui n'affaiblit point le conjugal amour. »
(Extrait de la Scène 3 de l'Acte V.)
Extrait : "DORANTE : Ce mage qui d'un mot renverse la nature N'a choisi pour palais que cette grotte obscure. La nuit qu'il entretient sur cet affreux séjour N'ouvrant son voile épais qu'aux rayons d'un faux jour, De leur éclat douteux n'admet en ces lieux sombres Que ce qu'en peut souffrir le commerce des ombres."
Extrait : "LAONICE : Enfin ce jour pompeux, cet heureux jour nous luit, Qui d'un trouble si long doit dissiper la nuit, Ce grand jour où l'hymen, étouffant la vengeance, Entre le Parthe et nous remet l'intelligence, Affranchit sa princesse, et nous fait pour jamais Du motif de la guerre un lien de la paix ; Ce grand jour est venu, mon frère, où notre reine, Cessant de plus tenir la couronne incertaine, Doit rompre aux yeux de tous son silence obstiné, (...)"
Extrait : "EMILIE : Au milieu toutefois d'une fureur si juste, J'aime encor plus Cinna que je ne hais Auguste, Et je sens refroidir ce bouillant mouvement Quand il faut, pour le suivre, exposer mon amant. Oui, Cinna, contre moi, moi-même je m'irrite Quand je songe aux dangers où je te précipite."
Extrait : "POLYEUCTE : Les gardes se retirent aux coins du théâtre. Source délicieuse, en misères féconde, Que voulez-vous de moi, flatteuses voluptés ? Honteux attachements de la chair et du monde, Que ne me quittez-vous quand je vous ai quittés ? Allez, honneurs, plaisirs, qui me livrez la guerre : Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre, Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité."
Extrait : "SABINE : Approuvez ma faiblesse, et souffrez ma douleur ; Elle n'est que trop juste en un si grand malheur : Si près de voir sur soi fondre de tels orages, L'ébranlement sied bien aux plus fermes courages ;"
Extrait : "O rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? Mon bras qu'avec respect tout l'Espagne admire, Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire, Tant de fois affermi le trône de son roi, Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?"
Extrait : "LAODICE - Après tant de hauts faits, il m'est bien doux, Seigneur, De voir encore mes yeux régner sur votre coeur ; De voir, sous les lauriers qui vous couvrent la tête, Un si grand conquérant être encore ma conquête, Et de toute la gloire acquise à ses travaux Faire un illustre hommage à ce peu que je vaux."
Extrait : "D. RAYMOND : Oui, reine, c'est ainsi que votre vaillant frère Battait nos ennemis et termina la guerre : Dieu le fit roi pour vaincre ; et, son sort accompli, Dans son propre triomphe ils s'est enseveli. Seul reste de ce sang d'une illustre famille, Sa mort vous a donné le sceptre de Castille. La prise de Séville, et les Maures défaits, Laissent à vos états une profonde paix..."
À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN
Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de qualité de grands livres de la littérature classique mais également des livres rares en partenariat avec la BNF. Beaucoup de soins sont apportés à ces versions ebook pour éviter les fautes que l'on trouve trop souvent dans des versions numériques de ces textes.
LIGARAN propose des grands classiques dans les domaines suivants :
o Livres rares
o Livres libertins
o Livres d'Histoire
o Poésies
o Première guerre mondiale
o Jeunesse
o Policier
Extrait : "L'Aurore commençait à gratter aux portes de l'Orient quand Céladon, qui était depuis quelques jours prisonnier à Alençon, vit entrer dans sa chambre une jeune demoiselle dont les yeux, quoique petits, jetaient une lumière d'autant, plus vive que le lieu était un peu obscur."
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