L'arme nucléaire est au coeur des défis et des changements géostratégiques d'aujourd'hui, avec, pour nous Français, les questions suivantes liées : Faut-il ou non à l'avenir maintenir notre force de dissuasion face aux défis et changements géostratégiques ? Si la réponse est positive, quels choix, quelles modifications faut-il apporter à cette dissuasion nucléaire maintenue pour bien prendre en compte les défis et les changements géostratégiques de notre monde multipolaire et dangereux ?
La mondialisation est perçue comme une menace, les thèses démondialistes recueillent aujourd'hui un large écho. Il est donc indispensable de regarder au plus près si leurs propositions sont de nature à nous permettre de sortir à l'avenir de la crise... Un réflexion s'impose à l'heure où les questions de "mondialisation-démondialisation-remondialisation" sont au coeur de tous les débats, de ceux de la campagne présidentielle française en particulier.
Le club Participation et Progrès s'est intéressé aux modifications introduites dans la conscription par Jacques Chirac, avec la suspension de l'appel sous les drapeaux des jeunes Français en 1997. Nous avons depuis, spécialement durant la présidentielle de 2007, participé activement aux débats sur le service civil volontaire. Ce thème revient, en lien notamment avec la protection de la nation contre le terrorisme.
« Notre monde est-il au bord du gouffre ? » On a pu montrer que le monde des années 2010-2015 n'était plus celui de « la mondialisation heureuse » (A. Minc) marqué par « la fin de l'Histoire » (F. Fukuyama), mais le monde d'une « mondialisation dure ». Force est de reconnaître que ces dernières années ont confirmé ce désordre grandissant : on en vient à parler de « l'affolement du monde » (Th. Gomart). On ne s'étonnera donc pas qu'à l'heure du redéploiement des cartes de la puissance mondiale, l'Union européenne nous montre aujourd'hui le visage d'un vieux continent en plein doute qui doit à nouveau s'interroger sur ses contenus et finalités, à l'horizon 2030-35.
Dans le combat engagé contre le djihadisme, le renseignement est une arme stratégique déterminante. Cet ouvrage reprend pour l'essentiel les actes d'une table ronde tenue en septembre 2017 avec les meilleurs spécialistes de la question afin d'examiner toutes les voies susceptibles de rendre le renseignement dans la lutte contre le terrorisme plus efficace.
Le propos de cet ouvrage cherche à convaincre que le monde des années 2010-2015 n'est plus le monde de la « mondialisation heureuse », marquée par la « fin de l'histoire », mais le monde de la mondialisation « dure » scandée par le retour de l'histoire pleine de bruit et de fureur qui frappe à nouveau à nos portes. Le regard initial de cette publication était avant tout "géostratégique", puis elle a été complétée par une vision plus géo-économique.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
L'Histoire de nos Nations, déjà riche en crises économiques, découvre la « 2e grande crise du XXe siècle ». Depuis en effet le tournant des années soixante-dix, nos pays occidentaux vivent une crise profonde qu'il convient d'analyser comme perte d'opportunités d'investissements privés rentables, suite de l'essoufflement des potentialités de croissance de l'après-guerre (technologie, démographie, reconstruction, etc.). D'où les difficultés que l'on a à « sortir » de la crise. Bien sûr, il faut d'abord et surtout s'efforcer de hâter le renouveau des dynamismes longs... liés au régime de croissance... de demain. Mais cette action paraît coûteuse, longue... et décourageante face à l'urgence et à la gravité de nos problèmes présents et pressants. Aussi bien, grande est parfois la tentation ces dernières années de prôner quelque réforme de structure permettant en apparence de guérir notre système sans le remettre en cause : ainsi en va-t-il en particulier des « réformes monétaires » consistant à « démonétiser » la monnaie... tout en conservant à plein le système capitaliste auquel cette monnaie est intimement associée. À vrai dire, face au caractère puéril et utopique de ces réformes, face à une crise d'apparence insoluble, la guerre paraît résoudre trop de questions... pour n'être pas tentante. Ouvrage inquiet à la mesure des inquiétudes de notre temps et d'une Histoire qui semble hésiter à nous annoncer « l'après crise » et à nous ouvrir tout grand les portes du XXIe siècle.
Une réflexion sur l'utilisation des dirigeables pour la Défense et la Sécurité nationale aurait pu paraître incongrue au tournant des années 2000, tant il est vrai qu'à la fin du XXe siècle les dirigeables passaient pour de bon pour une technologie du passé. Et pourtant nous allons assister dans la décennie 2000-2010 à un véritable renouveau des dirigeables, y compris pour le domaine de la Défense et celui de la Sécurité si omniprésent aujourd'hui.
On a assisté, sous l'impulsion des Etats-Unis dans les années 1980, à une "accélération" technologique spectaculaire de la guerre. Le modèle d'une armée de haute technologie robotisée et formatée pour des victoires rapides et standardisées s'est imposée aux Armées des années 1980 à 2000. Mais depuis, "l'optimisme technologique béat" s'est dissipé pour laisser place à de nombreuses interrogations et remises en causes.
le Club "Participation et progrès" n'a cessé de s'intéresser au thème des missiles, en liaison, à la fin du 20e siècle, avec l'utilisation croissante des missiles et des antimissiles dans les conflits récents. Les Etats-Unis ayant remis en avant, en 2007, cette défense antimissiles, le thème a été repris et débattu avec de nombreux contributeurs dont les interventions sont publiées dans ce livre.
On sait l'importance prise par le renseignement spatial et arien dans les conflits des années 90, et le rôle clé joué par les drones, "avions sans pilote". On a assisté à une montée en puissance des drones comme vecteurs essentiels de la surveillance militaire, comme instrument indispensable et privilégié d'observation et de renseignement tactique, et comme pièce maîtresse d'un dispositif de surveillance d'un théâtre d'opération. Mais les missions des drones vont de plus en plus s'élargir, se diversifier au-delà du renseignement. Ainsi apparaissent aujourd'hui les drones de combat à missions offensives.
Les exemples d'emplois des drones ne manquent pas. Ces engins, sophistiqués ou ultra-simples, équipent aujourd'hui toutes les grandes armées du monde. Les armées françaises en sont-elles correctement équipées ? L'avenir des drones à des fins civiles est-il assuré ? Une nouvelle activité industrielle va-t-elle naître à cette fin ? Cet ouvrage réunit les interventions des meilleurs experts en la matière.
Impossible désormais d'ignorer que les guerres d'aujourd'hui, et plus encore celles de demain, sont et seront toujours plus des " guerres de l'information " avec, au coeur de tous ces engagements, les Transmissions. C'est dire - la maîtrise de l'information étant devenue un enjeu majeur - l'intérêt et l'actualité qu'il y a à s'arrêter sur les " Transmissions Militaires ", arme en constante évolution et modernisation, arme centrale, majeure, " arme qui unit les armes ".
Durant 35 ans, la France a disposé de deux porte-avions assurant une permanence à la mer d'un groupe aérien embarqué complet. Depuis 1997, notre pays n'a, en service, qu'un seul porte-avions : le " Foch ", jusqu'à la fin 2000 puis, au-delà, le porte-avions nucléaire " Charles de Gaulle ". Cette situation ne permet de disposer d'un groupe opérationnel qu'au maximum deux tiers du temps. Se trouve donc posée - pour la permanence et la cohérence du groupe aéronaval - la question de la construction d'un second porte-avions.
Tout le monde le sait, avec le nouveau contexte géostratégique de l'après 1989-1991, l'importance, aujourd'hui et plus encore demain, de l'objectif de projection des forces armées va devenir de plus en plus l'une des missions prioritaires de nos armées. Les auteurs réfléchissent plus particulièrement sur le thème du " Transport Aérien Militaire " (TAM), qui est bien depuis longtemps une composante majeure de l'efficacité des missions militaires.
Une réflexion et des interrogations sur notre politique de défense : Y a-t-il nécessité pour notre pays d'une autre posture nucléaire ? La France peut-elle s'en remettre à la simulation pour maintenir sa force de frappe ? Devons-nous nous priver d'un centre d'expérimentation nucléaire ? Devons-nous envisager de mettre en place un système de protection antimissile ?
Les conflits récents, en particulier celui du Kosovo en 1999, avec l'opération " Forces Alliées " de l'OTAN, ont confirmé si besoin était la place décisive du renseignement - spatial et aérien - dans les opérations militaires de la fin du XXe siècle. C'est pourquoi il a paru souhaitable aux auteurs de revenir sur ce thème du renseignement pour voir où nous en sommes à ce jour, en la matière, après le Kosovo, et réfléchir surtout aux perspectives qui s'ouvrent à ce secteur si capital et si déterminant pour les conflits de demain.
L'utilisation des missiles et antimissiles est allée en croissant dans le conflits récents (guerre des malouines, guerre du Golfe, opération " Renard du désert ", guerre du Kosovo et opération " Force Alliée "). Cet ouvrage revient en détail sur ce thème des missiles et antimissiles, en se centrant sur le domaine des missiles balistiques tactiques, des missiles non-balistiques ou missiles de croisière, et celui des missiles surface-air antimissiles.
Le dernier colloque du Club « Participation et progrès » s'est attaché à traiter de « la guerre des missiles », missiles et anti-missiles. Par là même se sont profilées les nouvelles perspectives s'ouvrant à nos marines avec ces armes de grande précision permettant une action efficace de la mer vers la terre, plus généralement le rôle significatif des forces de la mer, valorisées par les aides spatiales, mieux le rôle clef des forces aéronavales devenues élément déterminant d'une stratégie de prévention et d'action. Un ensemble d'interventions des meilleurs experts en la matière.
De toujours, au 20e siècle, les Etats-Unis cherchent à se doter d'une « défense sans impasse » et c'est dans cette perspective qu'il faut situer les projets américains de défense antimissiles. Les attentats du 11 septembre 2001 ont obligé les Etats-Unis à réexaminer « le niveau de priorité de la défense antimissiles dans les investissements consacrés à la sécurité ». Les Etats-Unis vont confirmer après ce drame leur volonté de maintenir leur supériorité mondiale, donner la priorité à la sécurité de leur pays par rapport à toute autre considération.
Les attentats du 11 septembre 2001 ont provoqué, une réflexion foisonnante dans les domaines géopolitique, géostratégique et d'emploi de forces. Les formes d'organisation de la défense du territoire et de la sécurité intérieure, en France, sont-elles bien appropriées aux nouvelles menaces terroristes d'aujourd'hui et de demain? Avons-nous bien une défense du territoire et une défense civile adéquates. Les meilleurs experts civils et militaires français cherchent ici à répondre.
La politique de sécurité de la France en Afrique s'inscrit dans la longue durée, avec d'abord la période coloniale. Mais les indépendances africaines ne marquent pas le retrait militaire complet français. Il faut donc rappeler cette période "d'activisme militaire" du "gendarme français" en Afrique après les indépendances; puis s'attacher à préciser le "désengagement" militaire français qui a suivi; et enfin marquer le "réengagement" militaire français actuel en Afrique.
Il est sûr que le satellite militaire espion sera toujours un moyen central de renseignement et devient de plus en plus un outil tactique au profit direct des forces sur le terrain. Mais l'image satellitaire doit être complétée en particulier par les images que prennent les avions et les drones. Cet ouvrage rassemble les interventions des meilleurs experts civils et militaires en matières de satellites et de grands drones.