«Nous sommes des êtres fragiles et la réalité sociale dans laquelle nous nous trouvons en tient fort peu compte, nous proposant au contraire un idéal de performance ou d'excellence. Une part de ce qu'il y a en nous d'humain est oubliée, comme si nous avions honte de notre humanité et des imperfections qui lui sont inhérentes, et que nous nous rêvions surhumains, dieu ou machine. Il en a d'ailleurs toujours été ainsi sur le plan collectif. L'idéal de sainteté puis celui de sagesse ont précédé l'idéal d'excellence, l'idéal d'aujourd'hui. Toujours l'humanité de l'humain est déniée, telle une tare. Ces idéaux détruisent l'être humain, loin de l'aider à se développer et à réaliser la puissance de son être vivant. En fait, il s'agit d'abord et avant tout de voir la réalité telle qu'elle est. C'est grâce à la vision qu'une solution allant dans le sens de la puissance de vivre peut concrètement se trouver ou s'inventer au sein de la réalité telle qu'elle est. L'important est que la vision, même au sein de la répression, que celle-ci soit brutale ou douce, absurde ou argumentée, demeure intacte, que, mieux encore, elle soit rendue plus vive, plus aiguisée par le défi ou l'épreuve. La vision de la réalité est plus puissante que toute injonction émanant de l'idéal.» P. B.
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Part d'ombre (La)
«La question demeure ouverte à toutes les époques: Qu'est-ce que la réalité? Aucune réponse ne me semble complète ou définitive. Nous n'avons accès qu'à une infime partie de cette réalité plurielle, changeante, éternellement énigmatique, dont nous faisons nous aussi partie, loin d'avoir sur elle une position de survol. Demeurons donc modestes dans nos prétentions de la connaître. Comment pourrions-nous prétendre connaître une autre personne, qu'elle soit vivante ou décédée, si nous ne nous connaissons même pas nous-mêmes, ou ne nous connaissons que partiellement et superficiellement? Une telle ignorance n'est pas une lacune que nous pourrions éventuellement combler. Nous pouvons modifier notre perception et notre connaissance des autres et de nous-mêmes, mais une part irréductible de la réalité demeure intrinsèquement hors de portée. C'est la part d'ombre.» Si la biographie et l'autobiographie, la connaissance de soi et celle des autres, forment le fil conducteur de cette réflexion sur la réalité qui nous échappe tout en nous constituant, c'est aussi au travers de ses thèmes familiers - le corps, la création, la relation amoureuse, par exemple - que Pierre Bertrand en déploie toutes les résonances philosophiques et existentielles.
A fin d'éviter que les situations de harcèlement scolaire ne se terminent par des drames, il importe que les professionnels se dotent d'outils permettant de les faire cesser rapidement.
Jean-Pierre Bellon, Bertrand Gardette et Marie Quartier analysent et décryptent ces phénomènes de groupe complexes pour en comprendre les mécanismes et les déjouer. La méthode de la préoccupation partagée, développée par les auteurs, a démontré son efficacité sur le terrain. L'objectif est d'engager les intimidateurs dans la mise en place d'actions pour mettre fin au harcèlement tout en apportant à l'élève victime un soutien garantissant sa sécurité et son bien-être à l'école.
L'ouvrage décrit précisément les protocoles à mettre en place dans les établissements scolaires. Les nombreux exemples, études de cas, guides d'entretiens et fiches récapitulatives permettent aux acteurs de l'éducation de se former à la méthode de la préoccupation partagée.
La 3e édition de ce livre devenu une référence sur le harcèlement scolaire est enrichie des évolutions les plus récentes de la méthode.
PRISE DE POSTE, MONTÉE EN COMPÉTENCES, ÉVOLUTION PROFESSIONNELLE, NOS EXPERTS SONT VOS ALLIÉS !
o Des fiches opérationnelles au quotidien
o Une structure graphique pour maîtriser l'essentiel en un coup d'oeil
o Des cas de mise en situation en entreprise
58 outils en 8 objectifs
1. Asseoir sa légitimité. 2. Être stratège. 3. Influencer sans lien hiérarchique. 4. Susciter une coopération durable. 5. Susciter l'adhésion. 6. Adapter sa communication. 7. Accompagner les changements. 8. Animer en transversal à distance
Des vidéos d'approfondissementRenforcer sa légitimitéAgir sur les 3 leviers de l'influenceRépondre aux besoins psychologiquesNaviguer dans les distances
Comment fonctionnent les marchés financiers ? Comment évaluer la performance d'un actif ou d'un portefeuille de titres ? Que nous apportent les innovations de la FinTech ? Que sait-on de la finance responsable ? Comment gérer les risques financiers ?
Fruit de nombreuses années d'expérience professionnelle et d'enseignement, ce livre propose une vision actuelle et concrète de la finance de marchés. Complet, accessible et axé sur les compétences, il présente :
o les acteurs des marchés financiers : investisseurs, entreprises cotées, private equity, banques, assureurs ;
o les instruments financiers : capitaux propres, emprunts, devises, produits dérivés, options, contrats à terme et de swap ;
o l'évaluation de la performance : obligations à taux fixe, rendement, volatilité, risques.
Tous les exemples, les QCM et les exercices sont tirés de l'actualité des marchés. Les prérequis mathématiques ont été réduits au minimum. La même précaution a prévalu pour les annexes sur Visual Basic et Python.
Les données Excel des exercices et les corrigés sont disponibles sur le site des éditions Vuibert.
Les auteurs :
Pierre BERMOND : Directeur Associé, EOS ALLOCATIONS
Philippe BERTRAND : Professeur d'Université, Université Aix Marseille
Pierre GRUSON : Professeur de Finance, Kedge Business School Bordeaux, Responsable MSc Banking & Finance
Thomas LAGOARDE-SEGOT : Professeur de Finance, Kedge Business School Bordeaux
Vincent MAYMO : Maître de conférences à l'IAE Bordeaux Directeur Adjoint du collège DSPEG
Clément NOUAIL : Economiste Autorité des Marchés Financiers
Jean-Etienne PALARD : Maître de Conférences en Finance à l'IAE Bordeaux - Senior Partner à Kickston Partner
Thierry QUATRE : Responsable campus Sup De Vinci-Bordeaux
Luis REYEZ-ORTIZ : Professeur de Finance, Kedge Business School Paris Responsable MSc Sustainable Finance
Laurent SERRA : Laurent Serra Directeur associé - Bayard Finance
Chantal TRANIER : Consultante Formatrice en Stratégie Bancaire
Cette nouvelle édition considérablement augmentée et mise à jour du Dictionnaire de la science politique et des institutions politiques couvre deux domaines distincts, la théorie politique (ses concepts, ses méthodes), et la pratique, inscrite dans les institutions politiques et dans l'exercice du pouvoir.
Ce dictionnaire traite en priorité de la France et des pays francophones, tout en s'efforçant d'élargir le champ de la comparaison à la dimension européenne et même mondiale.
Cette 8e édition s'enrichit de nouvelles entrées : Kleptocratie, Théorie Queer, Gentry, Organisations internationales, Empowerment...
De tous les mouvements artistiques qui ont marqué l'histoire du XXe siècle, le surréalisme est celui qui s'est imposé le plus durablement dans l'imaginaire collectif. Son projet était, il est vrai, d'une envergure rare : ses artistes se sont lancés dans une quête sans fin, qui permettrait de « changer la vie » sous toutes ses formes.
Voici 100 mots, comme 100 « repères », pour présenter les priorités cardinales du surréalisme, les moyens de son existence, les formes de son organisation, en France et aussi à l'étranger. Cent mots, d'« aphorisme » à « tracts », d'« érotisme » à « scandale », pour restituer la diversité et la richesse du mouvement fondé par Breton, Aragon, Éluard et leurs amis proches. Un mouvement littéraire, mais aussi politique sans être inféodé, ouvert aux arts plastiques, au cinéma, à la photographie, et à toutes les formes de la pensée et de l'inconscient.
Longtemps considéré comme un phénomène marginal, le harcèlement entre élèves est identifié aujourd'hui comme une des formes de violence les plus détestables qui gangrène notre institution scolaire. Jean-Pierre Bellon et Bertrand Gardette en ont étudié la montée en puissance et les différentes formes. Ils prolongent ici leur réflexion en s'attachant, plus particulièrement, au cyberharcèlement : ce nouveau phénomène lié à la systématisation de l'usage par les jeunes des smartphones, d'Internet, des réseaux sociaux et des applis, démultiplie dangereusement les possibilités de harcèlement entre pairs.
La possibilité d'agir sur l'autre à distance, sans face-à-face direct, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, écarte ou minimise l'empathie, neutralise la compassion et accroît la violence des attaques. Les effets de ce type de harcèlement peuvent être dévastateurs et la frénésie de communication « en temps direct », loin d'améliorer la sociabilité, peut engendrer des humiliations systématiques et conduire certains à la dépression, voire au suicide.
En mobilisant de très nombreuses études françaises et étrangères ainsi
que leurs propres recherches, les auteurs analysent minutieusement ces phénomènes. Ils montrent ainsi que nous sommes appelés à la construction d'un « humanisme numérique » : il faut que, dans chaque établissement, se mettent en place des plans de prévention et de formation sur les dangers du
cyberharcèlement ; il faut que les compétences des élèves eux-mêmes soient mises à profit dans ce travail. Il faut que les parents comme les enseignants
assument leur rôle d'adulte et leur devoir d'éducation : ce livre les y aidera.
En réaction au naturalisme de Zola comme à la poésie du Parnasse, à l'encontre aussi d'une certaine rectitude bourgeoise, certains écrivains ont, à partir de la fin du XIXe siècle, recherché un « possible » littéraire neuf, loin de tout mercantilisme. Cette aspiration au rêve, à un idéal esthétique, qui a d'abord concerné des poètes, s'est rapidement répandue dans les autres arts. Le symbolisme, qu'il soit pictural, plastique, littéraire, musical, déploie ainsi un art de la suggestion, une quête de l'essence, une exploration des états d'âme, du mystère aussi.
À travers 100 notions clés, l'ouvrage explicite ce qui, de Mallarmé à Claudel, de Verlaine à Maeterlinck, de Wagner aux Préraphaélites, distingue le mouvement symboliste dans ses choix esthétiques, ses techniques, ses obsessions, ses territoires, ses thématiques.
Serions-nous entrés dans une nouvelle ère politique avec l'élection d'Emmanuel Macron ? Les auteurs analysent les nouvelles façons de faire de LREM, une formation politique qui se construit tout en gouvernant. Quels sont les avantages et les inconvénients d'une telle structure au pouvoir ? Les changements promis par le président sont-ils vraiment en marche" ?"
Qui est qui en Macronie ? Qui a soufflé à Macron le nom d'Édouard Philippe pour l'Hôtel Matignon ? Quels sont les convives qui participent aux dîners du lundi soir, à l'Élysée ? Quel laudateur zélé a affirmé éprouver " de l'amour " pour le président ?L'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée en mai 2017 a propulsé au premier rang une foule de nouveaux venus qui occupent aujourd'hui des postes clés autour du chef de l'État.Quel a été l'itinéraire et quelle est la personnalité de ces trente ministres, conseillers et amis qui ont la confiance du président ? Quel rôle jouent exactement Alexis Kohler (le bourreau de travail), Ismaël Emelien (le disruptif), Christophe Castaner (le baroudeur), Julien Denormandie (l'apprenti ministre) ou encore Sylvain Fort (le mélomane) au sein du dispositif présidentiel ? Qui, parmi eux, émergera demain ?Étudiant les rites et codes de la macronie, comme ses travers - notamment la défiance et le goût du secret -, Jean-Pierre Bédéï et Christelle Bertrand lèvent un coin du rideau sur ceux qui sont au coeur du pouvoir.
« Les gauchers sont des gens qui ne peuvent rien faire de droit, des gens à l'envers dont on se demande s'il s'agit vraiment de gens. »
Ce jugement implacable de Quevedo reflète bien ce que durent subir les gauchers au cours des siècles.
Pierre-Michel Bertrand étudie les diverses réactions que les adeptes de la « mauvaise main » suscitèrent dans notre civilisation occidentale, de l'Antiquité à nos jours, et montre que les « senestriers » rencontrèrent, selon les époques, hostilité, tolérance ou admiration. Individus maléfiques ou dégénérés, malappris ou délinquants passibles de la plus sévère répression sociale, mais aussi êtres d'exception, les gauchers n'ont jamais laissé indifférent.
Depuis le milieu des années 2000, l'élevage fait l'objet de vifs débats en raison de ses impacts sur le climat et l'environnement, accentués par la hausse de la consommation mondiale en viandes et produits laitiers. Les impacts et services issus des élevages sont ici étudiés à l'échelle de l'Europe, en examinant leurs effets sur les marchés, l'emploi et le travail, la consommation d'intrants, l'environnement et le climat, ainsi que les enjeux sociaux et culturels associés à l'élevage. Puis les interactions entre ces volets ou « bouquets de services » sont analysées simultanément. Ces bouquets sont déclinés dans une typologie et cartographiés selon six classes de territoires d'élevage européens à partir de deux critères : la densité en animaux et la part de prairies permanentes dans le paysage agricole.
Cet ouvrage reprend les enseignements d'une expertise scientifique collective conduite par 26 experts de disciplines scientifiques complémentaires et coordonnée par l'Inra, réalisée à la demande conjointe des ministères en charge de l'Environnement et de l'Agriculture, et de l'Ademe.
Ce livre offre une extraordinaire description de l'eau et des glaces rencontrées à l'entrée des cavernes qui s'ouvrent dans les forêts de l'est du Canada. De remarquables photographies et des commentaires écrits dans un style clair et concis transmettent aux lecteurs une compréhension d'un univers qui fascine par sa beauté et sa diversité.
Si en France certaines régions ont su conserver leur identité culturelle, il est rare de comprendre comment elles y sont parvenues. C'est le mérite de Jean-Pierre Bertrand de nous décrire comment en Vendée, en un demi-siècle, une équipe « d'amateurs » a construit un socle permettant à des « passeurs de mémoire » de jouer leur rôle. Au-delà de la description de la tradition musicale vendéenne c'est une aventure humaine qui est racontée. Le DVD joint en propose une sélection de documents rares.
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Les auteurs de cet essai proposent une analyse sur des questions clés posées par l'étude du comportement des animaux.
Ils présentent les dimensions historiques, conceptuelles et méthodologiques de l'éthologie, décrivent les capacités perceptives et cognitives des animaux et leurs comportements relationnels. Ils proposent des pistes d'actions pour le futur en faveur des animaux
Peut-on inventer en littérature ? Et qu'invente-t-on précisément ? Si ces questions, posées en regard de ce qui s'est produit à la même époque dans les sciences ou les techniques, ne cessent d'être désavouées dans leur pertinence par les inventeurs eux-mêmes, probablement au nom d'une conception magique ou sacrée du littéraire, elles participent néanmoins d'une esthétique nouvelle qui se met en place au XIXe siècle. En effet, une théorie et une pratique de l'invention littéraire – et pas simplement de l'inventivité – apparaissent bel et bien, qui dépassent les dogmes anciens de l'imitation et de l'imagination comme principes organisateurs de la production artistique. Comme dans les sciences naturelles et les arts et métiers, on se met à inventer en littérature et à penser l'invention. On invente ainsi des cadres nouveaux – genres, formes ou techniques – qui se réclament d'un certain " progrès " de l'activité littéraire. En nous faisant assister à la naissance du poème en prose, du vers libre, du monologue intérieur, du calligramme et de l'écriture automatique, le présent essai cherche à comprendre les raisons pour lesquelles ces inventions deviennent les emblèmes des mouvements littéraires de la fin du romantisme à la naissance du surréalisme, mais également ce qui les relie et les sépare.
Jean-Pierre Bertrand, spécialiste de l'histoire des formes littéraires au XIXe siècle, enseigne la littérature des XIXe et XXe siècles et la sociologie de la littérature à l'université de Liège. Il a notamment publié, en collaboration, Les Poètes de la modernité. De Baudelaire à Apollinaire (" Points essais ", 2006) et Les 100 mots du surréalisme (" Que sais-je ? ", 2014).
Carole, entourée d'une famille parfaite, vit sur un petit nuage. Son monde s'écroule lorsque son neveu est mis en examen pour le meurtre de sa petite amie. En proie au doute, Carole lui reproche de bouleverser sa vie, le condamne puis se ravise. Son mari, vis-à-vis duquel elle se retrouve en porte à faux, ne comprend pas son comportement incohérent : elle perd pied.
Les sentiments de Carole sont exacerbés par le mutisme de son neveu et par les relations conflictuelles qu'elle entretient avec son père.
Est-il cet assassin sanguinaire ? Le jeune homme a-t-il bénéficié de soutien ? Tout le condamne et lorsque les réponses finissent par tomber, les langues se délient. La véritable nature du meurtrier est mise à jour.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Éloignées ou proches de Paris - et la distance n'est pas que kilométrique - les littératures dites « périphériques » de Belgique, de Suisse, du Québec, des Caraïbes, d'Afrique... subissent de multiples formes de domination mais y trouvent aussi leur « chance ». Celle-ci tient à une situation qui les contraint à s'affranchir ou à disparaître ; et donc à affirmer leur différence.
Dès lors, ces littératures dites mineures se soustraient aux forces majeures qui régentent, depuis Paris, le bon usage de la langue littéraire, mais tissent avec d'autres cultures et d'autres langues des imaginaires et des formes largement irréductibles aux modèles français. Les études rassemblées dans ce volume apportent une contribution historique et sociologique aux rapports entre langue et littératures à travers des exemples québécois et belges de langue française.
Langue majeure, au singulier, désigne le français dans toute sa puissance normalisatrice ; littératures mineures, au pluriel, les oeuvres qui se situent dans l'espace des Francophonies.
Jean-Pierre Bertrand, professeur à l'Université de Liège et président du Centre d'Études québécoises, est spécialiste de la littérature fin de siècle en France et en Belgique francophone, et sociologue de la littérature.
Lise Gauvin est écrivaine et professeure à l'Université de Montréal, où elle dirige le Département d'Études françaises. Spécialiste des rapports langue/littérature, elle tient également une chronique des « Lettres francophones » dans le journal Le Devoir.
La dernière Rencontre québécoise internationale des écrivains, dont Les écrits publient la conférence et l'allocution inaugurales, prononcées respectivement par Suzanne Jacob et André Roy, avait pour titre Éros et ses fictions. Fiction érotique devient érotique de la fiction où l'imagination amoureuse et la créativité propre au désir font un avec l'inventivité verbale. C'est ce dont témoigne tout le numéro, notamment dans les fictions sexuées de Jean Pierre Girard et Jacques Abeille, les essais sur l'amour de Bertrand Leclair et Yannick Haenel, et les poèmes de Gilles Cyr, Hélène Dorion, Benoît Jutras et plusieurs autres. L'oeuvre peinte et sculptée de Garen Bedrossian accompagne les textes de ce numéro.
Dans ce nouveau numéro, Circuit porte un regard sur le métier de compositeur dans le contexte québécois en ce début de XXIe siècle, et aborde en filigrane les questions de l'identité, de la singularité et celle de l'exercice de cette profession, notamment selon le milieu où elle est exercée. Dirigé par le compositeur Simon Bertrand et illustré par l'artiste peintre Rita Ezrati, ce numéro intitulé « Réflexions sur le métier de compositeur : identité et singularités » génère, par la même occasion, des réflexions et des questionnements d'ordre sociologique sur le milieu de la création musicale au Québec et ses racines; celles, encore fragiles, du passé, et celles qu'il reste à inventer. Paul Bazin, Simon Bertrand, Estelle Lemire et Danick Trottier, entre autres, contribuent à ce numéro par le biais de divers portraits, enquêtes, analyses d'oeuvres et textes d'opinion mettant en relief les démarches artistiques ou sociales de compositeurs et de compositrices représentant plusieurs générations.