Le personnel médical accomplit un travail extraordinaire pendant la bataille de Diên Biên Phu. Le récit de leur terrible odyssée.
Pour ce livre, La France rurale à l'agonie, Pierre Accoce a effectué une grande enquête sur le terrain. Si la France tire une grande fierté de son agriculture performante - l'une des premières au monde par sa productivité -, c'est un succès chèrement payé par la désintégration de sa société rurale : 525 personnes jetées par-dessus bord, chaque jour, pendant 47 ans, soit plus de neuf millions ! Le pays, jadis campagnard à 80 %, est maintenant urbain à 80 %. Aujourd'hui, 14 700 villages - soit la moitié des communes rurales françaises - perdent leurs services publics, leurs artisans, leurs commerces. Ils agonisent. Et le vide continue de se creuser. Un phénomène sans égal en Europe, dont on mesure mal la portée. Or, quand les racines d'une nation s'étiolent, c'est la vie qui fuit. Le document qu'on attendait sur le drame de la France rurale, à l'aube du XXIe siècle. Une analyse remarquable de la situation. Un cri d'alarme.
Le soir du 18 juin 1940, à Londres, après avoir lancé son célèbre appel, le général de Gaulle sent une certaine mélancolie l'envahir, quelque peu inquiet devant l'ampleur de l'engagement qu'il vient de prendre. Malgré sa foi, il se prend à douter. Il se voit solitaire, démuni de tout : « Comme un homme perdu au bord d'un océan qu'il prétendrait franchir à la nage ». Le général n'est cependant ni naufragé, ni vraiment esseulé. D'autres Français gagnent également la capitale anglaise et s'y rassemblent. Certains accourent aussitôt à ses côtés, dès le 19 juin, attirés par l'initiative de cet officier inconnu. D'autres se présenteront spontanément, les jours suivants, sans l'avoir entendu. Certes, la colonne n'impressionne pas par le nombre. Fin juillet 1940, ils seront très précisément deux mille cinq cent quarante-huit... « Une poussière de soldats », soupirera de Gaulle. Qui ajoutera : « Dieu que l'épée est courte ! » Le mouvement n'attire que les subalternes, les galons de laine, les hommes du rang et des civils. Néanmoins tous déterminés à se battre encore, à résister. Mus par la fierté, le patriotisme, la colère, l'engagement politique, la liberté de conscience, le goût de l'aventure, voire celui de la gloire. Ce livre témoigne de ce que fut cette épopée, comment naquit le front du refus. Les premiers pas parfois difficiles de ces Français qui, dans un Londres lui-même physiquement engagé dans la guerre, réussirent à faire naître ce qui paraissait alors incroyable : la France libre.
Le pouvoir procure la plus suave, la plus pernicieuse des dépendances. Il peut même obnubiler l'esprit, agissant alors en poison chez les potentats installés aux commandes. Parfois, il favorise aussi des comportements aberrants chez ceux qui rêvent de les abattre, afin de prendre leur place. Les meurtres de ce genre ont escorté tous les âges dans le monde, notamment en France. Ils ont, en particulier, profondément marqué les temps modernes. De 1800 à nos jours, pas un règne, pas un régime politique sans ses drames de sang. La chronique a, le plus souvent, attribué ces actes à des isolés, qualifiés d'hallucinés. Au vrai, chacun des attentats analysés dans cet ouvrage, a résulté d'une intrigue, qui a masqué une affaire d'État, qui a pesé sur l'histoire. Les crimes politiques comportent tous, et toujours, une part de mystère. Parce qu'ils sont essentiellement commis par procuration. Par des assassins, presque tous atteints du syndrome Ravaillac, qui les prédispose à une manipulation aisée. Cette douzaine de dossiers, d'énigmes encore urticantes, le démontre. Dire le secret des faits s'imposait.
Il y a plus de 10 ans, les auteurs posaient le problème de la santé des chefs d'Etat : Roosevelt, Salazar, Franco, Mao, etc. Aujourd'hui, c'est la santé de leurs successeurs qui les intéresse.
Depuis la révolution russe, les services secrets soviétiques ont tissé sur le monde une toile d'araignée géante. À la fin de la Première Guerre mondiale, des filières de renseignements avaient été, déjà, mises au grand jour. Mais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il ne se passe pas une année sans qu'un réseau d'espionnage, aussi bien économique que militaire, organisé par le K.G.B., ne soit démantelé. L'affaire des cent cinq agents russes en Angleterre en est le plus récent exemple. Rendu prudent par quelques cuisants échecs, le K.G.B. utilise maintenant les pays satellites pour faire la besogne. C'est l'histoire du Réseau Caraman qui retrace notamment la découverte en France du « réseau des Roumains », l'arrestation d'une dizaine de ses membres et, en 1971, la condamnation de trois Français : Roussilhe, Rocheron et Rousseau. Les auteurs reprennent et racontent en détail chacun de ces cas. Ils s'emploient à montrer comment on met un réseau sur pied et comment le « traitant » procède pour manipuler l'agent. Partant d'exemples concrets, ils évoquent les grands moments de l'histoire récente de l'espionnage. Le Réseau Caraman se lit comme un roman, mais un roman dont les personnages sont des êtres de chair et de sang, parfois des héros, souvent des victimes.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Une espèce prolifique : DENG XIAOPING - KIM IL-SUNG - SADDAM HUSSEIN - HAFEZ EL-ASSAD - LE ROI D'ARABIE SAOUDITE - ANDREAS PAPANDRÉOU - HASSAN II - FIDEL CASTRO - JEAN-PAUL II - MITTERRAND - REAGAN - ANDROPOV - TCHERNENKO - ELTSINE - BEGIN - DAYAN - BOURGUIBA - POMPIDOU - BOUMEDIENE - GOLDA MEIR - LE SHAH D'IRAN - DUVALIER - MARCOS - CHE GUEVARA - CEAUCESCU - KADHAFI - KHOMEINY. Ce ne sont pas des malades comme les autres... L'entretien des auteurs avec le professeur Jean Bernard l'atteste. Voici quelques extraits : « On a dit parfois que les puissants de ce monde n'étaient pas bien soignés parce qu'ils avaient une idée préconçue sur les maladies et les médecins, la médecine officielle et les charlatans. On pourrait démontrer, statistiquement, que les chefs d'État ont une durée de vie plus courte que l'ouvrier du coin souffrant de la même maladie. ... Lorsque j'ai soigné des hommes politiques de haut rang, j'ai souvent été surpris de la crédulité que manifestaient ces dirigeants vis-à-vis des médecines parallèles. ... Il faut tenir compte de la mentalité très particulière de ces malades qui nous gouvernent et qui refusent d'une part, de considérer leur état de santé comme incompatible avec la direction d'un pays ou d'une armée, et d'autre part, d'admettre que les conséquences de leur maladie peuvent être graves pour leurs concitoyens. ... On peut parfaitement imaginer une commission médicale dont les membres seraient désignés par le Conseil constitutionnel. Elle examinerait le président de la République chaque année et pourrait constater le début d'une maladie grave. Elle garderait le secret quelques mois et déciderait, à un moment donné, d'alerter le Conseil constitutionnel qui apprécierait et prendrait une décision. Les médecins doivent rester des consultants et non pas des décideurs. »