1922 au Havre : la paix revenue, c'est la crise économique. Le patronat, qui entend imposer une baisse des salaires, décide de passer en force dans cette ville « rouge » afin de sonner les organisations ouvrières françaises. La grève se durcit, mais le patronat veut qu'elle dégénère... Un grand roman noir historique et social dans la tradition de Jules Vallès et d'Emile Zola, par l'auteur des « Quais de la colère », son précédent succès dans la même veine (Albin Michel).
Ce nouveau volet s'inscrit dans la continuité littéraire des «Emeutiers» ou du «Feu aux poudres. »
Après la grande fiesta de l'été, le Front Populaire a la gueule de bois. Léon Blum s'essouffle, réclame une pause dans les réformes, avoue qu'il est allé "trop vite". Mais en Espagne, c'est bien pire, après le putsch de Franco, le pays sombre dans la guerre civile. Marcel Bailleul, docker havrais, va s'engager dans les Brigades internationales avec une double mission: espionner les dissidents anarchistes et venger la mort de son père ; en effet, il a appris que l'assassin s'était réfugié en Espagne...
Le Havre, mai 1936. Electrisé par la victoire du Front populaire, le monde ouvrier ne digère plus les avanies d'un patronat particulièrement cynique. C'est aux usines Bréguet, fer de lance de l'industrie aéronautique sous la garde de miliciens nationalistes, que l'incident de trop met le feu aux poudres. Dans ce roman zolien, qui fait suite aux Emeutiers, les héros de Philippe Huet affrontent la tourmente d'une explosion sociale qui a fait croire à une insurrection nationale.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Guerini règnent sur la pègre marseillaise. Mais les ambitions des parrains corses ne s'arrêtent pas à la cité phocéenne. Ils envoient deux émissaires au Havre, qui apparaît comme le nouvel Eldorado du crime en cette période trouble de la reconstruction.
Trente ans plus tard, en 1976, les deux parrains Ange et Baptiste ont réussi mais ils sont un peu fatigués. Et surtout, ils sont menacés sur leur territoire par la bande des "Libanais". Il faut réagir et compromettre définitivement les concurrents. Ils trouvent une méthode originale qui va dégénérer en un sac d'embrouilles auxquelles se retrouve mêlés Bernard, un retraité teigneux, et Gus, un jeune journaliste qui a la passion de l'enquête dans le sang... Sans compter la police qui n'a pas complètement disparu du paysage.
Le nom des de Bazincourt figurait dans l'histoire de France depuis des siècles, mais à la rubrique des faits divers, c'était une première. Retiré sur ses terres du pays de Caux où il régnait en maître, le comte Victor-Emmanuel, ex-caïd de la politique, s'était fait trucider comme un vulgaire roturier. Qui plus est, à la veille de Noël...
Impardonnable faute de goût ! Pour la réparer et élucider le mystère, trois super-flics déboulent de la capitale, qui n'ont pour seul souci que de piller les papiers du défunt et claquer le couvercle du cercueil. Sur leur passage, les bizarreries s'accumulent et bientôt le comte se sent moins seul : il y a avalanche de cadavres...
Sans y être convié, le journaliste Gustave Masurier se mêle à la vendetta rurale et s'immerge dans l'univers des terriens de la falaise, pays de bruine, de grand vent et de traditions où le notaire est roi, le jeteur de sort redouté et le rebouteux consulté en priorité. Coincé entre l'omertà paysanne et l'hostilité des flics-citadins, Gus traque les démons du comte. Mortelle campagne...
Figure du roman noir français, Grand Prix de littérature policière, Philippe Huet et son célèbre Gus Masurier, ancien journaliste, retrouvent Le Havre, ses docks, son atmosphère nostalgique et spectrale.
Venu pour un week-end en amoureux avec Vicky, Gus est témoin d'un étrange spectacle : profitant d'une tempête, des hommes et des femmes se précipitent sur des caisses tombées d'un porte-conteneurs battant pavillon belge. Parmi les pillards, les frères Mahé, de vieux amis d'enfance de Gus, s'emparent d'un lot de Kawasaki. Ils ignorent que l'une des motos contient une cargaison illicite, particulièrement précieuse aux yeux de ses dangereux propriétaires. Une impitoyable guerre entre Havrais et Flamands commence. Gus, que son flair n'a pas lâché, reprend malgré lui du service.
Flics paumés, médecin marron, trafics en tous genres... Quand Philippe Huet renoue avec le sombre suspense et les ombres nostalgiques de Quai de l'Oubli.
Gus et Vickie ont choisi le Maroc pour se retrouver, remettre sur les rails une liaison un peu usée et chahutée. Mais, comme d'habitude, Vickie est retenue par son travail de galeriste. En l'attendant, Gus erre en solitaire dans son palace de Marrakech, s'occupe comme il peut et s'évade en 4X4 dans l'Atlas. Quand une belle auto-stoppeuse lève le pouce au bord de la piste, elle n'a aucun mal à séduire le désoeuvré. Quarante-huit heures plus tard, Gus se retrouve aux prises avec la police. Sa conquête d'une nuit a été enlevée, et sans doute assassinée. Avec Vickie qui vient d'arriver, c'est l'affrontement. Mais il n'y a pas de temps à perdre : les tueurs sont lâchés. Il faut fuir, ruser, échapper à tout prix au souk mortel de Marrakech.
Entre Normandie et sud-marocain, le retour du héros de Philippe Huet, Gus Mazurier, pour une plongée dans les trafics du monde de l'art.
A Rouen, tout le monde craint Paul-Henry Sternis, le tout-puissant patron du quotidien régional. Diminué par la maladie, l'homme semble pourtant indestructible, renaît à chaque fois qu'il respire l'atmosphère de son journal.Mais depuis vingt-cinq ans, la ville bourgeoise garde son cimetière caché où s'enfouissent secrets et fantômes de la dernière guerre. En se hissant au sommet, l'ex-petit imprimeur juif a semé derrière lui bien des rancunes, bien des rancœurs... Et il suffit d'une faille, de l'offensive d'un flibustier de la presse, pour voir renaître d'implacables ennemis qui ne reculeront devant rien pour éliminer enfin « l'usurpateur ».Haines poisseuses, rivalités sordides, luttes inexpiables; Philippe Huet, l'auteur des Quais de la colère, transforme en roman noir une authentique et ténébreuse affaire où rôde le spectre des années sombres de l'Occupation.
Il y a quarante ans, en janvier 1956, Mistinguett quittait la scène pour toujours. Une star venait de s'éteindre, une légende allait naître. Pourtant, la reine des nuits parisiennes n'avait pas vu le jour sous les meilleurs auspices. Avant de devenir l'une des vedettes mythiques du music-hall français avec Joséphine Baker et Maurice Chevalier, elle vécut l'existence d'une simple « gigolette de faubourg ». Fille d'un humble couple de matelassiers, née le 5 avril 1875 à Enghien-les-Bains, elle connaît de modestes débuts dans des « bouis-bouis » de seconde zone. Bientôt, Miss Tinguette (son premier nom d'artiste) se produit à l'Eldorado. Elle n'est pas spécialement belle, ne danse ni ne chante très bien, et pourtant quand « la femme-torpille... pille... pille » se trémousse sur scène, tout le poulailler s'enflamme. Le succès couve. Après 14-18, triomphant au Casino de Paris, aux Folies-Bergère ou au Moulin-Rouge, Mistinguett se pare enfin des plumes de la gloire. Sur ses « belles gambettes », elle marche vers la fortune, interprétant Mon homme, Moi, j'en ai marre ou C'est vrai qui deviendront des hymnes de la rue. Son univers se peuple alors d'une constellation d'étoiles. Meneuse d'hommes, elle déniche de futurs talents (parmi lesquels Jean Gabin). Sa romance avec Maurice Chevalier chavire le coeur de toutes les midinettes. Femme de tête, elle gère ses affaires avec l'efficacité d'un chef d'entreprise ayant l'oeil sur tout. De cette carrière étincelante, d'une longévité exceptionnelle - elle fera ses adieux à 73 ans sur la scène de l'A.B.C. où elle danse un be-bop endiablé -, Elizabeth Coquart et Philippe Huet ont fait un livre à l'image de la star : enthousiaste et impétueux, plein de verve et de vivacité. L'ouvrage indispensable à tous les cinglés du music-hall et de la chanson.
Il y a quarante ans, en janvier 1956, Mistinguett quittait la scène pour toujours. Une star venait de s'éteindre, une légende allait naître. Pourtant, la reine des nuits parisiennes n'avait pas vu le jour sous les meilleurs auspices. Avant de devenir l'une des vedettes mythiques du music-hall français avec Joséphine Baker et Maurice Chevalier, elle vécut l'existence d'une simple « gigolette de faubourg ». Fille d'un humble couple de matelassiers, née le 5 avril 1875 à Enghien-les-Bains, elle connaît de modestes débuts dans des « bouis-bouis » de seconde zone. Bientôt, Miss Tinguette (son premier nom d'artiste) se produit à l'Eldorado. Elle n'est pas spécialement belle, ne danse ni ne chante très bien, et pourtant quand « la femme-torpille... pille... pille » se trémousse sur scène, tout le poulailler s'enflamme. Le succès couve. Après 14-18, triomphant au Casino de Paris, aux Folies-Bergère ou au Moulin-Rouge, Mistinguett se pare enfin des plumes de la gloire. Sur ses « belles gambettes », elle marche vers la fortune, interprétant Mon homme, Moi, j'en ai marre ou C'est vrai qui deviendront des hymnes de la rue. Son univers se peuple alors d'une constellation d'étoiles. Meneuse d'hommes, elle déniche de futurs talents (parmi lesquels Jean Gabin). Sa romance avec Maurice Chevalier chavire le coeur de toutes les midinettes. Femme de tête, elle gère ses affaires avec l'efficacité d'un chef d'entreprise ayant l'oeil sur tout. De cette carrière étincelante, d'une longévité exceptionnelle - elle fera ses adieux à 73 ans sur la scène de l'A.B.C. où elle danse un be-bop endiablé -, Elizabeth Coquart et Philippe Huet ont fait un livre à l'image de la star : enthousiaste et impétueux, plein de verve et de vivacité. L'ouvrage indispensable à tous les cinglés du music-hall et de la chanson.
On mélange de la mayo, du ketchup et de la pâte de piment. C'est une invention belge pour relever les frites. Pourtant on pense à l'Asie, on pense aux codes de l'honneur, à l'étiquette, on pense à des péripéties guerrières, à des aventures médiévales, et on pense aussi plus large : hier, aujourd'hui ou demain, car la sauce samouraï est sûrement inscrite dans le code génétique de l'humanité.
SAUCE SAMOURAÏ
12 auteurs intenses et barbouillés - 12 textes piquant fort les yeux.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
On dit chaud comme la braise. Mais dans certains coins on dit aussi mettre le feu aux poudres, on dit hot saucisse, on dit chaud bouillant, on dit tout feu tout flamme, on dit torriiiiiide et partout l'intensité du thermomètre est au max.
Chaud comme la braise: 18 auteurs qui vous feront transpirer, 18 textes courts qui vous brûleront les yeux