Paul Aries, en douze chapitres, conçus à la façon des divers services d'une table, retrace une histoire politique de l'alimentation expliquant « ce que manger veut dire » du point de vue de la constitution d'une société, de ses rapports de pouvoir, de domination, etc. ( Premier Service : les tables préhistoriques, Deuxième Service : la table mésopotamienne, Troisième Service : la table égyptienne, Quatrième Service : la table grecque, Cinquième Service : la table romaine, Sixième Service : la table gauloise, Septième Service: la table mérovingienne, Huitième Service : la table carolingienne, Neuvième Service : la table clérico-féodale, Dixième Service: la table de la monarchie absolue, Onzième Service : la table républicaine, Douzième Service : la table bourgeoise et en Sortie de table les grandes utopies alimentaires).
Bien connu comme politologue spécialiste de l'écologie, mais aussi bon connaisseur des problématiques liées à la table et à l'alimentation, Paul Ariès enseigne depuis 1988 dans les plus grandes écoles internationales d'hôtellerie. Prix 1996 de l'Académie nationale de cuisine, il est l'auteur de La Fin des mangeurs (Desclée de Brouwer, 1997), Les Fils de McDo (L'Harmattan, 2000), Le Goût (avec Gong Gang, Desclée de Brouwer, 2000), Manger sans peur (Golias, 2011).
Et si nous désobéissions, si nous cessions d'être de sages consommateurs? Paul Ariès nous invite à suivre les réflexions des objecteurs de croissance, de l'alimentation à la désobéissance civile, en passant par la publicité, le rationnement et la gratuité. Quand 20% des humains s'approprient 86% des ressources disponibles sur Terre, parler de décroissance devient une nécessité. Égratignant à la fois spéculateurs environnementaux et vendeurs de développement durable, il appelle à la «croissance» de l'imaginaire et des liens sociaux, pour s'offrir collectivement une vie plus libre, plus signifiante et, finalement, plus humaine. Il revient sur 10 ans de combats de la décroissance qu'il aime décrire comme un «chemin de crête», dont pourraient découler le pire et le meilleur.
Ce livre s'adresse aux mangeurs de viandes, de fromages, aux buveurs de laits, accusés d'être des criminels.
Ce livre s'adresse aux éleveurs, aux bouchers, aux restaurateurs qui doivent sans cesse supporter les attaques verbales et les agressions de nouveaux inquisiteurs.
Ce livre s'adresse aux défenseurs des animaux et aux multiples courants de végétariens et de végétaliens, qui risquent de se faire piéger par une doctrine savamment construite pour les séduire mais qui les abuse.
Je dis, aux omnivores, continuez à consommer des produits animaux, mais devenez des mangeurs consciencieux.
Je dis, aux végans, ne vous trompez pas d'adversaire, l'ennemi ce n'est pas l'éleveur, le salarié des abattoirs, le boucher, le restaurateur, l'omnivore, mais les financiers qui ont fait de l'élevage une industrie et des animaux des machines à produire, dans de sales conditions, des protéines au plus bas coût.
Politologue, essayiste et rédacteur en chef du mensuel Les Zindigné.e.s, Paul Ariès vise dans cet ouvrage à déculpabiliser les mangeurs de viandes
mais aussi à remettre en perspective le débat sur le mouvement végan en décryptant point par point de nombreuses idées reçues.
Paul Ariès pulvérise avec brio les idéologies du progrès et de la croissance qui continuent à coloniser notre imaginaire. Son livre se situe dans la tradition du droit à la paresse, du vivre et travailler au pays, de l'éloge de la lenteur ou même de la pauvreté évangélique. Mais il va au-delà des thèses habituelles de la décroissance dont il est l'un des théoriciens. (Cette édition numérique reprend, à l'identique, la deuxième édition de 2012.)
Longtemps les gauches se sont crues en pays de cocagne : il fallait toujours faire croître le gâteau (PIB) avant de pouvoir le répartir plus équitablement. Il est maintenant évident qu'il n'est pas possible d'avoir une croissance infinie dans un monde fini. L'enjeu est donc d'apprendre à vivre beaucoup mieux avec beaucoup moins. La crise est l'occasion de démentir tous ceux qui rêvaient d'une société d'abondance. Apprenons à devenir des " partageux " ! Paul Ariès pulvérise avec brio les idéologies du progrès et de la croissance qui continuent à coloniser notre imaginaire. À partir d'une (re)lecture systématique de tous les courants des gauches (socialiste utopique, libertaire, chrétien, marxiste officiel et hétérodoxe), il revient sur le combat qui oppose depuis deux siècles gauches productiviste et antiproductiviste. L'effondrement environnemental peut être une chance pour inventer une gauche antiproductiviste et optimiste. Il montre également comment l'histoire sociale a été truquée : les milieux populaires ont toujours été antiproductivistes. L'enjeu est de réinventer l'avenir autour de l'idée de gratuité. Pourquoi payer son eau le même prix pour faire son ménage et remplir sa piscine privée ? Pourquoi payer son énergie le même prix pour une consommation normale et un gaspillage ?
J'accuse l'Église d'avoir instauré la loi du secret, alors que le secret fait partie intégrante du mode opératoire des prêtres pédophiles.
J'accuse l'Église d'avoir nié ou minimisé la gravité des agressions sexuelles sur mineurs.
J'accuse l'Église d'avoir créé un climat incestueux, alors que ce registre est celui qui permet le mieux de transgresser les frontières.
Pour la première fois, cet ouvrage enquête sur les vraies raisons de la pédophilie dans l'Église. Paul Ariès apporte un éclairage inédit et réfute les idées reçues : non, l'homosexualité, la libération des moeurs ni même le célibat des prêtres ne sont à l'origine des crimes perpétués au sein de l'Église.
Pour en finir avec les abus de pouvoir et la loi du silence, il propose des pistes pour réformer de nombreux dogmes, en matière de sexualité, certes, mais aussi et surtout en matière de fonctionnement interne.
PAUL ARIÈS est politologue, conférencier et essayiste. Soutenu par le Collectif contre la banalisation de la pédophilie, fondé il y a déjà plus de vingt ans, il travaille sur la question de la pédophilie aux côtés de nombreux mouvements spécialisés et est régulièrement sollicité par les grands médias nationaux.
Partant du constat que notre système d'allocation des ressources par le marché arrive à bout de souffle Paul Ariès propose un modèle alternatif fondé sur la gratuité.
Ce manifeste croise les revendications mondiales en faveur d'un revenu universel mais va plus loin : la gratuité ne doit pas être considérée comme une mesure d'urgence mais représente le passage vers un nouveau modèle de société, voire une nouvelle conception de la vie.
Pour étayer son propos, l'auteur fait le tour des différentes expériences et initiatives en matière de gratuité en France et à l'étranger (gratuité de l'eau, des transports en commun, de la restauration scolaire, des services funéraires, au service juridique, à la santé...), dénonce les idées reçues sur le sujet et fait des propositions pour mettre en oeuvre concrètement ce projet.
Pour Paul Ariès, la gauche est responsable de ses impasses. Elle a choisi de sacrifier les bourses du travail, le mouvement coopératif ; elle n'a pas voulu mener la lutte des classes dans le domaine des modes de vie ; elle a choisi d'intégrer les milieux populaires dans la nouvelle économie matérielle et psychique du capitalisme. Elle n'a rien compris à l'antiproductivisme et aux conséquences des luttes écologiques.
Inutile de faire à nouveau le réquisitoire du capitalisme : il est déjà si lourd qu'il finit par nous assommer. Ce qui importe, c'est d'en finir avec les passions tristes au coeur du capitalisme, mais aussi de courants de gauche et de la décroissance du " ni droite ni gauche ". Dans cette perspective, ce livre revient sur les expériences du mouvement ouvrier, passionnantes mais oubliées, comme les bourses du travail, le mouvement coopératif, le socialisme municipal ou le syndicalisme à bases multiples. Il témoigne aussi des " gros mots " qui s'inventent internationalement pour dire les nouveaux chemins de l'émancipation : buen vivir, vie bonne, jours heureux, vie pleine, convivialisme, etc. Il en appelle à une gauche maquisarde, buissonnière, prenant en compte l'antiproductivisme, les luttes écologiques et la joie de vivre. Pour Paul Ariès, les gens n'ont pas besoin d'être éduqués : ils ne sont pas idiots mais angoissés, pas abrutis mais blessés dans leur sensibilité. Ce livre est un appel à favoriser les dynamiques de décrochage et les actes de " désadhésion ", un appel à l'expérimentation et à l'insurrection des existences.
Préface de René Balme
Alors que l'âge moyen de l'électeur est de 53 ans, que les partis extrémistes de droite montent, il est temps de pointer du doigt la crise démocratique et de s'interroger sur ce qu'est et doit être la démocratie.
Remettant en cause tout ce qui éloigne les citoyens de la politique, tout en rappelant la nécessité d'une représentation, Paul Ariès défend le caractère indépassable de la démocratie participative. Il recense et analyse toutes les tentatives allant en ce sens, nous démontrant que le grand enjeu de notre époque est de permettre à chacun de prendre part, d'apporter sa part et de recevoir sa part. Il incite à s'inspirer des formes démocratiques déjà mises en place dans certaines villes et à en inventer de nouvelles, afin de faire de la politique à partir du quotidien, de rendre à l'oralité sa dimension fondamentale, d'inciter chacun à l'engagement.
À travers ces constats et réflexions, ce sont les conditions d'un réenchantement du politique que Paul Ariès propose.
Expert auprès du Réseau national des villes participatives, Paul Ariès est politologue, rédacteur en chef du mensuel Les Z'indigné(e)s. Il est l'un des intellectuels de référence du courant de l'Objection de croissance amoureuse du Bien vivre.
René Balme, maire de Grigny, est président du Réseau national de démocratie participative.
L'homme appartient à la caste de ceux qui entrent dans l'Histoire de leur vivant. Il parle, dit-on, avec ses tripes, pique des colères noires devant les caméras, gesticule tel un éternel adolescent. En vérité, le nom de Cohn-Bendit représente aujourd'hui une telle disjonction entre le signe et le sens qu'il était devenu urgent de publier cet ouvrage.
«Dany le Rouge» a toujours été plus libéral que libertaire. Il est le meilleur avocat du capitalisme vert, l'homme dont le système a besoin pour imposer ses fausses solutions à la crise. Entré chez les Verts par opportunisme, sa course politique le rapproche peu à peu de la droite décomplexée. Chantre de la mondialisation, enfant chéri des médias, il allie superficialité et supercherie au bénéfice de son hypernarcissisme.
Voici une biographie pamphlétaire qui laisse de côté les affres de l'homme pour s'attaquer avec précision à la «pensée DCB» et aux contradictions politiques de ce «fou du roi». L'enjeu, c'est une écologie qui ne soit pas qu'un programme de relance capitaliste.
Paul Ariès est politologue, directeur du journal d'analyse politique Le Sarkophage, rédacteur au mensuel La Décroissance, collaborateur à Politis. Il est l'auteur d'une vingtaine de livres.
Florence Leray est philosophe, journaliste et réalisatrice de documentaires.
McDonald's poursuit sa conquête du monde. Le hamburger n'est pas, contrairement à ce que l'on affirme, une alimentation américaine pour adolescents. Il représente le premier aliment qui sape toutes les cultures culinaires et détruit nos façons de manger, en jouant sur la crise des institutions sociales et familiales. Laboratoire de l'alimentation du futur, il est aussi un prototype de l'entreprise moderniste qui, sous couvert de psychologiser la relation de travail, disqualifie les hommes autant que les clients ou les aliments. L'auteur se livre ici à un essai vif et décapant alliant de multiples approches. Beaucoup plus qu'un simple plaidoyer anti-McDo, une véritable analyse du phénomène.
Faudra-t-il demain exterminer totalement l'espèce humaine pour préserver la Terre, ou, suffira-t-il de réduire fortement la population ? Cette question est posée très sérieusement par des groupes qui ne sont plus marginaux, qui ont pignon sur rue ou sont reconnus par certains États. Paul Ariès, spécialiste des sectes, montre les liaisons dangereuses qui s'établissent entre ces rentiers du Révérend Malthus qui jouent des peurs du nombre et les « ultras » de la non-procréation (« childfree ») ou du suicide de masse considéré comme un acte sacré qui doit être encouragé et aidé.
Pourquoi le pape François canonise un prêtre génocidaire ?
Pourquoi le pape François souhaite béatifier le prêtre antisémite français Léon Dehon ?
Quelles sont les raisons inavouables de son élection pontificale ?
Le pape François nous est vendu comme progressiste et particulièrement concerné par les peuples, qu'en est-il exactement?
Après un état des lieux des nombreux dysfonctionnements de l'église. Paul Ariès procède à une analyse très fine et documentée des agissements du pape.
Construit en deux parties : le pape peut-il sauver l'Eglise et le pape peut-il sauver la planète ? Ce texte limpide nous offre un éclairage consternant sur le meilleur communicant que l'église ait connu.
olitologue, directeur de la rédaction du mensuel Les Zindigné(es), bien qu'athée, il participe depuis trente ans à plusieurs revues catholiques internationales, Paul Ariès est l'auteur d'une quarantaine de livres consacrés à l'écologie mais aussi à la religion et aux sectes. Il a collaboré notamment à l'Encyclopædia Universalis et au Monde diplomatique.
Deux jeunes Spartiates : un lycéen libre et un esclave. Pour être un bon élève, il faut apprendre à supporter le fouet et la faim, il faut aussi apprendre à voler de quoi manger, à se révolter contre les profs, et même à tuer des esclaves. La vie du jeune esclave est d'autant plus terrible qu'il est fort. Qui pourra changer le drame qui se prépare ? L'amour de la belle Floria, la jeune fille libre ? L'intelligence de la jeune fille esclave Eléna ? L'amitié triomphante entre les deux garçons ? Un roman au plus près de l'histoire antique réelle.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Paul Ariès assume ses deux casquettes : celle du politologue spécialiste de l'écologie et celle du citoyen engagé dans la défense du vivant. Auteur d'une quarantaine d'ouvrages, directeur de la revue Les Zindigné(e)s, habitué des émissions de télé et de radio, il publie ici son quatrième roman.
Messes noires, profanations de cimetière, meurtres rituels, rock et BD sataniques : les sectes sataniques se développent de façon préoccupante. Elles constituent un véritable laboratoire du futur dans la mesure où le satanisme gagne du terrain lorsque les hommes sont affaiblis, humiliés, niés dans leur humanité. Ce néosatanisme se présente comme la religion du XXIe siècle, au nom du droit du plus fort, du mépris des pauvres et de l'élimination des faibles. L'auteur dénonce avec un style vif, dans un livre très documenté, la collusion qui s'accomplit entre certains courants conservateurs de l'Église catholique et une extrême droite néofasciste et néonazie avec la bénédiction d'une partie du monde universitaire. Il démontre, preuves à l'appui, la responsabilité des États-Unis dans cette nouvelle croisade contre les organisations antisectes. Un appel vibrant à tous les citoyens, croyants ou athées, pour défendre les valeurs de la République.