Dans un sport censé être viril, j'ai prouvé que les filles pouvaient gagner.
Florence ArthaudFlorence est une femme de la mer, courageuse, originale et attachante, elle en a vu depuis qu'elle baroude sur l'Océan et notamment dans ce milieu d'hommes, où la présence d'une femme ajoute à la fascination.
29 octobre 2011, 23h22 au large du cap Corse, Florence Arthaud est à bord de son voilier. L'Océan est déchaîné, à bord, sans sécurité, sans gilet de sauvetage, Florence est projetée dans l'eau tête la première. C'est l'effroi. Elle voit défiler alors tous les temps forts de sa vie ...
Deux histoires se déroulent en parallèle : celle de Julia américaine qui vit à Paris, en 2000, avec son mari Bertrand et sa fille Zoë et celle de Sarah déportée avec son père et sa mère, en 194,2 lors de la rafle du Vel' D'Hiv'. Les deux récits se rejoignent malgré les années qui les séparent.
Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible.
Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais.
Elle s'appelait Sarah, est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.
Le roman de Tatiana de Rosnay est porté par le souffle de Pascal Bresson et revit sous la délicatesse des dessins de Horne.
"""Avec Pierre, nous vivons au jour le jour leur existence, leur quotidien. Avec Marie, Jeanne et les autres, nous connaissons l'angoisse de ceux qui restent à terre."" Avant d'atteindre le Grand-Banc, la vie à bord est rude pour les marins et les mousses... Pierre Abgrall va devoir se former à la pêche et il comprendra assez vite leur surnom de « Chiens de la Mer » ! Pierre va affronter le froid, la fatigue, et les éléments mais surtout imposer sa force face à certains pêcheurs sans foi ni loi.".
"Avec Pierre, nous vivons au jour le jour leur existence, leur quotidien. Avec Marie, Jeanne et les autres, nous connaissons l'angoisse de ceux qui restent à terre."
Pierre Abgrall, est émerveillé par les marins, dont l'une d'elle, Marie, qui vient de perdre son mari en mer. Il décide de s'engager pour lui prouver son amour. Avec lui, nous vivons au jour le jour l'existence de ces forçats de la mer qui affrontaient brumes et tempêtes pour nourrir leurs familles...
"Avec Pierre, nous vivons au jour le jour leur existence, leur quotidien. Avec Marie, Jeanne et les autres, nous connaissons l'angoisse de ceux qui restent à terre.".
Manche Ouest, hiver 2004. Un chalutier en détresse coule. En 37 secondes. Son nom s'affiche dans tous les médias : Bugaled Breizh. Cinq marins disparus, tout un pays endeuillé.
Pour Arthus Bossenec, journaliste local sur le déclin, c'est enfin le début d'une grande affaire. Qu'a-t-il pu se passer ce jour-là, alors qu'incohérences et questions irrésolues s'accumulent dès les premiers jours de son enquête ? Parviendra-t-il à surmonter les pressions officielles et ses propres démons pour faire éclater la vérité ?
Le grand retour de René Follet à la bande dessinée.L'été 1952, sur la commune de Lurs en Provence et à proximité de la ferme de la famille Dominici, eut lieu le triple meurtre de la famille Drummond. Une enquête des plus confuses mena à la condamnation à mort du patriarche de la famille, Gaston Dominici. L'affaire passionne et intrigue : les journalistes et le public la suivirent assidûment, Jean Giono et Orson Welles en donnèrent leur vision. Le scénariste Pascal Bresson et le virtuose du lavis René Follet, dessinateur trop rare et pourtant admiré des bédéphiles, se penchent à leur tour sur les faits. Dans ce one-shot à la fois instructif et esthétique, ils donnent leur éclairage sur cette histoire fascinante. Vous retrouverez en fin d'album un magnifique cahier de croquis de huit pages.
Jean-Corentin Carré est né le 9 janvier 1900, au Faouët (Morbihan). Témoignant d'une certaine précocité intellectuelle, le jeune homme se montre doué pour les études. En 1912, son maître d'école le recommande au percepteur de sa ville, qui l'emploie comme commis aux écritures, une carrière vite interrompue par la déclaration de guerre. Le père de Jean-Corentin, mobilisé, part pour le front. Son fils veut le suivre, mais, à 14 ans, il est bien trop jeune et sa demande d'engagement volontaire est refusée. En avril 1915, il annonce à ses parents sa décision de quitter la France pour l'Amérique Latine et se présente au bureau de recrutement de Pau, où il déclare s'appeler Auguste Duthoy, né le 10 avril 1897 à Rumigny dans les Ardennes. Ce lieu de naissance n'est pas anodin. La ville de Rumigny étant située dans la zone envahie, il est impossible aux autorités militaires françaises de contacter cette municipalité pour confirmer son état-civil et il est incorporé.
Verdun 1916, côte 321. Après avoir subi de terribles revers, les soldats français se battent avec acharnement pour refouler l'ennemi à leur point de départ. C'est une guerre où chacun doit reprendre sa propre tranchée. Jean-Corentin Carré, toujours volontaire pour les missions périlleuses, est apprécié de ses hommes. Il est nommé pour une seconde citation au mérite en sauvant au périple de sa vie une grande partie des ses poilus d'une mort annoncée. Pour ce jeune garçon et pour bien d'autres, Verdun reste la plus emblématique, la plus traumatisante des batailles de cette Grande Guerre. Il a de plus en plus l'impression de devenir une machine à tuer du Boche, l'impression aussi de devenir une bête à tranchée, l'animal qu'on pousse à l'abattoir !
Entre toutes les vies des héros de légende qui ont conquis le ciel, une seule offre une telle succession d'images, formant le plus extraordinaire des romans d'action, d'aventures, de guerre et d'amour... Aucun nom n'est aujourd'hui plus près de la mythologie moderne que celui de Charles Nungesser ! C'est grâce à sa force propulsive, à son tonique intérieur, que le héros de l'Oiseau Blanc, accompagné de son ami François Coli, a été l'un des premiers pilotes à franchir le mur de l'Atlantique d'Est en Ouest sans escale... La disparition de l'Oiseau Blanc reste un épais mystère qui plane depuis plus d'un siècle. Nungesser et Coli, ces deux modèles de l'aviation, ont sombré quelque part dans l'océan... Mais ils n'ont pas sombré dans l'oubli de nos mémoires !
Fin 1916, après s'être battu une dernière fois dans l'enfer de Verdun, le jeune Jean-Corentin Carré est envoyé sur le front de Champagne avec sa section. Sa notoriété du « Petit Poilu du Faouët » est grandissante et glorieuse. Mais son moral est au plus bas. Le garçon est de plus en plus noir. Il se culpabilise d'être vivant, de voir ses camarades mourir sous ses yeux. Son rêve est de sortir de ces tranchées boueuses. Quelques semaines passent, son général lui annonce bonne nouvelle. Sa demande de changement d'arme a été acceptée. Il va pouvoir intégrer une célèbre escadrille d'aviation et pouvoir se battre dans les airs !
Le combat d'un homme face au racisme de l'Amérique des années 30En 1933, Doug Wiston, véritable force de la nature et grand amateur de jazz, est un jeune travailleur noir dans une scierie de l'État de Louisiane. Exploité du fait de sa force herculéenne, il finit renvoyé pour avoir osé défendre son père, passé à tabac par Sanders, l'odieux patron raciste de l'établissement et membre du Ku Klux Klan. Sans travail, sans argent, prêt à tout pour venger l'honneur de son père, Doug se morfond dans un état de révolte : contre les injustices, contre Sanders, contre les Blancs. Il découvre ce sentiment étrange qu'est la haine... Mais sur les conseils avisés d'un vieux musicien de jazz, il va finalement mettre à profit ce don que la nature lui a fait, sa formidable constitution, et devenir boxeur. Pour se venger du vieux Sanders, Doug utilisera les coups, certes, mais à travers la noble voie du sport, pas celle de la violence.Après L'Affaire Dominici, Pascal Bresson collabore une nouvelle fois avec la légende René Follet pour nous livrer un one shot émouvant au dessin somptueux. Une fable humaniste dans une Amérique rongée par le racisme et la ségrégation, qui prouve que, quoi qu'il arrive, la haine n'est jamais la réponse.