Muse de la patrie inspire mes accents !
Et vous nymphes des eaux, des riantes collines,
Au pied baigné de fleurs, aux gracieux versants,
Montrez-moi les trésors de vos fraîches piscines ;
Je dirai leurs vertus, leurs effets bienfaisants.
Je ne t'oublierai pas, orgueil de ces vallées,
Fils indompté des monts, Allier, où les Gaulois Lavaient leurs haches maculées,Où les vaillants, depuis, vinrent plus d'une foisTremper le fer de leur lance acérée.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.