Comment naît un arbre ? Sais-tu que dans une forêt, les arbres sont reliés entre eux ? Aurais-tu pu imaginer que dans la mousse vivait tout un petit monde ? Connais-tu les milliers créatures qui peuplent le sous-bois ?
En s'appuyant sur une documentation scientifique solide, ce livre nous révèle les secrets les plus incroyables de la forêt. Tour à tour de la taille d'un humain, d'un grain de riz, ou d'un petit animal, on explore les moindres recoins de terre, de mousse, de bois. Très vite, on découvre que tout est lié : un champignon connecte les racines des arbres entre eux, le lierre protège l'arbre des changements de température, les oiseaux aident les arbres à se reproduire...
Un voyage spirituel qui suit la vie d'un chêne de sa naissance à sa mort : 800 ans de saisons qui se succèdent dans cette forêt si mystérieuse. Un livre à lire à haute voix, soir après soir, comme on le faisait autrefois à la veillée, ou pourquoi pas jour après jour, en classe. Car comprendre les arbres, c'est comprendre la complexité du monde et l'importance de le protéger.
Tu lis, tu ris, mission accomplie !
Julot Monstre joue dans le jardin avec Mia et Remi. Mais quand on est si grand, si énorme, si poilu, difficile de faire de la balançoire ou du toboggan comme tout le monde. Heureusement, Mia, Rémi et Julot ont plein d'idées !
Tu lis, tu ris, mission accomplie !
La famille Monstre est à la piscine. Julot doit y prendre son premier cours de natation. Le pauvre, il n'est pas rassuré. Une catastrophe après l'autre, Julot va prendre confiance. Il est juste possible qu'à la fin il n'y ait plus d'eau dans le grand bassin.
Tu lis, tu ris, mission accomplie !
Ce soir, Julot Monstre reste dormir chez ses copains Mia et Rémi. Mais papa Monstre et maman Monstre sont un peu inquiets. Et si Julot avait peur du noir ? Des monstres de la nuit ? Ils hésitent à partir, écoutent à la porte, regardent au travers de la fenêtre... Mais en s'inquiétant pour leur fils, les parents Monstre font peur aux enfants. Pour avoir la paix, les trois copains trouveront bien une solution : et si toute la famille Monstre dormait à la maison ?
Tu lis, tu ris, mission accomplie !
Pour préparer une catastrophe : prenez une grande casserole, mettez-y quatre carottes, un poireau et deux patates. Ajoutez un peu de sel, une belle pincée de poivre et un bon gros soupçon de famille Monstre. Laissez mijoter. La bêtise est prête à être dégustée !
L'enfance d'un touche-à-tout de génie, d'un mythe. Une biographie qui se lit comme un roman et lève le voile sur la vie de ce mystérieux personnage.
C'est à Florence, en 1896, qu'André Gide et Fédor Rosenberg se rencontrent. Leur amitié est d'emblée si vive que l'orientaliste russe accompagne Gide et son épouse Madeleine pendant une partie de leur voyage de noces. Plus tard, il rend régulièrement visite aux Gide, à Cuverville notamment, et devient un familier des proches de l'écrivain. Cette amitié, en grande partie épistolaire, perdurera jusqu'à la mort du « bon Fédor », en juin 1934. Cette correspondance donne à lire un Gide intime, prêt à dévoiler son homosexualité à un interlocuteur qui fait de même ; elle offre aussi un témoignage historique et culturel sur l'Europe des lettres et la circulation des idées au début du xxe siècle. En arrière-fond des réflexions sur la vie quotidienne, la santé, les projets en cours ou la littérature, sont aussi évoquées la Première Guerre mondiale et la révolution bolchévique, que viennent matérialiser des interruptions momentanées dans les échanges entre les deux hommes. Si toutes les lettres n'ont pu être retrouvées, ce sont près de 350 courriers qui sont rassemblés ici. Ces trente-huit ans de correspondance assidue permettent de découvrir le dialogue passionné entre le « contemporain capital » et son « ami le plus délicat, le plus sûr et le plus fidèle ».
L'homme aveugle est généralement défini comme un homme mutilé. Or si cela a un sens de soutenir que la normalité biologique de l'oeil est de voir, rien n'exige que l'homme, du point de vue de son humanité, doive être un voyant. Garrandés, qui fait l'objet de cet ouvrage est non-voyant, installé là où on ne l'attend pas : sur le terrain de la création artistique. Une rencontre qui ne peut que bouleverser toutes nos croyances. Dans ce contexte, c'est l'essence profonde de l'art qui est en même temps révélée.
Tu lis, tu ris, mission accomplie !
La famille Monstre prépare un Noël... monstrueux. En avant les catastrophes !
La tradition littéraire étant, dans les faits, masculine, les chercheuses, critiques et théoriciennes, en particulier comparatistes, ont plus qu'un défi à relever : un territoire à (re)conquérir. La parole féminine comparatiste (si tant est qu'elle existe comme telle) est-elle un idéal, un moyen, un médium ? Une quinzaine de comparatistes, venues du monde entier, répondent à ces questions.
La haine de la pensée ou de la raison habite l'homme. Elle est une haine de soi comme sujet. C'est que la pensée demande à chacun d'avoir le courage de bousculer son narcissisme, c'est-à-dire de renoncer à la vaine espérance de la complétude. Aujourd'hui, cette haine de soi trouve son acmé dans des thèses qui mettent en péril nos démocraties, notamment qui tentent de nous convaincre que la valeur de l'universel se trouve au fondement de toutes les dérives et de tous les crimes associés à l'Occident. Alors que la philosophie, en tant qu'elle repose sur la pensée, a pu faire l'objet de dénigrements de la part de la conscience narcissique, étonnamment, aujourd'hui, c'est la philosophie elle-même qui cultive, sur son propre terrain, le rejet haineux du « sujet ». Un tel retournement est révélateur de l'ampleur de ce qu'il convient d'appeler un état de « catastrophe » de notre civilisation. Comment comprendre un tel phénomène ? Un lien très fort, quoique souterrain, existe entre la haine de la pensée et l'antisémitisme, point que révèle précisément l'entrée fracassante de ce dernier au coeur même de la philosophie. C'est ainsi que si l'analyse de la haine de la pensée conduit à une plus grande compréhension du phénomène persistant de l'antisémitisme, inversement, l'analyse de l'antisémitisme aide à mieux saisir le sens de la haine de la raison.
Le voyage en Andalousie au XIXe siècle apparaît comme une réponse à la double révolution mimétique et médiatique à laquelle la littérature est alors confrontée. C'est avec les dispositifs de la modernité (lithographie, photographie, littérature journalistique) que dialoguent les écrivains-voyageurs dont les textes sont ici étudiés : Laborde, Chateaubriand, Taylor, Irving, Gautier, Dumas père, Botkine, Andersen, De Amicis, etc. C'est pourquoi ces objets littéraires aux statuts génériques et éditoriaux divers (voyages pittoresques, contes, feuilletons, lettres...) doivent être replacés dans l'environnement des productions culturelles liées à l'Andalousie à l'époque : le Handbook espagnol de Richard Ford, les photographies de Charles Clifford et de Jean Laurent, les études qu'Owen Jones publie sur l'Alhambra, l'Exposition universelle de Londres en 1851, ou encore les illustrations que Doré donne pour L'Espagne de Davillier. Au terme de ce parcours, on comprend comment, de la rencontre d'un genre problématique - le récit de voyage - et d'un espace auquel se superposent des loci parfois contradictoires - l'Andalousie -, naissent des pratiques révélatrices de ce que la modernité romantique fait à la littérature.
La question du mal serait assez simple si la science pouvait y répondre. Le mal est à comprendre ; entendons : il intéresse la philosophie. Si dans le projet de compréhension du mal déployé dans ce livre, l'Inquisition et la Shoah sont convoquées, c'est parce qu'elles offrent l'une et l'autre à observer et à penser le mal jusqu'à ses principes les plus fondamentaux. Il s'agit de proposer une compréhension évitant les simplifications de l'analyse et rendant compte de l'extrême complexité du sujet.
Aujourd'hui nous parlons beaucoup d'urgence climatique. La jeunesse actuelle est extrêmement sensibilisée à cette question et elle a bien raison : il en va de la survie de l'humanité et de beaucoup d'autres espèces vivantes. Or cette urgence quant à la vie ne doit pas en faire oublier une autre : celle de penser. Car que vaut la vie pour l'homme si elle ne s'appuie pas sur la pensée ? Que vaut sa survie si l'homme ne se soucie pas de son humanité ? Peu sont ceux qui mesurent l'importance infinie de cultiver sa pensée et qu'à faire semblant de penser, nous nous exposons à un péril aussi grand que ceux du réchauffement climatique et de la pollution. La liberté d'expression revendiquée avec force est une impasse : c'est que s'exprimer, ce n'est pas penser. Ce sont les opinions, mais aussi les haines (et autres passions) qui s'expriment. Et si on se souciait enfin de libérer la pensée : liberté de penser et liberté de faire connaître ses pensées ? C'est ainsi avant tout aux jeunes générations que ce livre s'adresse : il tente de leur faire saisir ce qu'est véritablement la pensée dont ils sont porteurs en tant qu'hommes et à quel point il est urgent, pour l'humanité, de la cultiver selon ses exigences les plus hautes.
Les consciences contemporaines distinguent-elles que la Shoah n'est pas terminée ? Une des catastrophes produites par les principes de cet évènement historique inouï, encore trop rarement identifiée, est l'emprise visant à nier l'existence même de la Shoah : le négationnisme. Interroger le négationnisme c'est interroger la Shoah mais sous une autre forme, c'est interroger cette tentation suicidaire dont l'homme sait faire particulièrement preuve depuis le XXe siècle.
Les audaces et les ruptures radicales de l'art contemporain sont proprement déroutantes. Voici un éclairage n'omettant aucune forme de création. Il ne s'agit pas d'un dictionnaire de plus des arts contemporains, mais d'un véritable système théorique articulant la multitude des propositions artistiques contemporaines. l'Histoire générale contemporaines avec ses faits les plus troublants (totalitarisme, génocides, guerre nucléaire, terrorisme international) est aussi prise en compte.
L'interculturel étant constitutif du culturel, et la traduction fonctionnant comme un outil de médiation entre les cultures, il semble indispensable d'étudier les liens entre l'un et l'autre. La figure qui est au coeur des études traductologiques est celle de l'Autre, et le traducteur doit trouver le juste équilibre entre identité et altérité, mais aussi entre dénotation et connotation(s), entre explicite et implicite, entre littérature et culture. Pour mener à bien cette « négociation » (Umberto Eco), il lui faut tenir compte d'éléments aussi variés que le différentiel cognitif entre les lecteurs de l'original et ceux de la traduction, la variabilité des connotations culturelles de certains termes et les éthé discursifs mobilisés dans le texte à traduire.
Der Autor befasst sich mit der Private Company Limited by Shares (kurz: Limited), deren Anzahl in Deutschland nach einer Reihe von Entscheidungen des EuGH stark angestiegen ist. Bei der Gründung einer Limited wird oftmals außer Acht gelassen, dass zahlreiche englische handelsrechtliche Publizitätspflichten zu beachten sind. Ziel der Untersuchung ist es, nach grundlegender Darstellung dieser englischen Publizitätspflichten die Sanktionen bei Nichtbeachtung der Publizitätspflichten aufzuzeigen, die gerade eine in Deutschland tätige Limited treffen knnen. Besonderes Augenmerk wird hierbei auf die Lschung der Limited gelegt. Die Arbeit gibt potentiellen Unternehmensgründern, aber auch Gläubigern Empfehlungen, wie sie sich bei der Interaktion mit einer Limited hinreichend schützen knnen.
Les idées d'impensable, d'incompréhensible... sont aujourd'hui "à la mode". Relativement à l'évènement épouvantable de la Shoah notamment, l'"impensable" préféré de nos contemporains, trop se plaisent à dire que l'on aurait bien là la preuve que la pensée peut se heurter à de l'altérité "radicale" et qu'elle doit, en conséquence, renoncer parfois à penser. Et si de telles idées étaient en vérité un subterfuge de plus pour empêcher la pensée de penser et, partant, pour dépouiller l'humanité de ce qui la fait être dans sa spécificité ?